L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire

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s.n. 1915, 02 Juli. L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire. Konsultiert 24 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/mw28912z7v/
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i? tenSreiîi et lasieE 2 et 3 juillet 19 ! 0 U ''HüMEMTS CIFH1HÎ -7-70 Mnn No 156 Faillie seas le contrôle âe rantèrife militaire allemande Tarif des annonces Aim. 2o page, Ia lig. 0.30 ►- aotaires, avoués. huissiers, directeur de vente, la lig. 0-3Ö Annonces fiaanc- » Nécrologie» Faits divers Un » Fails divers corps » Chronique locale » Réparations judic.» Des remises sont accordées projiorti«n«ellemeat au nombre des insertions demandées. On traite & forfait pour les annonces périodiques. S'adr. bur. du journal. ABONNEMENT ANNUEL JOURNAL QUOTIDIEN 12.00 14.00 Pour Namur. Pour la Belgique vêtit les collaborateurs officieux. Ils vous poursuiventsuiventsous toutes les formes : l'un vous envole un article et brûle d'impatience de le voir inséré; aussi longtemps qu'il espère, il parcourt la feuille avec le plus vif intérêt; dès qu'il a perdu tout é6poir, le journal lui paraît insipide, et n'obtient ^qu'avec -.peine un coup d'ebil superficiel et non;chalant;. ' Comme les convenancesqu'on se mon- ;tre-humble et modeste, notre homme ne se plaint 'pas, mais il vous arrive une dent i [les chairs. Un autre vous envoie son livre dont K'ous ne parlez pas; il vous le f ait i redemander, ou, ce qui eet pire, il vous en envoie un second exemplaire. Ainsi livres et brochures s'amoncellent sur ,une table. Enfin, pour concilier le plaisir de vos labonnôs que vous craignez d'ennuyer par des analyses et môme des extraits, et l'intérêt de l'auteur compromis par le silence, vous prenez ;un milieu en plaçant le titre de l'ouvrage- aux annonces. Il se trouve^.que vous avez fait des mécontents : « Si vous continuez de telles annonces, ne comptez plus sur mon abonnement. » L'au:teur: fait, mieux : il cesse de s'abonner, et vous, pauvre Journaliste, vous vous faites des amis... qui ne vous pardonneront jamais. Arrivent ensuite toutes les inventions utiles, tous les établissements depuis longtemps désirés, créés uniquement en vue du bien public, au nom duquel on vous demande l'appui de votre estimable journal. Mais il se trouve qu'à .votre jugement, l'invention utile et rétablissement désiré sont utiles et désirables surtout pour ceux qui les inventent et les établissent. Vous ne croyez donc pas pouvoir dérober une .demi-colonne de nouvelles à vos abonnés, ni quelques lignes d'annonces à vos actionnaires; alors vous proposez une phrase à, tant la ligne, et l'on ne vous répond pas : ou bien l'on se plaint que vous n'ayez pas voulu comprendre que quelques lignes à chacun, en somme, ne faisaient rien du tout. Arrivent après cela les réclamations; il se trouve que, sans que vous vous en doutiez, vous avez froissé l'opinion de celui-ci, la personne de celuilà, la nation d'un troisième; vous répondez que telle n'a pas été votre intention; que vous n'avez lait que copier une autre feuille, en citant votre autprité; • n'importe, vous n'en restez pas mojns sous le coup d'une mauvaise humeur ou.d'une réclamation à insérer. De deux maux, vous choisissez le pire parce Vü tombe sur vous. Pour épargner aux abonnés l'ennui d'une polémique, vous acceptez la mauvaise humeur, et, victime muette, vous n'obtenez pas même l'approbation de cQv.r. pour qui vous vous sacrifiez. Ensuite les reproche? des abonnés qui ne peuvent pas .concevoir que par milliers on puisse mal copier.une adresse, ou qui vous font :payer un port de lettre toutes .les fois qu'il leur plaît de changer de demeure. Ensuite les, anonymes qui vous écrivent des injures dont ils rougissent puisqu'ils ne les signent pas, 'mais qui veulent du moins