La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 13 Oktober. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 19 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/3j3902091z/
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"LA MÉTROPOLE, the influential Belgian news-paper now enjoying the hospitality of £1it §tanïiar>, was removed to this country after the destruction by the Germans of its Antwerp offices. Through its appearance in conjunction with this paper thousands of refugees from Antwerp and other parts of Belgium are able to obtain the latest Belgian news in their own language. LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22ME ANNÉE. MERCREDI 13 OCTOBRE 1915. No- 286. LA GRANDE GUERRE. L'OFFENSIVE BULGARE COMMENCE- LE SORT DES SERBES.—LES ALLIES • POURRONT-ILS LES SECOURIR ? — , LE DEBARQUEMENT DE SALONIQUE. I —LA GRECE NE BOUGE PAS.—ET i L'ITALIE î—AUTOUR DE BELGRADE. : —DEUX MONITORS COULES.—NOU- , VEAU SUCCES RUSSE SUR .LA STRYPA.—AUTOUR DE DVINSK.—LE ( FRONT OCCIDENTAL. < _____ ( Les Bulgares, ou plutôt, pour< être exact, c erdinand-le-ïlénégat, son gouvernement et sa < lique militaire germanophile, viennent enfin f 'entrer en campagne. Alliés à la Turquie, ( ;ur ennemie héréditaire, à l'Autriche, qui n'a J esse de rogner sur l'ancien empire de Siméon fqui lui arracha la Grande Moravie, à l'Àlle- lagne enfin, qui poursuit l'assujettissement r e tous les peuples balkaniques pour réaliser * j politique d'extension vers la Syrie et les c ndes, ils s'attaquent au vaillant petit peuple j ?rbe avec lequel, fraternellement, il y a peu 'années, ils avaient entrepris la nouvelle croisade " dont Constantinople devait être 1 !prix! / La situation serait incroyable si elle f 'était vraie. Elle comporte en tout cas une 1 çon. à savoir que le mépris de l'Allemagne . (ficielle pour les traités les plus sacrés a fait . •oie et que la cause des Alliés, qui est aussi >lle de la Belgique, représente plus que ja- lais le respect de la parole donnée, des en- ï igements solennels, en un mot, de l'honneur iternational. Quoiqu'il en soit, les dépêches d'hier an- o meent que, la mobilisation de l'armée bul- *= ire étant terminée, celle-ci a commencé son a taque contre la Serbie. D'après les premiers £ nseignements, elle serait double et se ferait ? ir deux points de la frontière, l'un dans la 1 rection de la Vlasina, au sud-est de Nisch, mtre dans la direction de Kniashevatz. au J ird-est de cette ville. La seconde capitale la Serbie serait ainsi menacée et le gou- T rnement se préparerait à déplacer son siège , rs Monastir, dans l'extrême ooin sud-ouest royaume. On ne sait pas encore de quelles , rce.s disposent les Bulgares sur la Vlasina; ns le secteur de Kniashevatz, leurs effectifs f nt estimés à 40,000 hommes. La Serbie se mve donc en présence de 300,000 à 500,000 istro-Allemands et de 200,000 Bulgares au ® tins. Elle peut disposer en ce moment de ),000 hommes, bien armés, bien munition- ^ s, bien équipes, connaissant à fond le ter-n. habitués à la guerre de montagnes et tant pour défendre leurs foyers menacés, ce n i fait que leur force active équivaut cer- ^ nement à un demi-million d'ennemis moins ■n préparés et se battant sans enthousiasme. s lis, même en tenant compte de ces faits, il £ r a pas à se dissimuler que la situation est " ieuse et que. sans aide extérieure, la Serbie saurait empêcher la jonction des Germains Q des Bulgare^ et la réalisation du plan de ^ tsdam, qui comporte l'ouverture d'une route ecte vers la Turquie. n D'autre part, cette aide ne saurait, du ^ ins pour le moment, être efficace sans la 4 •pération de la Grèce. Les Alliés, en effet, ^ ht donné le faible rendement de la ligne s onique-Uskub, sa proximité sur son parus serbe de la frontière bulgare et le fait C: elle a déjà été coupée par des bandes, ne ^ iraient envoyer des contingents considé- n îles dans le nord de la Serbie sans être t( urés de ne pas les voir coupés par aucun 9 nement imprévu. Aussi les troupes qu'ils ^ >arquent dans le poTt grec restent-elles a npées près de la ville pour y attendre des res. - n ✓es Grecs, eux, ne bougent toujours pas,- et Cl près les derniers avis d'Athènes, l'attaque crare contre leurs alliés serbes ne fera pas tir leur gouvernement de son état de " neu-lite armée." Son attitude dans l'avenir, près la déclaration officielle de M. Zaimis à chambre hellène, sera "dictée par les ; nements " qui seront suivis avec une at- ?