La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 15 Oktober. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/kk94747v43/
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LA MÉTROPOLE IfllE PENNY cinq centimes .. vijf cent dix centimes 'ARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné: Holborn 212. \ ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 sh. |3«e ANNEE DIMANCHE 15 ET LUNDI 16 OCTOBRE 1916 Nos 288-289 LA GRANDE GUERRE LA RETRAITE ROUMAINE CES FRANÇAIS EN PICARDIE LE CONTROLE ALLIE EN GRECE ançais n'ont pas tardé à don- < éclatant démenti aux récents jués allemands qui ont fait un e tous les diables autour de maigres succès locaux obtenus troupes saxonnes. Ce tapage ; par la nécessité de rassurer germanique et par le succès de toutes les entreprises des r la Somme. Ludendorf paraît habitué à les voir réussir ré-ut que parce que l'une d'en-n'atteint pas tout ce qu'on en il crie à la victoire, confon-que les Anglo-Français pour-jir accompli avec l'idée que les s ont enfin fait quelque chose. 1 en soit, les Français ont mis ient fin, par des actes, à ces vantardises. Ils ont commencé :ndre aux Allemands la partie : d'Ablaincourt et les tranchées :st que l'ennemi avait pu occu-prenant l'offensive à leur tour, rent résolument de l'avant et à capturer la raffinerie située nètres au nord d'Ablaincourt et été transformée par les Alle-i une redoutable forteresse, même temps ils occupaient le de Genermont et, avançant à ; Belloy-en-Santerre, enlevaient >re tranchée allemande sur un deux kilomètres. Le succès de cette opération brillamment st éloquemment indiqué par les effectuées. Les troupes du gé-■e/ie ont fait aux premières nou-3 prisonniers non blessés, dont jfficiers. ivelle avance française n'est tient un succès tactique qui ac-•nflanquement de Péronne; elle ussi que les possibilités offen-Alliés restent plus vigoureu-imais. Maintenant que le temps uloir se remettre au beau, raf-t le terrain et augmentant la à longue distance indispensa-j effectif de l'artillerie, on peut à de nouveaux développe- les opérations de jeudi, au iquelles ils avancèrent leurs 'i-e Gueudecourt et Les Bœufs d-est de la première de ces lo-apturant 150 prisonniers, les l'ont plus procédé qu'à des s plutôt locales. Ils ont amé-amment leur position dans 'e de la redoute de Souabe, ce a valu 200 prisonniers supplé-et ont effectué deux raids cou-: succès dans les tranchées en-1 nord-ouest d'Ypres et au sud-lulluch.:e italienne au sud-est de Go-tinue. Les troupes du général ont étendu leur occupation de de Sober vers le nord jusqu'à de San Pietro à Prvacina, cap-s prisonniers et surtout des ares munitions abandonnées par Sur le Carso, les Italiens ont ■ne bonne partie du terrain :ntre la première et la seconde richienne, capturant 500 pri-dont dix officiers. dupent maintenant de consoli-rain conquis. Il est intéressant que leurs patrouilles ont cap-?rand nombre des prisonniers e qui paraît indiquer une gran-anisation dans les services en- : ;ntin, la lutte d'artillerie se lans la zone du mont Pasubio, allée du Haut Butt et sur les Pal Piccolo. Une attaque conditions du Busa Alte fut re- itrichiens avouent qu'ils ont ns le Carso sur la ligne San Merna-Nova Vas. La Gazette 1e attribue les nouveaux suc- 1 is à un changement dans le ' Mandement de la troisième ar- ' nne et à la nouvelle tactique , Je son artillerie, dont le feu, poursuivi pendant deux cents heures, atteint le /olume des combats de la Somme. Les Roumains ont sagement reculé usque sur leur ligne frontière de Transylvanie, dont ils tiennent les cols qui gercent les Alpes au sud-est et au sud de Brasso et d'Hermannstadt. En al-ant de l'est à l'ouest ces cols sont ceux de Buzau, Bratacea, Predeal (Tômôs), I'orzbourg et Tour Rouge (Roter Turm). Les quatre premiers livrent passage aux routes qui convergent vers Brasso et Bucarest, la cinquième donne accès au :hemin de fer d'Hermannstadt. Les dernières nouvelles montrent que Falken-tiayn a lancé des colonnes s\ir les cinq passes. A Buzau et au Predeal les Roumains ont énergiquement repoussé les Allemands. La