La Métropole

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s.n. 1914, 16 März. La Métropole. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/gh9b56f433/
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LA MÉTROPOLE 21e Année ' No~74 Bdition AJBO IVINnFr» lVTT=CI>rT"S Uo u . • ••••••••«•••{* l5 — Six mois «••«•••••••••fr ° ~~ Trois mois. ^ 460 On rabonnc ô tons !cg bureaux de poste et aux tacteurf. ETRANGER, le port en sus: Poux Ia HOLLANDE, s'abonner de préférence aux bureaux de poste, plutôt qu'au lournal même. le numero 5 centimes Journal quotidien du matin le numéro rous les jour: de 4 à 10 pages >9,ruedes Peignes, Anvers Administration: » 3519 Rédaction : Téléphone 617 ^e dimanche de 10 à 16 pages 5 centimes Annonces : la petite Chronique sportive la ligne ligne .... fr. 0 30 fr. 3 00 Annonces financ.leL » I 00 Faits divers fin id. » 2 90 Réclames la ligne, » I 50 La Ville id, » 5 00 Faits divers corps id. » 3 00 Emissions Prix à convenir Pour toute la publicité, saui celle de la province d'An* vers, l'adresser à V AGENCE H A VAS : à BRUXELLES : 8, place des Martyrs, à PARIS : 8, place de la Bourse, à LONDRES : n3. Cheauside E. C. __ Lundi 16 Mars 1914 Avant le printemps twtourner a. la terre: la puissance c fcefcte formule a été appréciée déjà d< [ puis quelque temps par les gens de nai; F sanco. Les économistes leur avaient mon ï tré comment la première cause de mésin I tclligence contre dirigeants et dirigés I fut, jadis, l'abandon de la terre par un I noblesse que drainait, si on peut dire I Versailles. Comment les terriens eussent i ils pu comprendre la solidarité sociale, ei ï persant à ces maîtres lointains, absorbés I là-bas, dans le rayonnement du Roi-Solei I et dont la rapacité, seule, des inten I dants, leur rappelait l'existence? Si bien que, dès que sonna enfin L t retour à des principes plus larges qu« I teux des soi-disant (( droits de l'homme e I in citoyen », le premier conseil dônm I aux riches fut: « retournez à la terre ». C'est le devoir que Dieu semble mettr< à la possession de celle-ci. Ej} ce ne sera pas qu'un devoir: bientô I vous y trouverez la source des plus con I étants plaisirs. Pour moi, j'en suis ar limé a ne pouvoir supporter plus d'ui [ mois do ville sans relâche de plein air K Maintenant, surtout, cette évasion étai | nécessaire: le nouvel an, une longue séri do corvées, amenées par lui, avait rendi f la chose plus urgente. La campagne aussi semblait m'atten dre; jamais elle no m'a paru plus profon dément émouvante qu'après les dures g€ [ liées. Lef» citadins s'imaginent que tout doi ■ être brûlé, tué, jusqu'à une profondeu I de cinquante centimètres, comme au Ca ■ nada — qu'ils viennent voir; aucun ar [ buste n'a vraiment souffert dans ses par ; ties essentielles, et sur le blé vert, commi $ "bientôt sur les champs passe un long fris f Bon d'espoir. Les gens d'ici ne s'y sont pas laissés prendre. Bien au chaud dans les chaumières où le poêle ronfle gaiement, ils ne sortaient pas, dans la neige et le gel, pans escompter co réveil, cette éclosion fiévreuse qui déjà commence ici de tout .côté. Nous sommes aux confins wallons du Brabanfc. La terre a des gestes pittoresques, les bois alternent avec les champs, , les étangs, les collines de bruyères; sur I tout cela, les premiers jours de bon soleil Ifont vibrer comme le pressentiment d'un I prochain éveil. I Go n'est pas le printemps encore, tant I s'en faut, c'est bien mieux que cela: c'est i- sa promesse, son attente, la certitude d'un fcWiheur qui no peut mentir, mais qui, ce-Kpe/.'dant, grandit encore du mystère où il [demeure... Plaignons ceux qui attendent, pour i-enir à la campagne, les mois d'avril et do mai ! Ils ne voient pas, comme moi ; maintenant, mille gage de l'épanouissement prochain. Les coudriers, les petits : aulnes agitent déjà des chatons dorés ou i rosés; les saules fleurissent en grosses ; houppes d'or ou d'argent. Cela fait à |l'orée du bois comme des caractères di Ifées, brodées sur le voile sombre des ra-Imures. Et je sais ce que disent ces carac-l^res, je sais leurs mots inentendus me léonseillant de croire en mai, de croire à lia vie revenant fidèle à l'ordre de Dieu. [Les oiselets cômprennent la chose bien ; moins que moi encore Ils sont plus anilines, plus vifs; ils ébauchent des chante. Bientôt ils s'inquiéteront des nids. Beaucoup retrouveront ceux de l'année der-[nière.j Les délicieuses bestioles dont Saint-[François d'Assise avait tant souci, paraissent comprendre qu'elles sont ici en relative sécurité; elles m'en récompensent en se retrouvant chaque année plus nombreuses, pour do plus légères musiques, pour des envols plus nombreux, donnant l'émoi de joyaux vivants — parmi les branches. Mais il n'y a pas de fleurs, me direz-; vous!... Beaucoup do gens do la ville croient, également, qu'il n'y a pas d'herbe en hiver... Elle s'est montrée drue, verte comme une flamme d'émeraude, si-tôfc que les neiges ont fondu, ont laissé paraître la robe do la terre, comme Peau d'êno à l'ordre de la fée. Et dans [cette herbe, bientôt, ont rayonné les pâquerettes, qui ne nous avaient pas quittés avant Noël, avant les grandes gelées. Je ne sais, pour ma part, rien do plus padmiràble que cette fleurette d'or et d'argent, avec comme un peu de sang au revers d© sa corolle en roue. 0 est une sorte de bijou mystique, ;fone parure sainte de la terre en grâce de Pâques. Voilà vraiment la fleur de chez nous, la fleur^ du Nord, dont la grâce ^stricte et mystérieuse l'emporte tellement sur les vaines parures des fleurs du Midi. CcPes-ci semblent encore païennes; la pâ-Lquerette est chrétienne en toute sa beauté ^h-imble et lumineuse d.'