( tion soutenue. Et cette attitude, en pré-ce de la proximité du danger extérieur, est myée, faute de mieux, par les Venizélistes, répugnent à créer une nouvelle crise et se uvent du Teste en présence d'une situation ai fait, la mobilisation, qui a soumis tous leurs 2teurs à la dictature militaire. L »ou.> ne savons rien de certain sur l'impor-ce des effectifs débarqués à Salonique. En ince, les avis sont partagés entre le danger voir affaiblir la position de l'Entente dans P Balkans et celui de dégarnir Je front- occi-ital et, quoique la presse romaine réclame r< c vigueur la participation de l'Italie à la e. ense de la Serbie, le Quîrinal semble hypno- S i par la conquête du Trentin et de l'Istrie. IV considère peut-être que l'occupation de h ona peut lui suffire pour le présent. Du jy -e. il n'est pas en guerre avec l'Allemagne. ]\; choses en sont là mais, évidemment, n que heure peut amener de nouvelles sur- T( >es et les cabinets diplomatiques, pas plus le 1 les états-majors, n'ont encore pris l'habi- ai e de discuter toutes fenêtres ouvertes. v< in attendant, les Serbes résistent avec qi ueur à l'attaque austro-allemande par le p, d. ^ Sur plusieurs points, prenant résolu- nt l'offensive, ils ont rejeté leurs agresseurs m îs le Danube. Autour de Belgrade, ceux-ci ^ jharnent en vain contre les premiers contre- a! ts du massif central, et sur la Save et la J na, ils n'ont fait aucun progrès. Deux ~~ niteurs ont été coulés sur le Danube par les ci illeurs anglais. De toute façon, l'armée !'• Mackensen dirigée contre les Serbes a si à éprouvé de grandes pertes et, comme le P' très bien une dépêche officielle de Paris, si Quadruple Entente ne peut voir qu'avec R isir une armée multiplier ses fronts de 1' ibat au moment où elle voit poindre l'épui- d< îent de ses effectifs. le 'il est vrai, comme on le dit, que la cam- d< :ne de Serbie est entreprise avec des corps ei rmée distraits du front russe, les Austro- D pmands ne tarderont pas à en éprouver la t€ ercussion. Une dépêche officieuse de Pétro- de nous donne déjà une indication dans ti sens; EMe annonce que les Russes, pour- et vant leur énergique offensive en Galicie T -ntale, ont réussi à briser le front autrichien fc la Strypa. Ils auraient déjà capturé deux L le prisonniers, soixante officiers, quatre pi L'ALLEMAGNE AU BAN DE L'HUMANITE. Le niinistèTe des affaires étrangères d France vient de publier un volume consacr iux " Violations des lois de la guerre pa 'Allemagne." Cette publication constitue un mportante contribution au dossier d'accusa ion établissant la forfaiture et la cruauté eutonnes. Elle, confirme tout ce que la Bel ;ique a publié sur ce sujet. " Les faits attestés en ce livre," lisons-nou lans la préface, " ne sont pas ou ne sont qui rès exceptionnellement de ces crimes in lividuels dont on peut trouver des exemple lans les plus nobles armées ; ce sont de rimes collectifs, les uns tolérés, les autre iccomplis par ordre, et qui, vu leur amplitudi t leur fréquence, ne sauraient s'expliquer qin >ar la volonté, réfléchie et systématique dt laut commandement. " Sans parler des Etats aujourd'hui belligé ants, trente-trois Etats actuellement neutre taient représentés à La Haye en 1907 ; ils on té les témoins des engagements pris par l'Aile nagne; la rupture du contrat les lèse dont ous également." Les faits invoqués sont répartis méthodique nent en chapitres, correspondant aux article: les traités et conventions souscrits par l'Aile nagne. ' Le premier chapitre est consacré à la " Vio ation de la neutralité du Luxembourg et de 1; ielgique." Les quatre documents diploma iques qu'il contient ont figuré aux diverse: lublications officielles des gouvernement: rançais, belge, et anglais. Le second chapitre: "Violation de h rontière française avant la déclaration d( uerre," établit que, alors que le gouvernemen1 llemand n'a déclaré la guerre à la Franc* ue le 3 août, "dès le matinée du 2 août, les roupes allemandes franchirent, en plusieurs ieux, la frontière et se livrèrent, sur territoire