La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 20 Februar. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/833mw29853/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. OOME ANNÉE. SAMEDI 20 FEVRIER 1915. N°- 51. COMMUNIQUES OFFICIE! FRANÇAIS. PRISE DE NORROY. grosses pertes allemandi PARIS, 19 levier.—Communiqué officiel de heures:— Rien d'important ne s'est passé depuis la blication du communiqué d'hier soir. La nuit fut calme, mais il y eut des coml d'artillerie très animés dans la vallée de l'Ai «•'dans le secteur de Reims. 1 Dans ja région de Perth.es, toutes les positi Diises pai- nous demeurent entre nos mains. Entre l'Argonne et la Meuse, au Pont ûuatre-Bofants, nous capturâmes un lai bombes. . Dan* les Vosges, nous repoussâmes deux a ques d'infanterie au nord de Ressembach (rég du Col de Uonhomme). Eu outre, nous organisâmes et consolidai F nos positions, progressant méthodiquement nord au sud de la ferme de Ëudel. autour de la ferme de sudei PAKIS, 18 février.—Communiqué officiel de I heures:— La journée du 13 ne nous a pas' été rao favorable que les deux journées précédentes De la mer à l'Aisne elle a été marquée ; des combats d'artillerie. Près de Roclincourt Allemands ont contre-attaqué cinq fois pour iirendre les tranchées que nous leur avions levéos le J7; ils ont été repoussés; plusieurs c i lulueo de cadavres sont restés sur le terre parmi lesquels ceux ne plusieurs officiers.^ [ En Champagne,, dans la légion de Som I J'ertiies. Beaùséjour, l'ennemi a prono: I d'abord dans la nuit du 17 au 18, puis dajis I luatiuoe du- 18, deux très violentes conl r attaques sur tout 'le front pour reprendro f , miellées perdues par lui lo 16 et le 17; E : eux contre-attaques ont été xepoussées et [' platement. N'os troupes ont reiou'lé les assaillants à I liaïouneUc eu maintenant leurs gains. 2SI< I avons pris trois mitrailleuses et fait plusie I . t ni aines de prisonniers. D'après les déclarations de ces derniers, les I piments allemands engagés ont subi des pei [ élevées atteignant pour quelques-uns I ia.il. pour quelques autres la moitié de 1 I effectif. Sur les hauts de Meuse, aux Eparges, n I ;t*ons le 17 gagné du terrain. Celui-ci a été e I - rve malgré une contre-attaque ennemie. En Lorraine, dans la région de Xon, n I vons prononcé une attaque qui nous a pen I .'enlever le village de Norroy et d'occuper 1' •Miible de la position, il est faux que les A ! ..i.tuds aient, comme l'annonce leur commi I c . évacué Norroy : ils en ont été chassés. i:n Alsace (les "détails complémentaires f I connaître que le piton sud de la ferme de Sui [ runquis par nous mercredi, constituait un réc I formidablement organisé. Nous y avons pris lance-bombe, cinq mitrailleuses, fies centaines [ iusils, de boucliers, de bombes, d'outils et des [ -eaux de fils de fer. des appaîfcils téléplioniqi I ùe> milliers de cartouches et de sacs à terre. communiques anglais. CAPTURE DE TRANCHEES 1.0NDRES, 19 février.—Le Press Bureau i public cet après-midi la dépêche suivante de l John Prench :— (1) L'ennemi a fait preuve d'une grande I ivit ces derniers jours au sud-est d'Ypres. ' I t-ombats sur cette partie de nos lignes ont I - vères par moments. Sur un ou deux points, l'ennemi réussit I ucuper quelques-unes de nos tranchées, mai ■ t i fut expulsé par des contre-attaques. A un endroit, soixante morts Allemands fur I laissés sur le terrain. Nous fîmes sauter une I ses tranchées, et nous fîmes un grand nombre 'isonniers. Nos troupes contre-attaquèr avec une grande bravoure, malgré les difficu 'éées par le terrain et les tranchées détrem] » 1 par le mauvais temps. <-) Dans la nuit du 15 au 3 6, une attaque I effectuée sur nos lignes au nord du canal d'Yp I la nuit suivante une attaque similaire fut fi i ■ Neuve-Chapelle. Toutes deux furent aisém I ^poussées avec pertes pour l'ennepii. ^ut I terrain récemment conquis par noils a été c I iolidé et tenu sans difficulté. (3) Au sud de la Lys. nos canons ont réplii T effectivement à l'artillerie ennemie, dont le fe t augmenté un peu dernièrement. H) Xos aviateurs ont effectué de précieuses I < onnaissances, et ont également attaqué a r -uccès les aéroplanes ennemis. Un de nos a-I leurs a attaqué récemment deux machines a mandes l'une après l'autre. H mit la premi F '•n faite et abandonna la seconde à notre artille F ui l'amena à terre dans les lignes ennemies. version allemande. BERLIN, 19 février.