La tribune congolaise et La gazette west-africaine

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s.n. 1914, 16 April. La tribune congolaise et La gazette west-africaine. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/cj87h1fn7m/
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I Jeudi 16 Avril 1914 le Numéro : 10 centimes (tiranger : io centimes] 13 " Annét Nô 8 LA TRIBUNE CONGOLAISE ET LA GAZETTE WEST-AFR1 GAINE. IE£e toci omadai r © Directeur : JEAN PAUWELS VILLA SYLVIA, Avenue: des Cottages VI EUX-DIEU-lez-ANVERS Les manuscrits ou articles non publiés sont détruits. La plus grande discrétion est assurée à nos colaborateurs ou correspondants. Tous droits réservés. ^.BOisri-TEivrEisrTS Belgique , . fr. 5.— Unï'on postile ( Payables en un mandat-poste international de .. , fr. 7.5Û PAYABLES PAR ANTICIPATION 3K*rora,wrrerrrrrr™T"TiTiTTTrrrr7TTrim 11 MiiiiiiiiiriiH-nririTtTTT ri rr i nu i muni i • —r ■—!iiiMiMiiiiMiniliWlMfHl— Nos Correspondances Lettre de Borna Mort de M. Isaye.— Wexelsens art cinematograph.— Décoré. — Au conseil de guerre d'appel, -— Les décss. (De notre correspondant particulier) Borna, le 24 mars. La mort, qui semble se complaire à enlever les plus méritants, nous a encore visité le 4 mars ; elle nous à pris Jean Isaye. Actif, Intelligent et probe, l'ami que nous pleurons était le type (lu travailleur et du bon camarade. Jamais la tâche ne le rebuta et les circonstances les plus critiques le trouvèrent toujours fidèle à son devoir.Jean, Louis, Joseph Isaye naquit le 10 septembre 1879 et entra au service de la colonie le 16 août 1900. C'était un Africain dévoué, actif et généreux et il s'était acquis les sympathies de tous ; le cortège d'amis accourus à son enterrement le prouve. Cette douleur, ces regrets qui éclatèrent autour de sa tombe dirent assez quelle perte nous avons tout faite, et en quelle estime nous tenions, tous aussi, celui qui ne nous avait donné que des motifs de l'aimer, de lui vouer un réel et profond attachement, une vraie et durable sympathie. * * * Un cinéma en plein air, où durant une dizaine de soirées, les Bomatraeiens ont pu aller se divertir, est passé par la capitale congolaise. La Compagnie Française du Bas-Congo avait à cet effet aménagé une salle à ciel ouvert qui a séduit par son confort et qui a permis à nos habitants de s'offrir des distractions auxquels ils ne sont guère accoutumées. Au rez-de-chaussée et au balcon de bons fauteuils, disposés dans un cadre charmant et de bon goût, dont la décoration faisait honneur aux organisateurs des cinématographiques des soirées cinématographiques. Quant au programme, il était toujours de choix, varié, intéressant et nous a permis de passer par •des émotions tantôt poignantes, tantôt gaies : concours d'hydroaéroplanes, courses de taureaux, courses d'automobiles ; voyages en pays lointains, excursions à travers la brousse africaine, chasse aux grands fauves facéties de Gribouille, tribulations de Max Linder ont alterné avec les drames les plus sombres ; tout cela a charmé chaque jour le public pendant deux longues heures. Il est de notre devoir de mentionner tout spécialement la direction du cinéma: M. et Mme Wexelsens, qui ont eu l'heureuse initiative de réserver un coin de la salle aux indigènes; ce qui a permis aux spectateurs blancs de juger l'impression produite sur le noir par les photographies mouvantes. Une soirée toute spéciale avait été réservée à l'Ecole Clémentine et à la Colonie scolaire, des films de circonstance ont défilé devant les petits nègres ahuris et enthousiastes et laisseront dans le cœur de ceux-ci le meilleur souvenir. Nous adrssons nos remerciements les plus sincères à M. et Mme Wexelsens, en exprimant l'espoir de revoir bientôt le cher cinéma qui nous a permis de passer de si agréables et de si délicieux moments. * * * La médaille d'or de l'Ordre royal du Lion, vient d'être décernée à M. Pierre Conter, agent de la douane en Belgique et vérificateur des impôts à Borna. Notre Congolais partit pour la première fois en 1902 comme sous-officier détaché à la délimitation du Noki-Kwango (Mission Cabra). Cette mission terminée, il fut désigné pour le district des Cataractes en qualité de chef de poste à Tvi-kenda. Il fit partie de la suite de la colonne mobile des