La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 26 April. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/n29p26r50r/
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The Newspaper for Beigian» LA MÉTROPOLE tE PENNY CJRQ CEM1MEI vu f cEirr DIX CKHTIHEI PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Rmhaaiiv ■ P.WftjAiiAiw ï W P. 9 Ti 2Î2. 3 mois y sn. Abonnements : -{ 6 mois 17 sh. [ 1 an 32 sh. IïTannee VENDREDI 26 AVRIL 1918 T I No. 116 LA GRANDE GURRE Allemagne et Hollande TTAQUE DE ZEEBRUGGE le canal de Bruges embouteillé Jeudi midi. taie phase de l'offensive allemande .hier matin et, comme il fallait s y ie s'est déclenchée de nouveau sur ■ bataille de la Somme, et plus par-it contre le point de jonction des o-britanniques, avec, pour objectif avilie d'Amiens. central de la lutte fut la route St-ùens et le terrain qui s'élève au-Somme dans les environs du villa-■s.Bretonneux, à treize kilomètres ju des confins de la capitale picar-i furieux bombardement commen-eures du matin et se prolongeant 45, deux divisions d'infanterie allouèrent du bois de Hangard, de et de Warfusée. Elles _ compre-ie division de la garde qui fut déjà s fois depuis le 21 mars, et une di-e, la 77me, arrivée de Russie. Ces ent composées principalement de de Westphaliens, avec, dit-on, ;aciens. L'infanterie ennemie sou-in feu de barrage intensif, était tanks, dont la présence fut certi-is par des témoignages concor- pal effort fut dirigé contre Villers ir ce dernier point, il échoua com-evant la résistance britannique, er, les assauts initiaux de la garde urent repoussés avec de fortes per-; réussit à se reformer et a revenir et, comme elle disposait de l'avan-ain, elle réussit finalement, après :orps opiniâtres, à prendre posses-ge de Villers-Bretonneux et à s'y cteur français, plus au sud, l'atta-,1e fut dirigée contre le village si sputé de Hangard, sur la Luce, i route Roye-Amiens, et dans Panne le confluent de la Luce et de i Theunes et Ailles. Les combats eurent lieu à Hangard. Les Fran-ndirent magnifiquement et à la tout ce que l'ennemi avait pu >rix de sanglants sacrifices, c'est es confins est du village, que nos ent toujours vigoureusement. dlée de l'Avre, toutes les attaques particulièrement contre Hailles, le cat et la cote 62, échouèrent avec tes, rande partie du front britannique ent bombardée pendant la nuit de rcredi et fut le théâtre de nom-Dns, qu'on doit considérer cepen-plus ou moins locales. Les Fran-èrent de fortes attaques ennemies nage de Dranoutre (sud-ouest du tel) où les artilleries alliées infli-irtes pertes à l'ennemi. Les An-ïèrent des attaques et dispersèrent 'ations au nord-ouest d'Albert et :inage de Merville. Ils recon-poste au nord-ouest de Festhu-gnèrent un peu de terrain à )ecq, avec capture de 84 prison- oie de considérer la nouvelle of-nande comme une opération de La bataille pour Amiens paraît i une série d'attaques, très puis-les-mêmes et confiées à des effec-ts largement échelonnés en prosoutenus par une énorme concen-tillerie, mais qui n'en présentent n caractère nettement local et dont sont en tout cas strictement li-but, en un mot, est plus tactique que, et la comparaison s'impose ilus avec la grande offensive contre printemps de 1916 où, après avoir grands avantages sur un terrain le Kronprinz épuisa ses meilleu-et les saigna littéralement à blanc ^reprises plus ou moins locales ne, Vieil Armand) qui ne donné-résultat et tournèrent finalement à n- Des ordres du jour allemands J reste que Ludeadorff .a renoncé, 'ovisoirement, aux attaques massi-s serrés et qu'il en est revenu à sa lus économique pratique des as-Ire plus ou moins dispersé par "va-breuses.«ter que les Alliés sont parfaite-me de disputer âprement à l'en-'bjectifs locaux; l'infanterie fran-'articulier, excelle dans ce genre en vue desquels elle est admirable-inée et l'on peut être certain qu'elle s approches d'Amiens avec autant de vigueur que Verdun. Il convient aussi de ne pas perdre de vue que le général Foch, plus que jamais, épargne ses précieuses réserves. Il sait que, cette année, les Franco-Britanniques ne peuvent compter que sur eux-mêmes, qu'il fauf tenir avant tout, même au prix de quelques sacrifices de terrain, et il mesure étroitement les succès coûteux des Allemands à l'usure intensive qu'ils subissent. Ce sont là toutes raisons