—Le grand quart général rapporte cet après-midi:— Dans lo théâtre occidental de la guerre, sui grand'route Arras-Lille, les Français ont chassés des parties de nos tranchées qu'ils oc purent le 16 février. Dans le district de la Champagne, les Pranç ■>nt de nouveau avancé, dans certaines parties fortes masses. Leurs attaques ont compl» ment échoué sous notre feu. Cent prisonniers | plus furent pris. i l es petites sections de nos tranchées que l'rançais capturèrent le 16 ont été partiellem 1 éprises par nous. Pendant les attaques fr I ' aises à Bourenilles et Vauquois, déjà signait I iious primes cinq officiers et 479 hommes r I Blesses. A l'est de "Verdun, les Français furent refou :-yec de fortes pertes, après qu'ils eussent réu '* abord. Dans les Vosges, nous avons pris d'assaut Hune <>00, au sud de Losse et capturé de [ mitrailleuses. les contingents canadiens, r i ^NTREAL. 15 février.— Le premier minist i,a K°bert Borden, dans son dernier discours "lement. a déclaré que 30,000 Canadi< irvv» pour le théâtre de la guerre, c uuu se trouvaient aux Bermudes, que 10,C ràl en Parf-ir, que 50,000 étaient partiraient quand il le faudrait, que 1' •ne luture du Canada, enfin, ne serait bon | 'tue par les besoins de la situation. .. ^ "dnistre belge des Sciences et des A ' "fosper Poullet est arrivé en Hollande. Propose de visiter les réfugiés belges d< pa7a et d'examiner les différentes insta rang creées pour venir en aide à ceux d'en ux qui se trouvent sans ressources, w. ^ 6311 bien entendu que dans l'article: " y:. en prison," que nous avons publié le "Courrier belge" cité par 1' " I& . vrfen est la feuille germanophile qui pa •ictnelloment à Bruxelles, et non notre excell - • patriotique, confrère hebdomadaire publié si titre à Derby. i! IE "BLOCUS" DES PIRATES. UN STEAMER NEUTRE COULE s» AVERTISSEMENT SCANDINAVE. lu COPENHAGUE, 18 février.—Le steamer nor pu- végien " Nordcap " a touché une mine allemand* dans la Baltique, et a sombré. Tout l'équipage >ats s'est noyé. 311,6 A Aarhus, les équipages d'un steamer danois et de trois steamers norvégiens ont refusé de na-ons viguer sur l'Angleterre, et ont quitté leur navire. Les cabinets Scandinaves considèrent la situa d,ef: tion de la mer du Nord comme grave, car il n'y a lC€" pas de doute au sujet de l'intention de l'Allemagne de frapper aussi fort qu'elie le pourra. On a des raisons d© croire que la question de 1011 convoyer les navires a été discutée, mais pour ce qui concerne le Danemark et la Norvège on pense oes qu'il serait impossible d'organiser le convoi, à ^ cause d© la disproportion entre la flotte marchande et la flotte de guerre. La Suède n'a pro bablement pas encore pris de décision, mais il est à croire qu'elle arrivera à la même conclusion. 03 Les critiques allemandes des notes des gouvernements scandinaves sont injustifiées, car ces notes ne prenaient le parti de personne et expri-tos niaient simplement le très grave danger qui menace la vie économique de la Scandinavie, oar journaux allemands prétendent que les les pays scandinaves, et surtout le Danemark, de re" vraient se montrer indifférents au fait que les ex efl- portations de vivres vers l'Allemagne fussent ar-?n_ rêtées ou non. Le gouvernement allemand par-ML' tage évidemment cette opinion, mais le cabinet de Berlin a été averti de son erreur, car l'expor-in; tation de vivres dépend en grande partie de la possibilité d'obtenir du fourrage anglais. Si la prospérité actuelle cessait, l'industrie agricole se-*e- i*ait ruinée, car l'abatage de cheptel s'ensuivrait les et les effets de cette mesure se feraient sentii ces pendant de longues années. ,m' On attend avec les sentiments de la plus rive surexcitation la suite des événements. /a Le principal journal commercial " Bôrsen " dit 5US que la population des villes ne veut pas croire ars que l'Allemagne frappera aussi brutalement qu'elle a annoncé l'intention de le faire. Un lé- •• modus operandi " ne faisant aucune distinction tes ontre les navires hostiles et les pacifiques navires neutres créerait Un tel ressentiment qu'il n'est 3Ur pas croyable qu'une nation belligérante -qui ne peut se désintéresser de la sympathie d'autres 5US peuples, s'y exposerait délibérémment.—Ex-on- change: LE DANEMARK S'EN MOQDE. en- COPENHAGUE, 18 février.—Le " blocus " aile lie- mand n'a pas exercé le moindre effet sur le com ni- rnerce maritime danois. Le jeudi est le jour où les départs sont les plus fréquents à Copenhague, ont et tous les navires reguliers sur l'Angleterre sont tel» partis comme d'habitude. H n'y eu aucune diffi culté avec les équipages, où personne n'a refust uh de s'embarquer, à l'exception de quelques navires ",e affrétés par des Norvégiens au port d'Aarhus. ré" Le transatlantique "United States," de la ies' " Scandinavian-American," est parti pour New-York à l'heiu'e fixée. H n'y avait aucun symptôme de nervosité parmi ses quatre cents passagers, quoique le navire suivra sa course habituelle et traversera la zone de guerre allemande.— Central News. '• PRECAUTIONS HOLLANDAISES. AMSTERDAM, 18 février.