étoile de la prairie. Je la préfère aux plus belles plantes * s.de nos jardins. Et pourtant dans ceux-ci, c I ^vant-printemps fait de bien délicates Bûerveilles 1 1 I Connaissez-vous, « personeUement » si l S oso dire — autrement que par les li- r ivies la rose de Noël 1 Des roses, elle- d p a que le nom, donné jadis à toute fleur i plus ou moins ronde, en forme de rosace. P est une sorte d'anémone Sous de larges punies décoratives d'un vert sombre, 0 jpous voyez surgir des calices d'un blanc ÎJ d nrCl6ï?em!?*' Ye^né de vert,avec un cœur ai'i r.,, cura^ que trop peu de soleil d fait^ 06 calice d'être tout à g feuille J' en ^ demeuré un peu p. f chez moi, des roses il forte pv>l' a?eDfc fleurir, car la P fe ni.» rf? Seul<,.Pe«t ks retarder ainsi H venf T1S- Si bien peu- ù Crocus f" ' s.a'u6r les premiers te et rie» ' safrans, si vous aimez mieux, g; pt des perce-neige. b m6 el,!,es SOIlt mignonnes, ces hâ- f W merv?-iles ! Les safrans ont l'air de .'"«tes petites robes de soie. Les peree-r'f semblent deux gouttes de lait fai-gant pencher un peu une tige verte. C'est avant-garde de l'armée immense des LeaVonfc la procession ne s'arrêtera [Pis désormais, louant Dieu pour toutes «ni ■f'es 1'®^, pour la splendeur du s«i que l'Ecriture appelle sa bannière arquée de sa face adorable. Uut aller tôt voir la campagne. BévQÎT8. ». L'Actualité Encore les armement russes e La? journaux français et russe L- '• ayant annoncé que la presse aiu< ' mande préparait sa retraite dans 1 polémique au sujet des ■armements russes., o " peut panser que cette polémique va prendr ~ tin soir l'ordre du ministère russe. On ooar , m en ce à sentir en effet à Saint-Pétersbour e que l'on s'est un peu fourvoyé en criant à 1 , campagne allemande contre la Russie alor _ que les journaux -allemands se sont contenté 1 en réalité de noter avec un» calme et d'im façon obsolument objective les efforts fait j par le ministre russe pour mettre l'armée e son armement à la hauteur des exigences d " la situation internationale. La presse pansla viste en Russie et les feuilles chauvines e î Franco ont donné à cette occasion avec u: î ensemble qui était manifestement concerté e b si l'on a feint l'inquiétude au sujet des, inten 3 tions et de la prétendue campagne de la près se allemande, c'était uniquement pour trou x ver un semblant de justification aux excita ' tions contre l'Aïlemagne dont les organe français et russes sont remplis journellement J Nous avons donné ici m âme, aH y a enviroo " une semaine des extraits des journaux jpans - laviste et pangernianistes et il fallait évidem i ment oondLure du ton qui dominait dans le ! articles de ces organes que des deux côtés d ^ la frontière russo-aillemiande les excitateur , professionnels se livraient à leurs occupation favorites, que par conséquent il y avait de 1 coupables des deux côtés. Nous trouvons d'ailleurs- dans la press ' française la confirmation de ce que nous avou - indiqué à propos des influences françaises su - les projets militaires russes. Le « Ori de Pa ris » qui n'est pas un organe politique biei k important mais qui se laisse aller souvent. ; r des indiscrétions délicieuses confirme en tou _ points que depuis l'avènement de M. Poin oaré le gouvernement français s'est mis ei devoir de morigéner le ministère russe à pro pos des projets désastreux concernant la dé : fense de la frontière russo-aililemande et plu; spécialement de la retraite des troupes russe: de cette frontière. Le journal parisien affirm< que ce fut d'abord M. Pichon qui, sur la de mande de M. Briand, intervint auprès di gouvernement russe. Puis M. De1cassé fui envoyé à Saint-Pétersbourg avec la missior d'amener la Russie à modifier son -plan dt mobilisation et de oonoenti-aition à la frontière allemande. Briand aurait voulu arriver à mettre l'armée russe en situation de se concentrer et do marcher contre l'ennemi dont l'espace d'une semaine. Il faut croire que h mission de M. Deleassé a eu du succès puisque les derniers préparatifs militaires russes îé-pondent exactement a cette préoccupation Naturellement, sous le sceau du secret, M. Briand a raconté aux membres du partemen i français toutes ces choses en ajoutant quelques commentaires et quelques indications sur la nécessité du service de trois ans dont l'introduction dans l'armée française correspond tout naturelement avec les efforts du gouvernement russe. Pour couvrir toutes ces opérations il faJllait évidemment inventer une campagne de presse allemande comme les mena-oes de l'Allemagne et le péril allemand lui-même.Cotte dénonciation du péril allemand pourrait bien cependant produire l'effet opposé d? celui que l'on en attend; car à force de montrer ce croque-mitaine allemand muni d'une force et de moyens de communications vraiment surhumains on finit par bréer plutôt la panique. Alors on pourrait bien revivre de? épisodes comme celui de la guerre franco-allemande dans lequel le comte Zeppelin est allé conquérir à lui tout seul toute "une localité française. Le uhlan n'avait qu'à se montrci pour faire fuir tout le monde ! La tactique de crier au voileur pour détourner l'attention deî passants est d'aileurs mise de nouilveau ici er pratique. Ce qui menace