La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 08 Februar. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/3x83j39w9q/
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"LA METROPOLE," the mfluential Belgian newspaper now enjoying the fcospitality of Ofllf was removed to this country after the destruction by the Gennans of its Antwerp offices- Through its appearance in conjunction with this paper thousands of refugees from Antwerp and other parts of Belgium are able to obtain the latest Belgian news in their own language. LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 23MB ANNÉE MARDI 8 FEVRIER 1916. N°- 39. LA GRANDE GUERRE. I ♦ | L'OFFENSIVE ALLEMANDE PROCHAINE I DANS L'OUEST. — PREPARATIONS COLOSSALES ET NOUVELLE ARTILLERIE.—CALME SUR LE FRONT OCCIDENTAL—UNE SURPRISE DESAGREABLE EN RUSSIE—PAS D'ULTIMATUM ALLEMAND A LA ROUMANIE.— ECHANGE DE NOTES DIPLOMATIQUES.—L'INCIDENT DU "LUSITANIA." -LE COMMERCE DE LA GRANDE-BRETAGNE EN JANVIER. [ On raconte, un peu de tous côtés, que les BiJanands préparent une offensive dans [l'ouest, qui serait dirigée contre Dunkerque et Calais—leur vieille marotte—et peut-être contre Belfort. Ces nouvelles constatent de ■formidables transports de troupes, de maté- ■ riel et de munitions. En outre des soldats I auraient été retirés du front des Balkans et ■ subiraient une nouvelle instruction pour s'ha-I bituer aux modifications que les Allemands I auraient fait subir à leur artillerie. ; Nous sommes trop habitués à ces nouvelles I de transports colossaux de troupes en Bel-Igique pour y attacher encore une foi sérieuse. I On connaît, du reste, l'art allemand de la I mise en scène pour impressioner les gens res- ■ tés au pays et peut-être pour faire peur aux I Alliés. - Ceux-ci sans beaucoup de réclame, se « préparent en silence et s'attendent au pire. [ Si l'offensive allemande se produit elle saura < I i qui parler. 1 Entretemps, sur le front de l'ouest rien de I sérieux ne se produit; le communiqué aile- *■ I mand signale de violents combats d'artillerie £ [ entre le canal de La Bassée et Arras, ainsi c | qu'au sud de la Somme. Lens a subi un nou-| veau bombardement français. En Argonne é I les Français ont fait sauter une mine et en c I ont occupé l'entonnoir. a E En Russie guère d'actions importantes : une 1 | patrouille du général Ivanoff découvrit les c I conduits électriques d'une mine ennemie, éta- c I blit les connections et fit sauter la mine à la I grand et douloureuse surprise de l'ennemi. f F La nouvelle a circulé à Londres que les c t puissances du Centre avaient envoyé un ulti-[ matum à la Roumanie; la nouvelle est démen- ç f tie, mais il y a lieu de croire qu'une " note d [diplomatique" a été reçue à Bucharest, dans a I laquelle les alliés germains auraient fait com- 1; I prendre que l'élection au Parlement de certains candidats et la vente à l'Angleterre t | d'une grande quantité de grains seraient con-I sidérés comme des actes hostiles. La Rou- ^ I manie aurait répondu qu'elle n'avait aucune ^ I action sur les élections parlementaires si ce y | n'est en les déclarant illégales ; la question c Idu grain était purement économique. ;( j Des troupes bulgares seraient en route pour ^ lÎQiistchouk en vue de la défense du Danube; I il se serait déjà produit un incident de fron- n j fe entre les soldats roumains et des marins c bulgares, qui repéraient les eaux du Danube {roumain, où ils faisaient des sondages. ^ I Dans les Balkans, les Serbes auraient atta- n I ?ué les Autrichiens près de Durazzo et leur I auraient infligé une grosse défaite. j Suivant un résumé de la réponse allemande ^ j au sujet de l'incident du " Lusitania," on I croit qu'un arrangement sera conclu, malgré les nouvelles alarmistes de la semaine derrière. L'Allemagne hésite à admettre l'illé- I Sauté du torpillage, mais comme Bernstorff, ,, I a-™assadeur allemand à Washington, a des I pouvoirs discrétionnaires on pense que l'ad- r* jmission pourra se faire. I Suivant des chiffres du Board of Trade, les I importations en Grande-Bretagne s'élèvent f IPourle mois de janvier à £74,948,241, soit une 1 ' ■ ugmentation de £7,701,850 sur les impor-■tâtons de janvier 1915, et de £6,943,232 sur *} | ^ janvier 1914. Les exportations R! t au chiffre de £36,757,167, soit une r( IMiiunlation de £8.509,575 sur celles de jan- &! E et une diminution de £11,048,998 sur cl ■telles de janvier 1914. S( I k FlE CARDINAL MERCIER ET p LA PRESSE BELGE. À Edmond Patris, vice-président de l'Asso- p ha-rit!'i 'a .presse belSe> avait envoyé au r • 'il Mercier le télégramme suivant:— ,r; lie nfUin°m ^'Association, de la Presse belge, hi nen ,?IS un devoir d'adresser à Votre Emi- C; i iiir ^ mma°e de l'admiration émue de ses m i as, pre.s pour Lettre des Evêques belges pi U'nues allemands et autrichiens. ]e [dans €prs voeu* ardents vous accompagnent lu [la il. aoc°mPltsseinent d'une mission dont E |l'exrr°S-U rnon^e entier salue aujourd'hui m ldecfti,e°S10I1jnouyc^e comme un monument m : lage, de foi patriotique et d'éloquence." p£ iconfrlr (-ari?tnal Mercier a adressé à notre re ^ e uue réponse ainsi conçue:—- f reusf touc^® de l'adhésion chaleu- |des-Fvêr,,a !ies5? belge à la récente démarche „T sincère se.