—D'après des infor-mations reçues de La Haye, le gouvernement bol-landais, dans une conférence avec les représen-ac- tants des compagnies de navigation, a conseillé Les à ces derniers de donner comme instructions à été leurs capitaines d'arrêter leur navire au moindre signe de l'apparition de sous-marins, et de donnei à à ceux^i toutes les informations nécessaires au ; il sujet de leur navire et de leur cargaison. Le gouvernement s'est abstenu de convover des ent navires marchands, cette mesure devarît aug-de menter les risques pour les navires non-convoyés. de —Reuter. ent tés L'ATTITUDE AMERICAINE. )e"' WASHINGTON, "18 février.^—Les plus graves fyt préoccupations ont été créées par la version pu-res bliée de la réponse allemande à la note des Etats-Unis. Le texte officiel n'a toujours pas encore en+ été reçu. j Le ministère est étonné que le texte ait été communiqué à la presse avant d'avoir été reçu ici. é On attend avec anxiété la réponse britannique ^ à la note au sujet de l'emploi du pavillon neutre. a 3 —Central News. vec PAS DÉ' CONVOIS AMERICAINS. WASHINGTON, 18 février.—M. .Tosephuï re" Daniels, secrétaire de la marine des Etats-Unis. e.re déclare qu'aucun navire de guerre ne sera détaché rie> pour convoyer des navires marchands dans la zone de guerre, ainsi que le suggérait la réponse allemande à la note américaine.—Central News. " A LA CHAMBRE DES COMMUNES la été ON DEMANDE DES MESURES. ais LONDRES, 19 février.—Lord Charles Beresforci en adressera lundi au chef de cabinet une question ite- qui donne une bonne indication de la façon dont de l'opinion parlementaire considère la situation. On demandera urgemment à M. Asquith de les faire une déclaration aux termes de laquelle le snt gouvernement britannique placera immédiate-an- ment tous vivres et matériaux bruts capables de es, soutenir l'industrie allemande sur la liste de la on contrebande absolue. En vue de rendre cette action aussi énergique que possible, on de-lés mandera au premier ministre de préparer une ssi déclaration commune, à cet effet, par les Alliés. Il y a des raisons de croire qu'au cours de la la réunion que le cabinet a tenue hier, toute la ux question de la contrebande a été soigneusement examinée et qu'une méthode a été adoptée qui sera mise en œuvre au moment où la piraterie allemande sera effective. Le gouvernement ne désire pas intervenir sans * nécessité dans l'exercice du commerce neutre. au mais dans l'état d'esprit actuel de l'Allemagne, np l'intérêt primordial de tous les neutres est une ^ prompte conclusion de la guerre. Et l'application du pouvoir maritime britannique sous sa forme ' la plus écrasante constituerait certainement le moyen le plus efficace pour atteindre ce but.— lee " Standard." CINQ NAVIRES ANGLAIS COULES. 11 LONDRES, 19 février.—On a appris hier au Lloyds de Buenos-Ayres que les cinq navires sui-Lla- vants ont été capturés et coulés par un navire tre de guerre allemand et leurs équipages débarqués dans ce port:— M. Steamers anglais " Highland Brae " (7634 18 tonnes brutes), " Potaro" (4419 tonnes), "Hemi ;bo sphère" (3486 tonnes), quatre-mâts barque nor ait végien "Semantha" (2280 tonnes) et schoonei ent anglais Wilfred M." (251 tonnes). >us On croit que ces navires ont été coulés par le croiseur u Karlsruhe." ENCORE UN ZEPPELIN DETRUIT. LA PERTE DU " L 4." SURPRIS PAR LA BOURRASQUE. COPENHAGUE. 18 février.—Toute la flotte des Zeppelins semble patrouiller sur la mer au Nord, exactement en dehors des eaux danoises. Le Zeppelin No. 2 commande l'escadre.—Ex-cliange.COPENHAGUE, 1S février.—Un autre Zeppelin s'est échoué ce matin sur La côte ouest du Jut-land, près de Esbjerg. Le dirigeable fut détruit, mais l'équipage put être sauvé.—Central News. COPENHAGUE, 18 février.—Hier soir, onze Allemands se présentèrent à la station garde-côte au nord de Blaavand, sur la côte ouest du Jut-lancL L'un avait la jambe brisée. Ils déclarèrent qu'ils appartenaient à un Zeppelin qui avait atterri à un certain ' endroit de 1a cote, endroit qu'Ls disaient ne pas connaître exactement, à cause d'une tempête de neige qui ne leur permit pas de reconnaître la localité. La police a ouvert une enquête.—Reuter. L'EQUIPAGE RACONTE UNE HISTOIRE. COPENHAGUE, 18 février.