l'Europe c'est le péril panalaviste et c'est celui-là que : tend cacher _en criant à un autre péril. Si l'on veut réfléchir' un moment aux événements qui se sont cléroulés eu Orient pendant la dernière année et qui s'y déroulent encore journellement on se rendra parfaitement compte que le panslavisme allié à l'orthodoxie russes préparent une campagne très peu ordinaire contre l'Europe occidentale. Le premier adversaire qui se présente dans cette lutte c'est sans doute le germain ,mais c'est surtout et avant tout au germain et au catholique autrichien que le panslavisme va s'en prendre. L concentration de toutes les forces slaves en Orient,leur organisation en vue de cette grande lutte et leur incorporation à l'orthodoxie russe, voilà indéniablement l'objectif de la propagande panslaviste. Le gouvernement russe qui jusqu'à présent était resté plutôt' sceptique à l'endroit des manifestations du panslavisme les encourage aujourd'hui et les favorise de toutes ses forces. Ce sera donc une lutte ou plutôt une guerre de races qui se prépare et l'on sait que celles-là sont généralement les plus atroces et les plus sanglantes. Les tueries effroyables de la guerre turco-baika-nique, guerre d'extermination contre le turc, en ont fourni un exemple. Si donc l'Europe tient à sa civilisation et si elle ne veut pas livrer ses villes et ses trésors aux hordes sauvages des steppes russes elle fera bien d'organiser sa défense et de ne pas affaiblir ceux qui auront à soutenir le premier choc. — J. Joerg. La vaccination antityphoïdique La vaccination antityphoïdique, d'après la ormule du professeur Vincent, contmue à onner d'excellents résultats. En octobre 1913, plus de 3,000 recrues ar-ivaient à Montauban au moment où une rove épidémie die fièvre typhoïde venait 'éclater dans la ville. En quelques semai-es, il s'était produit 58 cas, dont 16 suivis e mort. On inocula tous les jeunes soldats et la lupart des anciens, et dix jours après le ébut de ces vaccinations l'épidémie était jinplètenient enrayée, tandis qu'elle conti-uait à se manifester parmi la population vile. Mêmes résultats sur les troupes françaises ; ï Maroc. Sur 1,260 hommes du neuvième ; *oupe alpin vaccinés en 1913 avant leur dé- < irt de France où dès leur arrivée au Maroc, ne s'est produit aucun cas de fièvre ty- i îoïde. Or, en 1912, dans la même • région, i s non vaccinés avaient fourni Une propor- ] ^n de 169 cas pour 1,000 hommes. 1 On se demande pourquoi on n'expérimen- i rait pas la vaccination antityphoïde en Bel- \ que ? • 1| * L Les personnes souscrivant 1 un abonnement à = LA METROPOLE = 1 à partir du ier avril 1914 reçoivent gratuitement le journal, dès le jour de leur ° inscription jusqu'à fin mars, n le 1 ti Échos LA VILLE - Programme de la journée : FETES ET CONFERENCES Cercle Catholique. — A3 heures, conférence pou n damos par le R. P. Para S.-J. : « La formata* e eucharistique dies enfants ». Société royalo d'Harmonie. — A 8 heures tro r quarts, soirée musicale : a L'humour dans l'œ" ^ vre de Bach &t de Mozart ». Ligue du personnel chrétien de l'Etat. — A b heures et demiie, au « KaLkoenschen Haan ». coc s férence par M. l'abbé Janseens, directeur des a; b mônlers du travail. s Photographische Kring. — A 9 heures, au Synd t cat du Commerce et de l'Industrie, courte ri ^ Neuve, conférence avec expériences : « Théorie 1 pratique de la lanterne d'agrandissement. » Extension universitaire catholique flamande. -1 A 8 heures et demi/e, au Collège ■St-Jean BercJ 1 man/ô, -conférence par M. Oscar Van Schoor : « L t Chimie ». Association belge de photographie. — A 8 hei res et demie, rue de l'Are, 2, causerie par M. I Moreels : « Quelques conseils en matière de st réoscopie ». Algemeen Nederlandsch Verbond. — A 8 1/2 1 5 à l'Athénée première leçon par Mtre N. Zunzburf . « De Evoliutie van strafrecht ». j COURS Polyglot-Club. — A 8 heures 45. au Syndicat d commerce et de li/ndustrie, courte rue Neaiv< réiuuon de la section d/e titénographie. 3 Berlitz School, 8, Meir. — Langues vivantes. ? EXPOSITIONS 3 Salle Forst, place de Meir. — De 10 à 4 heure 5 exposition P. Van der Ouderaa (ouverte jusqu'à g 19 mars). Art Contemporain. — De 10 à 5 heures, en 1 salle des fûtes de la Viille, Meir, Salon 1914. (Oi - vert Jusqu'au 5 avril). s Salle Memling. — De 9 à 5 heures, expositlo r A. Os.t (ouverte jusqu'au 20 mars). Cercle Artistique. — De 10 à 5 heures, expos; , tion d'art chinois et japonais (ouverte jusqu'à ] 2 avril). La liberté comme en Belgique 1 Dans son article dominical, M. Edmond P; card montre comment le sentiment si profon " que les Belges ont de la liberté empêcher; • toujours la réglementation de prendre che ; nous un caractère excessif. ! « La législation,dit-il, se maintiendra forcé-" ment dans les limites d'une oontrainte raison nab'le. C'est 1' a Idée du Droit telle qu'on comprend en Belgique ». » Ainsi s'explique à un nouveau point de vue le _ caractère transactionnel de nos lois qui irrite tant les théoriciens jacobins st le; amants de l'Absolu. » On peut dire des Suisses que s'ils son libres, ils ont trop souvent fait usage d< leur liberté pour se soumettre incontjinr.ut { une réglementation forcenée. Ils vivant b(-au coup de contrainte administrative et de con trainte protestante. C'e6t ime façon d'aff-r mer son indépendance, mais pour en user ï rebours. C'est tirer le sabre pour se le fourre] dans le ventre. » Chez nous, rien de pareil. Nous ne noui servons