situation des autres demeure obscure. Berlin annonce seulement des attaques des Roumains repoussées à l'ouest de la passe de Vulcain où sur un point ils ont atteint la crête. Bucarest enregistre des progrès dans la vallée d'Oitoz et dans la région de Jiul. Le front de la Dobrudja reste calme, ce qui indique au moins l'incapacité de Mackensen de reprendre l'offensive. Sans doute ses Bulgares sont-ils plus occupés ailleurs... Il y a d'autre part deux faits réconfortants dans la situation roumaine. D'après jn télégramme de Bucarest en date du 13, des renforts russes étaient attendus à cette date. Une dépêche de Paris annonce le départ pour la Roumanie d'une mission militaire française présidée par le général Barthelot — qui se distingua sur la Somme — et composée d'officiers d'état-major. Le général Berthelot sera le bras droit du roi Ferdinand, qui prendra en personne le commandement supérieur de l'armée. Il est inutile d'insister sur cette décision, qui révèle une situation particulière, à côté d'autres dont il est difficile de parler en ce moment. On peut espérer cependant que les résultats en vue seront conformes à nos espérances. •Sur le front de Salonique, aucun changement digne de mention n'est intervenu.En Grèce, les Alliés continuent à prendre des mesures énergiques pour mettre hn aux menées des chefs germanophiles de l'armée et de la marine,soutenus par le Roi, qui avaient tenté d'exécuter un plan de concentration destiné à menacer l'armée de Salonique. Après avoir désarmé la flotte et occupé ou fait désarmer le port et les forts du Pirée et de Salamine, les Alliés ont pris en main le contrôle de l'intérieur, de la police et des chemins de fer, et empêché tout transport de matériel de guerre à Larissa.Le roi et le nouveau ministère ont accepté ce contrôle et le gouvernement de M. Lambros a pris officiellement contact avec le ministre de Grande-Bretagne. M. Vénizélos a constitué à Salonique un gouvernement provisoire sous la présidence de M. Repoulis. Une Chambre sera convoquée. Ainsi, par le fait d'un roi qui méconnaît son peuple, la division de la Grèce s'accentue de plus en plus. Pensées Elles sont du Dr. Gustave Le Bon, le célèbre savant et philosophe français : Les erreurs de prévision commises par les di-slomates allemands sur la neutralité supposée le l'Angleterre et de la Belgique ont montré :ombien il était impossible de pressentir la conduite d'un peuple dans les grands événements 3'après sa psychologie journalière. * _ *v * L évanouissement de l'âme individuelle transitoire dans l'âme permanente de la race, sous 'influence d'un grand péril national, créé ins- :antanément l'unité mentale d'un peuple. * * * La patrie reste une abstraction un peu vague rendant la paix. Sa puissance apparaît seu-ement quand elle est menacée. Dégagée alors lu voile mystique qui l'enveloppait, elle devient me réalité assez-forte pour transformer la con-luite d'un peuple. La desertion du lieutenant Mallinckrodt Le lieutenant d'infanterie G. A. Mallinckrodt, proche parent du châtelain-es-pion de 1'" Hortensichof " de Cap-pellen, a déserté l'armée néerlandaise pour prendre du service dans l'armée austro-hongroise ! Comme on sait, le lieutenant Mallinckrodt avait été détaché autrefois à la gendarmerie albanaise. C'est lui qui, lors des soi-disant mutineries au camp des internés belges à Zeist, avait ordonné de tirer sur les soldats belges, dont plusieurs furent tués et qu'il considérait sans doute comme des ennemis ! Lors de son départ, le lieutenant Mallinckrodt a laissé une lettre dans laquelle il exprimait son désir de prendre part à la guerre. Comme, dans les circonstances actuelles^ on ne lui aurait pas accordé sa démission de l'armée néerlandaise, il s'est abstenu de solliciter cette mesure, et il a eu recours au seul moyen qui lui permettait de se soustraire à ses devoirs d'officier néerlandais, la fuite. En agissant ainsi, le lieutenant Mallinckrodt a non seulement perdu sa qualité de citoyen néerlandais, pour s'être engagé sans permission au service d'une armée étrangère, mais il s'est également rendu