—Une enquête officielle au sujet de l'équipage qui atterrit près d'Esbjerg confirme la déclaration qu'il appartient au personnel d'un Zeppelin naufragé. Au début, ses membres déclarèrent qu'ils provenaient d'un chalutier allemand coulé par une mine, et qu'ils voulaient s'embarquer dans une gare. Lo magistrat refusa de croire à cette histoire, car ils n'étaient pas habillés comme des marins, et on n'avait trouvé aucun canot de sauvetage. Les Allemands avouèrent alors qu'ils étaient l'équipage d'un Zeppelin qui avait été forcé d'atterrir près de la côte, à cause de la mer, du vent et de la neige. L'équipage sauta du dirigeable, qu'il fit ensuite sauter. Us perdirent quatre hommes et l'un d'eux eut les deux jambes brisées. Les rescapés sont le capitaine, deux autres officiers et huit sous-officiers (ils n'auront pas la croix de fer!). On les a internés dans la petite ville de Varde. Le dirigeable avait été vu par le_, garde-côte marchant très lentement dans une forte ' bourrasque accompagnée de neige, se dirigeant d'abord vers le sud, puis vers le nord. Soudain, au moment où il avait presque disparu dans la neige, un vif et court éclair de feu fut aperçu, puis tout disparut.—Central News. COPENHAGUE, 19 février.-—14 Politiken " dit que le gouvernement a décidé d'interner tous les membres des équipages des Zeppelin échoués à Odense et à Fùnen. Un Zeppelin a été signalé hier soir au-dessus d'Odense,—Exchange. LA BOURRASQUE IMPREVUE. COPENHAGUE, 18 février.—On déclare main tenant que les deux Zeppelins naufragés sur la côte occidentale du Jutland faisant partie d'une reconaissance en force en compagnie d'un certain nombre d'autres dirigeables et qui avait pour but d'observer les navires marchands. Un steamer hollandais et un navire Scandinave furent arrêtés ces derniers jours par un Zeppelin, qui les survola de très près pour identifier leur nationalité. Un officier d'un des dirigeables détruits déclare que son Zeppelin avait pris part.au raid sur les villes de la côte de l'est anglais. Lorsque les deux Zeppelins quittèrent l'Allemagne, le temps était excellent pour un voyage aérien, et les prévisions étaient belles. A cause du manque des observations météorologiques anglaises, les Allemands ignoraient l'existence de la bourrasque qui arrivait de l'Angleterre, et qui les rencontra sous la forme d'une tempête de neige au moment où ils se trouvaient à une grande distance de la côte du Jutland. Il fut impossible de diriger les navires aériens, leurs moteurs étant incapables de développer une puissance suffisante pour tenir la bonne direction.D'énormes masses de neige s'accumulèrent sur l'enveloppe et abattirent les Zeppelins, de sorte qu'il leur fut impossible de continuer. Us retournèrent alors et prirent la direction de la côte, qui fut atteinte exactement au moment où les lourdes machines allaient s'abîmer dans la mer. Leurs capitaines les firent sauter tous deux avant de les abandonner. Les corps d'hommes noyés d'un des dirigeables ont été jetés à la côte.—Central News. LA LEGËNDË~DËS~CÔSAQUES. UNE RUSE SPIRITUELLE DE LORD KITCHENER. La légende des Cosaques, partis d'Arehangel et débarqués "quelque part en France" a fait son jjetit tour d'Europe et a eu, comme nous verrons plus loin, son petit succès. En a-t-on parlé de ces braves Cosaques, en particulier à Anvers, peu de temps avant la chute du réduit national! On leur préparait un campement, tantôt à Beveren-Waas, tantôt à Wilryck, à Vieux-Dieu, à Merxem; les çens ne devaient pas se saisir de voir dès soldats etranges, parlant une langue encore plus étrange venir s'établir dans lo village; d'aucuns les avaient vus, un lancier avait combattu à côté d'un soldat étranger, qui avait un long sabre recourbé et un grand revolver. Et quels vaillants guerriers ! • Los Cosaques c'étaient "les" soldats! Et malheur à celui qui n'y croyait pas! Entretemps il n'y avait pas plus de Cosaques en Belgique qu'il n'y a d'habitants dans la lune. Psychologie de guerre? Non ! tout simplement une ruse, ou si vous aimez mieux, une exploitation habile de la crédulité et de la curiosité publiques. Un de nos confrères anglais attribue hardiment la paternité de l'histoire à Lord.Kitchener. Elle naquit en Ecosse; la rumeur publique et l'espionnage allemand se chargèrent du reste. Lord Kitchener fit envoyer des ports écossais vers Archangel, et avec la mise en scène nécessaire, une centaine de transports, chargés de diverses marchandises et les fit assurer chez les agents hollandais du Lloyd allemand—évidemment.Peu de temps après, des troupes anglaises étaient expédiées par train d'Ecosse et du nord de la Manche, vers le sud de l'Angleterre. Sur l'ordre de Lord Kitchener les volets dans les wagons furent baissés, les issues des gares gardées militairement, le tout pour impressioner l'imagination }>opulaire, qui trouva dans cette activité mystérieuse de quoi " causer " pendant lopgtemps. Bien entendu, le silence de la presse ajoutait au mystère. Quelqu'un parla de Cosaques; le lendemain on les avait vus, on avait parlé avec eux, la boule de neige roula, roula, roula. Elle roula jusqu'en France, via l'état-major allemand, et le général von Kluck, qui était à quelques lieues de Paris et se délectait d'avance en pensant à toutes les jolies choses qu'il pourrait emporter en guise de " oadeaux et de souvenirs" dans la capitale, se trouva 1111 jour très ennuyé de devoir tourner bride par crainte d'une surprise des... Cosaques. On dit que von KLuck n'est pas encore- revenu, de sa... surprise! " Si" non c veror'V, I COMMUNIQUES OFFICIELS RUSSES. CONTRE ATTAQUES HEUREUSES. NOUVEAU RECUL EN BUKQVINE. PETROGltADE, 1S février.