de notre indépendance que pour augmenter la liberté de nos allures, et nous j réussissons. » CAR OU, AILLEURS, POURRAIT-ON DIRE ET FAIRE, sur n'importe qui et n'importe quoi, ce qu'on peut dire, écrire et faire ouvertement en Belgique? » La curiosité est suscitée ; on se plaît à ce spectacle ; <>n s'amuse à voir la bataille. Mais l'affaire finie, chacun s'en va avec sa chacune, et il n'y a pas de conséquence désastreuse. On revient à l'équilibre, le balancier reprend soi tic-tac normal et grave ,1e rythme belge re trouve sa cadence, avec l'agrément ricaneur, niais peu offensif et peu offensant, de la tra^ ditionneMe et bienheureuse c Zwanze ». Co que l'ancien sénateur socialiste ne dit pas c'est^ que nous jouissons de cette liberté si complète sous un gouvernement oatholi-que qui ,d'après certains, knipoçe au peupfk belge la lourde domination de l'Eglise 1 Un nouvel hospice à Berchem L'avant-projet élaboré en vue de la construction, à Berchem d'im nouvel hospice e1 d'un orphelinat pour filles a reçu l'approbation du Conseil supérieur d'hygiène, dit h « Chronique des Travaux publics ». L'hospice abritera 200 vieillards des deus sexes et l'orphelinat 66 orphelins. L'établissement comprendra : 1. L'hospice réservé aux hommes, avec quatre dortoirs, réfectoires, salles de réunion, car binets de bain, lingeries, chambres payantes, chambre de service et de garde; 2. L'hospice réservé aux femmes, d'une distribution identique au précédent; 3. Le pavillon des services généraux, avec cuisines et dépendances diverses, réfectoire» pour le personnel et pour les religieuses, chapelle, lingeries ; 4. L'orphelinat, avec dortoirs, classes, salles de récréation ; école ménagère, salles de couture, cabinets de bain, vestiaires, lavoir. D'autres constructions de moindre 'mpor-tance et, presque toutes, sans étage, telles qu'une ferme, des ateliers, un pavillon oo"r vieux conjoints, un autre pour les incurables, plus une habitation pour le docteur, complètent d'heureuse façon l'établissement projeté.Repos dominical Un groupe d'employés nous écrit: Si l'un ou l'autre personnage a envie de critiquer les mesures prises par le gouvernement pour étendre les bienfaisants effets du repos dominioal, il n'a qu'à s'adresser aux journaux libéraux. Tous, en générai, et le a Matin » (d'Anvers), en particulier, mettront avec empressement leurs colonnes à sa disposition. Au besoin ils ne se gêneront pas, x>our tâcher d'ameuter le public contre une mesure humanitaire, de forger des réclamations. Ainsi le fameux expéditeur de ce jour. Il ne pourra, dorénavant, faire travailler,enaint-1, son -personnel toutes les matinées dominicales parce qu'il n'aura plus ae>cès à sa boîte postale après 11 heures du miatinl II ne pourra plus arranger sa besogne, avertir les nations, etc., etc., pour le lendemain ! Mais, que font elonc ses concurrents de Londres, de àambourg et d'autres lieux où cependant, >xiste le repos dominical complet ? Et, pour ne pas aller si loin, que font donc ;es confrères d'Anvers qui n'ont pas de boîte 1 la poste et pour qui le courrier n'est plus listribué en ville que le lendemain P Nous autres, employés de commerce, et es-jLaves de bureaux d'expédition où l'on oonti-îuo à travailler tous les dimanches, nous ne >ouvons que l'engager à persévérer, malgré criailleries de certains. Notre repos domi-lical dépenel complètement de celui observé >ar les administrations de son département. >i la poste apporte à notre patron, qui ne navaille pas le dimanche, moins de corres-'oaidanoe les jours fériés,nous saurons à notre our, jouir également d'un peu plus de re->os, d'un peu plus de liberté. Et nous vous assurons qu'après un travail rein tant de toute une semaine, pe repos ous est bien nécessaire. ! Le dimanche de la Ml-Carême Le elimanche de la Mi-Carême nous ra- ] ènera les divertissements bruyants, qui i ît principalement la rue pour spectacle, et 1 i plaisent pas à tout le monde. Bien des t cteurs se seront déjà enquis d'une attrao- 1 >n plus conforme à leurs goûte* [1 Nous croyons que la soirée de comédie française, organisée au Cercle Catholique pour le dimanche 22 mars par le Syndical féminin d'employées de oommerce et d'industrie, constituera pour le plus grand nombre de ceux qui nous lisent à Anvers la récréation rêvée. Au programme figurent la délicieuse 00-médie en vers d'Edmond Rostand, intitulée « Les deux pierrots », et le désopilant « Voyage de M. Perrichon de Labiche ». Les places, au prix unique de 1 franc et lr numérotées à l'avance, sont à retenir au lo-111 cal du Syndicat, courte rue Neuve, 44. [s © 1- Amitié de guenon Nous avons été témoins l'autre après-mi-® di au Jardin zoolo^ique u'une scène vrai-ment curieuse: l'affection démonstrative et la joie délirante témoignées par une gue-i- non à la vue d'une dame qui vient la voir! 1€ trois fois par semaine et lui apporte chaque j ^ fois des friandises : banan. . chocolat, etc. Quand elle aperçoit son amie, la guenon fait des bonds d'allégresse se précipite sur a la glace qui la sépare d'elle ; ensuite elle va à la porte de sa cage et fait mine d'ouvrir. 