®elSi(lue» vous exprime nos , lions t?enrfmerCleinents- Avec raide f!e Dieu- t [rons riartr F+IiS a,uss* haut que nous le pour- ' |cau=es drapeau de la plus noble des "(s.) Cardinal MERCIER." ^ u-s ATROCITES ALLEMANDES EN BELGIQUE. [lettre"d,,1, '6 .^e ^ome Que la publication de la Pf ISiandes r-t ,e^eques belges aux évêques aile-lUne imnro S ann,exe6 de ces lettres a produit [ell4Zvf^prof,onde en parce qu' j Iltes ont ét s qU Un ,pl,us Srand nombre de prê- , I-faiblit . i ' assassinés qu'on ne l'avait cru, et * . l^s sa« 6ment le " viol " de religieuses et co ' °es Cttntre la religion et les églises. ——-— ' P* jpWlanWo ne PuWication éditée aux frais du de iar>ieleinr aroericain Carnegie, on trouve un l!le?ie decW: ' Vive ^ France ! " où M. Car- ob I 'rie,ise " ' 1ue 'a France doit être vie- de f'I'Wion JaAe qu'elle est le champion de la tu i iLW edLdroit-'' . de =« eot un vrai pacifiste. pl >0UR LA RESTAURATION DE LA BELGIQUE. PROPOSITION PAPALE REPOUSSEE. L'Agence Reuter reçoit de Rome la dépêche luivante, en date du 7 février:-— D'après des informations puisées à une iource autorisée, le Pape a proposé récemment iux Puissances de l'Entente qu'elles entre-aient en négociations avec l'Allemagne en vue l'arranger des conditions pour la restauration ie la Belgique. Les Puissances de l'Entente, tout en expri-nant leur appréciation de cette offre, l'ont déminée courtoisement, mais fermement, expli-[uant qu'aucune démarche de ce genre n'était iésirée par elles avant que l'Allemagne ne soit Léfaite. On croit ici (à Rome) que tout le système a té machiné par l'Allemagne, qui espérait com-nencer une discussion des conditions géné-ales de paix, et cet effort est considéré comme tne preuve de plus de ce que l'Allemagne a dus besoin de la paix que les Alliés—un besoin lui deviendra de plus en plus impérieux a nesufe que le temps s'écoulera. LA REVANCHE DU CIVIL. L'Allemagne est en fureur parce que des ivils n'ont pas voulu sauver l'équipage du îeppelin " L19 " qui se trouvait en péril. Résumé ainsi l'incident du trawler " King itephen " et du " L19," suffit à montrer 1' ibîme qui existe entre notre concept et celui les Allemands. Ceux-ci ne veulent pas comprendre qu'un quipage de neuf pêcheurs ait refusé de prendre à bord un équipage de vingt militaires llemands, qui, même désarmés, auraient pris a direction du trawler et auraient tâché ou e rentrer triomphalement en Allemagne ou e se faire interner en Hollande. — Mais nos hommes promettaient de ne rien aire de semblable et offraient beauooup d'or, isent les Allemands. Paroles allemandes ! Nous sommes payés ■our savoir ce qu'elles valent. N'insistons onc pas. Entrons plutôt dans le point de vue llemand pour montrer le caractère oblique de i -mentalité allemande. Voilà l'équipage d'un Zeppelin qui vient de uer des civils, qui tout en étant en mer vient e couler un charbonnier. Tout d'un coup, lis en péril, il rencontre de ces civils que sut à l'heure il assassinait de façon si béné-ole et il Técla-me de ces civils qu'il traitait omme des soldats en les tuant que ceux-ci :s traitent comme des soldats, c'est-à-dire, iur sauvent la vie et les fassent prisonniers ! Grand honneur, évidemment, que les Alle-lands font aux civils de les traiter comme des ombattants. Mais, voilà, les civils, eux, n'at-iquant pas les soldats allemands ont bien le roit—et c'est le moindre—de laisser ceux-ci îourir en paix, à charge de revanche. INE CHARMANTE MANIFESTATION FRANÇAISE. C'est le jeudi 20 janvier, à trois houres de après-midi, que fut remis à Sa Majesté la ;ine Elisabeth, par Mme Jules Siegfried, pré-dente du Comité d'initiative, paT Mme René iviani, membre du Comité d'honneur, et par vonne Sarcey (Mme Adolphe Bïisson), le oof-et d'ivoire, de vieil argent et de bois pré-eux, signé des deux grands aj-tistes orfèvres 'art, MM. Ecalle et Becker... Cette œuvre orfèvrerie fut payée avec les souscriptions içues personnellement par Mme Siegfried et -!s amies. Au fond du