La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 07 Dezember. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 20 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/dj58c9s47q/
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The Newspaper for Belgians LA MÉTROPOLE LuSIQUE : DIX, CENTIMES ANGLETERRE ; ONE PENNY HOLLANDE: VIJF CENT WNTOfENT: DUfOENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Directeur : JULES CLAES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné: Holborn 212. I t mol« 9 «kl Abraimuti | » moi* ty sh> l 1 H 32 <h, 25" ANNEE SAMEDI 7 DECEMBRE 1918 Registtred «t "ha G. P. O. m* a Ntwtfaftr No. 341 Le rapatriement des Belges Avis officiel M te ministre des Finances â àVise le aeie-..f du gouvernement à Londres de ce que d.es [structions avaient été données à l'iadiminrs-ration des Douanes à Anvers, en vue du re-»ur des réfugiés. Les bagages et objets per-«ineb appartenant aux refug^s qui ren-rent en Belgique seront admis librement, il st toutefois rappelé taux réfugiés que les ob->fc neufs qui ne sont pas marqués au nom h réfugié et lès artidles <de commerce sont assibles de droits d'entrée et ne peuvent d ail-:urs être importés en Belgique qu en vertu d'une licence du ministre des Affaires éco-omiques.Les formules à remplir par lete réfugiés qui ésirent être rapatriés aux frais du gouiverne-îent britannique contiennent les instructions lùvantes : . . 1. Le formulaire après avoir été dûment omplété devra être envoyé au Comité Local le l'endroit où te réfugié habite. Au cas ou elui-ci ferait défaut, il doit être envoyé au ëcrétaire du Loca'l Government Board (Del-ian Rapatriation Department), London, i.W.i, auquel oas il n'est pas nécessaire d affranchir la ilelttrte . 2. Les Identity Books doivent être produits lia station de départ à la première demande. 1 ne sera permis à aucun réfugié de s'ern-arquer sans avoir remis son livret d'identité l'officier de l'autorité compétente. 3. Des cartes d'autorisation de départ seront élivrées et devront être conservées par tes Sfugiés, elles seront estampillées par l'offi-ier de il'autorité compétente au point d'tem-arquement.4. Les Ration Books ou autres certificats 1 tenant lieu, doivent être remis à l'officier s l'autorité compétente avant 1 embarque-lent.5. Les réfugiés doivent rester dans la locale où ils résident actuellement jusqu'à ce u'ils reçoivent des instructions pour leur dé-hrt.6. 'Les réfugiés 'seront autorisés à emporter joo lb die bagages (soit 135 kilos) mais en au-lun cas 11 ne sera permis dte comprendre dans * chiffre des chaise/s, tables ou autres objets ncJbi'liers. Des lits en fer pliants, voitures d'enfants, j bicyclettes, literies, linge de ménage, usten-siites 'die cuisine (si bien emballés), des armoires utilisables pour le transport d'autres objets peuvent être emportées également, mais en aucun cas 'le total de 300 ïb (soit 135 kilos) ne peut être dépa'ssé. Les vivres, produits maraîchers, animaux vivants ne peuvent pas être embarqués, et au-cun colis ne peut excéder 100 ib. (soit 42 ki-Ibs).7. Aucun arrangement définitif n'a été pris concernant le suirpkte du poids dtes bagages mentionnés ci-dessus, mais des arrangements préparatoires peuvent être faits. 8. Tout doit être emballé convenablement dans des coite facilement transportables et munis d"une étiquette autorisée, qui sera délivrée à cet effet. Ces étiquettes doivent ère clouées sur les caises et bien attachée^ à tous les autres paquets. 9. iLe transport des bagages se fera au risque du propriétaire, aucune compensation ne pourra être réclamée en cas de perte. * * * On peut se procurer ces formules dlans les bureaux de la police métropolitaine de Londres ou au 'secrétariat des War Refugees Com-mittees. Tout renseignement complémentaire peut être demandé par écrit au Rapaitriation Department, Local Government Board, Whitehall. Les réfugiés qui auront rempli oes formules recevront en temps utile une carte de départ. Ils devront être munis des pièces suivantes. 1. Certificat provisoire de nationalité. 