La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 17 Mai. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/rn3028qm3b/
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The Newspaper for Belgians LA MÉTROPOLE IONE PENNY ; CINQ CEHIlM&ï âoLLAMDE : VUF CE HT Stiheht: dix cehtims» PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Ckincery Lane, W.C.2 Téléphoné : Holbora 212. {3 mois 9 sh; 6 mois 17 sh. 1 an 32 sh. 25"* ANNEE VENDREDI 17 MAI 1918 _i r No. 137 LA GRANDE GUERRE I Prusse, Bavière et Saxe Les Allemands et nos soldats I Un aveu bolchéviste Jeudi midi. Le correspondant de guerre du 1 imes (16 mai) au front français donne de curieux détails sur la propagande intense effectuée par te Allemands — sans le moindre succès du restei — pour miner le moral du soldat belge. Cette propagande est bien connue, mais c est japremière fois, crovons-nous, qu'il en est par. ié dans la presse d'une façon aussi détaillée. " L'armée britannique, dit le correspondant, n'est pas la seule dont les soldats français sont enthousiastes. Pour les Belges aussi, ils ont la plus vive admiration. Il est, je pense, probable eue les Allemands feront une autre tentative pour effectuer une percée sur la face nord du saillant d'Ypres. S'ils le font, les Belges auront une fois de plus à supporter le fort de la bataille. En vue du magnifique travail qu ils effectuèrent le 17 avril (décrit dans le Times du '2 avril) il ne faut avoir aucune crainte sur le résultat. Les soldats belges rie sont pas seulement de bons combattants, bien entraînes et bien commandés, pleins d'ardeur et de confiance, ils défendent aussi une position d'une grande force naturelle. " Les Allemands montrent leur respect de l'armée belge par les efforts les plus incessants et les plus insidieux pour corrompre et pour affaiblir sa substance et son moral. Son épreuve particulière et amèrement cruelle c'est q".' les familles et les proches de neuf sur dix de ses officiers et soldats vivent sous la domination de l'envahisseur en Belgique. L'Allemand, avec sa curieusement perverse et méprisable mentalité, essaie continuellement d'exploiter ce fait en adressant des appels suspects aux hommes dans les rangs de l'armée belge au front. " Je viens de parcourir une collection de journaux illustrés spécialement imprimés à cet effet, tous, il vaut la peine de le faire remarquer, rédigés en flamand, qui ont été et sont Tecuei 11 is chaque jour dans les barbelés devant les positions belges, où ils sont déposés pendant la nuit. Les illustrations comportent principalement des portraits de familles de soldats qui servent maintenant dans les tranchées, dans les rangs belges. En dessous, on lit des appels des mères, des sœurs ou des femmes de ces soldats, les implorant en fait et quelquefois explicitement, de mettre bas les armes et de venir les rejoindre en Flandre. Quelques-unes des illustrations montrent des soldats belges qui ont été faits prisonniers, assis au milieu de leurs femmes et de leurs enfants, avec leur félicité familiale démontrée par quelque remarque telle que " Après tout, on n'est pas si mal traité en Belgique ". Au-dessous de toutes ces photographies sont imprimés des noms véritables, de sorte qu'il ne puisse y avoir erreur. " Outre ces appels imprimés et des lettres que l'Allemand au bon cœur convoie des gens de chez eux en Belgique jusqu'à la boîte postale du barbelé devant les lignes, il y a un service aérien spécial qui distribue par aéroplane d'autre littérature légère du même caractère tendencieux. " La morale de tout le misérable tissu de mensonges spéciaux est toujours le même — jetez bas vos armes, venez et rejoignez-nous. " Le seul résultat de tous ces efforts est de rendre le soldat belge plus résolu encore à la l"tte, à la lutte telle qu'elle eut lieu le 17 avril, jusqu'à ce qu'il aura reconquis son pays de l'Allemand haï. Et il est aussi convaincu que ses frères français et anglais qu'il peut le faire et qu'il le fera." La situation sur les divers fronts n'a pas subi de changements notables mercredi matin, les Allemands intensifièrent leur bombardement au nord de Kemmel, sans doute en vue d'une attaque. Les Français, cependant, "e leur laissèrent pas le temps de déclencher I *t poussèrent en avant. Des combats locaux s'engagèrent au cours desquels nos alliés avan. ^rent sensiblement leur ligne dans ce secteur et firent des prisonniers. D'après les correspondants de guerre anglais, ils ont repris la