coffret fut placé un îèque de trente mille francs, montant des (UE'Wiptions reçues par " Les Annales " pour s pauvres de la Reine. La députation fut présentée à S. M. la Reine ir Mme Klobukowsky, la femme du sympa-lique ministre de France auprès du roi libert. Le voyage fut singulièrement facilité par la mne grâce de M. Sairtiaux, directeur de la ïmpagnie du Nord, et par celle du colonel ' énie, chef de la mission française en Bel-que. M. et Mme Pieot, par leur aimable ispitalité à Dunkerque, le gouverneur de liais, par sa haute courtoisie, et les attachés 1 ilitaires du colonel, par leurs prévenances, ' omirent à la députation de s'acquitter de < ur agréable tâche et de porter à la Reine 1' 1 immage ému des femmes françaises... La ] aine s'est montrée très touchée de cette dé- 1 airche. Elle a prié la délégation de trans-ettre l'expression de sa vive gratitude aux 1 irsonnes généreuses qui ont bien voulu s'inté- ! sser aux misères qu'elle s'efforce de se- J urir... Le coffret, jugé très beau par Sa Majesté, 1 ais insuffisamment patiné, de l'avis des deux 1 tistes, fut rapporté à Paris, où il sera pq^ra- S evé avec toute la délicatesse, tout le fini sou-lité par MM. Ecalle et Becker, après quoi il ' ra exposé, afin que tous les souscripteurs ( lissent se rendre compte de l'effort d'art fait ' iur offrir à une souveraine, un souvenir de spect, de reconnaissance. c 1 ILS CONSTATENT LEUR USURE. BERNE, 6 février.—Pour la première fois ut-être, un journal allemand fait entendre ^ i cri d'alarme sur l'épuisement économique c ; l'Allemagne. Ce cri est d'autant plus retendant que le journal est le " Berliner Tage-att " et l'écrivain qui signe l'article est M. c ■thur Norden, publiciste fort connu de l'autre 1 té du Rhin. M. Arthur Norden reproche à ses com- c .triots de ne pas se rendre suffisamment mpte qu'en Allemagne se prépare une usure t s forces économiques de l'empire (sic). e "Cette usure, dit M. Norden, doit nous r liger à faire des économies dans tous les ma/ines. On oublie trop facilement l'éven- c alité de l'épuisement économique à la suite t s succès militaires. Plus la guerre durera, as elle amènera une réduction des vivres. 1 LES TEMPS NOUVEAUX SERRONS LES RANGS. Jules Destrée vient de nous dire en termes nobles et élevés l'émotion dont il fut saisi en présence de notre grand cardinal. Nous savons, d'autre part, qu'il a conduit auprès du vaillant prélat une délégation de socialistes belges de Rome. Réjouissons-nous de cette fraternité agissante prometteuse de beaux lendemains pour le plus grand bien de notre chère Patrie. Si nous le pouvions sans commettre d'indiscrétions inutiles en ces temps, nous citerions des cas de prêtres et de francs-maçons unis fraternellement au pays pour l'accomplissement d^une noble tâche. Ce rapprochement créé par la guerre sera un des bienfaits du fléau. Il n'est pas propre à la Belgique seule. Il est la conséquence de cette force morale en lutte avec la force matérielle et mécanique de l'Allemagne. L'Idée vaincra les gros canons. Ce sentiment qui nous donne la certitude de la victoire nous rapproche. N'ayons pas de ce respect humain ridicule qui nous eanpèche de nous serrer la main ! En France, les manifestations de ce rapprochement furent fréquentes, modestes ou éclatantes. Dès le jour de la mobilisation elles s'affirmèrent. Voici le dialogue qui rapportent deux écrivains témoins de l'embarquement à la gare de 1'E.st, à Paris:— Trois prêtres traversent la cour de la gare d'une allure martiale, chapeau sur l'oreille, musette en bandouillère. Sur le seuil de la porte d'entrée, ils croisent un petit groupe d'ouvriers. Un 'costaud' en casquette, sarrau bleu et pantalon die velours, s'avance les deux mainis ouvertes. "—Sans savoir au juste pourquoi, dit-il, j'ai souvent gueulé: 'A bas la calotte!' Mais puisque nous allons risquer ensemble notre peau pour le pays, serrons-nous la main de bon cœur et faisons connaissance." Ce geste a toute l'importance de celui de Destrée. En voici un autre du même ordre rapporté par le philosophe H. Bergson, dans le discours qu'il a prononcé en qualité de président, à la séance publique annuelle de l'Académie des sciences morales et politiques, ie 12 décembre 1914:— M;j PI. Bergson parie du " Secours national," où l'on a groupé—tout comme dans notre nouveau ministère—des personnalités éminentes, représentatives de tous les partis parce qu'on voulait " que chaque Français y trouvât l'homme qui lui inspire le plus de confiance." Or tous ces hommes s'entendent parfaitement entr'eux. " Que le fait ait quelque chose de symbolique, dit M. Bergson, c'est ce que montre bien l'anecdote suivante, contée par un prêtre à M. Paul Appell. Un ouvrier, inconnu de lui, lui tend la main. ' Bien volontiers, répond celui-ci, mais pourquoi?' 