Cataractes et fut désigné comme chef de poste à Yango-Mukongo. En 1905 il rentra en Europe et repartit pour la (colonie en 1911, attaché aù service des finances. Depuis lors il a fait un nouveau congé et nous est revenu en 1913, accompagné de sa vaillante femme. Nous présentons à notre brave Africain nos félicitations les plus sincères et les plus cordiales et souhaitons de lui voir conserver la florissante santé dont il a joui jusqu'ici. * * * Le lieutenant de la force publique G..., qui avait interjeté appel d'un jugement du conseil de guerre de Lusambo le condammant à une servitude pénale de trois mois du chef de coups sur la personne d'un ancien sous-officier de couleur, ayant entraîné la mort sans intention de la donner, vient d'être jugé à nouveau par le Conseil de guerre d'appel de Boma. Cette haute juridiction a confirmé le premier jugement.Voici les attendus du jugement d'appel : « Attendu que la peine de 3 mois de servitude pé-» nale infligée au lieutenant G..., par application des «circonstances atténuantes reconnues a juste titre »en sa faveur par le jugement dont l'appel, est confor-» me à la loi et ne dépasse pas les nécessités d'une «juste répression.» Par ces motifs, le conseil de guerre d'appel confirme le jugement du conseil de guerre de Lusambo. * * » Voici les décès enregistrés à l'Etat-civil : Maillard C. A., enfant décédée, à Basankusu, le 20 janvier 1914. AI. Karlstrom K. J., poseur de télégraphes, décédé a Kisantu, le 5 février 1914. M. Uytterbroeck J. P. L. F., agept principal de la Compagnie du Lomami, décédé à Basoko, le 5 février 1914. Delhaise O. C. G. F., enfant, décédée à Upoto, le 6 février 1914. M. Taffin. A., mécanicien de la Citas, décédé à, Kinshasa, le 18 février 1914. M. Da Cruz F., commerçant, décédé à Bumba, le 17 février 1914. M. Dufranne A., agent de la mission spéciale de la rivière Aruwimi, décédé à Yambuya le 22 février 1914. M. Gaents J. L., commis de Ire classe, déoédé à Stanleyville le 24 février 1914. M. Grohé C. F., chef-comptable, décédé à Matadi le 25 février 1914. M. Munch-Larsen-Naur, procureur du roi, décédé à Léopoldville le 25 février 1914. M. Isaye J. L. J., agent d'administration de Ire classe, décédé à Boma le 4 mars 1914. Lettre de Kinshasa La Mi Carême à Léopoldville et à Kinshasa. — I. Au Vlaamsehe Kring de Léo. — II. Au cercle privé de Léo. — III. Au «Pool-Attractions». (D'un de nos correspondants) Le «Vlaamsehe Kring» a donné, le samedi 14 mars, un bal travesti chez M. Van den Broeck, à Kinshasa. Un train spécial avait été demandé pour amener de Léo les membres du «Vlaamsehe Kring» et autres personnes invitées. Des prix importants avaient été affectés à un concours de travestis. Mme Hendricks, de Kin, a enlevé le 1er prix de travestis de dames. Le bal fut très animé et ne prit fin que très tard ; beaucoup ont raté le train qui devait les ramener à Léo. * * * Le «Cercle Privé» de Léo organisait à son tour, le samedi 21 mars, en son local, une petite soirée dansante qui fut des plus réussies. Le travesti était de rigueur. Citons comme les plus remarqués : Mmes Oppen-raeth, en Orientale ; Caggiula, en Napolitaine ; Pes-ci, en Milanaise; MM. l'adjoint supérieur, en Tzigane; Caggiula, en Persan; Corin, en Marabout; Van Hoe-gaerde, un impeccable cow-boy ; Michaelis, en Mé-phisto ; Achten, un pierrot très réussi ; Mme Corin en costume du 15e siècle coiffée du Hennin ; Schwab notre sympathique chef de station, en... maire de Léopoldville.Au cours de la soirée on a fort applaudi Mme Op-penraeth dans une chanson humoristique de sa composition ou chacun des membres du C. P. était gentiment «chargé» et M. le docteur Corin dans ses chansons estudiantines allemandes. Très admiré Mme Caggiula dans ses danses de caractères.Enfin M. Achten fût un pierrot plein de verve et d'entrain. On s'est séparé lorsque l'aurore aux doigts de rose ..., fatigués certes un peu mais pleinement satisfait de cette agréable soirée. * * * Dimanche, 22 mars, Corso fleuri ! Disons de suite que cette fête, organisée par la société «Pool Attractions» a remporté un succès qui a dépassé toutes prévisions. Kinshasa y coopérait dans une large mesure. A 2 h. 3/4 le steamer «Congo» de la Belgo-Allemande mis gracieusement à la disposition des organisateurs, recevait à son