coupable, aux termes du code pénal militaire du crime de désertion. Il y a d'autres Mallinckrodt dans l'armée hollandaise, au sujet de laquelle, du reste, un rapporteur de la Chambre belge des représentants exprima un jour une opinion qui fit quelque scandale, mais qui n'en était pas moins exacte. Découverte spéléologique en Belgique A Seraing, une nouvelle grotte vient d'être dégagée de l'oubli par un groupe de membres du Vieux-Liége et de l'Union sé-résienne des explorateurs de grottes. Elle est située presque au sommet de l'escarpement calcaire qui se dresse au carrefour de la route descendant des hauteurs de Plainevaux et de celles dévalant des hauteurs de Limon Tavier vers Esneux. Au pied de ce massif rocheux on remarque deux entonnoirs, l'un absorbe une partie des eaux du ruisseau venant de Limon-Tavier, l'autre une partie des eaux du ruisseau arrivant de Plainevaux. On suppose même que la grotte dont nous allons parler doit son origine aux eaux souterraines de ces ruisseaux qui, en attaquant chimiquement et mécaniquement la roche en profondeur, ont provoqué le glissement du banc calcaire givésien auquel celle-ci doit sa formation. Cete grotte affecte, en effet, la forme d'un grande fissure mesurant environ 12 mètres de longueur, 2 m. 50 de largeur et 3 m. 50 de hauteur. Son ouverture est exposée au midi; les rayons solaires l'éclairent et y absorbent l'humidité presque jusqu'au fond, c'est donc une excavation qui devait offrir un séjour confortable à nos lointains ancêtres. Ouand MM. Comhaire, Doudon et Flohimont décidèrent d'y entreprendre des recherches elle mesurait à peine à l'entrée 70 centimètres de hauteur et pour pénétrer jusqu'au fond on devait ramper à plat ventre. Jusqu'à ce jour on y a découvert de nombreux restes y laissés par l'homme préhistorique.Plusieurs niveaux bien caractérisés ont été exploités. Le compte rendu détaillé des recherches et trouvailles faites dans cette grotte paraîtra dans le prochain bulletin de l'Union Sérésienne des explorateurs des grottes, des abîmes et des gisements préhistoriques de Belgique. Les niveaux supérieurs renfermaient plus de 250 silex taillés se rapportant à l'industrie magdalénienne, des traces de feu, des fragments de poteries grossières, des os travaillés, des cornes de cerfs, des fragments notables de crâne et de mâchoires ayant appartenu à un homme qui, vraisemblablement, est venu mourir à l'entrée de la grotte. Dans le même niveau on a découvert une magnifique meule en poudingue et un broyeur en grès. Inutile d'ajouter que de nombreux ossements d'animaux se trouvaient associés à ces débris archéologiques. Dans le troisième niveau ossifère on a mis au jour des dents de rhinocéros, d'ours, d'hyène, de' chevfux, ainsi que des traces de feu et des instruments en silex rappelant ceux que l'on découvre dans les gisements dits mous-tériens. MM. Comhaire, Doudon, Flohimont, Lejeune, Mouton, Bonnivert, Gille-man, Soufis, Fraipont, Hamal, Moressee, Hiest-Beer, Eessar, etc., ont participé aux travaux de découverte. — Une école d'infirmières organisée à la mémoire d'Edith Cavell vient d'être inaugurée à Paris en présence de Mme Poin-caré, et des ambassadeurs et ministres des Alliés. Les catholiques allemands Un changement de ton Autre résultat de l'offensive générale des Alliés. Certains catholiques allemands commencent à voir clair ! Des voix isolées se font entendre en Allemagne même, pour rappeler le catholicisme allemand au respect des lois divines et humaines ! Un journal cathol'que important de la Bavière, l'Augsburger Postzeitung, publiait l'autre jour les déclarations suivantes : De nombreux catholiques bavarois, disait-il, ont perdu la vision nette de l'idéal de la foi chrétienne catholique. Il est certain que la politique de beaucoup de journaux du centre doit être nettement désapprouvée parce qu'ils applaudissent à une politique de conquête. Sans examiner l'opportunité d'une semblable politique, il est avant tout anticatholique de désirer un accroissement de puissance au détriment des autres peuples catholiques et patriotes. Cela a été jusqu'à