rançais, à divers actes de meurtre et de illage." Avant de signaler ces faits, la publicatior sproduit les ordres ou instructions donnés aux roupes françaises "pour éviter les violation? e la frontière allemande et des pays neutreS.' Le 2 août, à 17 h. 30, un "ordre du comman-ant en chef " informe les commandants des ecteurs de couverture que la frontière •ançaise a été violée en trois points. Le 4 août, un télégramme du ministère de la uerre prescrit:— " L'Allemagne va tenter par de fausses nou-elles de nous amener à violer la neutralité de l Belgique et de la Suisse. " Il est interdit rigoureusement et de la lanière la plus formelle, jusqu'à ce qu'un rdre contraire soit donné, à toutes nos troupes e pénétrer, même par des patrouilles ou de impies cavaliers, sur le territoire de la Bel-ique et de la Suisse, ainsi qu'à tout aviateur e sourvoler ces territories." (Ceci intéressera M. Adelfons Henderickx ui soutint la thèse allemande de la violation e la Belgique.) Ce n'est que le 5 août, à 12 h. 20, que, par lessage téléphoné, le général Joffre informe 2S commandants que: "La guerre ayant été 2clarée, il n est plus apporté aucune restric-on aux opérations de couverture qui peuvent exécuter." Le document publie ensuite une série de irnets où il est fait mention des cruautés et ss barbaries teutonnes en Belgique, notam-lent à Fosses et autour de Dinant, où le lieu->nant von Jonquières, après avoir constaté □e son chef, le capitaine Hamann, était ivre, sclare qu'il vit plus de deux cents cadavres lix portes de la cité mosane. Quelles horreprs ! Et comment ces lisérables assassins- vont-ils' nous payer tout il a ? NOS AVIATEURS. A la date du 6 octobre, l'adjudant-aviateur rilly de Roy, volontaire de guerre, a été cité 1 ordre du jour de l'armée belge pour: s'être distingué depuis le début de la guerre, équemment dans des reconnaissances aéri-ines périlleuses et, notamment, le 7 septembre 115, dans un combat contre un avion où son ^pareil fut criblé de balles de mitrailleuse." E PAPE NOMME UN GRAND AUMONIER DE L'ARMEE BELGE. On télégraphie de Rome à la " Croix de aris," le 8 octobre:— Les " Acta Sanctae Sedis " publient un îscrit de la Congrégation des Affaires îclésiastiques extraordinaires par lequel le Duverain Pontife, sur la demande du cardinal [ercier, nomme grand aumônier de l'armée ïlge, pour le temps de guerre, l'abbé Jean arinis, secrétaire de l'archevêché de alines. Celui-ci est ainsi constitué: l'Ordi-îire propre des clercs et de tous les prêtres, iligieux ou séculiers, qui sur le front et dans s hôpitaux donnent l'assistance spirituelle îx soldats belges. Le rescrit précise les pou-)irs de juridiction du grand aumônier belge, li sont analogues à ceux de Mgr Bartolomasi' )ur l'armée italienne." M. l'abbé Marinis dirige depuis de longs ois déjà l'aumônerie militaire belge avec un ivouement et un tact universellement )préciés. mons et dix mitrailleuses et poursuivraient mnemi avec vigueur. Il sera intéressant de livre de près cette nouvelle offensive, que ne îut manquer d'exercer une grande influence ir les événements balkaniques. Ailleurs, les usses tiennent toujours admirablement et mnemi n'avance plus d'une semellél Autour î Dvinsk, et surtout au nord-est, où court chemin de fer de Pétrograde, nos Alliés font î magnifiques efforts, souvent heureux, pour npêcher Hindenburg d'atteindre son objectif, 'après les dernières nouvelles, ils sont main-nant à même de rendre coup pour coup. Sur le front occidental, les Français con-nuent leur lente mais sûre avance en Artois en Champagne, notamment au delà de ihure, où ils ont enlevé un nouvel ouvrage rtifié et fait une centaine de prisonniers. î bombardement se poursuit sur la majeure irtie des lignes. LA PIEUVRE TEUTONNE AVAIT UN BRAS SUR LES INDES HOLLANDAISES. r M. K. Wybrands, journaliste indo-hollan-' dais, de Batavia, nous raconte les faits sui-; vants qui montrent comment les Allemands - avaient organisé tous les coups de mains pos- - sibles, dont certains n'ont pas réussi pour des raisons diverses; leur filets étaient tendu; sur presque tous les points intéressants du globe. Depuis quelque temps, le consul-général de l'Empire britannique à Batavia, M. Becket. avait averti les autorités indo-néerlandaise; que