qui doivent nous inspirer la plus grande confiance dans l'issue finale de la lutte. Comme il fallait s'y attendre, les Anglais ont fait suivre leur raid sur Ostende et Zeebrugge par des bombardements aériens intensifs. Les bassins- d'Ostende ont été arrosés d'explosifs mardi dans la journée, et ceux de Zeebruggfe, grâce au clair de lune, ont été l'objet de " buts " directs dans la nuit de mardi et mercredi. Les photographies rapportées par les aviateurs révèlent un fait assez inattendu. Il appert qu'à Ostende un " objet coulé a été vu gisant entre les estacades et bloquant la plus grande partie du chenal ", ce qui permet de croire que, contrairement à ce qu'on pensait tout d'abord, un des deux vieux croiseurs chargés de ciment dirigés sur cet objectif a pu atteindre son but. Par contre si, à Zeebrugge, on a observé " un espace libre de vingt mètres dans le môle ", à son extrémité voisine de la côte, ce qui indique que le viaduc à claire-voie a bien été détruit par le vieux sous-marir qu'on y a fait sauter, le communiqué de l'Ami, rauté ne parle pas de l'embouteillage du cana de Bruges, ni des écluses, ce qui laisse planei un doute sur ce point. Il appert de récits de marins qui ont combattu sur le môle que l'affaire fut très chaude Toutes les passerelles de débarquement qu< portait le Vindicative furent emportées par 1< feu ennemi, à l'exception de deux, et un obu; de fort calibre, tombant entre le môle et 1( vieux croiseur, provoqua de grosses pertes par mi les détachements prêts à l'attaque. Le: hommes durent se lancer à l'assaut dans h pluie, sous un feu terrible, et se laisser glis ser d'une hauteur de six mètres à l'aide d< filins et d'échelles de cordes. Le Vindicativ 1 n'en resta pas moins accosté au môle pendan une heure et cinquante minutes et s'en alli aussi tranquillement que s'il quittait le pie. de Douvres! D'après certains récits, le stea mer Brus sels, commandé par l'héroïque capi taine Fryatt, mouillé à Zeebrugge où il ser vait de dépôt pour l'aviation navale alleman de, aurait été torpillé par un canot à moteur Toutes les relations confirment l'admirabl bravoure de tous les volontaires qui partici pèrent au raid. Le commandant Carpenter, di Vindicative, a été promu capitaine de vaisseau et l'amiral Keves nommé commandeur de l'or dre du Bain, ce qui entraîne son anoblisse ment. Il n'y a aucun changement apparent du côt de la Hollande. Par bribes et morceaux, on ar rive à connaître les demandes allemandes Celles relatives aux sables et graviers préci sent les quantités à transiter qui sont si éle vées qu'elles équivalent à un trafic illimité, e refusent le contrôle hollandais de leur destina tion. Le transport de " marchandises " su certaines lignes hollandaises comprend, corr me il fallait s'y attendre, la ligne de Muncher Gladbach, Roermond, Weert, Hamont, H^ renthals, Anvers, où le trafic est interromp depuis la guerre. Les Hollandais exiger qu'aucun transport de caractère militaire n s'effectue sur la partie hollandaise de la lignt mais l'officieux Handelsblad dit que l'Allerns gne n'a jusqu'ici (le journal hollandais soul gne ces mots) fait aucune,, objection à cett condition. La presse hollandaise déclare unf nimement que le gouvernement hollandai maintiendra une stricte neutralité " quoi qu' puisse arriver o o La perte du "De Smet de Nayer et du "Flandres" Relativement au coulage par suite de heu de mines des bateaux du Secours belge Mini tre De Smet de Naeyer et Flandres et de pli sieurs bateaux de pêche hollandais dans " Passage libre ", un télégramme officiel < Berlin déclare que les Allemands n'ont p; posé de mines dans le " Passage libre " et c que les pertes ont dû être causées par des rr nes ennemies. Au sujet de-ce télégramme, l'Agence Reut apprend que^cette déclaration est sans fond ment. Aucunes mines ne furent jamais posé dans le " Passage libre " par la marine bi tannique. Un message a nos soldats au nom du roi Albert A la suite du brillant succès de notre armée, le lieutenant-général Gillain, chef d'état-major général, a adressé le 22 avril, au nom du Roi, la proclamation suivante aux troupes : SOLDATS ! En octobre 1914* le Roi vous a dit: "Il vous appartient de soutenir la réputation de nos armes avec le courage et la ténacité dont déjà vous avez donné des preuves si nombreuses. Notre honneur national est engagé-" _ . Vous avez répondu à l'appel de votre Roi par la défense acharnée et victorieuse des positions de l'Yser qui ont tant fait pour la gloire du nom belge. Vous avez gardé intactes toutes ces positions, où le Roi vous plaça depuis la mer jusqu'au nord d'Ypres. Malgré les attaques récentes, tentées par les troupes choisies de l'ennemi, vous avez tenu notre terrain devant Nieuport, Reigersvliet, Dixmu-de et Merckem. Depuis un mois, l'ennemi a entrepris les plus violentes de ses offensives sur la Somme et la Lys. Il a lancé d'incessantes attaques qui ont été brisées sur notre front- par les troupes des 3e et 4e divisions. Arrêté par la ténacité de la division de Naimur, il dût reculer sous la poussée victorieuse des valeureuses troupes de Liège. Soldats, le Roi compte sur vous ! Vous vous montrez dignes de vos frères dont la résistance indomptable au joug de l'envahisseur fait l'admiration du monde. L'Yser doit rester l'obstacle infranchissable contre lequel viendront se briser les assauts de l'ennemi. O o Leptombardement de Paris Paris, 24 avril.— Depuis quarante-huit heures, Paris n'a pas été bombardé par les fameux oanons allemands à longue portée.— Reuter. o——o L'incendie de Friedrichshafen fut des plus graves Manzell, dont les ateliers de construction aéronautique viennent d'être détruits — à peu près entièrement, on peut l'espérer — est un faubourg de Friedrichshafen situé à quelques kilomètres au nord-ouest, et également sur les bords du lac de Constance, t L'ensemble des usines Zeppelin, où l'on fa-l briquait les aéronefs monstres et les fameux avions géants, les friedrichshafen, issus des gothas, occupe un vaste triangle compris entre la voie ferrée de Friedrichshafen à Liep-zig à l'est, le lac à l'ouest et une ligne qui la relie à cinq ou six kilomètres de la rive. Il y avait deux groupes principaux de bâtiments ^ et de halls : l'un le long de la voie ferrée même, l'autre à Manzell et à Weisses-Haus, où était le laboratoire d'expériences. C'est à 1 Manzell même qu'eurent lieu, sur le lac, les ' premiers essais des premiers zeppelins et des premiers aéroplanes, qui étaient à l'époque des " hydroaéroplanes. C'est de ce type d'hydroaéroplanes agrandi : 125 mètres de surface au lieu - de 80, que dérivent les avions de bombardement dits friedrichshafen. Nous les avons décrits ici même. Ils n'ont donc rien de commun comme ateliers de construction avec les gothas fabriqués par la Gothaer Waggonfa- t brik, à Thuringe, à trois cents kilomètres plus au nord. r Le sinistre a pris une extension formidable par suite de l'explosion des réservoirs d'hy- - drogène, des tubes d'hydrogène comprimé né- - cessaires au gonflement et à l'entretien des J zeppelins en construction et en essais. Il doit t y avoir constamment, à Friedrichshafen, de e 100.000 à 150.000 mètres cubes de gaz extrê-', mement combustible et explosif. C'est ce qui - explique le chiffre élevé des morts et des bles- - sés et l'étendue des dégâts. e Si, comme on l'annonce, l'usine de moteurs 1- Maybach est également détruite, l'importan-s ce de la catastrophe est plus grande encore, il Les ateliers Maybach, qui portent le nom de l'ingénieur, ex-directeur des usines Daimler-Mercédès, ont été fondés par lui en 1912, M quand il quitta cette maison. Ils produisaient un des trois types de moteurs six-cylindres (Daimler, Benz, Maybach) employés presque exclusivement sur les avions allemands dernier modèle de chasse et de bombardement rt C'étaient, de plus, les fournisseurs exclusifs s- des moteurs de zeppelins. Il est beaucoup plu; j- difficile de détruire l'outillage de fabricatior le d'une usine de moteurs que celui d'une usint le d'avions, car ce sont des machines-outils e is des gabarits lourds et robustes. En revanche it l'interruption de fabrication est beaucoup plu: i- longue et, par conséquent, plus grave. La vérité finira, d'ailleurs,' par être entière sr ment connue. Friedrichshafén et Manzell son e- beaucoup trop proches de la frontière suissi as pour qu'on puisse dissimuler la catastrophe -i- D'ores et déjà, à n'en pas douter, bonne nou velle. L«es messes allemands eucuiiiurem *-les Flandres Tous les hôtels d'Ostende ^ transformés en hôpitaux v Une personne venant de quitter la Bel- ^ gique et étant arrivée à Amsterdam, il j y a trois jours à peine, donne les détails suivants sur l'invasion