'J'ai su, réprend l'ouvrier, qu'au Comité de secours national le secrétaire de la Confédération Générale du Travail avait donné la main à l'archevêque de Paris. Alors, moi, je vous donne la main.' " ^ Mais voici qui n'est pas moins éloquent. 0 est l'attitude des chefs de confessions diverses à l'égard du crime commis contre la cathédrale de Reims. M. Alfred Lévy, grand rabbin de France, écrit au cardinal Luçon, archevêque de Reims : " Monsignor,—Je me fais un devoir de joindre, au nom du rabbinat français, notre protestation indignée à celle du monde civilisé tout entier, et de yous dire la part que nous prenons à votre grand malheur. " La destruction de la basilique d'e Reims, monument incomparable de piété, d'art, de souvenirs historiques, est un odieux blasphème contre Dieu, notre père à tous, et dénote chez ses auteurs l'absence de tout sentiment religieux et humain." De son côté M. Emile Cahen, ancien grand rabbin de Lille, adressait au prélat la lettre suivante :— " Eminence,—Aux condoléances officielles ie M. le Grand Rabbin de France, permettez-noi de joindre les miennes, justifiées par une période de ma carrière pastorale, à Reims, jendant laquelle, de notoriété publique, je n'ai ïessé d'avoir avec Mgr le cardinal archevêque Langénieux les plus cordiales, voire les plus ntimes relations. "Je me rappelle avec plaisir, en particulier, ;on entrée solennelle, de 1886, comme cardinal lans sa ville archiépiscopale. En ce qui me concernait, je m'assurai qu'aucune solution de lontinuité ne se produirait, du fait de mes co-•eligionnaires, dans la décoration des maisons îituées sur le parcours du cortège. " Bien plus, lors de la présentation des au-orités à 1',archevêché, je m'associai, par une illocution,' aux compliments présentés à son iminence. " Si donc j'ai été à l'honneur avec votre très :egretté prédécesseur, je dois me trouver à la )eine avec son éminent successeur, Monseigneur Luçon. " La ruine de la cathédrale frappe mon cœur l'une douleur patriotique et inspire une vive imotion dans l'âme de l'ancien grand-rabbin le Reims. " Que Votre Grandeur puise une réelle et lurable consolation dans le beau texte du prophète Isaïe si bien à sa place en ce tragique ivénement: " Malheur à toi qui dévastés et qui n'a pas incore été dévasté, qui pilles et qui n'a pas rncore été pillé, quand tu auras fini de dé-■aster et de piller, à ton tour tu seras pillé et lévasté " (Isaïe, 33, I). D'autre part, le " Consul de la Fédération les Eglises protestantes de France, rédigeait in manifeste ainsi conçu:— " Au nom du protestantisme français tout ntier, " Exprime sa jirofonde douleur de voir, après ant de siècles de Christianisme, deux grands mpires violer systématiquement les règles les lieux établies du droit des gens; " S'indigne avec toute l'humanité civilisée ontre la destruction de Louvain et le bom-iardement de la cathédrale de Reims; " Réprouve l'abus des phrases pieuses dont es empereurs d'Allemagne et d'Autriche don- NOUVELLES DU PAYS. Lord Curzon et -Sir Douglas Haig, généralissime des troupes britanniques, ont été délégués par le roi George V en une mission importante auprès de roi Albert. * * * Un télégramme de Zurich annonce que M. Max, le vaillant bourgmestre de Bruxelles, emprisonné à Celle, serait sur le point d'être remis en liberté et serait autorisé à résider en Suisse jusqu'à la fin de la guerre. * * * "Un petit fait—le dernier auquel j'ai assisté—écrit un correspondant au ' XXe Siècle,' vous montrera la vie de Bruxelles, cette vie de douleur digne et d'incoercible raillerie. "J'avais pris le tramway pour me rendre au lieu du départ. Je regardais, distraitement, cette avenue, ces maisons que je quittais pour si longtemps peut-être. Tout à coup, le tramway s'arrête, je vois les voyageurs sortir précipitamment. L'un d'eux me tire par la manche et me souffle à voix basse: ' Venez, venez vite ! ' "Je crois à un accident, un court-circuit, la machine en feu. Pas du tout: le conducteur sonne, le tramway s'ébranle. Je demande à mon voisin: ' Qu'est-il arrive?' " Alors celui-ci me montre, debout, venant de monter sur la plate-forme, un officier allemand, portant épinglé au dos le dernier numéro de la ' Libre Belgique ! ' " Dites, est-ce qu'il n'est pas beau notre Bruxelles? Est-ce qu'il n'est pas grand notre pays?" * # * Le gouverneur de Bruxelles vient de décréter que toutes les enveloppes d'automobiles (pneumatiques) enregistrées à la -section de la circulation d'automobiles, même celles qui sont encore adaptées aux automobiles, neuves ou usagées, ou même simplement utilisées comme vieux caoutohouc, doivent être délivrées avant le 12 février. Il sera remis aux vendeurs, une quittance, contre laquelle le montant en espèces pourra être encaissé. Tous les stocks non délivrés jusqu'au 11 février 1916 seront confisqués et les propriétaires-responsables, les dépositaires puni-s. * * * La ville de Nieuport a terriblement souffert à la suite des bombardements auxquels elle est soumise depuis quatorze mois. Mais il y a heureusement moyen d-e reconstruire un grand nombre des maisons atteintes par les obus allemands. Tout le bloc de la Beurs n'est guère endommagé. Les immeubles ha- , bités par MM. Ruys, 1\ Dingens, etc., paraissent n'avoir pas trop souffert. ' La Beurs est , encore debout, le toit endommagé, les vitres brisées. La maison de M. Van d-e Sommpele est, fait incroyable, absolument intacte! Le ! petit château de M. vçm Ischg-hem a été atteint par trois bombes. ] La rue des Cuisiniers est la moins endommagée de toutes les rues de la ville. Les maisons détruites sont les anciennes petites ( demeures, habitées par des ouvriers, qui se , sont effondrées, plutôt à cause du déplace- ^ ment d'air que par l'explosion des obus. < Sur le marché, il ne se trouve plus que les ' maisons du bourgmestre Snauwaert et du receveur Lassine. La rue du Marché est aussi gravement endommagée. La ville a été vidée de tout ce qu'elle contenait. Les soldats français ont transporté i dans leurs cantonnements et baraques d'Oost- ( duinkerke et de Coxyde nombre d'objets qui ] peuvent servir utilement, alors que dans les j maisons ils risquaient d'être anéantis par les t obus allemands. ( Le clocher de l'église s'est effondré récem- i m-ent, sous le feu de l'artillerie ennemie. c -j — Le voyage gratuit des soldats belges per- 1 missionnaires est chose en partie réalisée, écrit c le "Petit Journal," qui précise en ces termes :— c " Il y a en effet, depuis quelques jours, des trains de permissionnaires, matin et soir, dans T lesquels les soldats belges voyagent sans frais, i " Nous enregistrons avec plaisir cette satis- faction accordée aux braves soldats belges." j — r nent le scandaleux exemple depuis le commencement des hostilités; " Constate avec tristesse combien cette exploitation de Dieu risque de compromettre la . religion devant la conscience moderne; " Et dénonce à la Chrétienté tout entière le mal accompli par des pratiques, qui déguisent * sous un vêtement de paroles évangéliques la 1 négation de la religion des prophètes et de 1 Jésus Christ." t Et la lettre suivante était adressée au car- ^ dinal Luçon par le conseil presbytéral de ^ l'Eglise réformée de Reims :— " Monseigneur, ' g " Le conseil presbytéral de l'Eglise réformée évangélique de Reims, réuni pour la première ^ fois depuis les désastres qui ont fondu sur a notre cité, sur la proposition de son président, 's se fait l'interprète de la communauté protestante de Reims pour vous adresser l'expression de son indignation au sujet du bombar- n dem-ent de notre cathédrale.' La cathédrale de Reims appartient, en effet, à la chrétienté ? tout entière. Plus d'un membre de notre S Eglise a puisé, à l'ombre de ses voûtes, pen- . dant le silence et le recueillement, force et ^ courage. -" Pendant que la cathédrale était la pr-oie C des flammes, brûlait et disparaissait notre templ-e, qui, tout modeste qu'il fut, était bien, lui aussi, maison de prière. C'est donc dans j, une parfaite communion de souffrance que 0 je me permets, Monseigneur, avec l'expres- s sion de notre sympathie chrétienne la plus n vraie, l'hommage de mon respect." p Cette révolution pacifique qui s'est produit p en Belgique comme en France, il nous appar- a tient d'en recueillir les fruits. Il noue suffit de vouloir, de rec'hereher nos points de con- E tact plutôt que d'aviver nos querelles en re- p cherchant ce qui nous divise. Les gens d'es- p prit et les gens de cœur n'auront pas plus de peine à s'entendre demain qu'ils n'en ont ri aujourd'hui. Fils de la Belgique, conserva- E teurs, libéraux, socialistes, flamands, wal- a Ions, tendons nous une main fraternelle pour h le plus grand bien de notre Mère à tous, notre C douce Patrie! j. C. V IL Y A CENT ANS. LEOPOLD DE SAXE-COBOURG ET LA PRUSSE. Sous sa rubrique quotidienne : " Il y a Cent Ans " le " Journal des Débats " publie cet extrait de son numéro du dimanche 4 février 1816, annonçant les fiançailles officielles de celui qui devait être notre premier Roi:— " Londres, 29 janvier 1816.