2. Identity Book 3. Carte de départ 4. Le "Rations Book" (ou une déclaration éorite de la direction de l'hostel, pensionnat, etc. qu'ils ont occupé et qui sont en1 possession d'un ration book individuel). » * * Par suite dé la désorganisation dtes chemins de fer en Belgique le gouvernement britannique ne pourra rapatrier d'ici à la fin dû mois qu'environ cinq à isix mille réfugiés de la ville d'Anvers. On espère qu'à partir du mois de janvier prochain les départs pourront se faire à raison de milite par jour. Avis aux sursitaires Le président du tribunal des sursis de ,ondres porte à la connaissance des sursi-aires que l'arrêté-loi du 15 novembre 1918 1 dissous la cour et les tribunaux des sursis, lies sursis accordés en vertu de l'arrêté-loi u 21 juillet 1916 cessent de sortir leurs ef-ets.Les sursitaires nés après l'année 1878 tom-ent sous l'application de l'arreté-loi du 1er lovemibre 1918, lequel appelle au service de a patrie tous les Belges nés pendant les nnées 1879 à 1899 incluse. L'arrêté-royal du 1er novembre 1918 pris n exécution de l'arrêté-loi de te même date rrête dans son article premier que les appe-6s nés pendant les années 1894 à 1899 int-luses entrent immédiatement au service ef-ectif.Le président, A. MAETERLINCK. te Vatican aurait une fenêtre sur la mer Une dlépêche de Rome à l'Exchange dit que l'a décision prise par te Pape de soumette à la Conférence de la paix des prcp .scions en vue d'un aocord amical entre ie \ a-tican, et le Quirinal a élté suivie, selon des Kgnitalires du Vatican, pair des approches Sncïliaitoires encourageantes de la part du gouvernement italien. Le projet d'accord final comprend une condition stipulant que l'annuité accumulée de 'fois millions de francs accordée au Vatican tepuils 1870, mais qui ne fut .pas acceptée, serviralit à l'achat d'une partie dta territoire lui relierait le Vatican à la mer, accordant ainsi au Pape une issue du territoire italien Ha mer. Le Pape demandera également à l'Italie te renoncer à son droit d'approbation pour ® nomination des évêques italiens. Le Vatican s'inclinerait ainsi devan le 'ait accompli, mais obtiendrait dies concessions de tout premier ordre. Si oette solution, se réaliisaliit, elle serait 'ccueiëie avec satisfaction par tous les catholiques éclairés. — Des nouvelles venues de Finlande disent les industriels bien connu, Gustave et Emile Nobel, neveux d'Alfred Nobel, fondateur du prix Nobel pour la paix, ont été arrêtés à Pétrograde et 'emprisonnés d'ans la forteresse de Saints-Pierre-et-Paul. Est-ce possible ? Toujours les Allemands naturalisés Un négociant de Cfapton écrit à l'Eve-ning News de Londres (4 décembre) : J'ai _ essayé, depuis te restriction des importations, d'obtenir une licence du Board of Trade pour importer du verre belge. Ma dernière tentative provoqua l'a réponse habituel-Ile du 22 'novembre 1918, regrettant f>ue la requête ne pouvait être accordée. Par te même courrier, je reçus une circulaire imprimée d'une firme allemande naturalisée, m'offrant du vernie belge à délivrer au début dte janvier, bien à temps pour la célébration de la paix. Comme ceci signifie que des industriels beiges sont forcés de fournir dtes Allemands naturalisés dlans oe pays et que des firmes anglaises sont obligées de leur acheter, les Ai-lemandls ont de bonnes raisons d'avoir confiance en l'avenir. ♦ Les derniers jours d'Edmond Rostand La fin d'Edmond Rostand fut douoe. Comme son Cyrano, i'1 eût aimé, observait-il souvent attendre lia mort de pied ferme, mais il ne l'a vit pas venir, ayant perdu, depuis plusieurs heures, te notion du monde extérieur. On peut dire qu'Edmond Rostand aggrava son mal par une généreuse imprudence. Malgré l'avis formel de ses médecins, malgré les objurgations de sa femme et .e ses enfants, M quitta Cambo, qui devait être sa retraite tout l'hiver, dès qu'il sut que la victoire étallt nôtre et que l'armi/sltioe allait être signé. Dédaigneux de lui-même, 51 voulait, disait-il, en résistant à toutes tes supplications, participer à la noble ivresse de Parte dans les journées glorieuses dont il pressentait