—Une dépêche de Fétat-major du grand quartier-généralissime dit :— Les combats sur Je front entre le Niémen et la Vistule ont. continué le 17 et ont atteint leur maximum d'obstination clans la région d'Aujpis-to\o et sur les routes de Serpec-Plonsk. 11 n y a pas eu de combats sur la rive gauche de la Vistule.Dans la C'arpathes, nous repoussâmes une série d'attaques autrichiennes obstinées sur le front allant de Svidnik aux régions élevées de Kozio Moka, Dukla, Senetchouv, Wyschkoff et Ivlausse. Nous avons effectué plusieurs contre-attaques qui furent couronnées de succès, toutes contre les Allemands. Dans la Bukovine. nos détachements se sont retirés derrière la Pruth.—Reuter. VERSION ALLEMANDE. BERLIN, 1') février.—Communiqué de l'après-midi du grand quartier-général :— Dans le. théâtre oriental de la guerre, Taurog-gen a été pris hier par nos troupes. Les combats en poursuite au nord-ouest de Grodno et au nord de Suchowol se sont terminés. La bataille au nord-ouest de Kolno continue encore. Au sud de Mischenez nous avons repoussé les Russes de quelques villages. Eu Pologne, au nord de la Vistule, de petits engagements ont eu lieu des deux côtés de la Rawka, à l'est de Rociono. 11 n'y a pas de nouvelles de la Pologne, au sud de la Vistule.—Wireless Press. L'EMPEREUR DEJ/HYPOCRISIE. PRUSSE ORIENTALE ET BELGIQUE. AMSTERDAM, 1S février.—Un télégramme ofliciel de Berlin dit que le Kaiser a envoyé au chancelier impérial une dépêche au sujet de la bataille des lacs de Masurie. Le Kaiser rappelle la brillante direction des 1 opérations et conclut:— Ma joie, au sujet de ce glorieux succès est diminuée par l'aspect d'une région autrefois si florissante, et qui a été pendant des semaines aux mains de l'ennemi. Dénué de tout sentiment humain, il a. dans sa rage insensée, pendant sa fuite, brûlé ou détruit presque la dernière maison et la dernière ferme. Notre beau pays de Masurie est un désert. La perte est irréparable, mais je crois être d'accord avec tout Allemand en souhaitant que tout ce qui est en la puissance humaine sera fait pour faire revivre des ruines une vie nouvelle et plus active encore.—Reuter. Note.—Nous rappelions à Atilla II les ruines de la Pologne, dévastée dans sa retraite par von Hindenburg, lo martyre de la Belgique et les ignoble atrocités, chefs d'eeuvre de férocité, de sadisme et d'hystérie lubrique dont ses bandits de soldats se sont rendus coupables ! LES REFUGIES ALLEMANDS. PAS DE HATE! AMSTERDAM, 19 février.—Un avertissement officiel a été publié à Berlin contre le retour trop précipité en Prusse orientale des réfugiés répandus dans l'empire Une nouvelle situation, dit cet avjg, a été créée par les batailles victorieuses en Prusse orientale, mais elle ne justifie pas un retour général dans toutes les parties de la province, le logement et les vivres n'étant pas encore suffisamment assurés. Tous les fonctionnaires de la commune et de l'état sont invités à regagner d'urgence leur ancienne résidence, mais sans leur famille.— Reuter. Note.—Cette dépêche confirme que les fonctionnaires allemands en Prusse orientale se sont retirés devant 1' "envahisseur" et 11'ont pas cru devoir à leur dignité et à leur "patriotisme" de travailler sous son "joug" et peut-être à son " profit." Ceci pour les journaux allemands qui, malheureusement avec la collaboration de queJ-ques-uns de nos nationaux, se sont répandus en sarcasmes au sujet du gouvernnient, des fonctionnaires et des Belges "émigrés." LE PRIX DE LA VICTOIRE. ROME, 18 février.-—Un télégramme de Vienne dit que l'enthousiasme au sujet de la victoire annoncée en Bukovine a été paralysé par l'arrivée de nombreux trains de blessés. En deux jours 15,000 blessés sont arrivés.—Central News. OCCUPATION DE CZERNOWITZ. AMSTERDAM. 18 février.—D'après un télégramme à la " Koelnische Zeituug," Czernowitz a été occupé mercredi matin par des troupes austro-allemandes.—Central News. SUCCES RUSSE. BALE, 18 février.—Des avis d'Autriche disent que les Russes ont gagné toutes les approches de la passe d'Uszok. Deux de leurs colonnes convergent sur pugvar.—Central News. BOMBARDEMENT DE BELGRADE. BELGRADE, 18 février.