se. soulager du fiel qu'ils ont sur le cœur. Ensuite l'imprimeur qui vous fait veiller jusqu'à minuit, sous prétexte que les pressiers sont allés boire et que les compositeurs ont besoin de manger. Ensuite l'administration du timbre qui vous fait payer les amendes parce que ses propres employésployésont sauté une feuille en poinçonnant vos ramea# Ensuite l'expéditeur qui met deux bandes à un numéro et point à l'autre. Ensuite le commissionnaire qui regarde les gravures du .coin et laisse passer .l'h*»poste Ensuite... Oh ! je n'en'unirais pas, s'il me fallait, tout dire. * Hélas 1 qui pourrait dire que les journalistes de 1915 sont mieux lotis que leurs ancêtres de. 1840? f^çais sommes plutôt portés à croire que nos devanciers étaient bien mieux partagés que nous Que sont 'leurs peccadilles en regard des hor« reurs dont on nous couvre aujourd'hui ? * * *' Prochainement, sur le même sujet, nous reproduirons un article extrait de l'Ami de l'Ordre, du .8 février 1842. • Ces réminiscences ne manquent ni de pittoresque ni d'à-propos ! Guerre austro-italienne Communiqués autrichiens Quartier de la presse de guerre,29. —• Malgré la lourde artillerie et un gaspillage tiès grand de munitions, les Italiens n'ont pu rem porter de sucoès. Depuis 14 jours, ils travaillent, pour ainsi dire incessamment, devant le fort d'Hensel,situé près de Malborgeth, ainsi nommé de son défenseur Malborgeth en l'an 1809. A part quelques projectiles qui ont touché le but par hasard, îê bombardement ne réusssit aucunement. Il y a quelque temps, les Italiens bombardèrent cette position dorant la nuit, de 10 heures du soir à 4 heures du matin, exclusivement avec des mortiers de 28 centimètres. Non seulement le fort ne fut pas^ touché, mais aucun obus ne tomba à proximité. ' Vienne, iujuillet. Midi. — Front italien.— Hier aprèsmidi, une nouvelle attaque générale entreprise par plusieurs divisions d'infanterie ennemie contre nos positions à la crête du plateau de Doberdo fut repoussée partout avec de fortes pertes pour les Italiens. La poussée principale de l'ennemi fut diri-géecontre le front Sadrodo-Monte-Gosieh ao Nord Est de Monfalcone. Près de Selz et Vermegliano, les Italiens pénétrèrent dans nos tranchées avancées. Une contre attaque de notre infanterie repoussa de nouveau l'ennemi dans la vallée. Les versants do MonteGosieh sont couverts de cadavre? italiens. Une poussée faite le seir contre les hauteurs à l'Est de Monfalcone et une attaque au NordEst de Sagrado, de même que plusieurs plus petites poussées contre la tête de pont de Görz, échouèrent également. . Après cette défaite de l'ennemi, il fit calme. Animées des meilleurs sentiments, nos troupes inébranlables restent en possession de toutes leurs positions, prêtes à de nouveaux combats. Dans le seeteur Nord del'Isonzoet à la frontière de Garinthie,le combat d'artillerie continue Communiqué italien 30 juin.—Les conditions? tmosphériques,qui, depuis plusieurs jours, continuent à être défavorables, mettent vivement à l'épreuve la force de résistance denos troupes, qui se soutiennent néanmoins avec une vigueur inébranlable. Dans la partie montagneuse dû front, le brouillard ralentit l'action de l'artillerie et permet à l'ennemi d'activer ses travaux de retranchements, que néanmoins nous empêchons pardesopérations de petits détachements. Des rencontres qui nous furent favorables eurent lieu dans le Val Ghiese, entre Gasielli et Gondino, près de Porta Mauazzo, dans le Val d'Assa; il y eut de même des combats d'ar» tiller ie à quelques points le long de la chaîne des Alpes de Garinthie. Au front de l'Isonzo, une attaque de nuit de l'ennemi, faite par de l'infanterie et des mitrailleuses, soutenue par le feu de l'artilerie et dirigée contre nos positions à l'Est de Plawa, éeboua . Une autre attaque de nuit de l'ennemi dirigée contre la position de Gasto Nuovo, sur le