l'aurore.Le 11 novembre le trouva dans son appartement de l'avenue de La Bourdonnais Dès qiul® eut appris te radieuse nouvelle, il'sortit. Il s'en alla, au gré de sa fantaisie, tantôt vers tes boullevardls, tantôt vens les faubourgs. Commenlt' te 9pectadle de la rue eût-il laissé indifférent l'enfant de Marseille et le poète des Musardises. Le soir, lorsqu'il rentra, transi, à bout dte foroes, il conita avec ravissement oe qu'il avait vu. Il devait payer de sa vie cette joie suprême. Nos souverains à Paris Paris acclame 1? Roi-SoMat Pari® a fait jeudi un accueil triomphal aux souverains belges. La réception du roi Albert, de la reine Elisabeth et du prince Léo-pold qui arrivèrent à 2 heures à 1a gare du bois de Boulogne, fut d'un caractère particulièrement impressionnant. La température était des plus douces et Paris où les drapeaux bel'ges flottaient par milliers <?vait pris un véritable alir de fête. Leurs Majestés accofîjpSgflées par M. Hymans, ministre des Affaires étrangères, avaient quitté Bruxelles en ■ automobile jusque Bruges, où un tirain spécial avait été préparé pour les conduire jusque Paris. De même qu'il fut fait pour l'arrivée du roi d'Angleterre, une halte eut lieu à Chantilly, où la mission française, attachée à la 'personne des souverains durant leur visite, rejoignirent le train efi saluèrent les augustes vi-sisteurs au nom du président de la République et du gouvernement français. A la tête de la mission se trouve l'amiral Ronar'ch, le héros de l'Yser. A la gare du bois de Boulogne, les visiteurs royaux furent reçus par le président de la République, Mme Poincaré et les membres du gouvernement français. Durant le parcours le long de l'avenue du bois et les Champs-Elysées, où des milliers et des milliers de curieux se trouvaient massés, nos (souverains qui paraissaient souriants furent l'objet d'ovations délirantes de la part du peuple de Paris. Les 'troupes met veilleuses qui formaient la haie et particulièrement le 36e d'infanterie ne furent pas les dernières à se joindre aux acclamations. Vers trois heures, nos souverains ont quitté le quay d'Onsay pour se rendre à l'Elysée, où, le soir, un grand dîner officiel avait lieu en leur honneur. Durant la journée de vendredi, le roi Albert a visité les organisations belges, tandis que lia reine se rendait dans les hôpitaux, ainsi qu'à l'église Saint-Gervais, où le canon à longue portée fit de si nombreuses victimes le jour du Vendredi-Saint. Après un déjeuner offert par le gouvernement français au quai d'Orsay, nos souverains furent reçus solennellement à Paris. ♦ Hommage de nos souverains à la memoire d'Edith Cavell Le roi Albert et la reine Elisabeth se sont rendus au champ de tir, où se trouvent inhumés les héros fusillés durant l'occupation allemande.La reine a déposé une superbe gerbe de fleurs sur la tombe de la nurse Cavell. — ♦ Dieppe fait ses adieux à la garnison belge A l'occasion du départ de l'a garnison belge et en l'honneur de 1a Belgique, une nia-nifeslOation de sympathie a eu lieu à l'iiôtel le ville, brillamment décoré1 pour la circonstance.MM. Ropert, adjoint au maire; Naud, tous-préfet; capitaine de vaisseau de Joncquières; Robbe, président dte 1a Chambre de commerce, ont faiilt dels vœux pour te prospérité de la Belgique. Le colonel belge Petry leur a répondu et remercié la ville de Dieppe dte son hospitalité de quatre ans. 4 ^ Mackensen et Krupp voulaient rétablir Guillaume II Un complot pour une prochaine restauration dte l'impérialisme et le retour du Kaiser a été découvert à Berlin. Le complot aurait eu aomime auteurs île maréchal von, Mackensen, les généraux von Boehn et von Ainim et M. Krupp; von Boehn aurait fourni les fonds. Le maréchali von Mackensen essaya de convaincre le maréchal von Hindenburg de se joindre à lui, mais ce dernier refusa, en dteolaranit qu'il démissionnerait après 'a démobilisation complète. Von Bulow et M. Michaelis avaient promis feur aidle. Le complot a été découvert par un agent du service secret, qui surprit une coaversa-tîon téléphonique. De nombreuses arrestations onit été