—Les Autrichiens ont effectué aujourd'hui le plus \iolent bombardement de Belgrade depuis l'évacuation. Des maisons furent détruites, et de nombreuses personnes tuées ou blessées. Les Serbes ont répondu en bombardant Semlin (de l'autre côté du Danube) pour la première fois, effectuant de grands dégâts. Sir Thomas Lipton (chef du navire-ambulance anglais) et le prince Paul de Serbie ont assisté au bombardement du palais royal. Un monitor autrichien fut chassé.—Reuter. — Quatre _ aéroplanes allemands ont survolé Belfort jeudi. Une chaude fusillade les a accueillis et forcés à battre en retraite. Les aviateurs ont lancé des bombes qui causèrent des dommages insignifiants. — Le " Lokalanzieger " annonce que les conditions du deuxième emprunt allemand seront publiées vers la fin du mois. On estime que i'emprunt sera émis au taux de 5 pour oent. — Les autorités berlinoises viennent d'interdire les "five o'elock tea" sous prétexte qu'ils tir sont pas neeéfisaire. Le prix des pommes de locma augmenté. | LES PIRATES A L'ŒUVRE. LA GUERRE CONTRE LES NEUTRES. STEAMER NORVEGIEN TORPILLE. DOUVRES, 19 février.—Le steamer à réser-i voirs norvégien "Belridge," un navire tout neut de 7000 tonnes registre, a été torpillé en Manche ce matin à la première heure, par un sous-mario allemand. Une violente explosion eut lieu au moment où lo navire se trouvait à pou près au mileu de la Manche, en face de Folkestone, et on dit que 1S hommes et le pilote ont quitté le navire au moment où l'avant-pont était sous eau. Le navire se trouve maintenant au large de Kingsdown, près de Deal, donnant fortement de la proue; son capitaine et quelques hommes de l'équipage sont toujours à bord. Des bateaux de Deal leur portent secours. Le navire emportait une cargaison de pétrole en vrac. On 11'a pas de nouvelles des dix-neuf hommes qui l'ont quitté.—Evening Standard. LIVERPOOL, 19 février.—Les assureurs di-steamer à réservoir norvégien " Belridge " dé clarent qu'il a touché une mine au large de Douvres. UN STEAMER FRANÇAIS ATTAQUE. PARIS, 19 février.—On télégraphie de Dieppe à 1' " Echo de Paris," en date d'hier après-midi : Un sous-marin allemand répéta- son exploit d'avant-hier, ce matin à trois heures, en torpil lant, à seize milles de Dieppe, le steamer français "Dinorah," allant du Havre à Dunkerque. Le navire eut une plaque de sa coque enfoncée vers le milieu par tribord, sous la ligne de flot taison, mais il put .rester ù flot. Plusieurs ba teaux de pêche qui étaient venus prévenir le: autorités du port furent renvoyés pour assister Je "Dinorah" en pompant l'eau qui l'envahissait et l'on put finalement aveugler la voie d'eau. Le navire est entré en bassin à Dieppe cel après-midi, où il déchargera sa cargaison.— Reuter. SIMPLE AVEU. COPENHAGUE, 19 février.—Le vice-amira Kirehoff, qui est au service actif, écrivant ai "Hamburger Fremdenblatt," déclare au'il n'es pas question d'un blocus régulier, rAllemagn< n'ayant pas assez de matériel de guerre à sa dispo sition. En établissant la zone de guerre, le but dt l'Allemagne était de faire atteindre son maximun au sentiment d'insécurité et d'inquiétude, d< façon à ce que les nerfs humains ne pussent sup porter longtemps cette tension.—-Exchange. MUTINERIE ALLEMANDE. CINQ MILLE SOLDATS EN PRISON. PARIS, 18 février.—Une.note officieuse nu bliée ce soir dit:— On rapporte de source autorisée qu'au com mencement de ce mois une mutinerie éclata i Gand. Cinq mille soldats, dont trente officiers envi ron, furent envoyés à Bruxelles, Malines, Anvers et Namur attachés par paires. Le 2 février, un train de dix-huit wagons passf à Louvain en route, vers l'Allemagne. Il étaii rempli de soldats et d'officiers qui. dit-on. avaient refusé de marcher vers le front de i'Yser.— Reuter. LES EXPORTATIONS HOLLANDAISES. LA HAYE, 19 février.—Au cours du mois de janvier, le trafic à la frontière allemande a été satisfaisant. Il est passé en gare de Winterswijl 18,837 wagons vers et de l'Allemagne soit 1Ô-" wagons de plus que pendant le mois de décembre dernier. En général le trafic actuel peut être évalue aux deux tiers du trafic normal. Ce qui nous vient surtout d'Allemagne ce sont les charbons les cokes et les briquettes. La Hollande exporte principalement des lé guines, des harengs et des pommes de terre, ains que d'autres articles qui 11e sont pas frappé; d'une défense d'exportation. UN CONSUL BELGE A DIEPPE. LE HAVRE, 18 février.—Le gouvernement belge a décidé de désigner à Dieppe un consul qu s'occupera spécialement des intérêts de nos com patriotes établis ou passant dans cette ville-. L< titulaire est M. Remes, un vice-consul de carriers qui faisait .son stage à Cologne lorsqu'éclata J; guerre et que les Allemands gardèrent prisonnie: pendant près de quatre mois. M. Renies est un des jeunes membres de notre corps consulaire les pius actifs et les plus disin gués, dont nous avons en l'occasion, d'apprécier i diverses reprises tout le mérite. LES RESERVES FRANÇAISES SONT PRETES. PARIS, 19 février.