La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1914, 03 Dezember. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/6688g8gc9t/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 21ME ANNÉE. JEUDI 3 DECEMBRE 1914. N°- 337. COMMUNIQUES UrrlCIELS FRANÇAIS. DEUX ATTAQUES BRILLAMMENT REPOUSSEES. TROIS BATTERIES ALLEMANDES ENDOMMAGEES. PARIS, 2 décembre.—Communiqué officiel de 15 heures:— Dans la, région sud d'Ypres (Saint-Eloi) une attaque par l'ennemi contre une tranchée prise par nos troupes au cours de la journée, fut re-poussée.Notre artillerie a endommagé un groupe de trois batteries de gros calibre. . A Vermelles le château et' son parc, deux maisons du village et quelques tranchées ont été brillamment prises par nous. Il y a eu une canonnade assez vive dans le voisinage de Fay (sud-ouest de Péronne). Dans la région de Vendresse et Craonne il y a eu un violent bombardement, auquel notre artillerie a répondu avec succès, détruisant une batterie. Dans l'Argorfne une attaque allemande contre Fontaine-Madame a été repoussée et nous avons légèrement progressé. Nous avons pris une tranchée dans la forêt de Courtes-Chausses et une petite redoute à Saint-Hubert.Sur les hauteurs de la Meuse, dans la Woevre et dans les Vosges il n'y a aucun évèùement à signaler. * ATTAQUE REPOUSSEE A BIXSCHOOTE PARIS, 1er décembre.—Communiqué officiel de 23 heures:— En Belgique, l'infanterie allemande essaya, sans succès, de sortir de ses tranchées au sud de Bixschoote. Entre Béthune et Lens, nous avons enlevé d'assaut le château et le parc de Vermelles, après line rencontre assez chaude. Dans l'Argonne, nous avons avancé appréciable-ment dans les bois de La Grurie. Sur le reste du front, il n'y a rien à signaler. LE ROI GEORGE AU FRONT. SES VISITES AUX BLESSES. PARIS, 2 décembre.—Le roi George, en uniforme de khaki, a rendu visite aujourd'hui à un certain nombre de blessés retour riu iront. Il serra les mains de plusieurs d'entr'eux, et déclara qu'il était fier de soldats se battant avec tant de courage et de gloire pour les libertés de l'Europe. Pendant ses visites aux hôpitaux, les blessés accueillirent le Roi avec enthousiasme; quelques-uns même essayerèht de sé soulever dans leurs lits pour saluer le Souverain, qui fut vivement ému. On déclare que le roi George se promena parmi les troupes et visita des bivouacs la nuit.—Central .News. LE ROI GEORGE V ET M. POINCARE. UN DINER HISTORIQUE. PARIS, 2 décembre.—M. Poincaré accompagné de M. Viviani et du général 'Joffre a rendu visite hier au quartier-géneral de l'armée anglaise. Après une conversation longue et cordiale entre le roi George et M. PoincaTé, Sa Majesté et le président de la République partirent ensemble, flans une automobile ouverte, vers le front des anglais. Pendant tout le voyagé la foule s'amassa et les applaudit avec chaleur le long de la route. Le Roi et le président se rendirent jusqu'ou milieu des lignes anglaises et' firent une inspection détaillée des nombreux objetà d'intérêt relatifs à l'approvisionnement d'une grande armée en campagne. Dans la soirée M. Poincaré fut retenu à dîner par Sa Majesté au quartier général de' l'armée anglaise. Parmi les invités présents à cette réunion historique se trouvaient le prince de Oalies, le général Frencli, M. Viviani, le général Duparge, et les colonels Huguet et Penelon. Le même soir. MM. Poincaré et Viviani rentrèrent, à Paris, ou ils sont arrivés ce matin.— Central News. LES MORTIERS ALLEMANDS DE 420 ROME, 29 novembre.—-Dans le journal "La Preparazione," le commandant Braveta donne d'intéressants détails sur les mortiers allemands de 420. Les Allemands, au début de la guerre, possédaient quatre de ces pièces. Ils en ont ensuite mis deux autres en construction. Mais^ ce6 dernières ont eu.un sort précaire: l'une d'elles, comme on le sait, a éclaté, et l'autre a roulé dans un talus de chemin de fer près de Maubeuge, de sorte que l'ennemi n'en a toujours que quatre. Après avoir expliqué les caractéristiques de ces pièces, le commandant Braveta estime qu'étant données les complications qu'entraînent leur transport et leur mise en place, les services qu'elles, peuvent, rendre ne sont pas en proportion avec les difficultés. Les forteresses belges furent démolies par les obusiers autrichiens de 305 et surtout par les Krupp de 280. VERSION ALLEMANDE. BERLIN, 2 décembre^—Communiqué officiel de l'état-major allemand :— Sur le théâtre occidental de la guerre 1 ennemi a fait une avance insignifiante qui fut arrêtée. Dans la forêt d'Argonne un solide point d'appui de l'ennemi a été pris par le 120e régiment d'infanterie wurtembergeoise, le regiment de Sa Majesté l'Empereur. A cette occasion deux officiers et environ 200 hommes de l'ennemi ont étc faits prisonniers. Il n'y a pas de nouvelles de la Prusse orientale.Dans la Pologne du nord les combats suivent leur cours normal. Dans la Pologne du sud les attaaues de 1 ennemi ont été repoussées.