La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 14 Juli. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/tt4fn11z2r/
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The Newspaper for Btlfjawi LA METROPOLE IONE PENNY vboRI Et«Q CEMTIHII aÔLlMB*» ™» «IT coarwciTt dix cirmn PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holkorn 212 3 mois 9 «ht Abonnements : 6 mois 17 sh. . 1 an 32 sh, ta*raA /»♦ f li /< /"! D 25MB ANNEE DIMANCHE 14 ET LUNDI 15 JUILLET 1918 V. » ««1 JJK »11| Registered at the G. P. O- v« i r» t -i r\n as a Newspaper. No. 195-196 = I LA GRANDE GUERRE Les Alliés sur la cote mourmane îLA SITUATION EN RUSSIE Toujours des succès français Samedi midi. ■ M. Balfour refusait de répondre l'autre jour Ix Communes à une question au sujet de la igition des Alliés sur la côte mourmane, qui nstitue la partie nord de la péninsule de sla au nord de la mer Blanche et qui possè-une importance toute spéciale du fait que s ports sur l'océan arctique ne sont jamais îbâclés. Aujourd'hui, on annonce à Lon-e5 de source autorisée qu 'à la demande ex-îS9e et urgente de la position russe locale, s effectifs alliés " en nombre considérable " t été débarqués en Mourmanie, qu'ils ont : récemment renforcés et qu'ils protègent effacement tout le chemin de fer mourman Construit pendant la guerre entre Pétrograde Ile port libre de Romanoff (Mourmansk) vià iroka (mer Blanche) Kem et Kandalacha. Comme nous y avons déjà insisté à diverses prises, un des buts des Allemands dans Russie du nord est la possession de la côte ourmane qui leur permettrait d'établir des ises sous-marines dans ses ports, principale-ent à Petchenga et à Kola. Le chemin de r une fois coupé, la Russie serait isolée du nonde occidental pendant tout l'hiver et si les Ulemands, poussant plus à l'e9t le long du :hemin de fer Pétrograde-Moscou, réussis-aient à atteindre la jonction de Vologda où 'embranche le rail d'Archangel, ils coupe-aient aussi les communications pendant l'été, le sorte que, à cause de la vassalité de la rinlande à l'Allemagne, les Alliés ne pour-aient plus rester en contact avec la Russie |ue par la Sibérie ! Il est évident que, dans-leur intérêt comme ians oelui des éléments loyaux de la Russie, !s Alliés ont le pressant devoir d'empêcher s Allemands de prendre pied sur la côte nourmane. Il est remarquable que même les ioviets de la frontière finlandaise l'ont com-ris. Ils ont accepté en effet le concours des inglais, à la grande fureur de Lénine. On eut croire que les Alliés rencontreront toutes :s facilités désirables auprès de la population nourmane pour établir de plus en plus solide-n'ent leur position. Les Allemands du reste ont handicapés par le terrain, fort difficile, du soins en été, et. on dit en outre que leurs restions avec les Finlandais sont tendues, du moins dans le nord, la disette étant grande. ■ De la même source autorisée nous arrive line revue générale de la situation en Russie »}u'il est intéressant de résumer. Les dernières fnouvelU'S de là-bas tendent à montrer que l'in-■uence des bolchévistes s'affaiblit progressivement. Ils ont fait des appels frénétiques pour line levée en masse et ont essayé d'imposer la conscription à cet effet, mais ils n'ont réussi Iqu'à rassembler une petite armée d'environ lio.ooo hommes, dont la discipline est évidemment une farce et dont le but principal est ■l'éviter à tout prix de se battre. I Les Centraux n'ont plus en ce moment sur le front oriental, c'est-à-dire entre le nord de la Finlande et la mer noire, que 47 divisions, ont 32 allemandes et 15 autrichiennes com-osées surtout d'éléments âgés et relativement aibles, mais avec un matériel assez considère. En Finlande, une division allemande ïulement est stationnée entre Viborg et le lac •adoga. • Outre la côte mourmane, les Allemands con-oitent la vallée du Don vers la Volga et la "te ouest de la mer Caspienne où, comme pur la Mourmanie, leur objectif est à la fois lilitaire et économique. ! Dans le sud de la Russie, leur but est sur->ut économique. Ils y ont fait récemment une ranoe considérable, grâce à l'assistance du énéral Krasnof qui dirige un mouvement sé-aratiste dans la région du Don que les Alle-lands occupent jusqu'à Voronetz, où ils ne W plus très éloignés du Volga, avec ses grandes réserves de grain et