colline 44, petite éminence située au sud du !ac de Dickebusch et qui présente une certaine ®portance comme poste d'observation, cir | 5"e donne une bonne vue sur tout le pays ; P'at au nord de la chaîne de collines Kemmel-^ont des Cats. Les Allemands avaient essavé a Averses reprises d'en déloger les Français y réussirent le 6 mai grâce à la supériorité ™ nombre. Leur succès, on le voit, n'a pas été long. On signale aussi une certaine recrudescence bombardement ennemi entre l'Ancre et la ïjomrne, qui est peut-être Pavant-coureur de | développements intéressants. Au sud de la Somme, les Français effectuè-| ^nt mardi soir une vigoureuse attaque contre j £s positions ennemies au sud de Hailles (15 | ^lomètres au sud-est d'Amiens) et, malgré ia résistance obstinée de l'ennemi, réussirent à se rendre maîtres d'un petit bois situé sur la rive ouest de l'Avre. Les Allemands contre-attaquèrent fortement mercredi matin, mais les Français maintinrent leur conquête dans son intégralité et infligèrent de lourdes pertes à l'ennemi, faisant 70 prisonniers, dont un officier. Une forte attaque allemande au sud de Rollot (Montdidier) fut repoussée avec pertes. Les aviateurs anglais ont effectué mercredi, en plein jour, un nouveau raid en Allemagne. Ils ont bombardé avec succès la ville de Thionville (Diedenhofen), centre de l'industrie du fer en Lorraine et jonction de chemin de fer très importante. Des explosions furent observées sur le rail des hangars, et sur des hauts fourneaux ; quatre bombes touchèrent l'usine de Carlshutte. Mardi, les pilotes anglais détruisirent huit avions ennemis, en forcèrent un autre à la descente et bombardèrent de nouveau les bassins de Bruges. Les Français descendirent deux appareils allemands dimanche, et deux autres mardi. Les Allemands bombardèrent par la voie des airs Calais et Dunkerque dans la nuit de mardi à mercredi. Les Autrichiens avouent enfin officiellement leur défaîte sur le Monte Corno. " Les Italiens, disent-ils, se sont établis dans un de nos nids avancés ". On signale une concentration d'infanterie et d'artillerie ennemies le long des lignes des Alpes et du Frioul, où l'on s'attend prochainement à une offensive. Une dépêche de Vienne dit que la nouvelle alliance autro-allemande est fixée pout»une durée de vingt ans, avec une convention militaire et les relations économiques et douanières " les plus étroites ". L'empereur Charles doit se rendre incessamment à Sofia et à Con-stantinople et, dans un télégramme, le Kaiser laisse entendre qu'il se rencontrera avec son " brillant second " en territoire austro-hongrois, peut-être, peut-on croire, au grand quartier général à l'occasion de la nouvelle offensive contre l'Italie. D'après certaines informations un accord aurait été conclu au sujet de la question polonaise, dans ce sens de l'union personnelle entre la Pologne et l'Autriche, et des dispositions auraient été prises au sujet de la distribution des " trônes " de Lithuanie, de Courlande, d'Esthonie et de Li-vonie.Une des conséquences de l'entrevue des deux Empereurs, c'est qu'elle paraît avoir excité l'inquiétude et la jalousie de la Bavière, de la Saxë et peut-être aussi du Wurtemberg, qui ne paraissent pas avoir été consultés dans les arrangements nouveaux quoique ceux-ci les intéressent au premier chef à cause de la position géographique de ces Etats. Une dépêche de Munich à la Weser Zeitung annonce que le roi de Bavière est parti pour le grand quartier général allemand accompagné de son ministre des Affaires étrangères, M. von Dandl. Les Dernières Nouvelles de Munich commentent ce voyage d'une façon caractéristique. " L'heure est grave, disent-elles. La Bavière ne peut laisser la Prusse être l'unique arbitre des destinées allemandes. Le départ du roi de Saxe pour prendre part à des négociations — participation qui n'est pas désirée dans les milieux berlinois —- est dû aux mêmes causes Ces sursauts d'indépendance des Etats allemands méridionaux sont cependant plus formels que réels. Ils répondent aux susceptibilités d'une partie de la population, mais ne vont guère plus loin. Ces Etats resteront ce qu'ils sont, des vassaux de la Prusse, éternellement sacrifiés par elle, tant que leurs rois continueront à oublier qu'ils doivent leur trône au génie de la France et à sa politique anti-prus-sienne.Il faut noter aussi à ce propos qu'en même temps qu'il humilie la Saxe et la Bavière, le Kaiser cajole les Rhénans : " Je suis enchanté, a-t-Il