effectuées à Berlin et dlans d'autres villes. ABONNEMENTS à continuer en Belgique Un an 24 sh Six mois 13 sh. Notre armée en Rhenanie Les rôles sont renversés L'affiche à la von Bissing 4 Nos troupes, après un accueil fou à Vef-viers, sonit, comme nous l'avons dit, entrées à Aix-la-Chapelle. Notre infanterie, clairons sonnant, drapeaux déployés, y défila sous l'œil morne des habitants. Ceux-ci avait ordre de se découvrir devant nos drapeaux. Un gamin, n'ayant pas obéi à cet ordre, un soldat lui fit sauter sa coiffure en disant: "Saluez le drapeau belge!" Les autorités militaires belges ont infligé aux habitants les mêmes règles que les Allemands avaient infligées aux nôtres. C'est d'une ironie plutôt amusante. Sur ltes murs d'Aix-la-Chapelle, des affiches ont été apposées, signées du colonel belge Gracia, commandant les troupes d'occupation d Aix-la-Chapelle. Elles reproduisent mot pour mot celles que von Bissing avait fait collier sur les murs de Bruxelles. Ordre aux habitants de déposer toutes les armes en ileur possession dans un endroit donné : "Quiconque est trouvé possesseur d'une arme esit fusillé. Le mênîe sort attend quiconque voudrait s'opposer aux ordres du commandant belge. Interdiction de circuler après sept heures du soir. Ordre à tous de saluer les officiers belges et de descendre du trottoir à leur approche." Les Aixois ne pourraient se plaindre qu'en blamant von Bissing. Ils ne se plaindront pas, et 1e monde rira. L'affiche dit en outre que dix notables ont été pris comme otages .répondant de la tranquillité de la ville et que les habitants devaient déposer leurs armes endéans les cinq heures. Les Belges à Dusseldorf Notre armée est entrée à Dusseldorf et à Neu-Dusseldorf. Il lui échoit de garder la partie nord de la rive gauche du Rhin, encerclant ainsi le Limbourg hollandais de trois côtés... Les journaux anglais annoncent que c'est à l'armée anglaise que va échoir le soin d'occuper Cologne. Il se peut que des raisons impérieuses justifient dette occupation, mais nous continuons à espérer que oe sera con- curemment au moins avec l'armée belge. ♦ La réponse des femmes anglaises aux femmes allemandes Mme Fawcelft, présidente dte l'Union nationale d'es .sociétés suffragistes de femmes, communique au Times sa réponse à l'appel qiue lui a adressé te présidente de 1a saciéfcé suffragiste des femmes ailfemandtes et demandant te fever du blocus. Au cours de sia réponse, Mme Fawcett dit qu'élite regrette de ne pouvoir adresser un appel1 à son gouvernement en vue dte faine lever le blocus. M faut se souvenir que la rarelté des vivres dans le monde entier fut aggravée par lia guerre sous-marine, aui ne provoqua aucune désapprobation de 'â part des femmes allfemandieis et ® faut que les* besoins des Alliés et des neutres soitertt pris en considération en premier lieu. En concluant, Mme Fawoett attire l'attention sur l'avis exprimé par le contrôleur die l'ailmentation des Etats-Unis, disant qu'il n'existe pas de danger immédiat pour l'Allemagne d'être affamée. ♦ Trop tard! La Gazette de Magdebourg formule cej aveux découragés : Trop tard ! ces deux mots sont écrits, en lettres de feu, au-dessus du seuil de l'époque qui vient de s'écouler. Trop tard ! le haut commandement a reconnu que les forces dont il disposait nt s'était fixé et qu'il proclamait encore bien haut, il y a quelques semaines à peine : la victoire. suffisaient pas pour atteindre le but qu'il Trop tard on reconnut en Prusse qu'il fallait accorder au peuplte le suffrage universel et on a assisté à toute une révolution, ébranlant la base même de la société. Trop tard on s'est décidé dans les milieux gouvernementaux à réaliser les réformes constitutionneflltes devenues urgentes depuis si longtemps; et l'on s'est ainsi trouvé un jour en face d'un Etat impérial s'effondrant coni plètement. Trop tard encore on a opposé aiux ennemis la paix par le droit et aujourd'hui l'on gémit sous la force qui nous acoahle durement ut que personne ne peut plus secouer. Trop tard ! Que ces mots soient les signe-avertisseurs qui s'élèvent