d'autres produits, a objectif allemand actuel est probablement ■ saritzine, qui est un centre distributeur dans cette partie de la Russie et est en communications faciles avec le Don, la mer Noire et le |Janube. [Dans le Caucase, les Allemands n'ont pas lnc°re atteint Bakou, qui est occupé à présent J^1 une troupe d'Arméniens et de Bolchévis-t'5- On ne tient pas pour probable que ceux- ■ offriraient une grande résistance aux Allemands, mais les Arméniens s'opposeraient P'ec énergie à toute avance turque et une telle ■"ance fait probablement partie du plan allemand. En Ukraine,les Allemands éprouvent de «randes difficultés du côté des paysans, qui re-■sent de se soumettre aux réquisitions et mê-|K\ dit-on, de semer du blé. 1 n v a pas loin cependant de Voronetz à |enza. et Samara, situés sur le Volga dans la du nord-est et qui sont tenus par les ■c. co-Slovaques, devenus récemment une ■issance nouvelle en Russie. Ce sont d'an-■ens éléments de l'armée autrichienne, révol tés,incorporés à l'armée russe,bien disciplinés et bien commandés. Ils occupent le chemin de fer de Penza à Samara, à l'est de Nijni-Udinsk, et ont établi leur gouvernement dans cette dernière ville. Us ont pris également possession de Vladivostock, à l'autre bout du chemin de fer, mais le milieu de celui-ci, vers Ir-koutsk, est encore tenu par des éléments bolchévistes, qui perdent cependant du terrain. Les Tchèques peuvent collaborer avec les cosaques du colonel Séménof en Mandchourie et du général Alexeieff plus à l'est. Les seuls éléments réels de résistance sont les prisonniers allemands libérés et organisés par les bolchévistes. Ceux-ci pourraient faire sauter les tunnels du chemin de fer au sud du lac Baïkal, et ainsi couper les communications des tchèques, mais ceux-ci pourraient peut-être utiliser la flotte du lac, et en hiver, celui-ci ne constituerait plus un obstacle. Les perspectives générales de la situation en Russie au point de vue des Alliés ne sont donc pas aussi défavorables que la trahison bolché-viste pourrait le faire croire. Le choléra sévit à Pétrograde où règne la famine la plus affreuse. On distribue des harengs au lieu de pain ! L'offensive allemande se fait toujours attendre. Les Français ont complété le dégagement de la forêt de Villers-Cotterets par la prise du village de Longport. Au nord-ouest de Mont-didier, ils ont entrepris avec succès la rectification du front entre Castel et Mailly-Raine-val, capturant le village de Castel, la ferme d'Anchin et des positions fortement organisées, avec plus de 500 prisonniers. Il n'y a eu que de petites opérations toutes locales sur le front britannique. Le raid australien près de Merris a donné 150 prisonniers et 15 mitrailleuses. Jeudi, malgré le temps défavoraDie, ravîa-tion britannique a descendu trois appareils ennemis et en a forcé deux autres à la descente. Vendredi, les " Indépendants " ont bombardé à nouveau la gare de Sarrebruck. Le raid aérien sur Constantinople de dimanche dernier fut accompli par des avions navals britanniques. Une demi-tonne de bombes fut lancée sur la ville. Le pont de Kuteli Burgas, en Bulgarie, sur lequel passe le chemin de fer du grand orient, a été bombardé avec succès. Le comte Hertling a déclaré dans un grand discours au Reichstag que la démission de von Kuehlmann ne modifierait en rien la politique impériale, dont le chancelier reste le directeur. ♦ L'Université germano-activiste de Gand, foyer de trahison D'après la Vossische Zeitung, -lu 7 juin 1918, le gouverneur général du territoire belge occupé a prononcé, à l'occasion de l'inauguration de la "Maison des Etudiants" de l'Université germano-activiste de Gand, un discours lont le passage suivant est traduit : Les étudiants allemands, il y a une centaine d'années, ont été soulevés par la parole vibrante de grands poètes et écrivains pour participer, les armes à la main, à la libération de la patrie et à l'unité nationale. A vous aussi est réservée la tâche de combattre aux premiers rangs pour cette unité. En clair, cela signifie, prenez les armes contre le gouvernement belge. Avec-une cynique hypocrisie, l'Allemand qui a violenté la Flandre et torturé ses habitants, l'Allemand qui continue à opprimer les Flamands avec une rigueur knlpitoyable, n'hésite-pas à intervertir les rôles. C'est la