—Wireless Press. — Le prinoe Joach-im, fils cad-et du Kaiser, guéri de sa blessure, est retourne au front; il p reçu la croix de fer de première classe, et ete attaché à l'état-major des forces orientales. — L'arrivée récente de nouvelles troupes en Egypte ont encore accentué l'esprit de confiance dans la capacité des forces anglaises pour laire face à toute éventualité. Le calme le plus complet continue à régner à Alexandrie. — Quatre mines sous-marines qui s'étaient échouées sur la plage de Domburg, près de Mid-delburg, ont fait explosion pendant qu on essayait de les désarmer. Des Dégâts considérables furent causés aux hôtels de la digue et aux autres constructions, mais il n'y eut^ pas d'acci-«■teuts de personnes# LE BOMBARDEMENT DE ZEEBRUGGE. LE PORT EST BLOQUE. AMSTERDAM, 2 décembre.—Le correspondant du " Handelsbiad " «à l'Ecluse télégraphie qu' après la canonnade qui dura toute la journée hier, pas un coup ne fut tiré aujourd'hui. 11 a fortement plu hier, rendant probablement toutes opérations impossibles pendant les jours suivants. 1 Les résultats du bombardement de Zeebrugge j par la flotte anglaise commencent à percer ! graduellement. Les installations du port sont si gravement endommagées que les écluses ne fonctionnent plus. Le port est complètement -bloqué, et ni bateaux ni sous-marins ne peuvent on sortir. Que les dégâts causés par l'excellent tir des canonniers anglais ennuie très fortement les autorités allemandes ressort du fait qu'une lettre a été adressée au directeur de l'usine d'électricité de Zeebrugge, qui s'était réfugié à l'Ecluse, lui demandant de rentrer. Le directeur, cependant, a poliment refusé l'invitation. De grandes forces de soldats allemands sont concentrées à Bruges.—Reuter. NOUVEAU BOMBARDEMENT D'OSTENDE? AMSTERDAM, 2 décembre.—Le " Maasbode " apprend d'Oostburg qu'une violente canonnade peut être entendue dans la direction d'Ostende. On suppose qu'il s'agit d'un bombardement par la flotte anglaise, qui a été signalée au large d'Ostende.—Reuter. VERS L'EST. IMPORTANTS MOUVEMENTS DE TROUPES. AMSTERDAM. 1er décembre.—Le " Tele-graaf " apprend de Louvain que les. mouvements attendus de troupes allemandes eurent déjà lieu la semaine passée. Pendant toute la journée de mercredi et jeudi matin, elles firent route vers l'est, venant du nord de la Erance. Le nombre de soldats retirés du front occidental est grand, et ils n'ont été remplacés qu'en partie. Jeudi soir de nombreux canons ont été envoyés vers l'ouest. Mercredi soir vingt-trois canons lourds sont passés en route pour Tirlemont, en vue d'être réparés.—Exchange. LA BRAVE ARMEE BELGE. NOUVEL HOMMAGE FRANÇAIS BORDEAUX, 2 décembre.—Le " Bulletin des Armées " publie les détails suivants au sujet du rôle de l'armée belge dans la bataille des Flandres :—1 Le siège d'Anvers commença le 30 septembre •et la forteresse tomba le 9 octobre. L'armée belge, appuyée par des marins français et un détachement anglais sous le commandement de Sir Henry Rawlinson, atteignit La région d'Ostende-Dixmude-Thourout le 11 octobre.Du 12 au 15 octobre, l'armée belge se maintint dans cette région. Le soir du 14, elle s'éta blit sur l'Yser de Nieuport à Dixmude, qu'elle tint jusqu'au 21, aidée à Dixmude par des marins, et repoussant vigoureusement les attaques allemandes sur Nieuport, particulièrement le 17. Le 18, elle perdit Keyem et dut se retirer le 27 sur le chemin de fer Nieuport-Dixmude, où elle tint position depuis lors. Ramscapelle seul fut perdu pour le moment. A partir du 24, une division française d'abord, puis un corps d'armée prirent position sur le chemin de fer et reprirènt Ramscapelle. La plus grosse partie de l'armée belge, qui avait soutenu une lutte ininterrompue pendant trois mois, fut reconstituée entre le chemin de fer et la route de Furnes-Poperinghe, tandis que l'artillerie et plusieurs régiments d'infanterie restèrent en première ligne, participant à l'action des troupes françaises. La brigade Meyser se distingua particulièrement dans la défense de Dixmude, et le général Meyser' fut promu commandeur de la Légion d'honneur. Quelques jours plus tard, les six divisions belges à pleins effectifs reprirènt leur position à nouveau, prêtes à affirmer une fois de plus l'étroite fraternité d'armes établie pendant les semaines précédentes entre elles et leurs Alliés.