des F'andres par j\, les blessés allemands, venant du front n occidental. c Durant toute la semaine dernière, des d trains remplis de matériel d'hôpital arri- P vèrent à Blankenberghe, accompagnés j' de nombreux médecins et infirmiers. a Tous les hôtels de Blankenberghe, ainsi ti qu'un grand nombre de maisons particu- v Itères furent réquisitionnés pour les blessés, dont un major allemand estimait le n nombre à 20.000. Presque toute lia gar- a nison a été envoyée sur le front et il ne d reste à Blankenberghe que quelques a landsturmers. La gare a été arrangée c de façon que les trains de blessés soient cachés aux yeux du public par deux ra- n mes de wagons. Personne ne peut du e reste approcher de cet endroit. o A Knocke et à Heyst, les blessés ar- p rivent en un flot toujours plus gros et les d garnisons ont été dirigées1 sur la ligne F de feu. Tous les hôtels d'Ostende sont en- s combrés dlel blessés et des hôpitaux ont j été aménagés, en toute hâte, dans les villages avoisinants. c o o F Un avion allemand descendu <• —- r Paris, 24 avril— Un communiqué officiel annonça que l'alarme avait été don- c née à Paris l'a nuit dernière à 11 h. 36. ' Un avion ennemi fut découvert par le ^ feu des projecteurs et attaqué par une ( canonnade violente. i Il fut forcé d'atterrir près de Nogent, 1 dans le voisinage de Meaux, où l'on oon- 1 stata que c'était un triplan de bombardement. Les occupants : un lieutenant, ' un sous-officier et un mitrailleur, furent 1 faits prisonniers.— Central News. ——o o 1 La paix de Hindenburg [ et l'Autriche 1 Tandis que, devant les succès militaires du 1 front occidental, les tendances conciliatrices s'écroulent, en Allemagne, comme des châ- J teaux de cartes, on commence à avoir en Au-triche un sentiment plus exact de la situation où se débate la monarchie danubienne. Les difficultés alimentaires sont inextrica- '• blés. Même la victoire décisive, tant escomptée 1 par la population allemande et magyare, 1 n'apporterait pas grand soulagement aux embarras actuels. C'est du moins l'avis de VArbeiter Zeitung ' de Vienne : " Après la guerre, dit le journal socialiste, nous devrons payer à l'Allemagne une indemnité de sept cents millions d'intérêts, au bas mot. Mais nous sommes également débiteurs de la France et de l'Angleterre, à qui nous devrons de grosses sommes. " Tout l'avenir de notre économie dépendra du fait que le marché monétaire américain nous sera ouvert ou fermé. Mais nous ne pouvons par forcer l'Amérique à nous prêter de l'argent. Les soldats de Hindenburg ne peuvent avancer par-dessus l'Océan. Nous n'aurons donc ces milliards nécessaires que si l'Amérique est notre amie." Quant à la conclusion du journal, c'est que la paix de violence, la paix forte de Hindenburg, dont le désir secoue les empires centraux depuis l'offensive du 1er mars, serait en réalité la " vraie paix de la faim ". o o Les rectification de frontière en Pologne La Gazette de Breslau, semi-officieuse, annonce que les rectifications de frontière exigées par le gouvernement impérial et le grand . état-major allemand en Pologne occidentale portent sur les régions de Czentochov, Bend-zin, Kalisz, Konin, Sieradz, Wiel, Sosnowice et le bassin houiller de Dombrowa. La population polonaise de ces territoires 1 est évaluée à deux millions d'âmes. L o- o Manifestation à Rome en l'honneur de M. Clemenceau Une imposante manifestation, organisée en t l'honneur de M. Clemenceau, a eu lieu au ; théâtre Argentina. La salle était comble. Une assistance vibrante a acclamé le président du conseil français. La Marseillaise a été entonnée par la foule enthousiaste. r v*-u¥iv uv * viui-uiujot Kiau^ata La presse ennemie vante l'œuvre du grand :at-major allemand. Retenons que cette œu-re a été préparée et accomplie dans une zone idée de ses habitants, garantie par une police :tive contre les indiscrétions, pourvue d'un :seau ferré à grand rendement amélioré par 1 main-d'œuvre forcée. L'œuvre de l'état-major français, dit le latin, apparaîtra un jour comme singulière-îent plus méritoire, parce qu'elle a dû s'ac-amplir dans des circonstances infiniment plus ifficiles. Si celui-ci a pu, avec une rapidité resque foudroyante, rétablir une situation un istant compromise, c'est qu'une étude préala-le, faite en regard de toutes les hypothèses, vait eu pour conséquence l'organisation, à