1- Le gardien complaisant s'approche et per-[• met. à la dame de donner elle-même par un petit entrebâillement Icb fiandises à la gue-x non. Le spcctacle alors devient de plus en r.' plus intéressant. Avant de toucher aux friandises, la guenon jette ses deux bras autour du cou de la dame et met sa tête sur son u épaule avec un air de tendresse extasiée et '• d'inexprimable béatitude. Elle a vraiment l'air de dire : « Comme on est bien ainsi I » Tout cela ne dure que quelques minutes, mais cela vaut la peine d'y aller voir, car a c'est vraiment extraordinaire. a Jours gris v Depuis combien de temps n'avons-nous 1 pas vu le soleil? Depuis des jours et des _ jours, en tous cas. 11 fait sombre, il brui-j ne, il pleut. Un voile d'intense mélancolie semble envelopper la nature, les êtres et les choses, et on pense à tout ce qui est laid, à tout ce qui est triste, à tout e>e qui fait souffrir. On a tort p. ut-être, mais il est bien - difficile de lutter contre cette ambiance gri-! se qui nous étreint le cœur comme dans un 1 étau ; il est difficile de sourire quand le ciel 1 pleure. Il le faut pourtant, car c'est incontestablement une faiblesse que de se laisser influencer par les dépressions' barométriques. 1 La question des langues Comment faut-il considérer la question des langues? s'est demandé M. Borboux, député , de Vervuers, dans une conl rence qu'il a ' donnée dimanche à l'Association catholique d'Aubel. Voici sa réponse, qu© nou: croyons digne _ d'être mentionnée: ^ a Je conçois très bien, a dit M. Borboux, que Flamands et Wallons, spécialement sen-sibles à tout ce qui pour chacun d'eux représente plus profondément !© « moi inti-! me » — la langue, l'histoire les souvenirs ataviques, la contréo, la terre où reposent les ancêtres, celle où naissent les enfants — défendent tout ce qu'ils sentant et tout ce qui leur est cher en défendant;- leur race. r. Je conçois très -bioii •iuc' c^s duu . r<*-ces, seules, chacune de son côté, à pénétrer le sens intime do leur sensibilité spéciale, vouent l'un© èt l'autre un culte particulier à leur petite patrie et défendent avec énergie leur patrimoine et leurs droits. » A chacun son droit; donc, à nous le nôtre. » Mais souvenons-nous que le 1 régionalisme » est encore une forme d© l'amour do la patrie. » C'est vers elle que nous devons tenir nos regards attachés. » C'est la richesse de notre nation de réunir, et ce sur un aussi petit territoire et dans une communauté d'efforts, deux races dont les tempéraments se complètent si mer- ' veilleusement. » Et veillons sua-bout, sans rien abandon- , ner des droits de la Wallonie, à ne pas faire le. jeu de ceux qui, pour des considérations politiques, ont comme pensée dernière ce but, avoué ou inavoué: le divorce de ne>s deux races nationales et leur séparation administrative. » On ne pourrait mieux dire. >—J® ® Cfc—ç La menace française —M— Sur notre frontière sud Dans sa séance de vendredi ma tin,la Çham- 1 bre française a examiné le budget de la guerre. M. Daniel Vincent a attiré à ce propos l'attention du ministre de la guerre sur la défense de lia- frontière française du Nord, et [ les paroles de ce député, ainsi que la réponse qu'y a faite M. Nouions, méritent de fixer l'attention en Belgique. M. Daniel Vincent a dit à propos de la frontière française du Nord : — On a marqué ici à quels dangers cette s frontière était exposée, par suite des travaux c importants entrepris par les Allemands dans la Haute-Alsace et le Pailatinat, où ils ont ^ doublé les voies stratégiques. Les Allemands 1 ont fait plus._ Us ont établi des ponts militaires sur le Rhin, non loin de la Belgique, et le t grand camp de Mailmédy vient d'être rattaché ^ à la gare belge de Staveîot, au sud de Ver- v viers. f En présence de e>ette situation, M. Daniel Vincent demande 00 que le département de la guerre avait fait. — On a aménagé, explique-t il, un vaste camp retranché à Maubeuge; mois e>e camp est insuffisant pour défendre la ligne du nord et devant l'invasion il*surnagerait comme ur îlot sans arrêter le flot- La vallée de l'Oise, qui commande la route de Paris, n'est défendue que par le fort de Hirson, qui n'est plus 5 à la hauteur des besoins modernes. Nous es- 1 périons que les effectifs du 1er corps d'armée v seraient renforcés ; nous avons été étomnés de voir renforcer à son lieu et place le 2e corps, £ oeflai d'Amiens. N'est-il pas paradoxal d'ac- " croître ainsi les effectifs d'un corps placé en i? seconde ligne, à l'exclusion des effectifs d'un ^ corps placé en première ligne? d _ M. Daniel Vincent exigea en outre des précisions à propos des centres d'aviation de P Maubeuge et de Douai, qui vont disparaître ^ ou qui ont déjà disparu. C — Ce qui nous a déjà un peu ému, fit re- 0 marquer le député du Nord, c'est que dans c notre région o ùl'on est assez susceptible au n point de vue patriotique ,en réponse au grand effort accompli en faveur de l'aviation mili- S1 taire, l'administration ele la _ guerre n'a pas 11 fait tout ce qu'elle devait faire. 