—On annonce officiellenien que le général Joffre a publié un ordre du jou disant que les régiments de réserve ont acqui: maintenant une admirable capacité guerrière c qu'ils peuvent désormais être mis sur la mêm< . pied que l'armée active; la désignation de "ré serves " est donc abolie.—Exchange. LE PRIX DE LA BIERE. AMSTERDAM, 18 février.—Un meeting de: propriétaires de cafés de Berlin a décidé d'aug menter le prix de la bière. Les directeurs de l'usine à gaz de Charlotten burg ont l'intention d'augmenter le prix du gaz qui sera également augmenté à Berlin, à la. suite du coût plus élevé du charbon.—Central News. RAID AERIEN EN ALSACE. PARIS, 18 février.—Le " New York Herald ' dit qu'un grand nombre d'aviateurs français on-sutvolé diverses villes d'Alsace, notamment Bor tenheim-Habstein, où des bombes furent lancée^ I sur un oarc d'aviation, Guebviller, Colmar, Mul heim, I&azinger et Chalombre. Les aviateurs survolèrent également Homburj I et attaquèrent le château où l'état-major aile mand avait établi son quartier-général.— Central News. — Une dépêche de Bueïarest au " Gioraak d'Italia " annonce le décret de mobilisation de huit classes de reservistes roumains. *—Les officiers de réserve grecs résidant er | France ont été priés de se présenter à la léga 1 tion de Grèce le 29 mars. — Le journal "De Tyd" assure que.l'Allé I magne soumet à la censure les lettres échangées ' e«atre la Hollande et'la Danemark. MONITEUR BELGE DES 7, 8, 9, 10, 11, 12 ET 13 FEVRIER. MINISTERE DES AFFAIRES liTrRANCrERES, Le Roi a. voç-u une lettre par Unuclic S. M- Ahmed j Kadjar notilio son arènement a,u Trône do Perse. MINISTERE DE LA GUERRE ORDRE DE LEOPOLD.—NOMINATION. Le commander Litt-lcjolm, do la. Royal Naval RçscrYe,^ commandant dct; trains blindes, est nommé chcYâlier do 1 ordre de Léopold. DECORATION MILITAIRE. La décoration militaire de 2e cksc (article 4) est accordé#'• Aux. sous-officiers Bail, Potter, Oram, Jjawres, Newit et Sterena, de l'armée anglaise, attachés aux trains blinder. Aux infirmiers civils militarisés Oaeier, A., et Dekoninck, G , et à l'infirmier d«6 troupes d'administration Van Ma^kcl-berg, R., pour la. bravoure dont ils ont lait py:uvo eu soignant les blœsés do l'hôpital militairo d'Ypres durant le bombardement de cet établissement et en ne le'quittant qu'après qu il ' eût-été en partio démoli par les obus et rendu iuutilisabi*. ACTIONS D'ECLAT.—NOMINATION. L'officier auxiliaire Verwaerde, du 12e régiment de lijne, e=.t nommé .ous-lieutenant d'inianterie, en réootnpfcnse de t-* belle conduite à la ferme Klein Noordliuis, pendant la journéf du 4 au 5 janvier 1915. NOMINATIONS. Par arrête royal du 5 novembre 1914. !" ,-ous- ! i-U ten an i Domo, 1 i.-E.-O., "du 2e régiment des carabiniers, est nomttit lieu tenant. , ,.. , — Par arrêté royal du 29 novembro 1914, le liou-entmi Leconte, L.-J.-G.-J., du 2e régiment des carabiniers, est noinnu capitaine tu second. EMPLOIS SPECIAUX. Par arrêté roval du 12 octobre 1914, le colonel Fourc-ault ( G.-M., commandant le 2e régiment de guider, est commis £ ion né pour commander la. 4e brigade de cav&lorie. l'aj- arrêté royal du 5 janvier 1915, le général-inajqr Proost, V.-I..-A.. commandant, la.- 2e brigade de cavalerie, os:, coni missionné en qualité do commandant de la, Ira division de cavalerie. l'ar arrêté rorai du 10 janvier 1915. le colonel Xlurde/., F.-J.-N.-A., commandant, le Oc régiment de lanciers,_ Oit conm.issionné pour commander lu 2o brigade de cavalerie. — Par arrêté roval du 10 janvier 1915, le major, adjoint d'êtâUmâjor Lemercier, A., du 1er régiment de lanciers, esl otu&rrtiesioiîné pour, commander le 5e îégiment de lanciers. — Par arrêtés royaux du 17 et 20 janvier 1915, sont nommés adjudants majors: Les capitaine» commandants Philippe, I-.. adjoint d'étal-major, du 13e régiment de ligne, et de'Thier, H.-M.-C., du let régimejit de lancier». — Par arrêté royal du 20 janvier 1915. capitaine ooiu mandant adjoint, d'état-majer Yperman, E.-l.-M.-A.. du 1er régiment de lancier.;, est déchargé, tur ta demande, des font tions d'adjudant-major. PASSAGE. Par arrêté royal du 20 janvier 1915, le lieutenant'payer ' GilJiï E.-G.-M., imsk» dans l'infanterie en sou laus et ancienneté. REINTEGRATION. Par arrêté royal du 31 janvier 1915, le capitaine corn mandant, de réserve Lowenthal, F.-C.-M., qui avait cej.sc d-; fa-ire partie du cadre de réserve par suppression d'emploi, Ht réintégré dans le oadro do réserf» en son rang et ancienneté. DEMISSION. 1 Par arrête royal du 1er février 1915, la. démission du-' grade et de l'emploi qu'il occupe dans l'wojée, offorto par le ; liouteuant de réserve Jacob, L.-A.