déclaré au conseil communal d'Aix-la-Chapelle, du patriotisme qui règne ici à la frontière de l'Empire. L'esprit des troupes (rhénans) est excellent. Je pense qu'il est temps maintenant d'abolir tout ce qui est étranger. Nous devons cesser de parler français. Parlons plutôt le Plattdeutsch — Se souviendrait-on encore à Aix du royaume de Westphalie et de la principauté de Liège? Les Bolchévistes ont répondu aux Allemands qu'ils se proposent de désarmer la flotte de la mer Noire, en la laissant à Novorossisk et qu'ils sont même prêts à la faire rentrer à Sébastopol, mais à condition que ce port soit d'abord évacué par les Centraux et que les limites de l'occupation des Centraux dans toutes les parties de la Russie ainsi que les frontières de l'Ukraine et de la Finlande " soient fixées ", impliquant la cessation immédiate d'hostilités sur territoire russe. Les Bolchévistes avouent donc que le traité de Brest ne fixe rien du tout et laisse la porte ouverte à l'invasion de la Russie, invasion qui, au point de i Les Belges à l'étranger Ils travaillent en France et en Angleterre L'Office national belge du travail (41, boulevard François 1er, Le Havre) vient de faire connaître les résultats de l'enquête qu'il poursuit, depuis 1916, sur les conditions d'existence des Belges en France. L'enquête a porté, jusqu'ici, sur 150.000 réfugiés; sur ce total, qui comprend1 un grand nombre d'enfants, de vieillards et de ménagères chargées de famille, on relève 37-208 ouvriers industriels occupés dans 1.600 établissements et 15.000 ouvriers travaillant la terre. En Grande-Bretagne, la situation n'est pas moins favorable; malgré de grandes difficultés, on a réussi à placer les personnes appartenant à des professions libérales; à l'heure qu'il1 est, 651 d'entre elles sur un total de 1-201 occupent un emploi. La situation est telle que Lord Rhond-da, président du "Local Government Board", a pu écrire : "Il résulte des statistiques officielles que la grande majorité des réfugiés valides travaillent et vivent de leurs propres ressources et l'on peut évaluer au moins à 80 p.c. la proportion de ceux qui travaillent. ' ' o o France et Belgique Au cours de la belle manifestation de cordiale sympathie qui réunit, le 10 mai 1918, dans les salons de la présidence de la Chambre des députés, à Paris, les parlementaires français et la Mission américaine des industriels, des universitaires et des ouvriers, M. Deschanel prononça une magnifique allocution, d'ans laquelle il exalta l'esprit d'unité des puissances alliées. Se tournant vers Mme Henri Carton de Wiart, la femme du ministre belge de la Justice, qui accompagne la Mission, M. Deschanel salua, en sa personne, la Belgique meurtrie. Ce passage du discours fut longuement applaudi. o o L'affaire du "Bonnet rouge" Duval condamné à mort L'affaire du Bonnet rouge s'est terminée mercredi devant le 3e conseil de guerre de Paris. Duval, directeur du Bonnet rouge, fut condamné à mort; Marion, à dix ans de prison; Goldsky, à huit ans, et Jou-cla et Landau, à cinq ans, chacune des peines entrainant les travaux forcés et la dégradation militaire. Tous les précédents appartenaient au Bonnet rouge. Leymarie, l'ancien secrétaire de M. Malvy, ancien ministre de l'Intérieur, fut condamné à mille francs d'amende et Vercusson, un autre membre du Bonnet rouge, à deux ans de prison et 5.000 francs d'amende. Le président Voyer a lu la sentence au milieu d'un silence absolu. Suivant la loi française, les accusés n'étaient pas présents au moment du prononcé de la sentence, qui fut accueillie par le public sans aucune manifestation. Dans les couloirs du palais, un nombreux public attendait l'issue de l'affaire 1 du Bonnet rouge, qui continue la série I des procès scandaleux ayant trait à la | guerre. Mmes Duval et Goldsky se trouvaient parmi le public, qui fut pris de pitié en voyant Mme Duval prise de défaillance j en apprenant la condamnation à mort j de son mari. o o 700 aviateurs boches tombés depuis le 21 mars M. Perry Robinson, correspondant militaire des Daily News, constate dans son dernier télégramme que l'absence de tout mouvement important continue. Il mentionne les déclarations des aviateurs allemands récemment faits prisonniers et suivant lesquelles les forces aériennes allemandes auraient perdu environ 700 pilotes et observateurs depuis le 21 mars et reconnaissant que ces hommes sont d'un remplacement difficile. vue diplomatique serait donc parfaitement