— Reuter. LES HEROS DE NOTRE ARMEE. Voulant par un témoignage de sa -haute bien-veillance reconnaître la courage et la bravoure dont ont fait preuve sur le champ de bataille, les officiers dont les noms suivent, le roi Albert les a hommes chevaliers de l'ordre de Léopold : Haagemans, Thanis, Jacques, Petit. Schmit, Hédo, Bussv, et Gallez. Ont également été nommés chevaliers de l'ordre les sergents-aviateurs Tyck et Olieslagers. Le gouvernement de la République française, d'autre part, a nommés chevaliers de la Légion d'Honneur le commandant Wahis* le capitaine Deschamps, et le lieutenant.Demanet, de l'armée belge. Le sergent-aviateur. volontaire Buselin a été décoré de la médaille militaire française. Enfin, voici un extrait de l'ordre de la Ire division d'armée belge du 18 novembre :— Pour reconnaître le dévouement et l'abnégation dont l'artillerie de la le division a fait preuve au cours de la bataille de l'Yzer, les batteries qui la composent sont autorisées à appliquer aux boucliers de leurs pièces des plaques en laiton portant en relief le mot " Schoorbakke." En outre, les batteries de la 4e brigade mixte (Bruges) porteront le mot "Nieuport."UN FILS DE M. DE BROQUEVILLE TUE? AMSTERDAM. 2 décembre.—Le "Nieuwe Rotterdamsche Courant " apprend que l'un des fils du premier ministre belge, M. de Broqueville, qui est volontaire dans l'armée belge, a été tué. Le bruit court qu'un second de ses fils est également tombé au champ d'honneur.—Reuter. LE NOUVEAU KEPI BELGE. LE HAVRE, 1er décembre.—On sait que la question de la coiffure du belge, posée depuis des années et jamais résolue, vient de l'être d'autorité après trois mois et demi de campagne. La nouvelle coiffure est ùn-képi rond à visière, qui se distingue de tous autres képis par une bande de drap s'enroulant au bandeau et se boutonnant par devant qui, déroulée, tombe en passe-montagne, couvrant la nuque et le menton. C'est une coiffure légère, chaude, pratique, caractéristique et peu coûteuse. L'inventeur de cette coiffure est le maître-tailleur Myin, du régiment du génie. LA BATAILLE DE L'YSER. LE ROLE DE L'ARMEE BELGE. MAGNIFIQUES FAITS D'ARMES. LE HAVRE, 1er décembre.—Le " Courrier de l'Armée " (belge) publie le récit suivant dont on appréciera tout l'intérêt:— La bataille de l'Yser a débuté le 16 octobre. Ce jour-là, la tête de pont de Dixmude fut attaquée pour la première fois. En réalité, les Allemands exécutaient à cette date, ainsi que le prouve un radio télégramme intercepté, une reconnaissance offensive à l'effet de se rendre compte de l'occupation de l'Yser. L'armée belge, avec une brigade de fusiliers-marins français (celle-ci sans artillerie), était chargée de la défense du cours d'eau. Le 17, les premiers obus tombent sur toute l'étendue du front (positions avancées) occupé par l'armée belge. Le 18 marque le début de l'action violente que les Allemands poursuivront jusqu'au 30 octobre. Du côté de Dixmude rien ne se produit dans cette journée, mais des attaques sévères se dé-clanchent sur tout le restant du front. Dans l'après-midi, après une lutte opiniâtre, les troupes avancées de la Ire division d'armée à Manneskensvere et de la 4me division d'armée à Keyem, doivent céder sous le nombre. Dans la nuit du 18/19, la quatrième division belge exécutant une contre-attaque, reprend Keycm à l'ennemi et réoccupe toutes ses positions. Le 19, l'attaque redouble d'intensité. A Lom-bartzyde, trois assauts successifs sont brillamment repoussés par la 2me division. Sur le front de la Ire division, l'enemi borne son action à une canonnade intense. Du côté de la 4me division, Beerst est enlevé, et Keyem violemment attaqué par l'infanterie adverse. Afin de dégager le front de #la 4me division, ordre est donné au fusiliers-marins français et à la 5me divison belge de sortir de Dixmude et de contre-attaquer sur le front Beerst-Vladsloo et le Praetbosch. A la tombée de la nuit, l'attaque a progressé; lep lisières sud de Beerst et le village de Vladsloo sont en notre pouvoir. Mais à ce moment on apprend l'arrivée, vers Roulers, de forces ennemis considérables. Force est de donner aux fusiliers-marins et à la 5me division belge, l'ordre de réoccuper leurs positions du matin. Dans la nuit du 19-20, Keyem est repris par l'ennemi. Le 20, les Allemands inondent