bord les quelques «pousse-pousse», qui n'avaient pas pris la voie de terre pour se rendre à Léo ainsi que les nombreux messieurs et jolies dames qui désiraient assister à cette fête. La bateau avait reçu pour la circonstance une coquette décoration. Une promenade d'une 1/2 heure, toujours agréable sur le fleuve... et nous étions à Léo. Il est 4 heures. La place Stanley, où a lieu la réunion est sillonnée de curieux, nombreux oh combien, et de pousses gentiment décorés de verdure et de fleurs; à tout instant d'autres voi-turettes viennent s'ajouter aux premières. La circulation devient réellement difficile. A ce moment arrive la musique de la force publique que M. le commissaire général a bien voulu mettre à#la disposition du comité organisateur. Les commissaires très affairés procèdent, non sans difficulté, à la formation du cortège cependant que le jury procède à ses délicates opérations. Le cortège se mit en route aux sons joyeux de marches entraînantes. Le jury composé de MM. le commissaire général Moulaert, Radjoint supérieur Demuynck ; Van Hoe-gaide, directeur du G. E. B. ; Guillaume, directeur de la Banque du Congo Belge; Thiebaut, président de P. A. ; et Norloff, procureur, s'était groupé devant le Tribunal en face duquel viennent s'arrêter les musiciens.Voici dans son pousse, bien fleuri, M. Jacquemain représentant la société Pool Attraction ; vient ensui-ensu.ite Mme Oppenraeth, costumé en Reine de Sabbat; qui du haut d'un méhari, magnifiquement étrillé, domine majestueusement la foule de ses nombreux admirateurs. Ensuite Mme Van de Broeck, de Kinshasa, délicieusement habillée, toute rose sous le baldaquin rose de sa gondole vénitienne si bien réussie et si abondemment fleurie. Les pousseurs eji costume marinier vénitien, Mme Hendrickx, de Kin, en costume arabe (ainsi que les pousseurs) dans une coquette pagode en miniature. Mmes de San et De Brauwer en voiture fleurie. Le petit bébé Corin très étonné de se trouver dans un œuf, (semi cassé, il est vrai) et reposant sur un gigantesque nid d'oiseau de fleurs et de verdure. Très réussi, Mme Pilloy dans une jolie corbeille de fleurs ; Mme Millier dans un sabot de fleurs ; Mme Jacques dans un cygne de verdure; M. et Mme Reichs dans un «side-car». Citons encore Mme Dehondt, re-! présentant la Belgique, Mme Peny, Mlle Darié, Mme Pesci en pousses fleuris. z Mme Deens en marchande de vin sur un char tiré par de nombreux nègres. La voiture de M. Carvalho transformée en un cygne gigantesque non fleuri. Le char «Travail et Progrès» de M. De Brabander de-la Sté Alberta et d'autres pousses encore ; monoplans, biplans; des vélos. Au total 33 groupes fleuris au mieux. Ce long cortege descend au beach ou l'attendent un train spécial et le bateau «Congo» qui vont l'amener à Kin. Le voyage en bateau fut des plus agréables. Au plaisir de «glisser sur l'onde amère» s'ajoutait la jouissance d'une brise fraîche, le spectacle d'un merveilleux coucher de soleil et la gaîté exhubérante d'une centaine, de passagers... et passagères. Ces bonnes dispositions naturelles furent entretenues par les pas redoublés joués par «l'orchestre» et quelques coupes de Champagne offertes gracieusement par le comité. Contents? On l'eut été à moins! Nous arrivâmes à Kinshasa ; un peu tard il est vrai ! Le cortège, moins complet, se mit rapidement en route pour effectuer un «petit tour» de la ville. Ici l'élégante Reine de Sabbat nous apparut, dans une délicieuse chaise à porteurs recouverte de soie rose. La remise des prix eut lieu chez M. Van de Broeck où régnait une bruyante animation lorsque le cortège y arriva. Voici le- palmarès : 1er prix d'élégance : Mme Oppenraeth ; 1er prix de pousse-pousse: Mme Van den Broeck; lr prix général pour dames : M me Hendrickx ; 1er prix d'attalage : Mmes de San et de Brouwer. lr prix hommes: MM. Valle et Frigueirido, 2e prix dames: Mme Jacques; 2e prix hommes: M. Jac-quemin ; 1er prix comique: Mlle Moretti (Mr De-graeve);ler prix de Pool-Attractions : Mme Dehondt; 2e prix id. : Société Alberta; 3e prix id. : M. Schwab; 4e prix id., Bébé Corin; 5e prix id., Mille Davré ; 6e prix id. : Mme Pesci; 7e prix id. : Maison Carvalho. Prix offerts aux dames : 1er prix : Mme Pilloy ; 2e prix: Mme Muller; 3e prix: Mme Lens ; 4e prix: Mme Reichs. Prix