les Allemands y préparaient un coup à leur manière. T.l s'agissait de bateaux à vapeur, sous pa-i villon américain, chargés d'armes et de munitions: fusils, canons, mitrailleuses, obus* torpilles, mines.... Le tout devait partir de ; l'Amérique, sous le commanelement de capi-[ taines germano-américains, avec un équipage - de même origine, traverser' !e Pacifique, et ; aborder à une des îles de l'archipel néerlandais.Le but était double:— lo. Armer les navires Allemands, interné? ■ depuis le commencement de la guerre dans les ports ele Sourabaya, Batavia, Tjilatjap ■ Sabang. en faire des nouveaux " Emden," t pour nuire au commerce anglais; 2o. Armer ■ les indigènes dé Java contre l'autorité hollan-» daise ! > Aussitôt que la Hollande, de son libre arbitre ou sous pression de l'Angleterre, se mettrait du côté des Alliés, la révolte éclaterait aux colonies hollandaises. Java serait perdue, avec ses trente millions d'habitants; l'Allemagne aurait en cette île, fabuleusement belle et fertile, un gage, aussi précieux en Austra-lasie, lors de la conclusion de la paix, que la Belgique l'est en Europe. Ce plan est moins fantastique qu'il n'en a l'air. L'armée coloniale de la Hollande est petite: 30,000'hommes au plus, dont 10,000 Européens. En armant 60,000 indigènes avec de bons fusils, en mettant à leur tète 800 à 1000 officiers allemands (et il ne faut pas oublier qu'il y a, dans l'armée coloniale hollandaise bon nombre de sous-officiers et soldats, voire même anciens officiers allemands, engagés volontaires et pour la plupart bons soldats, connaissant leur métier à fond)... on n'éprouve aucune difficulté à " surprendre " les autorités et à se rendre maître des établissements et des points centraux!... L'Angleterre n'a pas beaucoup de soldats en Extrême-Orient, et ne pourrait pas venir en aide. Le Japon en a..... mais les Hollandais préfèrent ne pas voir le Japonais chez eux, et puis, pour une guérilla dans un pays tropical, il en faudrait beaucoup. Les Allemands étaient bien placés pour un coup de main de ce genre. Il y a partout dans le monde trop de Boches, et les colonies hollandaises n'échappent pas à ce sort. Le bureau central des chemins de fer de l'Etat à Bandoeng, centre stratégique de Java et le dernier Téduit hollandais, aussi bien que les ateliers pyrotechniques de l'armée*, dans la même ville, en sont remplis. Les Allemands ont des plantations, soi-disant pour cultiver le thé, le café, et le rubber, au sud de Java et de Sumatra, dans des districts peu peuplés et touchant la côte. On a souvent soupçonné qu'il y avait des mâts à côté des cocotiers : des installations pour la T.S.F., et que 1' " Emden " recevait de là de précieuses informations, lorsque ce navire poursuivait sa carrière de pirate dans l'Océan Indien. Quoi qu'il en soit, averti par le consul-général anglais, le gouvernement hollandais veillait. Fin juillet arrivait donc à Tandjong-Prioek —le port de Batavia—le vapeur américain " Maverick," escorté par un contre-torpilleur hollandais. Le " Maverick " avait été rencontré à Anjer, c'est-à-dire à un endroit où il n'avait rien à faire, hors de sa route ordinaire. Il avait comme cargaison 10 à 15.000 fusils,-un certain nombre de canons de différents calibres, 4000 caisses do munitions, une partie d'un sous-marin démonté et une complété installation de T.S.F. Les autorités hollandaises cherchèrent à étouffer l'affaire et donnèrent un démenti aux affirmations de la presse relativement aux marchandises qui se trouvaient à bord du " Maverick," lorsque celui-ci fut arrêté. Mais les faits suivants sont indiscutables et on ne peut les nier. Le " Maverick " était consigne à la maison allemande Behn, Meyer et Cie, expulsée de Singapour, et dont l'un des chefs fut mêlé d'une manière très compromettante à l'histoire de l'émeute militaire de Singapour, il y a maintenant six mois. Or, quelques jours avant l'arrivée du " Maverick " dans le port do Batavia, un des employés de Behn, Meyer et Cie, quittait ce port avec son yacht à vapeur, jaugeant 15 tonnes, et restait deux semaines absent. Il est très probable qu'il allait à la rencontre du " Maverick " et qu'il aidait ce bateau à débarquer la cargaison suspecte à un point de côte javanaise ou suma-tranienne.Ajoutons