nos positions de projectiles de tous calibres. Dès le début d<= la journée, ils poussent une forte attaque sui le front de la 2me division et enlèvent la ferm« Bamburg, mais ils n'y restent qu'un instant. Une énergique contre-attaque les bouscule, et les Belges réoccupent la ferme ; le soir, cependant, les positions avancées de ce côté doivent être abandonnées. Une attaque poussée sur Dixmude est rejetée avec de grçsses pertes. Ce point était défendu par une brigade Delge et la brigade française de fusiliers-marins, renforcée par de l'artillerie belge. Sur le pestant du front aucune troupe d'infanterie ne cherche à percer. L'ennemi espère visiblement écraser nos positions par k seul effet de son artillerie. Dans la nuit du 20-21 le bombardement continue toujours avec violence; une nouvelle tentative est faite sur Dixmude, mais sans plus de suCcès. Le 21, dès la première heure, les Allemands se jettent à nouveau sur la tête de pont de Dixmude ; ils sont encore repoussés. A 17 heures, les Allemands attaquent en même temps Dixmude et le passage de Schoorbakke, mais ils échouent sur les deux points. A la tombée de la nuit, une double attaque est menée sur la tête de pont de Dixmude et sur les tranchées qui bordent l'Ypeiiée. Cette nouvelle tentative ne sert qu'à marquer un nouveau succès pour nos troupes. Mais nos soldats n'ont cessé de combattre depuis Anvers et leur épuisement est grand. Le 22, les Allemands attaquent Tervaete et parviennent à prendre pied sur la rive gauche de l'Yser. Une première contre-attaque menée par les troupes de la Ire division belge échoue, mais elle est bientôt suivie d'une seconde qui rejette les Allemands dans l'Yser. Toutefois ces troupes sont à la merci d'un nouveau retour offensif -ue Fenemi pourra exécuter avec des forces fraîches. Dans la nuit du 22-23, l'attaque redoutée se produit et Tervaete reste aux mains des Allemands. Le 23 intervient le premier renfort français. La 42me division s'engage vers Nieuport, mais ie tir de l'ennemi est si violent que cette division ne peut que traverser, lentement, les ponts de la ville; le soir, elle arrive à hauteur de la ligne Bamburg-Lombartzyde où elle relève les troupes de notre 2me division. Cependant, la situation devant le front des Ire et 4me divisions belges s'est aggravée. L'ennemi a fait passer des forces importantes sur la rive ouest de l'Yser et, dès le matin, reprenant son mouvement en avant, il rejette nos troupes qui, reculant lentement sous sa pression, occupent lé soir une position' de repli créée en arrière de la boucle que fait l'Yser entre Schoorbakke et Tervaete.Mais l'effort fait le 23 a achevé d'user nos forces. L'intervention de troupes fraîches s'impose. Ce seront des troupes de la 42me division française qui, pendant les journées suivantes, aideront puissamment nos troupes à refouler définitivement l'ennemi. Dans la nuit du 23/24, l'ennemi dirige sur Dixmude quatorze attaques qui sont brillamment repoussées par les Belges et les fusiliers-marins français. Du 23 au 30. les Belges soutenus par la 42me division, les fusiliers-marins et quelques bataillons de territoriaux, défendirent pied à pied le terrain compris entre l'Yser et la ligne ferrée Nieuport-Dixmude, ligne que, malgré ses efforts désespérés, l'ennemi ne parvint pas à conquérir. Ayant réussi à occuper le village de Rams-cappelle, à l'oUest du chemin de fer, il en fut définitivement refoulé le 31 par une contre-attaque vigoureuse menée par des bataillons de la 42me division française, de la 2me division belge et par des fractions de la 3me. Les progrès de l'inondation obligèrent bientôt les Allemands à abandonner presque complètement le terrain à l'ouest de l'Yser dont la conquête si éphémère leur avait coûté tant de pertes. Ainsi, du 17 au 23 octobre, les troupes belges, avec l'appoint d'une brigade de fusiliers-marins français, résistent seules à la poussée allemande. Du 23 au 30. elles continuent la lutte de Nieuport à Dixmude, grâce à l'appoint d'une division française. En donnant aux troupes amies le temps d'intervenir, cette armée, qui n'avait cessé de combattre pendant deux mois et demi, cette armée, qui n'avait pas disposé d'un seul joui pour sa réorganisation après son habile retraite d'Anvers, a rendu un nouveau et précieux service à la cause des Alliés. La bataille de l'Yser a été pour elle un incontestable succès, mais combien durement acheté! L'armée belge, dans sa résistance héroïque sur l'Yser, a perdu le quart de son effectif. Les Allemands avaient fait des