présent l'idéal du christianisme et du catholicisme que chaque Etat et chaque peuple soit laissé en possèssion de ses droits et de sa liberté. Si une semblable politique avait prévalu on entendrait parler beaucoup moins de la soif de conquêtes que l'on reproche à l'Allemagne. L'esprit que l'on constate ici et ailleurs dans la discussion des buts de la guerre conduit à des appétits immodérés et c'est là la cause réelle et profonde de la conflagration actuelle. Comment avec une semblable mentalité peut-on jeter les bases d'une paix solide et durable ? Ces paroles sont la condamnation formelle, non seulement du honteux effacement du parti du centre, mais de toute la politique allemande. L'Augsburger Postzeitung a parfaitement raison : la véritable cause de la conflagration, c'est la " soif de conquêtes les " appétits immodérés " des dirigeants du peuple allemand et de tous les partis qui se traînent à leur remorque. Habemus confitentem reum. Des Allemands eux-mêmes commencent aujourd'hui à le reconnaître et à l'avouer. Pour notre part, nous ne nous dissimulons nullement la cause de semblables ballons d'essai. Si l'Allemagne avait été victorieuse, les catholiques allemands auraient parfaitement accommodé leur "foi" avec l'annexion et la sujétion des catholiques belges, comme ils ont toujours approuvé la terrorisation des catholiques polonais.Aujourd'hui,se sentant battus,ils changent leur fusil d'épaule et voudraient laisser supposer qu'ils se sont égarés, afin de préparer le pardon et peut-être la réconciliation à bon compte ! Mais nous ne les croyons plus et nous ne voulons plus les croire. Ils se sont, avec la complicité de leurs évêques, montrés les plus féroces soutiens du pangermanisme. Ils ont calomnié nos malheureuses populations, insulté à nos malheurs, vilipendé notre admirable cardinal Mercier. Nous ne les connaissons plus et nous ne nous laisserons plus prendre à aucune de leurs simagrées. Bucarest et Paris Le Journal des Balkans (de Bucarest) publie ces lignes éloquentes : Le pouls de la Roumanie n'a cessé d'être excellent. Il bat aujourd'hui aussi régulièrement que jamais. C'est que la Roumanie n'est pas malade le moins du monde. Son vigoureux tempérament lui permet de souffrir certains refroidissements désagréables sans doute, mais qui ne sauraient compromettre sa très robuste santé. Il n'est pas utile de nous rappeler maintenant quelle fut la splendide attitude de Paris, il y a précisément deux années, aux moments stratégiques où se livrait la bataille de la Marne. Nous pouvons d'autant plus évoquer ces souvenirs que l'envahisseur de la Dobrudja n'a ni la puissance ni les moyens dont disposait l'envahisseur de la France. Paris fut admirable de sang-froid. La population ne cessa de vaquer à ses occupations quotidiennes, je ne dirai pas avec l'insouciance, mais avec le plus viril mépris du danger, pourtant imminent. Jamais Paris, le vrai Paris, celui que nous ignorons trop ici, le Paris des humbles et des travailleurs, celui qui est à la fois la masse et l'âme de la nation, jamais ce Paris-là ne fut aussi simplement sublime. Rien ne fut changé à sa vie, à ses habitudes. Pourtant, le soir, sur les hauteurs de Montmartre, on pouvait entendre le grondement des lourds canons allemands, pas bien loin du côté de l'Est. Bucarest n'a pas entendu, Bucarest n'entendra pas le son des canons bulgares, ni des canons de leurs alliés. Les plus magnifiques espérances auréolent toujours les drapeaux roumains. L Université Von Bissing Encore un manifeste L'Association catholique flamande des anciens étudiants de l'Université de Gand vient de lancer le manifeste suivant : " Considérant que le pouvoir occupant a le devoir de rétablir autant que possible la vie normale dans notre pays ; Que la réouverture de l'Université est en réalité une des conditions préalables de cette action ; Que pour des milliers de jeunes gens la suspension de l'enseignement académique est une source de grands désavantages, sans compter que cette inutilisation d'un capital intellectuel considérable pèsera dans l'avenir sur la vie sociale et économique