Belgique, parait-il, qui opprime les Flamands et c'est la douce et bienfaisante Allemagne qui se propose de mettre fin à l'oppression. Les populations belges de langue flamande, dont les droits, politiques furent toujours égaux à ceux de leurs compatriotes wallons, savent à quoi s'en tenir. Les provocations du gouverneur von Falkenhausen n'ont aucun écho dans le cœur des déportés, des esclaves du travail forcé, des Belges brimés, rançonnés, volés par les Allemands. L'unité, pour laquelle les compatriotes de M. von Falkenhausen se sont levés, il y a un siècle, la Belgique l'a réalisée depuis 1830- Et ce que le gouverneur-général poursuit, c'est, précisément, la dtestruction de cette unité qui gêne les projets pangermani,stes. Il importe, pour l'Allemagne, de dresser les Belges les uns contre les autres afin de s'emparer, plus aisément, de la côte belge et par là de toute la puissance maritime. Comment le Roi et la Reine traversèrent la Manche en aeroplane L'Agence " Paris-Télégramme " publie les détails suivants sur le voyage du roi et la reine des Belges en Angleterre. Le vendredi, 5 juillet 1918, le roi et la reine des Belges devant se rendre en Angleterre pour assister aux noces d'argent du couple royal anglais, faisaient aviser le colonel commandant l'aviation militaire belge, qu'ils dési-rient traverser la Manche autrement qu'en bateau.Aussitôt des ordres étaient donnés par le commandant de l'aviation à l'escadrille des hydravions belges de X. Le sous-lieutenant Tony Orta était désigné pour piloter le roi ; l'adjudant Victor Boin pour conduire la reine. Le même jour, à 5 h. 45 du soir, nos souverains arrivaient en auto à l'escadrille de X. Les hydravions étaient parés prêts à partir. Le Roi et la Reine prirent au mess des officiers une légère collation et à 6 h. 30 le départ était donné. Le Roi ayant pris place dans l'hydravion piloté par le sous-lieutenant Tony Orta ; la Reine et un officier d'ordonnance, commandant d'artillerie adjoint d'état-major, dans l'hydravion piloté par l'adjudant Victor Boin. Le temps était légèrement brumeux ; la mer superbe. Au ciel l'or d'un soleil couchant. La traversée de la Manche s'effetua sans incidents, en trente minutes exactement. Les deux hydros belges étaient suivis à cour-I te distance par un hydiro de la marine française, muni de la T.S.F. j Les hydros belges amerrirent à un quart de mille de la côte anglaise, devant Y, où une vedette de la flotte anglaise, vint les accoster et prendre à son bord le couple royal de Belgique, pour le transporter à terre. Le Roi et la Reine se déclarèrent enchantés de leur voyage. 4 Le retour des Souverains belges Pour reprendre, jeudi dernier, le chemin de la Belgique, le roi Albert et la reine Elisabeth ont adopté une seconde fois la voie Ucs ait 3. , " Les journaux annonc nt que nos souverains sont arrivés au Havre enchantés d'un voyage qui avait été entrepris dans des conditions atmosphériques déplorables. Dès son arrivée, Sa Majesté sa reçu en audience M. Cooreman, chef du cabinet, pour s'occuper des affaires générales. Avec un calme, qui provoqua l'étonnement de l'aviateur Boin, Sa Majesté la reine prit de nombreux clichés photographiques au cours de son voyage à travers les airs. La reine Elisabeth, qui, durant le parcours, posa de nombreuses questions à celui qui avait l'honneur de l'accompagner, aurait beaucoup désiré survoler le bateau de Boulogne, afin de pouvoir saluer de la main quelques amies qu'elle savait à bord. Malheureusement le steamer ne fut pas aperçu. 4 Nos Souverains et la presse belge de Londres Saisissant l'occasion de la présence, en Angleterre, du roi et de la reine, la section anglaise de l'Association de la Presse belge a envoyé à Leurs Majestés un télégrammes affirmant son patriotisme et son indéfectible loyalisme. Elle a reçu la réponse télégraphique que voici : Président Bu-rton, Institute of Journalists, Tudor Street, London. Le Roi et la Reine me chargent de vous dire combien, ils ont été touchés des sentiments exposés dans votre message-Leurs Majestés vous prient de transmettre leurs vifs remerciements à tous ceux dont vous êtes l'interprète. COLONEL TILKENS.