pertes de beaucoup supérieures. Ils abandonnèrent sur le terrain de la lutte leurs morts et leurs blessés, quantité d'armes et de munitions et deux pièces de gros calibre qu'ils avaient portées à l'ouest de l'Yser et qui furent ramenées par la Ire division. COMMUNIQUES OFFICIELS RUSSES. LES RUSSES CAPTURENT SZERTSOFF. LES ALLEMANDS REPRENNENT L'OFFENSIVE. t PETROGRADE, 1er décembre. Communiqué officiel du grand quartier-général :— Sur la rive gauche de la Vistuie, dans la région de Lowicz, l'action s'est encore développée hier. L'ennemi effectua surtout des attaques contre le front Bieliavy-Sobota. Au nord de Lowicz notre mouvement d'offensive fut couronné de succès. Dans la région de Lodz, l'action se limita à un tir d'artillerie très vigoureux. A notre aile gauche des reconnaissances effectuées durant ces derniers jours nous ont procuré des détails au sujet de la concentration de l'en-rj&mi de Kaliscz vers Sieradz. Des contingents allemands considérables ont été amenés par chemin de fer de l'ouest vers Kaliscz. L'ennemi prit l'offensive hier à Sieradz, et dans le district de Laska notre avant-garde fut engagée dans un combat désespéré qui dura toute la journée. Nous avons pris des mesures pour parer à cette nouvelle situation. Dans le sud, après-un combat nous prîmes Szertsoff, où une brigade d'infanterie de la garde prussienne, avec cinq batteries, fut délogée et iejëtée en une fuite désordonnée. Il n'y a pas eu de changements importants sur les autres fronts. - A Plock, outre les quatres barges déjà mentionnées, nous avons arrêté cinq vapeurs et une barge chargée de munitions. Dans la Bukov/ina, nous avons capturé le matériel roulant de trois trains. Une dépêche du quartier-général de l'armée du Caucase dit qu'il n'y a pas eu de combats d'importance hier. AUTOUR DE CRACOVIE. 22 DEGRES SOUS ZERO. PETROGRADE, 1er décembre.—Dix-neuf trains transportant des prisonniers de guerre sont passés par Smolensk. Les "Nouvelles de l'Armée" annoncent que les armées russes obtiennent continuellement des succès considérables. Le froid excessif retarde les opérations générales le long du front, mais l'avance victorieuse n'en continue pas moins. Une# partie de l'armée est presque dans Cracovie. Une ligne sur le flanc de l'ennemi, au sud des villages de Beknia et Gummanoy, presque à l'arrière des forces austro-hongroises, a été occupée après des combats désespérés. Un vif esprit d'enthousiasme règne parmi les troupes, en dépit du fait, que suivant des lettres du théâtre des opérations la température est descendue à 22 degrés sous de zéro.—Central News. L'ESPRIT MILITAIRE EN RUSSIE. PETROGRADE, 1er décembre.—Un télégramme de Kieff dit que cinq jeunes gens qui se sont enfuis de chez eux, pour se diriger vers le front ont été ramenés à leur domicile. La police de Pétrograde doit rechercher tous les jours des écoliers qui se sont engagés, ou qui ont essayé de s'engager dans l'armée.— Central News. L'ARCHEVEQUE DE VARSOVIE PROTESTE. VARSOVIE, 1er décembre.—L'archevêque catholique romain Kakovsky a envoyé un télégramme au Vatican disant que les Allemands opérant en Pologne font un usage systématique des églises catholiques pour y placer leurs mitrailleuses, et y installer la télégraphie sans fil, et qu'en conséquence beaucoup d entr'elles ont été détruites. L'archevêque fait ressortir que la même danger menace lav vieille cathédrale de Cracovie, qui contient les reliques de saint Stanislas, et demande la protection du Pape. Plusieurs groupes de prisonniers allemands et autrichiens pris dans les récentes batailles ont. passé par Varsovie. L'un d'eux comptait 2000 prisonniers.—Reuter. LA VERSION ALLEMANDE. BERLIN, 2 décembre.—Communiqué officiel du grand état-major :— Sur notre front en Galicie occidentale et en Pologne russe le calme a régné en général hier. Devant Przemysi, les ennemis furent repoussés par une contre-^attaque de la garnison en essayant d'approcher de la position extérieure nord de la forteresse. Les combats dans les C-arpathes continuent. Dans le théâtre oriental de la guerre un nouvel arrêt des opérations se termina victorieusement. Les opposants qui, avec leurs forces combinées, se sont heurtés à la résistance la plus obstinée au cours des derniers jours à l'est de Kolubara et du Larig, et qui à plusieurs reprises ont essayé de prendre l'offensive, ont été défaits sur toute la ligne de combat' et sont en retraite. Ils ont souffert récemment des pertes considérables.Sur le champ de bataille de Konatice seul, on a trouvé 800 corps