que le journal du capitaine du "Maverick" était très négligeamment tenu; il y manquait les cinq jours qui précédèrent la saisie du bateau par le navire de guerre hollandais. A Batavia, on croit fermement que les fusils et le reste sont débarqués à une plantation de M. Helfferich, frère du ministre des finances allemand, planteur de caoutchouc à Sud-Sumatra.Un deuxième vapeur, avec la seconde moitié du sous-marin et le reste des munitions est—selon les informations reçues dans les cercles anglais à Batavia—en route pour Java.... Espérons qu'il y sera bien reçu. — Selon une -dépêche d'une source autrichienne, les prisonniers de guerre autrichiens en Serbie sont transférés au Monténégro. — La "Frankfurter Zeitung " dit que M. Radoslavttf a déclaré qu'aucun sujet de la Quadruple Entente ne peut quitter la Bulgarie, attendu que... tous les moyens de communication sont nécessaires pour les besoins de la mobilisation. POUR NOS SOLDATS. A la suite de l'article paru dans notre numéro de samedi et relatif aux différentes institutions créées pour venir en aide à nos braves soldats, flous croyons intéressant de donner, par ordre alphabétique, la liste des divers groupements faisant partie de 1' "Union des comités " établie sous le patronage du gouvernement :— 1.—Albert's Club, Barshaw House, Paisley. . 2.—Appui Belge, 13, Devonshire-terrace, Hyde Park, W. 3.—Asile pour soldats belges invalides, 31, Broadw'ay-road, Bromley. 4.—Barrowhill Convalescent Home, Worces-ter l'ark, Surrey. 5.—Belgian Funds Committee, 23, King-street, Manchester. 6.— Belgian News Fund, 55, Russell-square, London, W.C. 7.—Belgian Relief Committee, 10, Finsbtiry-sepiare, London, E.C. 8.—Belgian Soldiers' Comforts Fund, 6, Sel-wyn-gardens, Cambridge. 9.—Belgian Soldiers' Fund, 17-19, James-- street, Oxford-street, W. 10.—Belgian Soldiers' League of Friendship, Hôtel Cecil, Strand. W.C. 11.—British Gifts for Belgian Soldiers, 17, Alfred-street, Bat h. 12.—British Gjfts for Belgian Soldiers. County House, 147, Corporation-street, Birmingham.13.—British Gifts for Belgian Soldiers, Merton Collège, Oxford. 14.—British Gifts for Belgian Soldiers, 8, Vickers-street, Nottingham. 15.—Bureau auxiliaire du Consulat, Aldwych, Londres. W.C. 16.—Bureau de correspondance belge, Sardinia House, Ivingsway, W.C. 17.—Bureau de protection du travail belge, Hôtel Cecil, Londres, W.C. 18.—Cercle Esperanza for Belgian Sufferérs, 9-10, King-street, Londres, E.C. 19.—Chelsea War Refugees Committee, Crosby Hall, Chelsea. 20.—Comité de protection des soldats réformés, Hôtel Cecil. Londres. 21.—Comité des Artistes-, Hôtel Cecil, Londres. 22.—Conforts pour les soldats belges, St. Trinians,' Exmouth (Portland-avenue). 23.—First Aid Nursing Yeomanry Corps, 192, Earl's Court-road, South Kensington. 24.—Belgian Hospital Fund, 14, Gainsborough-gardens, Hampstead, N.W. 25.—Help for Belgian Soldiers, 28, East-road, London, E.C. 26.—Horbury Rooms Committee, Ladbroke-road, Notting Hall-gate, London, W 27.—lnterned Belgian Soldiers' Fund, 20, Upper Berkeley-place, PortmaH-square.W. 28.—International Service Volunteers, 10,.Hill-rise, Richmond, Surrey. 29.—Northumberland Fund for Belgian Soldiers, Loughbrow, Hexham, Northumberland.30.—Œuvre du Vêtement du Soldat Belge, Sackville Gallery, 28, Sackville-street, London, W. 31.—Section du Livre du Soldat Belge, Hôtel Cecil, Londres 32.—Le Shilling pour la Chaussete Belge, 55, Russell-square, Londres, W.C. 33.—Shrewsbury Fund, 4, Dogpole, Shrews-bury.34.—Women's Emergency Corps, York-place, Baker-street, W. Les dons peuvent être envoyés soit à l'Union des Comités, British Gifts for Belgian Soldiers, Hôtel Cecil, Strand, London, ou à l'adresse d'un des comités ci-dessus. LE MARTYROLOGE ARMENIEN. On lit dans les journaux arméniens de Tiflis et de l'étranger:— Tous les Arméniens d'Anatolie et des provinces arméniennes sauf ceux de Smyrne et de Constantinople, échappés aux massacres, ont été envoyés dans les déserts de la Mésopotamie. En cours de route les malheureux sont achevés en grande partie. Leurs propriétés ont été occupées par des émigrants turcs. Partout c'est le brigandage, l'assassinat et le viol qui régnent. Les trois quarts des Arméniens de l'Arménie turque sont déjà