1! Sur le deuxième point soulevé par M. Da- i"' îiel Vincent, M. Nouions tint à s'expliquer xrat de suite. t > p. — Les anciens centres d'aviation de Mau- P1 >euge et de Douai, indiqua le ministre de la K jjueire, serviront de dham.ps d'atterrissage. Quant à l'autre, M. Noulens y répondra >rooha in ement. Les critiques dont la défense française du ci ^ord qui ont été émises en ces derniers se emps provoqueront vraisemblablement un st enfaroement des effectifs qui y sont station-lés et peut-être la création de nouvelles li- m ;ncs stratégiques dont le développement ne V. .ous laissera pasj espérons-le* indifférente# Ipi bruxelles A la Fédération démocratique. Hier matin, a eu lieu à la « Maison des O vriers », rue Locquenghien, l'assemblée g nérale statutaire des délégués de la Fédér tion déme>cratique de Bruxelles. M. Fieu lien; député suppléant, présidait. Six nouveaux membres, représentant t total de 1.200 membres ,ont été admis à l'a filiation ; ce sont le c Cercle ouvrier de M< rode », de Bruxelles; le a Cercle ouvrier de Hal ; le a Katholieke Vereeniging » d Bruxelles,et la c Jeune Garde démocratique ! d'Anderlecht. On vote, après discussion, quelques modif: cations aux statuts, puis on procède à la rée lection du bureau, qui se trouve aotueèlemen composé ele MM. FieuMien, président; Va Horebeeck, vice-président; Mertens^ sécréta: re-général ; Verbeyst, secrétaire adjoint ; De coniuck, trésorier ; Ceuterick, Claus, Dekers maecker, Huysentruyst, Schats, Verelst, oori seiililers adjoints (en vertu des statuts mod: fiés) seront nommés à la prochaine assemblée Dans le parti socialiste. M. C. Huysmans n'est pas conterut des se cialistes bruxellois. Voici en que3s_ termes le leur dit dans la « Semaine politique » : a Le parti va reviser ses statuts. Chos excellente! H était temps. La besogne a ét d'ailleurs exe^efllemment préparée si l'on ne s perd pas dans les à-côtés, si les misonéis'te ne s'en mêlent pas ,tout ira bien. » Ce qui nous paraît urgent également c'est de reviser les statuts de la coopérative Trop d'administrateurs l Trop de discours l » Ce qu'il faudrait, nous le répétons à sa tiété, ce serait de s'inspirer de la méthod suisse, Le fonctionnaire agit, le membre d conseil' d'administration contrôle. Point e c'est tout. » Aujourd'hui, nous avons plus de quarant administrateurs. Hélas I Quelle lou/rde ma chine l » Et ce sont les socialistes qui veulent trans former la société bourgeoise I » Pourquoi cette transformation ne s'opère t-eJle pas? » Parce que la classe ouvrière, à Bruxeïle surtout, est essentiellement conservatrice.E11 a peur de l'innovation. Elle a le réflexe de milieux de la petite industrie. Un grain d'à narchie et oent kilos de conservatisme. » Bruxelles-port de mer mettra fin à tou celai » intérTeur —M— Nos pommes de terre aux Etats-Unis. De la correspondance bruxelloise du « Bien Pi blic » : Je vous ai parlé dernièrement d_'une dé vision que les Etats-Unis avaient prise à l'é gard des pommes de terre de provenance Ibrangère et spécialement de notre pays L'intervention immédiate de l'administratior 3. permis d'obtenir que cette interdiction fût [-avortée en ce qui concerne nos expoitat-ions fers l'Amérique. Mais la satisfaction obtenue a'est qu'apparente, car l'exportation esi juboixlonnée à des autorisations préalables ei i des conditions si # rigoureuses que la prc-libition sera en fait maintenue. Los Etats-Unis veulent notamment que les tuberculef expédiés de Belgique soient totalemeni exempts de la gale noire et de ce qu'ils ap >ellent la « gale poudreuse ». Pour souscrire i de _ telles conditions . il faudrait presque examiner au microscope chaque pomme de ;erre sépa-rément. Un nombre très restreint de marchands >oli£ces ont e>ependan!t décidé de tenter l'essa: i leurs risques et périls mais la plupart des pays ont résolu de protester contre une me sure qui vise en somme uno affection consi-iérée comme peu dangereuse. Quel que soit e résultat de l'expérience qui va être fait* m Belgique il est certain que nous devronf 'enoncer à voir se renouveler avec les Etats-Unis les relations suivies qui s'étaient établies >our ce produit à la fin de l'an dernier. Les élections législatives. Hier a eu lieu à Mons un poil pour la dé signât ion des candidats catholiques aux pro ^haines élections législatives pour l'arrondis sement. Ont été désignés oomuie candidats effectifs MM. Alphonse Harmignie, vice-président dt la Chambre et Victor Delpexrte, députés sortants; Eugène Eccuet, avocat à Jemappes baron Alfred Bonnart, bourgmestre à GMin Eugène Pecher, industriel à Boussu ; Valère Bernard bourgmestre à Herchies, comte dt a Barre, propriétaire à Tubize. Coimtme candidats suppléants : MM.Edouar:: Servais et Nestor Slotte, avocats à Mons. La Vie militaire Les grandes manœuvres. — La section cen-rale du budget de la guerre s'est montrée atisfaite de la décision prise d'organiser cha-ue année des grandes manœuvres. Le temps de service étant réduit, ces grandes manœuvres sont devenues un complément odispensable à l'instruction des troupes. Quelle dépense réclament ces exercices en errains variés; en 1913, elle s'est élevée à 68,000 francs. Cette année, comme trois d£-isions y participeront au lieu de deux le6 nais seront un peu plus considérables. CONGO — X — Au Conseil Colonial. Le Conseil oo'lonia!, réuni samedi à Bru-eïlles, sous la présidence de M. Renkin, mi-istre des Colonies, a successivement approu-é à l'unanimité : Le rapport préparé par M. Cattier sur un rojet de décret approuvant la convention du décembre 1913 conclue entre le gouverne-îent du Congo Belge et la Compagnie du [asaï portant concession éventuelle d'un roit d'exploitation minière ; Le rapport préparé par M. Diedrich sur un rojet do décret approuvant la convention du 3 janvier 1914 conclue entre la eïolonie du ongo bellge et M. A. Jordan portant con-îssion et cession éventuelle de terres et con->ss.ion éventudlo d'un droit d'exploitation linière ; Le rapport préparé par M. Timmermans ir un projet de décret qui approuve l'ordon-^nce du gouverneux* général du 5 septembre )13 interdisant l'exportation de caoutchouc 'élaté et impur ; Le rapport î-édigé par M. Morisseaux sur le •ojet de décret