-J., da 23c régiment' do ligne, est acceptée. DECHEANCE^ , | Par a.rrcté royal du 3 février 19f5. le sous- lieu tenant auxiliaire Dcliège, du 1er régiment de ligne, est déchu de son ï | grade. ! 1 MINISTERE DE LA GUERRE ET MINISTERE DE LA JUSTICE. JUSTICE MILITAIRE. • •, C i arrêt'; royal du 8 lévrier in6tituo un conseil de guerre on campagno près de l'arméo française opérant en Belgique. MINISTERE DÉ LA JUSTICE. JUSTICE DE PAIX.—SIEGE. ■ Un arrêté royal en date du 1er lévrier décide que le sîèg? I des justices de paix du premier et du deuxième canton d'Yprw : est provisoirement établi à Poperinghc. MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES. CONSULAT GENERAL DE BELGIQUE A FLESSÏNGUE. Par un arrêté royal en date du 30 janvier 1915. M. Goffajv tM.-F.), Directeur au Ministère des Colonies, Consul a titrr honoraire, i-, été nommé à titre temporaire Consul Général do Belgimto à l'iessiogue, avec juridiction sur les provincec de Zélande, du lirabant septentrional et du Limbourc. MINISTERE DES CHEMINS' DE FER, MARINE, POSTES ET TELEGRAPHES. ORDRE DE LEOPOLD II. 31. Maréchal (E.M.), ebef de eection à Furnef, est nomaiv chevalier de l'ordre de Léopold II en roconuai.sianue du de-voûmeut et du courage dont il a fait preuve dans l'excrcicc de ses fonctions. ANNONCES. La Société anonyme du chemin do fer, de Gand à Ter-! nenzen, convoque se? actionnaires en assemblée général Ftatutaire, le mardi 9 mars, 16, rue longue du Maraië, à GaJicL La Filaturo Fcyerick (société anonyme) convoque ses ac-tionr-airca en assemblée général© ordina.iro lo 5 mars, rue Neuve-S»int-Pierre, 59, à Gand. LES BELGES EN ANGLETERRE Comme nous l'avons déjà dit, c'est le lundi lei1' mars prochain que l'on exécutera dans la superbe salie du Queen's Hall les " 33éatitudes," le cher d'eeuvre de César Franck. Les répétitions, qui iont prévoir un énorme succès, viennent de commencer sous l'habile direction dt- M. Antonv Dubois. J.'appel fait à la collaboration des chanteuses et dès chanteurs a été entendu, mais, vu l'importance de cette oeuvre grandiose, il serait désirable que les masses chorales pour les " Béatitudes " fussent plus nombreuses encore. ^";i-dressor à M. A. Dubois, 2, Wellington-mansions, Queen's Club-gardens, W. Un auditoire des plus choisis assistait jeudi soir a 1 Institut Français du Royaume-Uni à J.i conférence de Mme Maria Biermé, professeur de littérateur h l'Ecole normale moyenne tic Liège. Au premier rang des assistants on notait la pré , sence de S. A. 1. Madame la princesse Victor Napoléon, née princesse Clémentine de Belgique. Jjd conférencière avait pris comme sujet: "la. Comtesse de Flandre," e'., avec une éloquence toute particulière, elle sût subjuguer l'auditoire en_ parlant de l'auguste Mère de ce grand Roi qui fait en ce moment l'admiration de l'univers. Mme Maria Biermé parle avec un facilité remarquable et fut très applaudie par. tous ceux qui assistèrent a cette intéressante causerie agré-mentée_ de projections lumineuses. A l'issue de la conférence la princesse Napoléon congratuia chaleureusement Mme Maria Biermé. le livre d'aoresses des exilés. 9 pênoc la lisne.—Joindre le montant aux ordres, a.r.p. DUPUIF.—Bien reçu lettre Papa du 6; Ailons- bien : somme* toujours Ro•.vlaod*, Oa.stlc. Baisers. MR>. GfliLON IRVING, Lindisfa'rme, Barrv. S. Wales. ancienne élève (Lily Sinclair) <lu-pen^ionoa , des Filles de Marie, Parirhtem, à Louvain demande <["-nouvelles des religieuses eœurs Agathe, Ignace et Véronique R" OLAND DE LATTRE. OSCAR DENIS HENRI et père Dcchcf soldat ren-can. eneomblo b. port. b. nouv. arm. NOUS mettons vivement nos compatriotes en garde contre certaines agences de placement d'employés, qui ne visent qu'à leur escroquer de l'argent. Ne vereez de c iutionneinent ou de garantie qu'?vec les références les plm sérieuses! DÉ^ES. NOUS venons d'apprendre avec regret la mort de Madame la Oomtcssc do PreUtoœo de Calcsber^ décodée subitement ii Readinç lo 13 février dernier.—La défunt, dont la vie était consacrée aux oeuvres do charité, laissera lo souvonir d'une femme de bien. ÏA METROPOLE paraît chaque matin, sauf lo dimanche, dans le " Standard," rendu chez tous Ici marchands de jouraanx au prix d'un penny. Non.- conseillons virement à nor- amis de s'abonner au prix de 5sh. 3 par mois pour lo Royaume-Uni et 4€h. 4 pour l'étranger, et «le nous a^reaser lo prix de /abonnement, en on mandat. Lo tarif des annonce; -st do 9d. la ligne pow le " Livio d'edrcfiseô de3 exilés." payable d'avanci, et pour toute autn pnblieité. le tarif du " Stand.-vrd." Noue avons ouvert un bureau dans l'immeuble du " Standard," Fleot-Htreet» 1.3° 4, K.C. ouvert do ?, à 6 heures. lîn rat, ck> ck. tn&ndo <çrit, joindre deux timbres d'un fitoos.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1919.

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