exterminés. Les districts de Zeitoun et de Sas-soun sont désormais un monceau de cendres. Pour les Arméniens résidant à l'étranger il est impossible de correspondre avec leurs parents en Turquie; sur dix lettres une à peine arrive à destination et encore faut-il écrire en turc. Et vice-versa, de la Turquie on ne reçoit plus de lettres. L'entrée et la sortie des Arméniens en Turquie est défendue tant pour les hommes que pour les femmes. La ville de Zeitoun, dans les montagnes de Cilicie, qui n'a presque jamais connu le joug turc avait, au début de la guerre russo-turque vaillamment résisté aux attaques des hordes et des troupes turques>et leur avait infligé des pertes sérieuses. Le gouvernement, voyant qu'il n'en pouvait pas faire façon, demanda la paix' par l'intermédiaire du consul allemand d'Alep et de Djémal pacha, promettant de laisser en liberté tous les citoyens à condition que la ville se soumette. Les Zeitonniotes eurent foi dans l'intervention du consul allemand et déposèrent leurs armes. Une fois les troupes turques entrées dans la ville, le massacre général commença. Les Arméniens coururent de nouveau aux armes, mais il était déjà trop tard : une partie des combattants se retirèrent dans les montagnes, le reste, femmes, .enfants et vieillards, furent en partie tués, en partie chassés en Mésopotamie. Trente des notabilités furent conduites à Alep et pendues. Il ne reste plus un Arménien à Zeitoun qui en était jadis exclusivement peuplée; elle est occupée par les émigrants turcs. Son nom a même été changé; elle s'appelle maintenant Suleimanie. On a trouvé le vicaire arménien d'Adana assassiné, dans sa chambre. La ville d'Ismid au bord de la Marmara, près de Constantinople, habitée en majorité par des Arméniens a été brûlée par les Turcs, et les Arméniens ont été massacrés. NOUVELLES DU PAYS. Jetons un coup d'œil sur un fait qui a eu pour théâtre la malheureuse ville de Menin. C'était au début de l'occupation allemande. L'ennemi s'était battu contre les Anglais qui, devant la supériorité numérique des Boches, avaient dû abandonner la ville. LTn brave homme, nommé De Cuyper, avait eu l'imprudence de ramasser une cartouche anglaise. Il l'avait glissée dans sa poche. Survinrent des soldats allemands qui le fouillèrent. Un officier ordonna aussitôt qu'on fusillât De Cuyper. Ce ciui fut fait, sans autre forme de procès, instantanément. Mais c'est ici que commence l'odieux.. Les meurtriers avaient enterré le corps de leur victime le long d'une grande route. Lorsqu'ils furent partis, soit quelques jours plus tard, la* femme de l'infortuné De Cuyper et un de ses cousins songèrent à lui donner une sépulture elécentc. Ils procédèrent dont à l'exhumation du corps qui fut*placé dans un cercueil et conduit au cimetière communal. Lorsque les Boches " justiciers" revinrent, ceci ne fut pas de leur goût. Ils se mirent à la recherche de la tombe qu'ils avaient donnée à la dépouille du malheureux fusillé. Ne l'ayant plus retrouvée, ils s'en furent aux renseignements, retrouvèrent la pis;te, déterrèrent le corps de De Cuyper et brisèrent son cercueil. Là ne s'arrêta pas leur vengeance imbécile. Ils transportèrent le cadavre devant la porte /le la veuve et le laissèrent là. au plein air. Mais ce n'est pas tout. Mme De Cuyper fut obligée de se tenir accroupie, les mains liées, à côté du cadavre, tandis que le cousin de feu son mari se trouvait attaché à un arbre devant le mort. Une sentinelle ne le perdait pas de vue et le frappait à coups de crosse sous les prétextes les plus-futiles. Pour couronner leur œuvre, les Barbares (car il n'est pas d'autres mots") obligèrent les deux enfants de la victime à assister à cet écœurant spectacle. * * * La " Belgique " nous apporte les détails suivants sur les incidents de Lokeren:— " Donc, dimanche, le 3 octobre, les Boches qui provisoirement régnent ici avaient convoqué solennellement tous les artisans, maçons, forgerons, menuisiers, de la ville. " Un vieux rogue leur expliqua que le commandant allemand les embauchait d'office pour aller travailler à Dudzecle, en Flandre occidentale. Protestations de nos gens. ' Oh ! se récria le bon Boche, il ne s'agit nullement d'y effectuer des travaux militaires. Votre travail se bornera à bâtir, reconstruire