haut plateau de Sagrado, eut le même sort. La guerre russo-turque Communiqué russe De l'armée do Gaucase, 28 juin. — Dans la région de la côte, feu d'infanterie.Près d'Olty, une tentative des Turcs de se retrancher sur la rive gauche du Tortum-Tscbai échoua, car notre feu dispersa l'ennemi. A deux heures de l'après-midi, les Turcs attaquèrent le Schaidag, mais furent contraints de se retirer snr leurs positions. Le soir, ils firent une nouvelle attaque, mais furent de nouveau repousses. Sur le reste du,front, pas de changement. ^» L'A RUSSIE VEUT S'Y METTRE SERIEUSEMENT Le Poliliken, de Copenhague, apprend de Pétrograd que la mobilisation de toute l'industrie russe pour les besoins de la guerre a été demandée dans le congrès des zemstvos et des villes, qui vient d'avoir lieu. On travaille déjà à transformer la Russie en un grand arsenal de guerre. D'autre part, le Corriere délia Sera apprend de Pétrograd que les ministres de la guerre et de l'intérieur ont été chargés, à la suite d'un conseil de cabinet, d'opérer des réformes radicales. La Douma sera saisie de questions économiques se rattachant a la guerre. « L'attitude de la Roumanie Un accord avec les puissances de l'Europe Centrale? De la « Zuricher Post » : Un accord aurait été conolu entre la Roumanie et les puissances de l'Europe Centrale. Le journal roumain « Diminiatza » dit que les négociations de la Roumanie avec les puissances de l'Entente auraient échoué par suite de l'intransigeance de la Russie, qui se serait opposée aux prétentions de la Roumanie sur le Banat et la ville de Czernowitz. M. Salandra chez le Roi Le président du ministère italien, M. Salandra, vient de terminer sa conférence avec le Roi, qu'il était allé voir au quartier général. Aussitôt rentré à Rome, il convoquera un conseil des ministres. En Australie Londres, 30. — Communiqué du bureau Reuter: Suivant un télégramme de Wellington, le président du conseil des ministres, M. Massey, a communiqué que le gouvernement a en vue la création d'un ministère de la défense nationale pour utiliser toutes les forces pour la guerre. Le calque d'acier de l'armée française Lyon, 30. — On mande de Paris au « {Nouvelliste» : D'après les instructions du ministre de la guerre, le nouveau easrrae sera in et saamment remis aux soldats du tront; Il résulte; des essais que îe éasmv». ^ni pè?e 270 grammes et qui est fait en tó o .:- de 7 millirrèïrefl, réduit oe 60 p war cent .e» blessures par ba'ltas de shfô'ôi eÜg, * N— Inaa ^.^ machines à cou- (10.000 flacons en magasin). seline poor souliers. redu Prés-dent. NAMUR.5598 Ô Fabrique de Tiges ù i?e* tf© Guêtres \ Maison RE^Y-DUTOY :c. Fe//* DUMONT » » Guvelier, 77-79, NAMUBÉ files. Groupons blancs et lissés, •t Fiance, Croûtes. Coirs prbourreliers, ries, Erauei^ne3 noires et jaones. 6048 iitvres général?* pour chaussures. aiscm : Maroquinerie & art, de voyage ^RÉFACTION DE CAFES ~ Usine à vapeur Raymond ROULl VE !B de la Monnaie, 2. 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Aiunt, de Thuin VENTE JUDICIAIRE îanche 4 juillet, à 10 heures (h. centr.), en sure de Leopold Beaudot, à Tlmiiiius, le sier F. Adant, de Thuin, ven ira environs tabacs en feuilles saisisà charge d'un Au comptant sans frais, ê7446 l'Ouest Communiqué allemand 1" juillet, 7 h. soir. Officiel. — Au Nordd'Arras. les combats pour les tranchées se sontdéveloppés favorablement pour nous, sous unfeu d'artillerie continuel. . Dans la Champagne, au Sud-Est de Reims, les Français ont attaqué en vain. Sur les Hauts-de-Meuse et dans les Voeges. il n'y a que de vives canonnades. Des avions ennemis ont lancé des bombes sur Zeebrugge et Bruges, sans causer de dégât militaire. Communiqués français Paris, 30 juin, 3 h. après»midi. — Dans la région au Nord d'Arras, la nuit fut caractérisée par un violent feu d'artillerie et quelques combats d'infanterie. Au Nord du