offerts aux Messieurs : 5e prix : M. Paradis ; 6e prix: M. Riche; 7e prix: M. Nogueira. Après la remise des prix on s'achemina vers le Cosmopolite ou un dîner de 120 couverts réunit les participants et tous ceux qui s'étaient intéressés à la fête. Une trentaine de personnes n'avaient pu être admises... faute de place. Le bar du Casino tout en blanc et brillamment éclairé présentait un ooup d'œil magnifique. Les tables étaient dessées en fer à cheval. Avaient pris place à la table d'honneur : Mme Oppenraeth au centre ayant à sa droite M. Thiébaut, le président du «Pool Attractions», à sa gauche, M. Van Hoegaerde. En face M. l'adjoint supérieur Demeunynck et M. Oppenraeth. Au dessert, le Président remercia les dames qui par leur présence avaient contribué dans une si large mesure à assurer le succès de la fête. MM. Gratvolle et Degraeve nous donnèrent ensuite un petit concert vocal. Mais les dames désiraient danser... et l'on dansa avec entrain jusque minuit, heure à laquelle les résidants à Léo durent regagner la gare. Il y en eut qu'une promenade de 9 kilom. n'effraya pas et qui restèrent avec les Kinshasois jusque... vers 3 heures. Ceux-là eurent le plaisir d'entendre Mme De Brauwer chanter avec art et d'une voie mélodieuse plusieurs romances. Mention toute spéciale à Mme De Brauwer qui s'est dépensée sans compter. C'est grâce à ses talents de pianiste et à sa grande obligeance que nous avons pu danser de nombreuses valses et two-steps. Cette fête, qui laissera un vif et bon souvenir a tous ceux qui y assistèrent, est un encouragement précieux pour le cercle «Pool Attractions» qui se propose d'en donner d'autres encore à Pâques, notamment et à la Pentecôte. D'autre part au nombre de tous ceux qui se dévouèrent pour sa bonne réussite il convient de citer Mr. A. Jacquemin qui la proposa aux membres de «Pool Attractions» et qui fut la cheville ouvrière du comité chargé de son organisation. Sabana. Il estinterdit de reproduire nos correspondances, à moins d'en indiquer la source. * I II II IIIMM——K—— W———MM—M— Nos Informations Les partants du 23 avril. — S'embarqueront également le 23 avril, à 10 heures du matin, à bord de l'«Elisabethville» : Pour le ministère des colonies (2e liste) : MM. Thuysbaert, adm. territorial de 2e cl. (2e départ) ; Van Ingelgem, surveillant de travaux (2e départ) ; Garnir, sous-lieutenant de la force publique (1er départ) ; Wilmet, agent territorial de Ire classe (3e départ) ; Ivisler, idem (3e départ), qui se rend au Tanganyka-Moëro (Katanga) ; Bouzin, commis de Ire classe (2e départ) ; Rouma, surveillant de travaux (5e départ) ; Blommaert, idem (4e départ) ; Leemans, chef d'atelier (3e départ); Van Hoey, idem (4e départ) ; Micliiels, idem (4e départ) et Charlier, poseur de voies (2e départ). Pour le Katanga — Les agents du chemin de fer du Bas-Congo au Katanga ci-après désignés s'embar queront sur le steamer «Waimer Castle», quittant Southampton le 18 courant à destination de Cape-town : Pour le service de l'exploitation du chemin de fer du Katanga: MM. Dominique Vanetveld, machiniste-chauffeur; Victor Van Coninkxloo,ajusteur-monteur ; Jean De Koker, idem; César Van de Sompel, idem. Monsieur Félix Bogaert, agent de la Mercantile Anversoise, à Elisabethville, s'embarquera avec sa femme, le 30 avril, à bord du steamer «Prinz Regent». Il fit précédemment deux séjours au Congo pour le compte du C. C. C. puis un troisième en Guinée et au Soudan français — avec sa femme cette fois — pour le compte du C. C. A. E. A. S'embarqueront le 30 avril, à Anvers, à destination du Katanga, via Capetown, pour le ministère des colonies: M. Venas, 1er sous-officier de la force publique (2e départ), qui sera accompagné de sa femme, et M. Overlaet, commis de Ire classe (2e départ). L'aide à acoorder aux commerçants. — Le 21 janvier, M. Félix Fuchs, gouverneur général, a adressé aux commissaires de district la circulaire suivante : La crise sérieuse que traversent en ce moment les entreprises commerciales et industrielles au Congo appelle plus impérieusement que jamais l'aide du Gouvernement et elle m'amène à vous rappeler mes nombreuses recommandations antérieures en ce qui concerne l'assistance la plus large à prêter aux commerçants, industriels et particuliers en général. Nous ne