— ♦ Lord Burnham chez nos Souverains Le grand ami de la Belgique qu'est lord Burnham, propriétaire du Daily Telegraph, fut reçu jeudi dernier en audience par le roi et par la reine des Belges. Lord Burnham présenta à nos souverains un document historique, le volume original qui a permis d'éditer le King Albert's Book dont le succès est loin d'être épuisé. Ce volume contient les dessins et les manuscrits originaux des artistes, des littérateurs et des poètes qui ont collaboré à l'œuvre. Nos souverains, qui se sont longuement entretenus avec lord Burnham et l'ont remercié de son dévouement inlassable à la Belgique, ont été très touchés de cette délicate attention. as Un hommage allemand au roi Albert de Belgique Les publicistes du pangermanisme se livrent à des échanges de vues sur le sort futur de la Belgique. La reconstitution du pays dans sa situation d'avant-guerre n'est pas même envisagée; ces messieurs discutent seulement le point de savoir à quelle sauce l'héroïque petite nation sera mangée. Dans une brochure allemande qui vient de paraître sous le titre Das Koenigreich Vlaanderen. Ein isoeg zum Frieden (Diessen, chez J.-C. Huber), et dont l'auteur est le professeur W. Kanter, j nous trouvons un éloge significatif du roi Albert. Le professeur Kanter propose de mettre fin à l'existence de l'Etat belge en annexant! la Wallonie à la France et en créant une union perpétuelle entre une Flandre indépendante et l'Empire. Il admettrait que la "couronne de Flandre" fut offerte au Roi des Belges. "Ce ne serait que par esprit de vengeance le plus mesquin qu'on pourrait lui refuser le trône. Le Roi est un bon soldat et homme à tenir l'engagement qu'il a pris■ Il l'a prouvé : il a maintenu jusqu'au sacrifice de soi-même sa fi délité vis-à-vis d'-étrangers. " Ainsi, les uns après les autres, les Allemands, -après avoir piétiné et calomnié leur victime, en viennent, sous la pression de l'opinion universelle, à reconnaître publiquement la vérité. Leurs aveux actuels condamnent leur conduite antérieure.♦ Nos ouvriers chretiens et le Conseil des Flandres Au cours du Congrès qu'ils viennent de tenir au Havre, les délégués des syndicats belges d'ouvrier chrétiens .ont vn-tc-1 orure^ au jour que voici : Les ouvriers chrétiens sociaux résidant en France, en Angleterre, en Hollande et en Belgique non occupée, réunis au Havre les 7, 8 et 9 juin en Congrès d'études, organisé par l'Union professionnelle générale chrétienne de Belgique, considérant que l'unité nationale de la Belgique est une des bases sur lesquelles repose la prospérité des ouvriers belges, proclament leur entière fidélité à la patrie belge une et commune. Protestent contre la proclamation d'un Eta-t autonome flamand en Belgi. que occupée, par des hommes qui ne reçurent à cette fin aucun mandat ni du peuple auquel depuis quatre ans,, la libre manifestation de ses opinions a été défendue par l'occupant allemand, ni des Belges résidant hors de la patrie ; Considérant que la solution du problème linguistique est du domaine exclusif de la politique intérieure ; Protestent contre tout activisme flamand ou wallon, c'est-à-dire contre toute immixtion étrangère dans la solution du problème linguistique..."Après avoir émis quelques considérations sur la façon dont il conviendrait, d'après eux, de donner satisfaction à certains vœux des militants flamands, les ouvriers chrétiens sociaux terminent ainsi leur ordre du jour : Expriment leur sincère et inébranlable attachement à nos institutions nationales, à notre Roi, à notre armée et espèrent qu'il plaira à Dieu de permettre que la Belgique sorte de cette guerre tout entière comme Etat indépendant, souverain et victorieux avec nos garants honnêtes actuellement nos Alliés ; Décident de publier le présent ordre du jour. ♦ L'œuvre suisse en Belgique L'Œuvre suisse en Belgique a pour but de secourir les plus grandes infortunés en territoire belge envahi et de faciliter la reconstruction des foyers si barbarement détruits par les Allemands. L'Œuvre, pour réaliser son but, a envoyé, en Belgique, une délégation d'architectes, présentée, par le consul général de Suisse à Bruxelles, aux organismes belges qui ont pour tâche de travailler à la reconstruction des immeubles détruits, à la ville et à la campagne. Grâce à la générosité de quelques personnes suisses, la délégation a mis à la disposition des organismes belges des primes pour l'esthétique et l'hygiène dans la construction, ainsi