du pays ; Exprime le vœu que les Universités soient rouvertes. L'association susdite, considérant : que la convention de La Haye donne au gouverneur général le pouvoir de faire ce que fit le Roi ; que le gouverneur général, en décidant que la langue véhiculaire de l'Université de Gand serait le néerlandais, a donné suite aux vœux déjà anciens des Flamands et a réalisé la volonté du pouvoir législatif belge telle qu'elle a été exprimée dans le vote des sections de la Chambre sur le projet de loi relatif à l'Université flamande ; qu'elle n'est nullement en désaccord avec les intérêts militaires et diplomatiques et moraux du royaume de Belgique ; Exprime le vœu que les professeurs de l'Université de Gand reprennent leurs cours en néerlandais et proteste contre toute tentative de faire suspecter les professeurs et les étudiants de trahison ou de déloyauté, la collaboration avec l'autorité occupante dans une question purement belge n'impliquant l'approbation ni du principe, ni du droit de l'occupation, mais constituant une simple reconnaissance d'une situation de fait indéniable." Le manifeste dit encore que les Flamands ne considèrent pas la flamandisation de leur Université comme un cadeau, mais qu'ils l'acceptent comme la reconnaissance d'un droit et 1 accomplissement d'une obligation, sous la seule forme où ils puissent l'accepter : Une Université flamande; pas de seconde université ; pas d'Université bilingue ! Sans commentaires ! Propagande Le grand préau de l'Athénée de Bruxelles a été mis — par les Boches —■ à la disposition de divers organismes flamands, le Hoogeschoolbond, le Nationaal Vlaamsch Studentenverbond.le Help U Zelve.des groupements d'étudiants flamands, en vue de I organisation d'une " Grande Réunion " ayant pour objet l'Université de Gand. Cette assemblée, présidée par M. Pieter Ta.ck, inspecteur général de l'enseignement primaire et professeur à l'Université de Gand, s'est tenue le dimanche 8 octobre, à II heures du matin. MM. Alfons Van Roy, professeur à Gand, et Lembrichts, de Bruxelles, ont traité des diverses questions ayant trait à la flamandisation de l'Université de Gand. L'assemblée s'est occupée également, dit un journal emboché, du pétitionnement populaire en faveur de l'Université, lequel est destiné à compléter le pétitionnement des gradés et diplômés d'universités qui a paru récemment. Les dirigeants du mouvement s'occupent en ce moment de recueillir les signatures des personnalités n'appartenant pas ou n'ayant pas appartenu au monde universitaire : littérateurs, artistes, instituteurs, étudiants, employés, etc. D'autre part, des démarches sont faites auprès de l'Association des littérateurs flamands — la Zuid-Nederlandsche Vereeniging van Letter-kundigen — par fies personnalités appartenant à cet organisme, afin de provoquer à bref délai une réunion de l'association où serait débattue la question de la flamandisation de l'Université de Gand. A Anvers, le même jour, quelques meneurs avaient provoqué une réunion publique en faveur= de la flamandisation de l'Université de Gand dans la salle des fêtes de l'Athénée royal. " Le plus grand enthousiasme y régnait écrit le correspondant d'une feuille K. K. Nous nous demandons qui met à la disposition de traîtres ou d'exaltés la salle des fêtes de l'Athénée royal ? Est-ce qu'Auguste Borms est à ce point puissant qu'il puisse disposer à présent du bâtiment de la place de la Commune pouï- y abriter les anti-Belges ? , , Un hommage argentin à l'Université de Loutvain En hommage de sympathie à la Faculté de médecine de Paris et à l'Université de Lou-vain, incendiée par les troupes allemandes, un album signé des noms\les plus illustres de la science et des lettres de la République Argentine sera bientôt envoyé en Europe. Les signataires, après avoir exprimé leur affection pour la Belgique héroïque et martyre et pour la France chevaleresque, disent leur pleine confiance en la victoire des Alliés, . qui sera la victoire du Droit.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1919.

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