non enterrés. Les nombreux prisonniers qui ont été près et les pertes matérielles ont considérablemeiit affaibli l'ennemi, ca.r depuis le début de la dernière offensive nous avons capturé 19,000 prisonniers, 47 mitrailleuses, et 4G canons, ainsi que de grandes quantités de matériel d'autre nature. D'après des nouvelles officielles les pertes russes en officiers jusqu'au 2 novembre, s'élèvent a 9702 tués, 19,511 blessés, et 3679 manquants. —Wireless Press. — On annonce qu'un grand nombre de troupes du Schleswig-Holstein se trouvant sur le Iront oriental de la guerre souffrent de la fièvre typhoïde." — Une dépêche privée de Berlin annonce que le gouverneur-général allemand a interdit à la Banque Nationale de Belgique d'émettre des billets, ses réserves d'or ayant été envoyées en Angleterre. Les billets émis à Londres auront seuls cours dans' la partie occupée par les Allemands. — Le "Frankfurter Zeitung" apprend de Bruxelles que sur l'instance de la Chambre de commerce de Bruxelles,' une "nouvelle institution financière a été créée par tin groupe allemand et la Société Générale. Cet organisme a pour but de prêter l'argent-sur garanties, spécialement aux classes bourgeoises. Après la guerre cette institution sera- abolie. — Le "Telegraaf" annonce que les Allemands ont arrêté en Campine de nombreux jeunes Belges en âge de porter les armes et les ont envoyés en Allemagne. LA PRESSE BELGE A L'ETRANGER. UNE DECLARATION. Pour éviter tout malentendu, nous croyons devoir déclarer spontanément que la Métropole, d'Anvers est éditée provisoirement à Londres par son directeur, M. J. Claes, son secrétaire de rédaction, M. F. de Roy, et MM. F. Hagaerts et P. Maernoudt, ses deux plus anciens rédacteurs, qui, tous quatre Belges et domiciliés à Anvers, prennent conjointement la responsabilité pleine et entière des appréciations émises par ce journal. Dans le même ordre d'idées, nous déclarons à sa demande que M. Edgard Castelein, ancien président du conseil d'administration de la société anonyme " La Persévérance An-versoise/' éditant la Métropole, à Anvers, et actuellement membre de la Commission intercommunale de cette ville, n'a aucune part dans la publication temporaire, à Loudres, de notre feuille. LE CAS DU " MATIN " D'ANVERS. ROTTERDAM, 27 novembre.—Au sujet des racontars ^ qui ont couru concernant une réapparition éventuelle du journal le " Matin " à Anvers, nous sommes autorisés à dire ce qui suit: Jamais le directeur, ni aucun des rédacteurs de ce journal n'a envisagé l'éventualité de reparaître sous la censure allemande. Les Allemands se sont montrés à Anvers, fort mécontents, mais n'ayant pu contraindre le "Matin" à paraître, ils ont pris le parti de... l'interdire. On sait aue cette méthode leur est familière. Ils se sont donc mis enquête d'un rédacteur, et à défaut, d'un employé ; ils ont fini par trouver une personne ayant des rapports avec l'administration du journal. Ils lui ont signifié qu'il était interdit au " Matin" de paraître sous peine d'une amende de 1000 marks par jour. Enfin deux officiers allemands, accompagnés de deux agents de police anversois, sont venus perquisitionner dans les bureaux du journal, où ils ont saisi quelques documents. Aucun des journaux anversois qui paraissent en ce moment,... en toute liberté, n'a signalé ce fait. Pourquoi? Le police a dû, cependant, en aviser l'organe# officiel de la Commission intercommunale—ces " Antwerpsche Tijdingen " qui n'ont été créés—par décision collégiale—que dans le seul but de menacer les petits journaux d'Anvers dans leur clientèle et de les contraindre de la sorte à reparaître sous peine de se voir couper l'herbe sous le pied par le journal de l'hôtel de ville. Ces nienus faits de douce persuasion ne s'oublieront pas.—" La Belgique." LES VOLS CONTINUENT. CHEVAUX REQUISITIONNES A ANVERS. AMSTERDAM, 1er décembre.—Les plus vieux soldats allemands qui se trouvent maintenant dans les villes wallonnes paraissent être honteux des méfaits commis par les soi-disant troupes d'élite qui ont d'abord envahi la Belgique. Le correspondant anversois du " Telegraaf " rapporte que les Allemands se préparent à enlever tous les chevaux disponibles à Anvers. Tous ceux qui possèdent des chevaux et des chariots doivent en donner avis avant le 4 décembre.L'exportation de chevaux est prohibée sous peine d'une amende de cinq cents marks, ou d'un an emprisonnement. L'importation des chevaux est permise. Plusieurs convoyeurs prévirent cette mesure et envoyèrent leurs chevaux en Hollande.