approuvant la délivrance de ïilmis spéciaux de recherches minières au atanga. Le concours du port de Kinshassa. M. le ministre des Colonies a décidé qu'aune suite ne seiait donnée aux offres pré-ntées à l'adjudieation-coneours pour la con-raction d'un mur de quai à Kinshassa. Mais les primes ont été accordées conformé-But aux propositions de la commission : M. în Perck, ingénieur, a obtenu la première line de 12.000 franco t La journée ir 1- : Hollando-Belge e UNE VICTOIRE HOLLANDAISE Depuis quelques années le match Hol-lando-Belge, pour la Coupe Van den Abeele, - constitue le grand événement sportif de la saison et a pris au point de vue assistance 9 des proportions qui ne peuvent nous empê-s cher de nous reporter à la naissance de ce s sport dans notre pays. Quand on pariait football, voici peu d'an- • nées on était accueilli par un haussement _ d'épaules et ce jeu, qu'on appelait jeu d'en-e fant n'attirait que quelques fervents parents j. ou a nuis, venant encourager les joueurs. Les temps ont changé depuis et le football en-3 vahisseur, sport d'énergie et d'adresse, s'est introduit partout parce que bien compris il est pour la jeunesse une véritable école de _ formation physique et morale. Mais ceci nous éloigne beaucoup du clas-? sique match Hollando-Belge qui se disputa ? hier, par un temps incertain sur cet admirable terrain du a Beerschot Athletic Club » ^ qui constitue un cadre unique pour une rencontre de ce genre. -M- L'arrivée des étrangers Anvers en fête Si la tempête n'avait fait rage la soirée - de samedi, on eut pu constater alors dé j -j dans nos rues l'animation caractéristique des veillées de fêtes, car nombreux furent les sportmen des Pays-Bas, du Nord de la Fran ■ ce et de tout le pays qui débarquèrent à 'a ; Gare Centrale, ne voulant point courir les risques de l'encombrement prévu pour la grande journée. Mais, dimanche, ce fut l'envahissement. Si, à six heure® du matin, le vent et la 1 pluie, qui s'invitent proprio rnotu à trop ; de_ nos réjouissances, se disputaient encore lr ■ priorité, ils ne tardèrent cependant point a disparaître, et un timide rayon de soleil dai gna sourire à travers les nuages amoncelés là- ■ haut. * * * Dès huit heures, la Gare Centrale commençait à~ déverser en flots pressés les milliers 1 de voyageurs débarqués de tous les trains, 1 poités à leur maximum de charge. Ici, l'intensité du mouvement atteignit son apogée entre dix et onze heures. Grande animation aussi à la garé du Sud où arrivai^ indépendamment des trains habituels, un train spécial de Hollande. Le? vicinaux, de leur côté, apportèrent quelques contingents appréciables. Et tout co monde, répandu surtout dans le centre de la ville, entre les gares et le port, lui donna une ani motion pittoresque et très particulière. Le-Hollandais, très nombreux — une dizaine do mille peut-être, car comme toujours} il s'en trouve qui profitent des excursions en groupe pour x>asser ime journée à Anvers sans trop • s'intéresser au match,dont le résultat seul les • passionne, — sont aisément reconnaissables : la plupart arborent fièrement, qui au chapeau, qui à la boutonnière, qui en cravate, des rubans et des oooardes aux couleurs hollandaises, Weu-blanc-rouge ou l'orange. De? omnibus, pavoises aux mêmes couleurs promènent des cohortes de visiteurs ; les tramways sont bondés, les cafés et restaurants, pris d'assaut. Partout, c'est la foule des grand ; jours, foule j.oyeuse et bien reçue, qui ap- ] porte la manne bienfaisante au oommerce lo- < cal. Au surplus, tout se passe dans un ordr? ( parfait, au débarquement comme en ville, où j les drapeaux très nombreux claquant au vent semblent aussi diamer leur souhaits de bien- : venue aux étrangers. j « * • 1 Vers une heure tout ce monde, qui est allé c se restaurer dans les établissements du oen- ( tre de la ville, prend la route du Beerschot. . C'est une ruée folle vers le terrain de foot- j bail ; les trams, dont lo servioe parfaitement organisé avait été quadruplé, sont pris d'as- j-saut, les fiacres font des affaires d'or et les chauffeurs de taxis ont le sourire des grands i0UTS- ... î f Parmi les moyens ele locomotion citons l'i- a dée ingénieuse d'une fabrique de chocolat ^ d'outre Moerdyek qui au moyen d'omnibus vé- s hicule pour vingt sous les gens jusqu'au terrain du Beerschot et leur donne en plus cinq q tablettes de chocolat.. Utile Dulci! ... s Mais l'heure du match approche ; les res- ^ taurants se vident ,1a foule s'écoule peu b j | peu ; et bientôt 1a ville n'offre plus que son aspect accoutumé des dimanches après-midi où, sous la pluie qui s'est remise à tomber. ■ quelques groupes de visiteurs mouillés et tran - , sis déambulent en attendant l'heîire du re- , tour. k Le match des arbitres ^ n De nombreux arbitres belges présents à Anvers. à l'occasion du match Hollande-Bel- n gique avaient décidé d'organiser une rencon- a tre entre les arbitres bruxellois et anversojs. p Cette rencontre s'est terminée par une vie v toire des Bruxellois par 10 buts à 4. s' La match des journalistes « Comme prélude au grand match Hollande- fc Belgique, lui match entre les journalistes bol- te landais et belges s'est joué, hier matin, au es terrain de l'Antvverp. d< Les journalistes belges ont remporté une er seconde victoire s'adjugeant définitivement 1: le coupe Martougin. _ ce Au premier mi-temps les deux équipes mar- qi quent chacun un goal par l'entremise de Cho- P* mé et Levy. Pendant