au-dessus de l'Allemagne nouvelle, pour notre instruction et celle de nos descendants. Pour les enfants pauvres d'Anvers Les ctrennes de la victoire Nous avons pris la résoilultion d'ouvrir, ceitlte ^ année encore notre souscription traditionnelle en faveur des étrennes des enfants pauvres d'Anvers. L'airmistice, en effet, n'apporte aucune aide pratique aux malheureux. La satisfaction morale n'apporte pas un morceau de palln à ceux qui en manquent. C est pourquoi nous osons espérer que notre souscription sera au moins aussi élevée que la précédente. Nous avons reçu à ce jour : NEUVIEME LISTE Report £ 113.16.10 Anglo-Belgian Agency 2. 2. o Marthe I0 0 L- T. ... ... ... j 0 0 Ed. Kesteiloot, en pieuse mémoire 5. o De M. et Mme H. Servais, pour nos pauvres d'Anvers 1. o. o Total jQ 118.13.10 Après l'armistice Les Alliés en Ukraine Dans l'Echo de Paris, Marcel Hutini dit que, suivant un sans fil de Russie, les troupes des Alliés ont traversé la frontière de la Bessarabie et l'Ukraine. Un télégramme de Berlin dit qu'une escadrille navale britannique comprenant' quatre croiseurs et six destroyers, est arrivée à Libau. En Russie, dit Marcel Hutin. les événements vont être très intéressants à suivre. Une couronne pour le duc de Connaught Le correspondant1 de Zurich du Petit Parisien dit que île gouvernement hongrois ne sait de quel côté se tourner pour sauvegarder l'unité diu pays. Les journaux publient un curieux racontar venant de Budapesth, disant que l'on voudrait proclamer te Hongrie comme dominlon britannique, ayant pour roi ou gouverneur général le duc de Connaïught. Les " lions „ de Francfort Le correspondant militaire de l'Exchange Company écrit les lignes suivantes : "Lorsque vint le jour de l'anmistioe, quel changement? Tous les officiers français et d'autres pays alliés, prisonniers de guerre à Francfort, furent autorisés à se promener librement en ville. Ils y furent même engagés et devinrent en un jour tes "lions" de Francfort. Partout où ils entraient, au café, au music hall ou au cinéma, l'orchestre jouait la Marseillaise. Avec cynisme, voire même une certaine indécence, des femmes de la meilleure société s'emparèrent des officiers. J'ai vu de mes yeux dtes photographies, des bagues elt! des mèches de cheveux offertes par ces "gret-chen".Le boycottage de l'ennemi Johannesburg, 28 novembre.— Au cours d'une réunion spéciale qui fut tenue à fa Bourse commerciale de Wltwatersrand une résolution fut prise votant l'exclusion comme membre ou par délégation de toute personne dte nationalité ennemie et pressant ainsi le gouvernement de l'Union, la Chambre des mines, ainsi que tes autorités municipales de Witwatersrand à ne pas acheter de marchandises d'origine ennemie durant au moins quinze ans après la guerre. ♦ Une plainte en assassinat contre l'ex-Kaiser Guillaume II sera-t-il extradë de Hollande? Sera-t-il traduilt en jugement comme le demande /l'opinion publique? En attendant que les gouvernements allllés prennent une décision, voici que les victimes de l'assassin, impérial se dressent pour crier : justice ! Une Parisienne, Mme veuve Prieur, demeurant 19, rue MicheUe-Comte, tant en son nom personnel qu'au nom de ses quatre enfants, a adressé au garde dtes sceaux de te République française une plainte en assassinat contre "Guillaume de Hohenzol-lern", ex-empereur d'Allemagne, actuellement en résidence comme touriste au château d'Amerongen (Holteinde) et tous autres dtont l'existence n'a pas encore été révélée et qui Paidèrent et l'assistèrent dans 'e crime suivant qu'il avait lui-même ordonné." Et Mme veuve Prieur expose tes motifs de sa plainte. Son mari se trouvait à bnid du Sussex, qui fut torpillé sans avertissement préalable et M. Prieur se trouva au nombre des victimes. Le torpillage des navires' transportant dtes non-combattants est coniraire aux conventions internalfionaltes. "La guerre ellile-mêmie a ses lois. Qui en déroge, tombe dianis le brigandage ét l'assassinat."

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1919.

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