—Central News. Note.—Nous ignorons comment le vol des chevaux par les Allemands à Anvers (car il est evident que ces "réquisitions" se "paient" en bons de guerre), s'accordent avec le respect de la propriété privée, formellement assurée par les autorités à ceux qui rentraient dans la ville. LA SAINT-ALBERT A ANVERS. LE HAVRE, 1er décembre.—Un correspondant du " XXe Siècle" lui écrit de Rotterdam, le 24 novembre :— "Je vous ai dit, l'autre jour, que M. Louis Franck, président de la Commission intercommunale, avait prononcé un discours, applaudi par les membres de cette commission, la veille de la Saint-Albert. Le " Tijd " en avait même publié le texte. Mais, d'après des nouvelles parvenues aujourd'hui d'Anvers, viâ Breda, il ne faut pas conclure, de là, que la fête du Roi ait pu être commémorée dans la métropole. Bien au contraire ! Le bruit étant parvenue aux oreilles des autorités allemandes—on sait que les espions fourmillent !—que des manifestations patriotiques auraient lieu dans les églises, où un ' Te Deum ' serait chanté, les cérémonies furent défendues sous peine de cinq millions d'amende—parfaitement!... cinq millions!—et le doyen de l'église Notre-Dame, ainsi que son secrétaire, furent arrêtés comme otages pour assurer le respect absolu et strict de cette défense... Ils ne furent de-lâcliés qu'au bout de quarante-huit heures." Il nous revient, d'ailleurs, qu'à Bruxelles, à Sainte-Gudule, où le service de 'Te Deum' avait déjà commencé, les Allemands l'interrompirent et y mirent fin. Quant à l'amende de cinq millions dont les Anversois furent menacés, elle emprunte un caractère d'autant plus odieux en fait que, quelques jours auparavant, la caisse communale, qui contenait encore neuf millions, avait été complètement vidée par eux ! A GAND. CE QUE COUTE L'OCCUPATION ALLEMANDE. LE HAVRE, 1er décembre.—Un correspondant du " XXe Siècle " écrit à ce journal, de Rotterdam :— M. Ch. Boon, qui revient de Gand, rapporte au "Nieuwe Rotterdamsche Courant" que la garnison comporte 4000 hommes, dont cliaque soldat coûte 5 francs. La caisse communale a, en moins de trente jours, payé 700,000 francs de solde. Puis viennent les réquisitions. Depuis le 13 octobre, les Allemands ont acheté—aux Gantois s'entend—pour trois millions de marchandises diverses. On dit même qu'il y a là une source de gabegie pour les Allemands : ils ordonnent aux fournisseurs gantois de majorer les bordereaux qu'ils revêtent de leur cachet, et de leur verser à eux-mêmes, en bonnes espèces sonnantes et trébuchantes, la "petite différence." — On annonce que les Allemands ont trouvé à Anvers de grands stocks de caoutchouc, et qu'ils les ont saisis pour les besoins de l'armée. Le caoutchouc se faisait rare et cette découverte est arrivée fort à propos. Messieurs les officiers belges séjournant en Angleterre et qui désirent toucher leur traitement doivent en faire la demande au capitaine quartier-maître de leur corps ou au lieutenant-colonel ordonnateur au Havre, s'ils sont officiers sans troupe, en indiquant leur adresse exacte. Après réception d'un,avis de l'un de ces officiers comptables, le f.fon d'ordonnateur établi à Londres dressera leur mandat et le leur fera parvenir s'ils habitent une autre ville. Son bureau est établi Bishopsgate, 2 (Banque Belge pour l'Etranger). Par suite des retards causés par l'installation, le premier paiement ne pourra avoir lieu que vers le 12 courant. Le Capitaine Intendant Quartier-Maître, MICHEL. * * * D'après une communication de M. le ministre des affaires étrangère's de Belgique, les gardes-civiques gantois réfugiés à l'étranger peuvent correspondre avec leur famille résidant à Gand par l'intermédiaire de M. George, de Vriendt, chez Mlles J. T. de Smidt, à Terneuzen (Pays-Bas). Ils auront à cet effet à envoyer sous envoloppe portant l'adresse précitée, le pli " ouvert," destiné à^ leurs parents et mentionnant les noms et la résidenoe de ceux-ci. •» * * M. Paul May, ministre de Belgique au Brésil, revenant en Angleterre par le bateau " St. Paul," a fait une collecte parmi les passagers et a recueilli la somme de t>2 livres sterling, qui servira à adoucir le sort des soldats belges blessés et convalescents. * » * Entendre le docteur Philippe, c'est vivre les actes de barbarie des Teutons; les auditeurs l'ont prouvé par leurs nombreux applaudissements à la Belgian Exhibition à Piccadilly. M. Philippe, par sa profession de médecin, est certes à la source des preuves matérielles des crimes des brutes allemandes et sous peu il nous en