—On assure qu'un courrier a été expédié sur le continent pour apporter au prince Léopold de Saxe-Cobourg, troisième frère du duc régnant, la grande nouvelle que son union avec la princesse Charlotte de Galles a été ratifiée, par la famille royale d'Angleterre. C'est le prince Ferdinand son frère qui s'est marié à Vienne avec la comtesse Cohary. Le duc régnant de Saxe-Cobourg, l'aîné' des trois frères, n'est pas marié. Ces trois princes ont fait la campagne de 1813 et 1814 au service de la Russie; mais, depuis le Congrès de Vienne, où ils se déclarèrent hautement en faveur du Toi dç. Saxe, ils ont quitté le service de Russie et ont repris leur grade dans l'armée autrichienne où leurs ancêtres se sont distingués. " La princesse Charlotte de Galles a vu, pour la première fois, le prince Léopold, il y a dix-huit mois, lors de la visite des Souverains alliés à Londres où ce prince, âgé de vingt-cinq an.s, se fit remarquer beaucoup." On sait, en effet, qu'au Congrès de Vienne, la Prusse voulait dévorer la Saxe sous le prétexte que le roi de ce pays avait été longtemps fidèle à la cause de Napoléon. Heureusement, il se forma une telle opposition que la Prusse dut renoncer, bien à regret, à son dessein. La secrète hostilité des Hohenzollern contre la famille, de Saxe-Cobourg trouvâ là de quoi s'alimenter. On sait aussi que la Prusse, déçue en Saxe, s'employa alors au Congrès de Vienne, avec plus d'énergie encore, à prendre pied sur la Meuse et à Liège. Ecartée de ce fleuve et de cette place par l'opposition irréductible de l'Angleterre, elle parvint cependant à s'en rapprocher. D'abord, elle arracha définitivement à la Belgique ses anciennes enclaves de la rive gauche du Rhin et elle s'annexa, contre tout droit, en même temps que la rive gauche du Rhin, les cantons belges de Neder-sruchten, de Rolduc, du Néau (Eupen), de Malmédy, de Schleyden, de Cronenbourg, de 3aint-Vith, de NeuerbouTg, d'Arzfeld, de Bit-oourg, de Dudeldorf, une partie du canton l'Aubel et de nombreux villages belges situés sur la rive gauche de l'Our et de la Sûre, ainsi lue sur la rive droite de la Moselle et elle fit aeutraliser Moresnet, riche des magnifiques gisements de calamine. Ensuite, elle fit entrer e LimbouTg et le Luxembourg (dont la meil-eure partie devait nous être ravie en 1839) lans la Confédération Germanique où elle, Prusse, entendait jouer le premier Tôle. Il est intéressant pour les Belges de voir lue le grand-père du roi AFSert, quinze ans ivant son élection au trône de Belgique, con-redisait aux projets spoliateurs de la Prusse. Son héroïque petit-fils a de qui tenir. LE CINEMA AU FRONT. S. M. la Reine, à qui nos soldats sont redevables déjà de tant de largesses, vient de leur émoigner une fois de plus sa généreuse bonté. 511e a fait Temeittre, en effet, aux troupes du ront, un certain nombre d'appareils cinéma-ographiques. Chacun d'eux est accompagné le quinze films différents, qui seront ren-ou-re-lés tous les mois. En outre, des appareils le prise de vues ont été fournis également par a Reine, et toutes dispositions prévues pour e développement des clichés négatifs, ainsi [ue pou-r l'impression des positifs. Voilà pour nois braves soldats de la bonne tistraction en perspective, à laquelle s'ajoute intérêt documentaire que présenteront les ues prises au front; plus tard, celles-ci pour-ont être projetées -sur l'écran, en Belgique ibérée, à la plus graaicle jo&e de tous ceux qui erroiut alors défiler sou-s leurs yeux les as->ects variés de la rude et pittoresque vie me-i-ée par notre armée sur l'Yser. ECHOS. .a " Noël ' de» petits pauvres d'Anvers. Nous avons reçu la nouvelle que le mon-ant de notre souscription pour la " Noël " des etits pauvres d'Anvers a été reçu avec joie ar nos jeunes concitoyens. Une ample dis-ribution de vêtements et de jouets a été faite -iar ceux qui en étaient chargés et si l'on osa pas bénir tout haut le nom de la Utropole, la reconnaissance des petits oiversois n'en fut pas moins vive. ociete belge de medecine en Angleterre. \ u 1 importance de la question, la discussion e la proposition du président—Exclusion des llemands des congrès, associations et exposions internationales futures—sera continuée < n la séance ordinaire du 1er jeudi du mois de îaTs. Les confrères ne pouvant se rendre à la san-oe sont priés de donner leur avis par crit. U en sera tenu compte pour le vote dé-nitif du vœu à émettra relativement à l'ob-ît en discussion. iN DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UNI. Des ouvriers belges désirant travailler dans : Royaume-Uni