légale ! Aveu terrible et qu'il convenait de noter. Les Allemands ont faits prisonniers en Crimée l'impératrice douairière Marie de Russie et les grands-ducs Nicolas et Alexandre. La Finlande a signé la paix avec... la Tur-! quie, à Berlin, le 11 mai. POUR NOS PRISONNIERS CIVILS v LA CONVENTION ENTRE LE GOUVERNEMENT BELGE ET LE GOUVERNEMENT ALLEMAND Pour répondre à de nombreuses de- ■ mandes de renseignements nous publions j ci-dessous le texte de l'a convention conclue à Berne entre les représentants des gouvernements belge et allemand relatif à la libération réciproque de leurs prisonniers civils. Il est à remarquer que cette convention est absolument distincte de l'accord franco-allemand, également applicable aux Belges et dont nous avons publié les dispositions principales. Article premier. Seront libérés, sur leur désir, les prisonniers civils appartenant à la nationalité d'une des parties qui, après être tombés au pouvoir de l'autre partie, se trouvent internés par elle au moment de la signature de la présente convention et qui rentrent dans les catégories suivantes : 1. Les femmes et les jeunes filles; 2. Les hommes qui, au jour de la signature de le présente convention, n'ont pas atteint l'âge de 17 ans ou qui ont dépassé l'âge de 45 ans; 3. Les hommes inaptes au service militaire qui, au jour de la signature de la présente convention, avaient 17 ans révolus, mais n'avaient pas encore 45 ans accomplis. 4. Les ecclésiastiques, en y comprenant les missionnaires ordonnés et les médecins, sans distinction d'âge. Sont exceptés du bénéfice de la libération les personnes qui sont actuellement poursuivies et celles qui ont été condamnées pour crimes ou délits. Article 2. Le gouvernement allemand se réserve d'exclure de la convention, si des motifs déduits de la sûreté de l'Etat ou des raisons d'ordre militaire s'opposent à ce qu'ils en bénéficient : 1. 50 personnes au maximum, qui au moment de leur internement résidaient dans les limites du territoire du gouvernement général en Belgique ; 2. Les prisonniers civils qui au moment de leur internement résidaient dans les limites du territoire des étapes ou de la zone des opérations militaires. Le gouvernement belge se réserve de son côté d'exclure de la convention, si des motifs déduits de la sûreté de l'Etat ou des raisons d'ordre militaire s'opposent à ce qu'ils en bénéficient, au maximum un cinquième du nombre des prisonniers civils internés actuellement en Europe et qui devraient être libérés en vertu de l'article premier. Dans le cas où le gouvernement allemand retiendrait moins des cinquante personnes indiquées oi-dessus, le gouvernement belge réduira proportionnellement le nombre des prisonniers civils à retenir par lui. Les deux gouvernements se communiqueront respectivement, dans le plus bref délai possible, les listes des personnes à exclure de la convention en vertu du premier alinéa n. 1 et de l'alinéa 2 ci-dessus. Article 3. Les prisonniers civils qui, d'après les dispositions ci-dessus doivent être libérés, seront sans délai renvoyés dans leurs foyers. Si des motifs déduits de la sûreté de l'Etat ou des raisons d'ordre militaire s'opposent au retour d'un civil belge dans ses foyers, ce renvoi pourra ne pas avoir lieu ; dans ce cas, et sur le désir du prisonnier, celui-ci sera dirigé vers la frontière suisse. Quant aux autres libérés belges, il leur sera loisible d'exprimer le désir de retourner en Belgique ou d'être dirigés vers la fronteière suisse ; il sera tenu compte de ce désir autant que possible et à condition que des motifs déduits de la sûreté de l'Etat ou des raisons d'ordre militaire ne s'y opposent pas. Le retour dans leurs foyers ou l'envoi à la frontière suisse des Belges ayant été internés au cours des deux dernières semaines qui ont précédé la signature de la présente convention pourra être retardé pendant une durée ma-xima de quatre semaines à partir de la signature de la présente convention. Article 4. Les prisonniers civils allemands qui sont tombés au pouvoir des forces belges dans l'Est-Africain, ainsi que ceux qui pourraient tomber en leur possession et qui ne doivent pas être rapatriés en vertu de l'article premier, devront, sur leur désir, être envoyés le plus vite possible en Europe et internés dans un pays neutre, en considération de l'affaiblissement de leur santé par suite d'un long séjour dans les régions tropicales. Article 5. En ce qui concerne les prisonniers allemands tombés