lut événement, d'un système de transport qui ient de donner de merveilleux résultats. Il serait inopportun de publier en ce mo-îent les chiffres sur lesquels se fonde cette ffirmation. Si l'on pouvait dire le nombre es trains qui, du 22 mars au 2 avril, ont mené les troupes françaises à proximité du hamp de bataille ; s'il était possible d'énu-îérer les états-majors, les unités spéoiales de jute espèce, les quantités exactes de person-el et de matériel transportés; s'il nous était nfin loisible de préciser combien de camions nt réussi à circuler sur des routes encombrées, uis à déverser, à point nommé, sur le champ e bataille même, personnel et matériel, on ourrait se dispenser de tout commentaire. Parallèlement aux transports de troupes 'est poursuivi le ravitaillement en vivres et lunitions qui augmentait chaque jour avec 'arrivée de nouvelles divisions. Or, ces mouvements ont pu s'exécuter sans ue fût troublé le trafic économique nécessité ar l'alimentation de la population. Bien plus, is ont été effectués concuremment avec les vacuations des populations civiles et sans gê-1er le moins du monde ces évacuations. Tous ces mouvements par voies ferrées se ont passés dans la plus absolue régularité, nalgré les bombardements et malgré l'enne-ni qui s'avançait. Les bombardements de 'oies ferrées ont pu, à certains moments, for. :er de modifier les lieux de débarquement ; ls n'ont pu, grâce à la souplesse des combi-îaisons, retarder que de quelques heures l'ar-•ivée de troupes et du matériel expédiés. Le transport par automobiles n'a pas été mprovisé : le matériel était prêt à tout événe-nent. Le réseau routier de la zone britannique avait été reconnu préalablement et certai-îes voies améliorées. Il avait été réparti en •ourants, spécialisés par catégories de véhicu-es : routes réservées aux convois automobiles ransportant des troupes et des approvisionne-nents ; routes réservées à l'artillerie lourde à racteurs ; routes réservées aux convois hippo-nobiles.La concentration de l'aviation, celle des :ompagnies d'aérostiers se sont faites avec une /élocité dont témoigneraient encore les chiffres que nous avons sous les yeux. Si la marche assez rapide des Allemands 1 pu faire modifier certains plans, elle n'a )u, grâce aux prévisions envisagées, déconte-lancer le commandement français. L'état-ma-or avait précisé, tant au point de vue transports qu'au point de vue opérations, les con-iitions d'une intervention française dans la :one britannique. Des études avaient été sanc-:ionnées par des accords entre les comman-iements français et britannique. Les recon-laissances nécessaires avaient été exécutées; 'articulation des réserves françaises sur le réseau ferré et le réseau routier était orientée en eue de cette intervention, aussi bien qu'en vue le l'intervention sur un point quelconque du Front français. Grâce à ces études et malgré la précipitation des événements, dès le troisième jour on avait concentré à portée du champ de bataille le nombre de corps d'armée dont le transfert était prévu en sept jours. Seules les études préalables ont permis à un personnel entraîné et dont l'activité a été au-dessus de tout éloge de réaliser ces opérations difficiles dans une situation où les exigences augmentaient chaque jour, tandis que la progression ennemie réduisait en même temps le réseau ferré et routier. Telle a été l'œuvre de l'état-major français. O O Paris-Corse en aéro-poste Un service postal entre Nice et la Corse va être réalisé au moyen d'hydravions qui s'arrêteront à Ajaoio. Le départ s'effectuera d'un poste qui vient d'être terminé au port de Nice. L'inauguration aura lieu incessamment. D'autre part, le jainistre des Communications a chargé M. Estradier, directeur des postes des Alpes-Maritimes, d'enquêter sur un projet plus vaste : Paris-Lyon-Marseille-Nice-la Corse. L'examen a commencé auprès des autorités sportives. Ce projet est appelé à rendre les plus grands services. o o — A une récente vente d'autographes en Angleterre, voici les prix atteints par des lettres signées de Rabelais : 6.750 fr. ; de Rembrandt : 4.500 fr. ; du Titien : 1.900 fr. ; de Robespierre : 1.600 fr. ; de Lord Bacon : 1.350 fr. ; de Swift: 875 fr. ; de Rubens, 775 fr.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1919.

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