sont informés que les " Board ■ f Trade Labour Exchanges" (qui sont leB ' ' suies autorisées par le gouvernement britan-îque de présenter des ouvriers belges aux atrons anglais) ont un grand nombre d'em- 1 lois à conférér surtout dans les industries gricoles et du génie civil. Des offres de service doivent être faites à la ï ourse du Travail la plus proche du domicile; " our l'adresse, se renseigner au bureau des ostes de la localité. £ Des Belges se trouvant dans les asiles de îfugiés à Londres peuvent s'adresser aux ourses du Travail qui sont établies dans ce3 6-siles; d'autres Belges résidant à Londres, à ( l Bourse du Travail chez " The War Refugees ommittee," General BuildiDgs, Aldwych, ' -7.C. (au premier étage). i MONITEUR BELGE DES 30, 31 JANVIER, 1, 2, 3 ET 4 FEVRIER. MINISTERE DE LA GUERRE ET DE LA JUSTICE. CONSEILS DE GUERRE. A la suite d'un rapport des Ministres de la guerre et da la justicè, le Roi a signé les deux arrêtés suivants: L'appel contre les jugements rendus par les conseils d« guerre en campagne n'est reçu que si le jugement contient quelque contravention expresse à la loi ou est rendu sur una procédure dans laquelle les formes eoit substantielles, soit prescrites à peine de nullité, ont été violées. L'appel est réputé nul et non avenu, si, dans le délai fixé pour la déclaration, la partie appelante n'a pas déposé au greffe un mémoire indiquant les moyens sur lesquels est fondé son recours. Nos Ministres de la guerre et de la justice sont chargés de l'exécution du présent arrêté, qui sera obligatoire dès la jour de sa publication au " Moniteur belge." La faculté d'appaler des jugements rendus par les conseils de guerre appartient au ministère public, au condamné ot» à la partie civile, quant à ses intérêts civils seulement. La déclaration d'appel est faite au greffe du conseil da guerre, dans les troù> jours à compter du jugement, sous peine de déchéance. L'auditeur général se pourvoit en appel au moyen d'una déclaration faite au greffe de la cour militaire, dans le délai de quinze jours à dater du jugement. La cour militaire juge sur pièces. Elle peut, toutefois, ordonner la comparution du prévenu ou lui accorder, sur sa demande, l'autorisation de comparaître. Le présent arrêté aura force de loi dès le jour de s4 publication au " Moniteur belge." MINISTERE DE L'INTERIEUR. UNIONS PROFESSIONNELLES. Lorsque, par suite des événements de guerre, les dieposi-^ tions inscrites aux articles 6, 7 et 9 de la loi du 31 mars 1898 sur les Unions professionnelles ne peuvent être appliquées par le Conseil des Mines siégeant en (ktmmission d'entérme-meIïfc» JJ y sera supplié par le Ministre de ITndustna et du Travail. Dans les soixante jours qui suivront le rétablissement deg communication# avec le siège du Conseil des Mines, celui-ci, faisant usage des prérogatives que la loi lui confère en la matière, pourra présenter aux Unions intéressées, qui auront à s'y conformer par la suite, telles observations qu'il jugers* nécessaires. DANS L'ARMEE. NOMINATIONS. Par arrêté royal du 1er janvier 1916. sont nommés lieu* tenants, les sous*Lieutenants dont les noms suivent:— A.—Dans les cadres actifs:—1. Des secrétaires d'état-major: Ivips, J.-J.-B.; Recht, G.-A. 2. De l'infanterie: Maa« cheL M'.-F.-A.-L. ; Dofra.iteur. A.-J.-J. ; Van den Hende, G. 3. De l'artillerie: Nollet, M. 4." Du génie: Delecourt» H.-J.-H, 5. Des officiers payeurs: Winand. F-J..-L.; De Kayser, C.-E.; Melsen, G.; Tielemans, S.-F.-H.-M.-A. 6. Des officiers d'administration: Verloy, L.-P.-R.; Sevens, G.-A.-R. B.—Dans les cadres de réserve:—1. De l'artillerie: De-ooster, H.-M.-J. 2. Du service pharmaceutique: Severin, A.-V.-M.-J. Par arrêté royal du 10 avril 1915, l'officier auxiliaire d infanterie Declerck, E.-F.-J., est nommé sous-lieutenant d infanterie. NOMINATION RAPPORTEE. Par arrêté royad du 24 janvier 1916, la nomination au grade de capitaine commandant du capitaine en second du géma Lefebvre, J.-L., faite par arrêté royal du 15 novembre 1915^ est rapportée. EMPLOI SPECIAL. Par arrêté royal du 4 janvier 1916, le capitaine en second Van Roy, A.-G.-C., du corps des transports, faisant le servie^ dans l'infanterie, est oommissionné en qualité de capitaine commandant pour la durée de son service dans cette arme. RETRAIT DE COMMISSION. Par arrêté royal du 19 janvier 1916, la commission de sous-lieutenant de 2e classe auxiliaire pour la durée de la guerre, est retirée au capitaine commandant de réserve Da Burghgrave, E.-C.-W. MUTATIONS. Par arrêté royal du 8 octobre 1915, les lieutenants d'infam terie dont les noms suivent passent, en leur rang et ancienneté, dans les cadres actifs des.officiers de cavalerie: , Jooris, R.