et restaurer des maisons.' " Un murmure passa dans l'assistance, puis, sans presque s'être consultes nos ouvriers déléguèrent un de leur chefs qui poliment, froidement, déclara : ' Au nom ele mes camarades et au mien, à l'unanimité, nous refusons. Pour le surplus, nous nous en référons aux termes de la Convention de La Haye.' " Un frisson parcourut l'assistance. Le colonel allemand, blême de rage Tépondit: ' J'ignore la Convention de La Haye (sic) mais j'exécute les ordres que j'ai reçus.' " Sans mot dire, les ouvriers quittèrent la salle. Aucun d'eux ne partit le lendemain ainsi qu'il avait été ordonné. "Voici, en raison de ces 'faits inqualifiables ' le châtiment que la ville de Lokeren vient de se voir infliger:— " lo. Désormais le marché hebdomadaire est supprimé. C'est à dire que l'on va punir un peu la population par la faim ; " 2o. Toutes les auberges, cafés, restaurants, sont fermés d'office; " 3o. Aucun véhicule de quelque nature qu'il soit n'est admis à circuler encore dans les rues; " 4o. A 6 heures du soir, tout le monde doit être rentré. Tout ceci indépendamment d'une amende en espèces dont le montant n'est pas encore fixé." * * # Les Boches, voyant l'insuccès du " Bruxellois," feuille hermaphrodite rédigée en français par des Allemands, ont décidé de créer un journal nettement boche, mais qui porterait une manchette belge teutonne. Subtilités que cela. Et le " Belgischer Kurier " n'aura pas plus de lecteurs que le " Bruzellois." Ce n'est d'ailleurs qu'une édition, pour la Belgique, du " Deutscher Kurier." Il n'a guère d'annonces belges. Les annonciers sont tous des Boches ou dignes de l'être. Parmi ceux-ci, le elocteur Finkelstein (" Deutscher Artz "). 28. Boulevard du Midi. On voit également trois fois la même adresse: 5, rue du Mont-Blanc; on loue des chambres dans cette maison et l'on veut y vendre une bibliothèque (" Oder Geschàfts-schrank "). Les autres annonciez habitent respectivement, 41, rue Charles Martel, 29, rue Navez, 287, rue Guillaume Duden. * » * Nous apprenons la mort, du Vicomte Alfred de Spoelberch, décédé à Deurle, dans sa 81e année. # * ♦ La Ligue agricole que préside le député Maenbout s'occupe activement de la fourniture aux cultivateurs des Flandres des matières nécessaires à la nourriture du bétail et aux besoins de l'agriculture en général. Les magasins de la Ligue répartissent entre les différents centres agricoles les marchandises Teçues. La plupart de celles-ci proviennent de Hollande. * * * Depuis quelques jours, il est strictement défendu aux voyageurs de se mettre aux portières entre Malines et Anvers. Il est ordonné de relever les glaces et de descendre les stores sous peine d'être blessé par les sentinelles qui ont mission .de tirer sur les contrevenants.Cette mesure est .prise pour éviter toute indiscrétion sur les travaux militaires en cours d'exécution et se rapportant à la fameuse ligue de retraite partant d'Anvers-Malines-Louvain. La vérification des papiers augmente en sévérité, les fouilles corporelles deviennent d'une rare audace, et il faut un certain courage pour s'y prêter. — Quoique la Roumanie n'ait pas officiellement mobilisé, elle a actuellement 350,000 hommes sous les armes. LES MASSACRES D'ARMENIE. CATHOLIQUES A LA MODE ... ALLEMANDE. Ce n'est pas seulement l'enragé Revcntlow qui estime que l'Allemagne n'a pas à intervenir dans les affaires de la Turquie à propos des massacres de milliers d'Arméniens catholiques, c'est aussi la catholique " Volkszei-tung " de Cologne. Elle reprend mot pour mot la thèse de Revcntlow et ajoute que les Etats-Unis feraient mieux d'examiner leurs envois d'armes à la Quadruple Entente! Encore une fois les catholiques belges, trompés par les amis de Erzberger, Triinborn et consorts, garderonMls leurs illusions? Suivront-ils encore ces amis-là et leurs journaux? A noter qu'un consul allemand aueiuel les malheureux Arméniens s'étaient adressés leur à conseillé la conversion à l'islamisme ! # * * La "Tribune" de New York rapprochant ces massacres de ceux perpétrés en Belgique et en France, déclare que la victoire des Allemands serait l'établissement pour toujours d'un Evangile ele violence et de dédain des droits de l'humanité. * • * Notons, enfin, pour finir