L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire

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s.n. 1914, 30 Oktober. L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/tq5r786k5c/
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*76eANNEE. No 789 PdWW scïïs Te eortrôîe fo f autorité mfîîîaîrs âîlemairCa ÎE KïïlIERO : 5 CENTIMES VminM 30 ontoftre f 914 12 ObOk 44 00 Tarif des annonees Aanonces 4* p*g«, 1* *•*• &*• ô 20 Aiukuic.•0 25 80 M 1 00 1 Za M 002 00 ■— noiaires. rvAuès. huissier». dureouMir «M-venum liga* B Ad» me 3»s faiu «iwtrs fin» y»iu diven ce 'VIm Ciirou.uue :oe»M 2lei>*rfctu>o8 j.udicr» I>efi remises sont aeoord*** pror-ortioiiii>t«cDCbt au non»» dm i.u*nioE« a^mwàémt. On trait* a toràit pou let annonces pcrtoSwim. Pour la orovmc* âe ISamm, s'adreoM' au Bureau du joarsa], rue oe ia Croix, ftsam. Pa«r ie rss wdu pava «t KtoBgar, a adr—ier a l'Af axtoa tunraa, place o«» Martyr*, 8. t>nxx»hm fftl ^3« ABOHHXXXliT AJMfTT** • • • • • Poor .Nazaat ?our la laigiqua IN FLANDERS FIELDS MUSEUMIEPER QUOTIDIEN BUREAUX A» dû /* Cw/x, 29, NmmuF jou«qe j$.-i). ae ta rai* Jiama? Bolleta météorologique du 30 octofc (8 heures du maton) Sauteur óaromtortque a 9. .787.t y*r\axxon oarom.aevut* im. reitté -f- 0 5 Temx>€rtubtre ae i'aar .... 67 Tenteraiure «wxirown de le veille 9 8 Zemverature minimum une8( où les Russes et les Autrichiens doruent ensemble leur dernier sommeil. Quel contraste frappant : des hommes, qui, dans une lutte corps à corps, se tuaient à l'arme nlanche,sont couchés dans la paix et le silence, fun près de l'autre! Derrière le bois que nous traversons, se trouve le fort contre lequel les Russes tentèrent le 7 et le 8 octobre un assaut désespéré, mémorable entre tous. Tout est tranquille ici; •les ouvriers réparent les brèches et font disparaître les traces de la fureur guerrière. On rassemble les fusils russes, on les décharge et les fourbit. On creuse de grandes fosses où l'on jette des débris de toutes sortes, jusqu'à des lambeaux de chairs pantelantes d'hommes et d'animaux. Des bouffées d'air putride nous arrivent du glaci3 où gisent des centaines de oadavres russes qu'on ne peut enterrer. Les Russes empêchent la garnison de les inhumer. Les expériences qu'ils oct faites pendant la guerre iu Japon leur ont appris cette méthode de chasser l'ennemi de son repaire, La puanteur est une alliée de tout repos. Aussitôt que l«s travailleurs se montrent sur le glacis, les •«cbrapnells sifflent; pas moyen de rester là. En s'exposant cent fois à la mort, la garni- son est parvenue à traîner les blessés dans le fossé. Un blessé russe est resté deux longs jours làhaut. Il ne pouvait presque plus bouger, et pourtant, au prix d'efforts inouïs, il s'étaitfait un pansement neuf; il avait trois grandes blessures. Nous voici à la porte du fort. Le commandant vient nous ouvrir. C'est un Croate, au visage maigre et ^.âle; ses mouvements sont brefs et nerveux; il en a tant vu, à son poste de combatl Avec ses artilleurs, il a repoussé l'assaut d'un ennemi cinq fois supérieur en nombre; s'il avait perdu son fort, la place forte de Przemysl aurait pu être attaquée à l'est avec beaucoup de chances de succès. Ce que j'écris maintenant, c'est le propre récit du commandant de Siedliska. t Le 7 octobre, commence un violent bombardement qui dure 72 heures. Les Rusres sont très bons tireurs, mais leurs obus doivent avoir un défaut car ils font peu dég?ts. Deux gros obus tombent sur le parapet. Nous bouchons la première brèche avec des sacs de de terre; le second projectile transperce tout l'épaulement et emporte dans le fossé cinq fantassins, dont quatre sont réduits en bouillie. Malgré cela, les pains de sucre ennemis n'ont pu fortement endommager nos blindages d'acier. Il ne faut pourtant pas mépriser les effets moraux d'un bombardement pareil. Il faut beaucoup de volonté pour rester ferme dans un tel enfer où l'on respire qu'un air empoisonné par les gaz méphitiques. N jus avons fait tout ce qui était possible pour empêcher les Russes d'approcher. Nos coupoles tonnaient continuellement. Mais nos eonemis sont très oien formés aux guerres de forteresses : ils s'abritaient dans des tranchées et les avançaient méthodiquement, avec une adresse vraiment remarquable. Le plus souvent ils avançaient la nuit es rampant, un à un; arrivés à 70 pas de leurs dernières tranchées, ils se creusaient un trou et s'y abritaient. A gauche du fort, se trouve un bois où les Russes avaient posté dix bataillons. Nos schrapnells et nos obus pieu vaient sur eux sans interruption; nous leur avons fait beaucoup de mal, surtout que les éolats de bois, volant en tous sens, blessaient beaucoup de monde. Pas moyen pourtant de les en chasser. Les artilleurs russes ne tiraient que le jour pour ne pas trahir la nuit leurs positions. Cependant le 7 octobre,à 3 h. du matin,ils ouvrirent soudain un feu très violent de schrapnells. Au même instant, nous entendons des hurlements effroyables et nous voyons