-P.-E.-M. (écuyer). Van den Abeele, J -E.-M.'» Marissal, R.-S.-A.-M., Hynderick de Ghelcke, J.-C.-E.-M -G. (chevalier), Mesmaekers, G.-H.-J.-M., Cocmans, C.-G.-N F., Cuvelier, M.-M., comte de Meeûs, G. F -J.-G,, Charlier, R.-A.-A.-L.. comte d'Ursel, G.-M. .T.-L.-G . Robin, L.-M -O.-A., baron de Woehnont, F.-F.-H.-M.-G., comte d'Ursel, P.-A.-M.-G.-C.Par arrêté royal du 7 janvier 1916, le lieutenant payeur Liénard, D.-J., est admis, sur sa demande, dans les cadres des officiers de l'infanterie. Il prendra rang d'ancienneté du 8 ootohre 1915. Par arrêté royal du 19 janvier 1916. les lieutenants Vander Donckt, E.-D.-G., Van den Abbeele, I,-P., et, Van den Eynde, H.-A.-F.. et les sous-lieutenants Beernaerts, G., et Pieltain, F., de l'infanterie, passent dan6 l'artillerie en leur rang et ancienneté. Us seront classés dans l'annuaire dans l'ordre suivant : 10 Vander Donckt, avant le lieutenant d'artillerie ManteJ, E.-E.-M.-L. ; 2o Van den Abbeele et Van den Eynde, avant le lieutenant d'artillerie Toussaint, J.-I.-F.-L.-G. ; 3o Baernaerts, avant le sous-lieutenant d'artillerie Bivert, V. ; %y 4o Pieltain, après le sous-lieutenant d'artillerie Lefebvre, A.-F. VENTE DE NAVIRES. Par arrêté roya-1 du 26 janvier, les dispositions le l'arrêio royal du 23 février 1915, concernant la vente des navires, sont étendues à tous les bateaux d'intérieur belges, 4,0 quelque nature qu'ils soient. COMITE SUPERIEUR DE CONTROLE. Par arrêté royal du 26 janvier 1916, MM. Lambin, A., ingénieur en chef directeur des Ponts et Chaussées, chet du Cabinet du Ministre de l'Agriculture et des Travaux Publics, et Zanen, F., ingénieur en chef directeur des Ponts et Chaussées, sont nommés membres du Comité supérieur de contrôle pour la durée de la guerre. LE RENOUVELLEMENT DES BONS MUNICIPAUX. Nous sommes à même d-e dire que le renouvellement des Bons municipaux de la Ville de Paris à six mois et à un an, venant à échéance du 28 décembre écoulé au 2 mars prochain, se poursuit dans les meilleures conditions. En effet, les Bons échus du 28 décembre 1915 au 15 janvier 1916 inclusivement représentaient un montant total de 56,900,000 francs. Or, les porteurs n'ont demandé le remboursement que pour 15,600,000 francs; ce remboursement a, tout naturellement, été opéré immédiatement. Rappelons que les Bons remis en renouvellement des anciens portent, comme ceux qu'ils remplacent, intérêt à 5.25 0/0 l'an s'ils sont à six mois de d-ate, et à 5.50 0/0 s'ils sont à un an. Dans l'un et l'autre cas, cet intérêt est net de tout impôt afférent au titre lui-même. 11 est intéressant d'observer qu'ils sont délivrés séance tenante contre ceux présentés à .'échange. Les détenteurs de ces derniers n'ont donc à envisager aucune perte de temps. D<> plus, dans le but de faciliter l'opération du re^ nouvellement aux porteurs qui ne pourraieni pas se présenter à la Caisse Municipale le jou^ même de l'échéance de leurs anciens Bons, » leur a été accordé la faculté d'effectuer le dépôt 3e -ces Bons à la susdite Caisse huit jours avartf leur échéance. Dans ce cas, ils ont, bien en :endu, à se rendre à la Caisse Municipale Caserne Napoléon, rue Lobeau 4 (en arrière d<> ''Hôtel de Ville, Paris), après la date d'échéance ies Bons à renouveler, pour retirer les nouveaui Bons et recevoir les intérêts échus. —^ Le rein est le filtre de l'organisme Vittel Grande Source fait fonctionner îe rein "annonces. 9 pence la ligne.—Joindre le montant aux ordres, s.v.p. Prière de s'adresser directement à nos bureaux, 1C4, Shofr me. au premier. A D. CORYN, professeur de chant français au CTl Guildhall School of Music. leçons particulières, réper-oire.—S'adresser par correspondance au journal or au Guild-. ail Music School, John Carpenter-street. DEMOISELLE, de bonne famille^ belg-e, désira s'occuper d'un ou deux enfants l'après-midi ou autro ccitpation; parlant français, flamand, et ayant de bonneg otions d'anglais.—Ecrire J. V., bureau du journal. DENTISTRY.—VICTOR ÔOTILS, d'Anvers (me Quellin).—Consultations tous les jours de 2.30 i heures.—Oxford-street, 351. Téléphone» 2782 Mayfair. Pi MAEà A. 143 2/3, armée belge, en campagne LX• serait heureux de trouver marraine pour correspondre. ËTJNE fille, 16-18 ans, recevrait hospitalit? dans famille anglaise habitant Hayward's Heath. eu change léger travail de ménage et soins à donner aux nfants. Vie de famille.—Ecrire W. L.. bureau du journal.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1919.

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