que les Bulgares ont remis aux Turcs les déserteurs chrétiens et que ceux-ci peuvent s'attendre aux plus horribles châtiments. Voilà l'Allemagne religieuse et ses amis! LE CAS DE M. STRAUSS. Nous recevons la lettre suivante:— Bournemouth, 11 octobre 1915. Monsieur le Directeur de la Métropole, On me communique votre numéro du 8 courant, et notamment l'articulet intitulé " Flo ridor ou Célestin," visant mon beau-père, M. Louis Strauss, échevin d'Anvers et consui-général de Bulgarie, en Belgique. Vous avez à eliverses reprises rendu hommage. au patriotisme que mon beau-père à déployé, depuis l'occupation d'Anvers, par la dignité et la fermeté qu'il oppose aux revendications des Allemands. Je suis donc surpris que votre collaborateur émette un doute quelconque quant à l'attitude que prendra M. Strauss dans l'éventualité en question. Je. m'empresse donc de calmer les angoissantes perplexités de votre rédacteur en vous disant que la décision de mon beau-père est prise depuis le début de la guerre : "Si Ja Bulgarie sortait de la neutralité absolue et quelque soit le camp où elle se rangerait, M. L. Strauss donnait immédiatement sa démission ele consul de Bulgarie." Ses collègues à l'hôtel de ville et tous ses amis étaient d'ailleurs depuis longtemps au courant de ses intentions. Il n'y aura donc aucune hésitation ni aucun tortillement de moustache: le choix est fait. Belge avant tout! Je compte sur votre courtoisie pour insérer la présente mise au point et vous salue, Monsieur le directeur, bien sincèrement. E. C. Landoy-Strauss. Note de la Rédaction.—Nous n'avons émis aucune espèce de doute quant à ce que ferait M. Strauss. Nous connaissons assez les sentiments de l'honorable échevin d'Anvers pour cela. Nous n'avions par conséquent pas à être perplexes et nous nous sommes bornés à citer le cas pour le moins curieux, on nous l'accordera, de l'honorable échevin. Nous, lisons dans le " Telegraaf " Le bruit a circulé dans la. presse.que ,le bourgmestre de Knocke avait été arrêté au moment où il-essayait de franchir la frontière. Dans beaucoup de milieux, cette nouvelle a causé une grande émotion. Knocke étant un point de la cote très important pour les Allemands, on voulait voir une corrélation entre ce*fait et les travaux de défense epi'ont créés les Allemands en vue d'un débarquement possible. Mais je puis vous assurer que M. De Clcreq, bourgmestre de Knocke, n'a jamais essayé de passer la frontière. M. Dhoore, ancien bourgmestre, habitant le hameau de Vrcdc, s'était un jour promenée jusqu'à la frontière pour parler à son frère qui séjourne en Hollande. Parfois les soldats permettent ces conversations, parfois ils les empêchent. Mais M. Dhoore tomba sur une sentinelle, de mauvaise composition qui l'arrêta et l'amena à la " Kommandantur." L'accusé put prouver qu'il n'avait jamais eu l'intention de fuir. Il en fut quitte pour payer une amende de 300 marks ! ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UNI. Des ouvriers belges désirant travailler dans ]© Royaume-Uni sont informés que les " Board of Trade Labour Exchanges" (qui sont les seules autorisées par la gouvernment britannique de présenter des ouvriers belges aux patrons anglais), ont un grand nombre d'emplois ^ conférer, surtout dans le industries agricoles et du génie civil. Des offres de servi.s doivent ctre faites à la Bourse du Travail la plu. proche du domicile; pour l'adresse se renseigner au bureau de postes de la localité. Des belges se trouvent dans les asiles de réfugiés à Londres peu * ent s'adresser aux Bourses du Travail qui sont établies dans ces asiles; d'autres Belges résident à Londres, à la Bourse du Travail à Aldwych Skating Rink. ANNONCES. 9 pence la ligne.—Joindre le montant aux ordres, b.t.d. /fOMTE VILAIN XIIII. CHERCHE FILLE \ quartier belge. tranquille. tres propre. bonne sante. bonne volonte—ecrire ou sb preseîs'ter tous les jours, 1, old place lane. richmond. a 121 keure3. DENTISTRY—VICTOR COTILS, d'Anvers (rue Quellin). Consultations tous les jours rôc 2-30 à 6 heures.—Oxlord-stréet, 351. Téléphone 2782, Mayfan-. 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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1919.

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