château dd Carrieul, nous faisons de légers progrès. Au Sud du Cabaret-Rouge, uue attaque allemande a été repoussée. Dans les Vosges, les Allemands tentèrent, ▼ers 2 heures, une nouvelle attaque contre nos positions à l'Est de MeUeral; nous les a f ons arrêtés. Paris, 30 juin, 11 h. soir. — Sur l'Yser et au Nord d'Arras, combats d'artillerie. La journée fut calme entre l'Oise et l'Argonne. En Argonne, après un bombardement ininterrompu de trois jours, les Allemands attaquèrent nos positions sur la route de Binarville à Four «de-Paris. Deux fois ils furentrepoussés. Us ne réussirent que lors de la 3eattaque à prendre pied dans quelques parties denos lignes près de bagatelle. Sinon, ils furent repousses partout après uo violent combat. Bombardement sur le front du Nord de Verdon, dans la lorét d'Ailly et dans la région de Me'ztral. La guerre il'Est Communiqué allemand 1erjuillet, 7 h. soir. Officiel. —£JrB&. — La situation est inchangée. Lg^feutin du mois de juin consiste enjb&st drapeaux. 25,695 prisonniers, i^nlri^l officiers, 7 canons, 6 l*nce:min»5; 52 mitrailleuses, 1 aéroplane et oe"quantité de matériel. Au Sud-Eât. — Dans des combats acharnés, les troupes du générai von Liosingen^ ont pris mer d'assaut les positions russes à l'Est de Gnila-Lipa, près de Kunicze et Luczynee, ainsi qu'au Nord de Rohatyn; 3 officiers, 2,328 hommes ont été faits prisonniers et 5 mitrailleuses gagnées. Aussi à l'Est de Lemberg, des troupes austrohongroises ont pénétré daas les lignes ennemies. Les armées do général feld-maréchal von Maokensen continuent à gagner du terrain entre le Bug et la*Vistule; aussi à 1*Ouest de la Vistula, les Russ8s reculent, en partie après des combats acharnés. Les troupes alliées pousient en atant à cheval de la Kammenna. Le butin total du mois de juin fait par les troupes alliées, sous le commandement du général von Linsingen, feld-maréchal von Mackensen, et général von Woyrsch, consiste en 409 officiers. 140,650 hommes, 80 canons, 26S mitrailleuses. Communiqué autrichien Vienne, 1erjuillet, midi. — Front russe. — En Galieio orientale, les combats continuent ^sur la Gaila-Lipa et daus la région à l'Est de Lemberg. Nos troupes se sont avancées à plurfiieurs endroits sur les hauteurs à l'Est de la Gnila-Lipa et ont pénètre dans les positions ennemies. Dag. troupes alliées ont réussi également à gagner la rive orientale en aval de Rohatyn, après de violenta combats. Sur le Dniester, il fait complètement calme. Dans la région des sources du Wieprz, Zamosz a été occupé.: Les hauteurs au Nord du bàs-fondduTanew ont été prises dans toute leur étendue. A l'Ouest de la Vistul9,nos troupes suivirent vjusque devant Tarluw l'ennemi qui cède. ^ . Le total da butin fait par les troupes alliées combattant au Nord-Est, sous le commandement supérieur des Austro-Hongrois," s'élève pour le mois de juin à 521 officiers, 194,000 soldats faits prisonniers, 93 canons, 364 mitrailleuses, 78 fourgons de munitions, 100 Sur le front de Bessarabie Czernowitz, 30. — Par suite des pertes énormes subies lors des derniers combats et à cause des nuits très claires, l'intensité des attaques russes a diminué au Nord du Pruth, au front de la Bessarabie et sur les rives du Dniester. Elles avaient eu lieu par un temps très pénible et à la faveur de nuits obscures. Les dernières attaques russes avaient été dirigées contro la frontière de la Bessarabie avec une intensité toute particulière. Les Rosses tentèrent de prendre d'assaut nos positioni. Cette tentative échoua complètement. Les Russes subirent d'importantes pertes. Dans ces derniers jours, le thermomètre marquait 26 degrés sur ce théâtre des hostilités. .Des orages ont ouccédé momentanément à cette ■ grande chaleur. \ ■■ . ■ .... L'occupation de Scutari On mande de Rome, 30 juin, aux journaux suisses : Suivant une information d'Antivari à la - Tribuna », le