au pouvoir du gouvernement belge et devant, d'après les dispositions précédentes, être renvoyés dans leurs foyers ou internés dans un pays neutre, mais se trouvant sur le territoire d'une puissance alliée avec la Belgique, le gouvernement belge s'engage à faire tout ce qui est en son pouvoir pour obtenir le plus rapidement possible leur retour, soit dans leur patrie, soit en pays neutre. Jusqu'à l'arrivée de ces prisonniers civils allemands en pays neutre, le gouvernement allemand est autorisé à suspendre la libération vers la Suisse de 80 civils belges au maximum. Ce nombre pourra être, de commun accord, proportionnellement réduit,quand le gouvernement belge aura communiqué au gouvernement allemand la liste des prisonniers civils mentionnés à l'article 6, alinéa 1. Article 6. Le gouvernement belge communiquera le plus tôt possible au gouvernement allemand les listes des civils allemands qui sont tombés en son pouvoir dans l'Est-Africain. Pendant l'internement et au cours de leur transport en Afrique, les prisonniers sont traités avec tous les égards dus à des Européens dans ces régions. Après leur arrivée en Europe, ils reçoivent tous les soins dont ils ont besoin en tenant compte de leur long séjour en Afrique. Pendant leur internement en Afrique, comme après leur arrivée en Europe, il leur est donné la faculté de se mettre en relation avec leur famille. Article 7. Les personnes qui, en vertu de la présente convention, doivent être rapatriées ne pourront être employées au service militaire, ni au front, ni dans la zone des étapes, ni à l'intérieur du territoire ennemi occupé, ni en principe dans les territoires ou possessions d'un Etat allié avec leur pays d'origine. Toutefois, en ce qui concerne l'emploi des civils belges en France, cette question reste réservée ; sa solution dépendra de ce qui a été ou de ce qui sera décidé à propos de l'emploi des prisonniers de guerre belges échangés, conformément aux articles 19 et 58 de la Convention franco-allemande relative aux prisonniers de guerre, ratifiée par le gouvernement français le 16 mars 1918, mais non encore ratifiée par le gouvernement belge. Article 8. La présente Convention doit être approuvée par les deux gouvernements. Elle entrera en vigueur sous réserve de cette approbation le 8 avril 1918. (s.) VICTOR YSEUX. (gez.) VON KELLER, HARTOG, KRAUSS. La Belgique hors la loi M. Hallot, sénateur bruxellois récemment libéré par les Allemands, vient de donner une conférence à Lyon. Il avait pris pour sujet : " La Belgique hors la loi". Tous les membres de la colonie belge étaient présents. Au bureau avaient pris place M. Herriot, maire de Lyon, et' M. Mulatier, consul de Belgique.Le conférencier a fait le récit des atrocités allemandes et en a flétri les horreurs. Il a parlé ensuite des contributions énormes imposées par l'occupant à notre pays et qui se chiffrent par plusieurs milliards. Enfin, il a dit comment les Allemands se préoccupent de la justice qu'ils foulent aux pieds, violant sans merci la convention de La Haye. En terminant, M. Hallot a exprimé l'espoir de voir, après la guerre, les grandes puissances tendre une main fraternelle à la Belgique pour assurer à celle-oi sa résurrection dans le domaine social et économique. o o Deux alertes à Paris Dans la nuit de mercredi à jeudi, deux alertes ont eu lieu à Paris. La première alarme a été donnée à 10 heures et demie, la seconde à 2 heures du matin, mais on aperçu aucun aéroplane ennemi. o o Contre Hindenburg On mande de La Haye au Times que la nouvelle concernant des dissensions en Allemagne a filtré dans un certain cercle hollandais. Cette nouvelle, que le correspondant du Times transmet sous toutes réserves, assure que nombre d'officiers allemands influents, qui auparavant soutenaient le généralissime de Molt-ke, mènent un mouvement d'agitation contre Hindenburg, parce que ses succès sur le front occidental n'auraient pas répondu à ce qu'on attendait et que sa stratégie a été mise en défaut. Jusqu'à présent cette agitation n'a pas eu grand succès. On ajoute, d'autre part, qu'un conflit d'opinion existe entre Ludendorff et Hindenburg. Celui-ci a pour lui le Kronprinz, Kuhlmann et Hertling. Le Kaiser, après beaucoup d'hésitation, s'est rangé du côté de Hertling. Cette dernière nouvelle semble fondée, car elle est confirmée de source indépendante.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1919.

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