que des fonds dont les autorités communales ou provinciales rembourseront une partie. Grâce à l'Œuvre suisse en Belgique, des habitations ont été construites à Louvain, Mali-nes, Lierre, ainsi qu'une quantité de fermes à Bornhem, Mariakerke, Emblehem, Ko-ningshoykt, etc., et un premier local pour invalides de guerre à Schelle. La brochure expose ce qui reste à faire et adresse un appel à la générosité des Suisses | et des étrangers résidant en Suisse. a Newspaper. ANU. iyu-iyo Restauration de l'agriculture belge L'Association nationale pour la restauration de l'agriculture en Belgique a été constituée définitivement le 8 mai dernier. On sait que cet organisme a pour but de mettre à la disposition de l'agriculture belge le matériel d'exploitation, les semences, les engrais, etc., nécessaires pour lui permettre d'assurer dans un bref délai le ravitaillement de la population. L'importance de ce but lui a assuré l'appui du gouvernement qui soumettra toutes ses opérations à un contrôle constant. L'association jouera pour l'agriculture le même rôle que le Comptoir national pour la reprise de l'activité économique assumera dans le domaine de l'industrie. Son conseil d'administration a été composé comme suit : Président : M. Jean Maes, député de Dix-mude ; Rousbrusjge. Vice-président : M. Hubert Delchevalerie, agriculteur à Sombreffe; Trouville. Administrateur délégué : M. Georges Tyt-ga, négociant à Gand ; Paris. Membres : MM. Joseph Vander Warden, président du Comice agricole de Leuze, Deau-ville ; Léon Favart, vice-président du Comice agricole de Landen, Neuilly-sur-Seine ; comte Cornet d'Elsius de Peissant, conseiller provincial à Achel, Paris ; Cyrille Vandevelde, agriculteur à St-Georges-lez-Nieuport, Chailly-en-Brie. Georges Foquet, notaire à Romedonne, Deauville ; ; Louis Lekeu, agriculteur à Ten Aert, Londres ; baron Peers de Nieuburgh, président du Comice agricole de Bruges, La Haye ; Alphonse Hermans-Ausloos, vice-président du Boerenbond de Louvain, Rotterdam ; Hector Lebbe, conseiller provincial à Poperin-ghe.Commissaires: MM. Lucien Bareel, propriétaires à Bruxelles, La Haye ; Henri De-saegher, candidat notaire à Ypres, Rouen ; fuies Mélotte, constructeur à Remicourt, Arca-chon.Les intéressée npiijmm- J seignements complémentaires en sa- dressant à M. Lekeu, c/o Comité agricole et horticole, 15, Grosvenor Cres-cent, Londres, S.W. 1. Les adhésions nouvelles (action de 100 fr. dont 20 fr. à verser) sont également reçues à la même adresse. ♦ Les Allemands n'avouent pas les défaites que leur infligent les Belges Le numéro d'avril 1918 de la publication de propagande allemande : La guerre, répandue en Suisse, passait sous silence la bataille de Merckem. Une autre publication allemande, éditée en langue française, Journal de la guerre (avril 1918), parle de l'événement à mots couverts. On y lit, sous la date du 17 avril : Ouest.— La plus grande partie du terrain des fctatailles dans les Flandres est abandonnée aux Allemands par les Anglais. Prise de Pœlkapelle, de Langemarck, de Jounebeke (Zonnebeke?). Les Anglais sont rejetés au-delà du ruisseau de Steen. Au sud du lac de Blankaart, la marche des Allemands est arrêtée par un retour offensif des Anglais (nous soulignons). Si l'aveu d'une pénible défaite pèse aux Allemands, ils leur est plus dur encore de reconnaître qu'elle leur fut infligée par l'armée du roi Albert. Ni le peuple allemand, ni les neutres ne doivent apprendre que les "stosstruppen" les plus aguerries, en nombre grandement supérieur, ont été décimées, battues et rejetées par les petits Belges, par cette armée 'fantôme" que les communiqués teutons ont, tant de fois, dit totalement anéantie. ♦ Paroles pontificales L'Osservatore romano dit que le Pape a reçu les membres de la Congrégation arméno-méchitariste. Répondant à une adresse, le Souverain Pontife a dit : Nous n'avons pas besoin de dire que la flamme de l'amour est très vive dans notre cœur pour toutes les églises orientales. Mais ainsi que les enfants les moins favorisés du sort et les plus opprimés par le malheur semblent exiger une affection particulière, nous portons un intérêt spécial à l'église et même à toute la nation arménienne, que nous savons affligée d'un malheur continuel.

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