général Iowanowitsch, chef de l'état major de l'armée serbe, a envoyé sa démission par suite de l'occupation de Scutari par les Monténégrins, qui eut lien contrairement à ses conseils. La - Tribuna » annonce que, par ce fait, la Serbie a en vue de séparer sa responsabilité de calle du Montenegro.aussi longtemps que l'occupation de Scutari sera en question. Renforts pour les Dardanelles La-* Lokal Anzeiger » a.prend d'Athènes (gfB* l^çéoérsl ganniitona damandé des renforts •ubiea les 27 et öftn-silérables après les pertes £8 join. Un tournoi aérien entre un zeppelin et un aéroplane Un aviateur anglais décrit comme suit dans le Daily Mail une rencontre avec un zeppelin : 11 h. 15 de la nuit. — On a vu un zeppelin t il heures à ..., il se dirigeait vers l'Ouest. Hauteur 9000 pieds environ. 11 h. 35. — Un zeppelin est passé à 11 h. 10 à ... Direction Nord-Ouest. Hauteur environ ©000 pieds. Ces avertissements suffisaient pour que les avions prissent l'air. Quelques minutes plus tard on entendait le long du front anglais le ronfle ment des moteurs. L'obscurité était complète. En quittant le camp d'aviation on n'apercevait que faiblement la silhouette d'un bois voisin. Pendant que nous traversions la couche inferieure des nuages, une humidité désagréablt couvrit, prélude de la pluie. Quelques minuteplus tard nous avions disparu du monde, nos instruments seuls et la montre nous rappelaient encore son existence. Nous montions ainsi 1er. tement, lorsque, tout à coup, nous apercevons leo lumières d'uns ville; ce fut'un soulagement; pu s d'autres villes apparurent encore. Tout à coup, une lumière mystérieuse se montre devant nous. C'était un projecteur de l'ennemi. Il avait été informé que nous étions partis en reconnaissance, et, du dirigcabîe,qui nous survolait, descendit un torrent de lumière blanche. Le flot de lumière disparaît, mais un instant après nous apercevons une faible lumière. Nous parvenons à nous échapper par une descente subite et un virage rapide. Quelque 20 secondes après, commença le feu des canons. Tout l'espace que nous venions de traverser est sillonné par des obus. Ils éclatent en groupes et en lignes; quelquesuns dégagent un courant sirupeux de flammes pâles, d'autres celaient comme de formidables fusées dont la lumière éblouissante s'immobilise presque et est reflétée par les pue^es de l'arrière-ptan. Mais le projecteur ne peut nous suivre. Il scrute avec soin l'éther et tout ù coup se dirige vers un autre aéroplane. Maintenant il s'arrête et nous avons plus de temps pour faire ce qui nous incombe. Nous montons lentement plus haut, nous traçons de grands cercles : le dirigeable ennemi ne peut nous échapper. Le projecteur a perdu l'autre avion et dirige sf-s 'rayons vers un long flot de nuages, qui se trouvent à '1000 pieds sous nous. De l'Est apparaît en même temps une nouvelle lumière; c'est la lune qui se lève. Des signai, x sont donnés très bas, ils sont incontestablement donnés par des aéroplanes. C'est le premier signe qui indique que le zeppelin s'approche. Nous nous dirigeons aussi rapidement qiv sible dans cette direction; l'autre aéro a disparu, il poursuit vraisemblablement un autre but. Bien longtemps avant que nous ayons pu nous approcher, les signaux ont cessé. Nous nous cassons la tête pour tâcher de deviner la direction que le zeppelin aurait prise. Dans quelques mi-) mites il fera suffisamment clair pour pouvoir le. découvrir, mais ces minutes sont inestimables. Nous montons toujours plus haut et réussissons à rester cachés à l'ombre d'un nuage. Lorsque nous en avons dépassé l'extrémité, le ciel est d'un beau gris de fer. qui fait présager un magnifique clair de lune. Puis on aperçoit au-dessus de nous du côté*de la mer un éclair, puis un instant après un second, et maintenant tout est redevenu calme.. C'était- loin, très loin de nous, mais pas dd doute : c'était un zeppelin; et nous volons dans la direction d'où était venu l'éclair. Lorsque ia lune se leva, après avoir traversé un épais nuage et atteint une grande hauteur, nous aperçûmes le zeppelin. Jusque-là, il n'avait osé faire aucune attaque* son vol avait été régulier. Mais nous savions qu'il allait bientôt entendre le ronflement de notre ma* chine et restions aussi loin que possible jusqu'à ce que nous puissions être assez haut. Mais nous n'avions pas cru que le zeppelin pût sitôt se rendre compte du bruit de notre moteur. Il nous entendit bientôt et commença à faire fonctionner son projecteur. Le faisceau de lumière projeté par le grand dirigeable produit une impression beaucoup plus désagréable que les longs cônes de lumière qui viennent de la terre. Le zeppelin éclaire toute une série de nuages, mais, à notre grand regret, nous dûmes constater que le temps allait subitement changer. Lorsque nous croisions à une grande hauteur au-dessus du dirigeable, il nous découvrit grâce à la lumière de ses projecteurs et immédiatement nous fûmes exposés à un feu croisé de balles de mitrailleuses. Nous nous détournons pour échapper au regard scrutateur du projecteur et au feu du dirigeable. Subitement un nuage complètement noir nous enveloppe, aucun rayon de la lune ne le pénètre. D'après nos calculs nous nous étions rapprochés du zeppelin. Le seul indice qui nous permettait de constater sa présence, c'était l'éternel crépitement de sa mitrailleuse'. Mais ce jeu aussi ne dura que quelques minutes. Lorsque nous crûmes être audessus de lui, nous fîmes une tentative dont nous attendions peu de résultat. Nous avons tiré au dernier moment. Les nuages nous jouèrent un vilain tour. C'est là l'incertitude de la guerre aérienne : on ne peut se fier à rien. Nous continuâmes nos recherches jusqu'à ce que les premiers rayons du soleil nous éclairèrent au-dessus de la mer. Les nuages s'étaient séparés en de fines.bandes. Le dirigeable ennemi avait disparu. De temps en temps l'éclatement d'un obus noas accompagnait dans notre course solitaire. Nous rentrâmes et avons atterri quelque part en France... (Frankf. Zeil., 29.) Le Pape et l'invitation espagnole On lit dans le « Rotterdarnsche Courant » : On mande de Rome que l'invitation faite par les évoques espagnols au Pape, de venir se fixer en Espagne, est fort commentée en Italie. On se rappelle qu'en juillet 1881, lors des bagarres qui se sont produites aux obsèques de Pie IX, dont le ceroueil fut jeté, à la hâte, dans le Tibre, le Pape Léon XIII examina sérieusement la question de quitter l'Italie. A cette époque, François-Joseph offrit le ohâteau de Salzburg. L'ECHANGE DES BLESSES INVALIDES . Le W. T. B. annonce officiellement : Berlin, 30. — L'échange des blessés invalides allemands et français est fixé au 10 juillet, à Constance et à Lyon. Les trains de blessés allemands arriveront journellement, à partir du 11 juillet, à 8 h. du matin, à Constance, pour arriver environ 24 heures plus tard à Carlsruhe. Le transport des gravement blessés aura lieu dans les lazarets de la réserve à Carlsruhe, et, si ceux-ci ne suffisent pas, à Mannheim. Les combats en Tripolitaîne Berlin. 30. — Des voyageurs néerlandais, revenus des Iodes Néerlandaises, annoncent qu'ils ont aopris à Sees que 1rs If aliens auraient perdu 1,600 morts et de 3,0(70 à 4,000 blessés fors de la retraite de la Lybie vers la côte. — Le correspondant du « Secolo », M. deMeo, retour de Tripolitaîne, représente defaçon assez pessimiste là situation des Italiens.Elle serait particulièrement sérieuse aux environs de la Syrte. Les *Senouosis se remuentbeaucoup et r^çoi ven^-des armes de provenanceincon; n«. Si le gouvernement établit one forteligne dHoms à Garian, on pourra tenir an f moins la partie delà Tripoli taine qui en ?autla peine.i ,â La pr

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