devons pas uniquement limiter notre devoir au seul respect de la liberté des transactions ; mais, nous devons aussi, pour autant que la chose soit compatible avec les lois et règlements en vigueur prêter une aide efficace aux industriels et commerçants qui désirent s'installer dans nos régions; et ces lois et règlements nous devons les interprêter dans le sens le plus favorable aux intérêts des administrés. C'est ainsi que! vous voudrez bien hâter et faciliter l'accomplissement des formalités requises pour l'exercice de certains commerces, celui de la poudre par exemple, l'achat ou la location de terrain, la construction d'habitations et de magasins, et l'exploitation d'établissements classés, notamment les poudrières.Vous voudrez bien vous montrer très accomodants en ce qui concerne l'application de l'article 7 du décret du 4 juillet 1912 réglant les coupes de bois dans les forêts domaniales D'autre part, lorsqu'il s'agira de protéger des intérêts légitimes, il y aura lieu d'autoriser l'entreposage momentané de marchandises des particuliers dans les magasins de l'Etat; mais, bien entendu à titre exceptionnel et seulement au début des entreprises. Les frais d'entreposage et de manupulation à percevoir en l'occurence sont fixés par l'Arrêté Ministériel du 1er décembre 1913. J'ai décidé, de plus, que les particuliers ainsi que leurs caravanes peuvent gratuitement faire usage de nos gîtes d'étape à condition de n'y séjourner qu'une nuit sauf en cas de maladie. Par les données ci-dessus et considérant aussi les nombreux et lourds sacrifices que le Gouvernement s'est imposés depuis la crise qui sévit avec tant de rigueur, vous voudrez bien vous convaincre, Messieurs, de la haute importance que j'attache à ce que , non seulement vous n'arrêtiez pas l'essor des initiatives privées par des entraves inutiles, mais que vous vous attachiez plus que. jamais à prêter votre concours éclairé à toutes les entreprises commerciales et industrielles. Je me plais à croire que vous vous pénétrerez de ces principes de bonne politique coloniale ; non seulement vous les inculquerez à vos subordonnés mais vous me signalerez sans faiblesse tout fonctionnaire ou agent qui, au mépris de mes instructions, se laisserait guider dans ses relations avec les particuliers, par des sentiments, intérêts ou préventions personnels.Je suis fermement décidé à sévir avec la plus extrême rigueur tant à l'égard de ceux qui auront méconnu leur obligations envers des administrés que de ceux qui, dans leurs relations avec ces derniers, auront manqué de courtoisie et de bienveillance. En résumé, je désire que chacun, dans ses relations avec le public s'inspire du principe que : «l'Administration existe dans l'intérêt des administrés». Le Gouverneur Général, (s.) Fuchs. Pour suppléer à la réduction inévitable du personnel. — Le 7 février, M. Félix Fuchs, gouverneur général a adressé la circulaire suivante aux commissaires de district, commandant de camp et chefs de mission : Messieurs, Dans les circonstances difficiles où se trouve la Colonie par suite de la crise aiguë qui exerce une répercussion profonde sur les ressources financières du pays, il est du devoir strict de chacun d'avoir à cœur de contribuer à la réalisation des indispensables économies et de suppléer à la réduction inévitable du personnel par un surcroît d'énergie. Nous devons multiplier notre effort et chercher à nous surpasser. Plus que jamais nous avons à nous inspirer des viriles traditions laissées par ceux qui ont fondé la Colonie et à consacrer les forces vives de notre activité à l'accomplissement plus intense encore, si possible, de notre tâche si haute et si noble. Je fais donc appel, Messieurs, à tous vos sentiments d'attachement à l'œuvre coloniale. Je sais que cet appel ne sera pas vain et que, je puis compter sur votre dévouement absolu.Plus le devoir est grand, inflexible et grave plus son accomplissement sollicite les esprits élevés; c'est aux heures difficiles que le vrai mérite aime à se révéler. Je suis convaincu que

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La tribune congolaise et La gazette west-africaine gehört zu der Kategorie Koloniale pers, veröffentlicht in Anvers von 1902 bis 1914.

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