les Russes, par grandes bandes, sauter dans le fusse et grimper sur le rempart. Ils s'étaient glissés sans bruit, à droite du fort, jusqu'aux défenses de ronces artificielles, là où ie talus n'était pas accidenté. Avec des ciseaux attachée au bout de leurs fusils, ils avaient coupé l'obstacle, tué les factionnaires et pénétré ainsi dans l'enceinte du fort. H n'y eut pourtant que la moitié de la colonne qui franchit le fossé, car, sans perdre un instant, nos batteries de mitrailleuses se mirent à balayer le terrain. Tous les bommes qui se trouvaient dans le fossé furent tués, déchiquetés; presqu'aucune balle n'était perdue dans les rangs épais et serrés des assaillants. Plus aucun n'a repassé le glacis. Derrière ce bataillon d'attaque accouraient dix bataillons de réserve; ils ne purent franchir l'obstacle. Mais la troupe qui montait sur le rempart suffisait à nous faire passer un mauvais quart d'heure. Les ennemis luttaient héroïquement, avec un mépris de ia mort qu'il nous fallait admirer; ils savaient d'ailleurs que tout retour en arrière était impossble. Il n'y avait qu'un moyen de sauver leur vie : s'emparer do fort • à tout prix. Ils se battaient comme des lions; en on instant, notre infanterie est taillée en pièces sur le rempart qu'elle défend. Les quelques hommes qui survivent, s'enfuient dans la galerie. Je sui* obl'gé de les sacrifier et fais fermer toutes les issues.. Alors commence une lutte à vie et à mort qui a duré trois heures et demie. Notre infanterie perdue, il nous restait en tout 70 artilleurs. Les Russes étaieot grimpé? sur le toit; ils bouchent la cheminée pour empêcher l'air de nous arriver. Quel bonheur qu'ils n'aient pas d'explosifs! Nous sortirons par les meurtrières qui ieur servent à nous envoyer le riposte. Une lutte épique se déroula dans la galerie de derrière. (Le commandant nous y conduit. Le corridor est si étroit que deux hommes peuvent à peine y passer de front.) On s'y est battu comme des forcenés. Une petite fenêtre, barricadée avec des sacs de terre et munie de deux meurtrières, nous permit de porter aux Russes les coups décisifs. Deux artilleurs tiraient de là sans aucune interruption, car, derrière eux, étaient accroupis des soldats qui chargeaient les fusils et les leur donnaient.Cnaque coup partait à bout portant. Des honveds surviennent an bon moment et balaient le toit des ennemis qui s'y accrochent, Quand ils n'ont plus de munitions, nous leur en jetons par les lucarnes. Le sergent-major Micheliek accourt avec 20 hommes, et, tous ensemble, ils se jetteut sur l'ennemi. Les Russes étaient à bout. Ils jettent sur le rempart leurs fusils et leurs cartouchières et lèvent les bras pour nous montrer qu'ils se rendent Le fort rentrait donc en notre pouvoir. Des Russes qui avaient pénétré dans l'enceinte, aucun ne s'échappa: 150 morts dans le fossé, 40 dans l'enceinte. Nous avoos relevé 80 blessés e'. fait 159 prisonniers. La garo-isae avait perdu tous ses fantassinj,,dvec leur commandant, le lieutenant Bilek. Après avoir chassé l'ennemi, il nous devient possible de mitrailler les assaillants du fort voisin avec nos batteries latérales: leur élan est complètement brisé. Ainsi, nous n'avone' pas seulement sauvé notre, position, mais le fort voisin également. Le matin du 8 octobre, le danger n'est pal encore conjuré. Près du glacis, ie roste du bataillon s'est creusé des tranchées. Ils ne pouvaient ni avancer, ni reculer, me dit le com mandant. Mais il faillit qu'ils s'en allassent d'une manière comme de l'autre;j'avais en eflet entendu des coups de pioche, et ^e marteau. Ils allaient donc ooser des mines et faire sauter l'ouvrage. Il fallait nous en débarrasser coûte que coûte. Le lendemrin, une compagnie les prend en flanc et en démolit le plus grand nombre. Elle en laisse encore 36, qui, après quelques essais de résistance, se rendent prisonniers. Dans les poches d'un officier ru*se tun, on a trouvé un plan de l'attaque russe avec l'indication des positions. On s'y rend compte que dé grandes colonnes d'assaut s'étaient jetées sur les forts de Siedliska et de Borek, tandis que de petits détachements faisaient des démonstrations devant les autres postions. » La nuit tombe. Noos nous en retournons. Les projecteurs de la ville sont à l'ouvrage et sillonnent l'horizon. Dans le lointain montent de grandes colonnes de fumée roogeâ're : ce sont des villages qui brûlent. Là aussi les Russes se battent avec une farouche opiniâtreté. Èrcesl KLEÎN, correspondant militaira Pour les populations éprouvées Budapesth, 27. — Le « Journal Officiel ** publieune lettre autographe royale au comte Tisza, par laquelle le gouvernement est chargé d'assurer des soins particuliers aux population» du nord de la Hongrie et de la Siavooie qui ont subi des dégâts par suite du refoulomeût des attaques ennemies. ^Düueldorfer Zeitung », 28 oct.)

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Namur von 1839 bis 1918.

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