fournira une preuve vivante. Beaucoup de personnes partent en mission afin de dévoiler au | monde ce que les allemands entendent par la guerre et M. Philippe tient à leur disposition de sérieuses documentations. Une série de projections a complété cette séance émouvante. Le docteur Philippe s'est engagé à donner une nouvelle conférence mercredi 9 courant. — La souscription pour les Belges ouverte à Copenhague par le " Berlingske Tidende " a été clôturée; elle s'élève à un million de francs et a été souscrite pour la plus grande partie par les enfants des écoles danoises qui apportaient des pièces de un et de deux centimes. De nombreuses familles se sont déclarées prêtes à adopter des orphelins belges. — Une explosion dé lyddite s'est produite hier après-midi aux White Lea Chemical Works, Gomersal, près de Bradford. L'usine est détruite par l'explosion, qui fut formidable, et dans le village toutes les vitres ont été cassées. Six personnes ont été tuées et de nombreuses autres blessées. ✓ —^ [ LE LIVRE DU JOUR. > I La Cam^a?ne de 1914 en Belgique. Par M. Albert de Gob&rt. | LA MÉTROPOLE accepte les souscriptions pour ï cet ouvrage. Priîsre de joindre le montant aux ordres, 60it 2 francs par volume. LE LIVRE D'ADRESSES DES EXILÉS. 9 pence la ligne.—Joindre le montant aux ordre», s.».». ADELE H. est priée donner nouvelles à Henri- . ette B. par intermédiaire G. de Spirlet.—Ecrire 11. i.emst-er-gardenà, Londres. BONDELLE LEON, sergent au 3e ligne lere div. d'armée recherche sa famille. CHARLÉMAGNE.—Bien arrivé après quatre jours voyage, décès D. à Marienbourg présumé, impossible ayoïr confirmation officielle; mon frère Pierro décédé, mon fils grièvement blessé; suis inquiet; BLA. bonno i>antu; Pourez souscrire entrepôt. BRUX., plein fixé Joseph. LE "S/LT. L. F. LEMAIRE, de l'artillerie biïg£ est prié de faire connaître son adresse au bureau du J ournal. MADEMOISELLE BÙCKLEY; DE BALA GAULOIS, demande nouvelles de Madame Haarmas, et o<! .uademoiseiie Berthe Buxkhardt uni demeuraient Avenus Louise 486. à Bruxelles. Madame Nathalie vink, de Louvain, cherche cdresse et nouvelles de son fils Réné, directeur de banque a Lierre. Réponse chez Henri Godelroy, 21, Poland-street, Londres. SULLON, HÙBËKT, cherche adresse de sa femme.—Répondre Crookes, Wigton, Cumberland. VANDEN BROECK—DENGLER JOSEPH, Mr." et Mme. sont priés donner urgence nouvelles, 56. Fcrn-side-road^_Balham, 8.W. T^AN DER MERSCH, LOUIS, avocat, et famille » bonne santé à Bruges demandent nouvelles do leur famille de Langhemarck et Ypres.—Poste lestants, Sluis, Hollande. CRITERION (Gerr., 3844). SAISON BELGE. Aujourd'hui et tous les jours de cette semaine à 2.30. Soirées Jeudi et Samedi, à 8h. 15. £JE JJCW jy£ONSIEUR r^OETEBEEK. M. LIBEAU et la troupe belge créatrice. PRIX SPECIALEMENT REDUITS. Parterre, la. . Lundi soir prochain à 8.30, LE MARIAGE^ DE MLLE. BEULEMANS. ■ DÊNTISTRY : Ad. Cotils, d'Anvers, consult. de 10 à 5h. chez associé, Dr. J. B. Lewin, 147, Finchlcy-rd. (Swiss Cottage). Tel., Hampsteazl 4846^ IECONS d AUTOMOBILISMË en FRANÇAIS -À et FLAMAND à la British School of Motoring, Ltd.—• S'addresecr à_5, Corentry-etreet, Piocadilly-circus, London.W. 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DE GROOF, à Hansweert (Hollande), • à la profonde douleur d'annoncer la perte irréparabl' qu'il vient d'éprouver en la personne de son oncle MONSIEUR LOUIS DE GROOF, (d'Anvers) décoré de l'ordre de Saint Olaf, né à Flessingue le 20 octrobre, 1839, et décédé à Hansweert le 25 novembre, 1914. L'enterrement a eu lieu dans le caveau de la famille à la Haye. NOUS venons d'apprendTe de décès de Mlle. Jeanne Gailloud, née à Alger, épouse de AL Henri Homblé d'Anvers -et décédée à Ilford lo 17 novembre, dernier a l'âge de 28 an6. LA METROPOLE paraît chaque matin, sauf le dimanche, dans le " Standard," vendu chez tous led marchands do journaux au prix d'un penny. Nous conseillons vivement à nos amis de s'abonner au prix de 3sh. S par mois pour le Royaume-Uni et 4sh 4 pour l'étranger, et do nou -, adresser 1e prix de l'abonnement en un mandat. Le taril des annonces est. de 9d. la ligne pour le " Livre d'adrestes dos exilés," payable d'avance, et pour touto autre publicité, 1« tarif du " Standard " Nous avons ouvert un bureau dans l'immeuble du " Standard," Fleet-street. 132-4, E.C., ouvert d» 2 à 6 heures. En cas do demande par écrit, joindre deux timbres d'un penny.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1919.

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