la seconde moitié du jeu les Belges ni prennent le meilleur et s'adjugent la magnifi- éc ,jue coupe en compétition. Après le match une petite réception eut M lieu dans le chalet du terrain. M. Février' prit es la parole et après avoir félicité les vai.n-lueuns, consolé les vaincus, remit La poupe au si capitaine de l'équipe UeAfSd* w LA PARTIE Les Hollandais gagnent par 4-2 Sur le terrain Au moment où nous arrivons au Beerschot il y a fenile et si les tribunes sont déjà garnies d'un x>ublic ultra select les pourtours et le ring sont bondés. C'est une véritable marée humaine attendant le commencement du match. Et tandis que les drapeaux des deux nations claquent au vent, que les nuages mena çants obscurcissent l'horizon, et que l'excellente musique du t Broederband » fait e en-dre ses « deuntjes » les plus entraînants le public prend patience en attendant le commencement du match. LA TRIBUNE D'HONNEUR Nous notons dans la tribune d'honneur 'ï M. le baron de Laveleye ,président de l'U. B. S. F. A., Sir Ceci! Hertslet, doyen du corps consulaire; MM. Vanden Bergh, consul dea Pa-s-Bas, le général Mois, commandant la garde-civique,Delvaux,député,Charles Cnoops président du Comité anversois des jeux olympiques, Paul Havenith ,président du Beerschot Athletic Club, Hirschman, le commandant du Roy de Blicquy, Verdyck, Buskop, Istoce, major de Longueville, De Bruyn, 11 er-meeren, Van Bel, Seeldrayers, Delfosse, Bloëte, Emile De Beuckelaer, Van Oen en, Portheine, Osterrieth, Verwoed, Tanghe,Max Elsen, Wynmaelen, G. Donnet, P. Donnet, Han&, Boucke, etc. L'ENTREE DES JOUEURS Les footballers observent l'exactitude milV» taire car il est 2 h. 30 précises quand les mat-cheurs font leur entrée sur le terrain. Un* acclamation immense retentit au moment où les Hollandais apparaissent. Après que la musique ait joué l'air national hollandais les maillots rouges viennent prendre leur place, accueillis aux accent» de la a Brabançonne ». A l'enthousiasme régnant à ce moment 01 se demande à quel diapason vont atteindre, durant le jeu, les quelques vingt mille peiv sonnes entourant le vaste terrain. LES EQUIPES Voici les deux équipes en présence: Hollande :Gobel,Wynveldt, Bouman, Bout' ny, Bosschaert, Vos, Noorduyn, Westra H., V. Kessler, M. Franclcen, J. Francken. Belgique: Leroy, Swartenbroeckx, Hubin, Thys, J. Suetens, De Coster, Musch, Nisot, Brébart, Saeys, Van Cant. L'arbitre désigné est remplacé par M. Schumacher, assisté de MM. Mutters, pour 1» Hollande, Aertsen, pour la Belgique. Le match Le premier mi-temps La Belgique gagne le t-oss et joue avec le ,rent qui souffle avec violence un peu à tra--ers du terrain. Celui-ci est très lourd et lea laques d'eau ont à peine pu être enlevées. Aussitôt après le coup d'envoi deux t outs » se produisent ; Van Cant reprend une >asso de Saeys, mais se fait arrêter pour iff-side. Revenant à la charge, le Malinois mvoie un long centre que Gobel intercepta ort à propos. Les Hollandais effectuent une première .ttaque que Swartenbroeckx dégage sans ►eine. Les Belges s'y mettent avec entrain; me passe de Brébart permet à Nisot de pla er un fort shot mais Gobel veille et dégage en orner ; bien botté, Suetens place au-dessus. Saeys ramène la ba'1* mais les arrières lollandais dégagent à grands coups. Du côté -elge Swartenbroeckx se distingue et ne ermet pas aux avants hollandais d'inquié-cr Leroy. Le vaillant Brugeois s'en va de nouveau et rri- e seul devant le but hollandais, mais bouman arrive n trombe et commet un oui : Saeys est projeté à terre et l'arbitre ccorde le penalty. Brébart le convertit en ;oal et une ovation formidable salue ce uccès. Les Belges font alors uno attaque en-iablée. Gobel arrête de nombreux shots, par eux fois Musch envoie sur le poteau et le bot final rencontre malheureusement la imbe du keeper. Le jeu s'égalise de nouveau et après que ieroy a arrêté un shot de Bossehart, lea ôtres reprennent le dessus. Van Cant s'en va et centre Nisot à ime elle occasion de marquer; son shot final 'ise le poteau. Sur un hands de Saeys la aile est cependant ramenée devant le but elge où Kessler met au-dessus. Leroy ar-àte successivement deux faibles shots ele fessier et Westra, et Kessler se fi t sur une ouvelle attaque arrêter pour off-side. A ce moment les Hollandais ont légère-lent le dessus et Kessler se fait punir pour roir chargé Leroy au moment où il n'était îs on possession de la balle. La balle re-ent cependant et Kessler trompant Hubin échappe et d'un shot oblique égalise le ore. lies Hollandais applaudissent à tout ►mpre. Les Belges repartent avec courage et Saev» rce Gobel à sortir à temps pour intercep-r un centre de Van Cant. A peine le but t-il dégagé que Brébart reprenant une passe > Thys envoie un long shot qui trouve Gobel i bonne place. Nouvelle attaque belge et keeper hollandais dégage en corner un ntre de Musch; la balle arrive à De Coster ii place un shot très dur que Gobel arrête ir miracle. Van Cant a encore une belle occasion do arquer, ma.is Bosschart est sur lui e4 arte tout danger. Une dernière attaque des Hollandais que anus Francken met au-dessus et le repos b sifflé. Les joueurs se retirent pendant que la ..uu«-ïue fait plusieurs fois le tour du terrain, x; acclamations du public.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Métropole gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in - von 1914 bis 1918.

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