L'appel: hebdomadaire libéral estudiantin gantois

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10 Januar 1914
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s.n. 1914, 10 Januar. L'appel: hebdomadaire libéral estudiantin gantois. Konsultiert 19 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/xs5j961706/
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ORGANE HEBDOMADAIRE DES ÉTUDIANTS LIBÉRAUX GANTOIS. Vexiez à nous, noua sommes la jeunesse; "Venez, venez, nous sommes le printemps. Affilié à l'Union de la Presse Périodique Belge, et à la Fédération Nationale des Étudiants libéraux. A l'œuvre tous, et qu'on le reo^ n»iss«. La feu saore des soldats de vingt ans. ABONNEMENTS: Il sera rendu compte des ouvrages dont un exemplaire aura été Un an : Étudiants Frs 2,00 REDACTIOIÏ KT A BJï ISÏÏS lï ATIOIV : envoyé à la Direction. Anciens Étudiants ... ... » 3,00 GAND - 35, Boulevard Léopold L'Appel fait l'échange avec ses confrères Bourgeois » 4,00 t Les articles anonymes ne sont pas insérés, les manuscrits ne sont Professeurs et Protecteurs » 6,00 K'I'J' i l* I I * ' A ' ' pas rendus. La reproduction des articles n'est autorisée qu'à la AnnoDoes : Tarif et conditions sur demande. rCSpOIlSâUîIllC (IPs SllICltS CSl itiISSCL <1 I( Ufî* t)lil(MirS> condition d'en indiquer la source et le nom de l'auteur. ——————————————* ————1H*T^r*"~*""*"~~~rW"~TTTI«rarrTMM»»'^M'MWM^MilTITT ' IIIII M I III l il il wm M i ni ■■uni il i ITHTI1 AUX ÉTUDIANTS. A l'occasion de la nouvelle année, la Rédaction de l'Appel présente à ses lecteurs ses meilleurs souhaits de bonne heure pour 1914. Elle les remercie en bloc de l'aide qu'ils lui ont apporté pendant 1913, aide qui a assuré au journal une situation matérielle prospère, Elle distingue tout spécialement dans ses remercî-ments les vaillants membres du jeune Cercle de la Carotte, qui avec tant de belle humeur fougi et»lligence ont entrePris la vente d^ ta^ ^1 au numéro le samedi soir. Leu tou^points digne d'éloges et il esiz?*ospérer qu'ils trouèrent des imitateurs nombreux. Aux autres étudiants, qu'ils soient ou non abonnés de l'Appel, nous demandons pour 1914 un grand et courageux effort. Qu'ils sortent de leur inertie et collaborent ! Il ne faut pas qu'une poignée de copains fassent à, eux seuls toutes les semaines les frais de tout le journal. Celui-ci doit non seulement s'adresser à tous les étudiants libéraux, il doit encore être l'oi gane d'eux tous. Il faut pour cela qu'il trouve des collaborateurs dans tous les rangs. Pas de fausse modestie donc I N'attendez-pas que le Comité vienne vous dénicher et s'incliner devait vous. Envoyez-nous carrément de voire prose surtout sujet politique, scientifique, artistique ou estudiantin Nous faisons appel au srn-timent de responsabilité de chacun, et nous rappelons encore une fois que, comme nous le disions daus notre dernier numéro, on n'est pas un libre pen-eur si l'on ne pense pas. Nous ajoutons que si l'on croît une chose bonne et qu'on la tait, on e«t ou lâche ou égoïste. A l'œuvre donc ! Et puissions-nous cette fois être entendus...LA TOLÉRANCE. Un jour dans une de nos nombreuses polémiques, mon confrère X. me posa la question : mais qu'est-ce que vous entendez donc par la tolérance?... Je vais lui répondre aujourd'hui. Et je vais me servir comme point de départ et à la fois comme repoussoir d'une définition, que je trouve précisément dans l'Etudiant Catholique du 23 décembre 1913, et qui est signée Junius, apparemment le Junius des Billets de l'Echo de Paris. Etre tolérant, dit Junius, c'est reconnaître la bonne foi chez les adversaires de nos idées, ce n'est pas reconnaître à toutes les idées une valeur égale, et par suite un droit égal. Eh bien ! non ! ce n'est pas là, la tolérance, c'en est une image déformée, étriquée, sans vie, sans influence dans l'action. Et en quoi donc consiste, s'il vous plaît, cette reconnaissance de la bonne foi chez les adversaires? C'est là un sentiment, sentiment louable sans doute, qu'ignora par exemple toujours ce fameux catholique Louis Veuillot, sentiment qui aura sa répercussion salutaire dans le ton des polémiques verbales ou ne presse. Mais les actes? quels actes wïïonnerâ-t-ii,"qiîêls^ actes interdira-t-il ? Cette toléranee, qui ne veàiipas reconnaître aux idées de l'adversaire un droit égal, quels droits leur reconnaît-elle ? Mais elle était dans le cœur des grands Inquisiteurs et des bourreaux cette tolérance, elle était dans le baiser de pitié que l'on mettait au front du supplicié, condamné parce que possédé du démon de l'erreur. Si c'est là, tout ce que vous connaissez en fait de tolérance : t Mon Pere, mon Père, pardonnez leur parce qu'ils ne savent ce qu'ils font », à quoi vous ajoutez tout l'abus de votre force, et toute la tyrannie de votre majorité, gardez la donc votre tolérance, nous méprisons votre monnaie de singe et s'il faut opposer force à force, nous lutterons fiers, haïs, méprisés de vous, peu importe, mais indomptés. La tolérance de Junius f... Mais là, sincèrement, à quoi voulez-vous donc qu'elle serve cette tolérance? Elle est un procédé de discussion, et vous ne la voulez-vous pas cette discussion, puisque vous refusez la liberté. Louis Veuillot a dit : « Quand je suis le plus faible, je vous demande la liberté, parce que tel est votre principe ; mais quand je suis le plus fort, je vous l'ôte, parce que tel est le mien. » Je croyais soulever des protestations de la part des camarades cléricaux à qui je citais cette parole cynique, et pas du tout; ils ont tous acclamé. Eh bien ! je demande à un quelconque d'entre vous de se lever, et d'y grimper à cette Tribune Libre que vous venez d'inaugurer, d'y commenter ce mot de Veuillot et cette conception de la liberté, et j'attends avec anxiété l'effet que cela produira chez la masse des Etudiants Catholiques. Et maintenant, revenons à la tolérance. On parle des droits de la vérité, des droits de l'erreur, et ce n'est pas tout ça, il s'agi', des droits de l'homme. Il faut partir de cette vérité, qui est un truïsme, que la vérité ne s'impose pas à tout le monde avec des caractères d'évideuce. Sans doute les catholiques sont sûrs de la tenir, mais les autres sont sûrs aussi. Si l'on ne veut pas réduire toutes ces luttes d'idées à des conflits matériels, de force brutale, il faut croire que la vérité triomphera d'elle-même dans un libre discussion. Si ce n'est pas un axiome, c'est tout au moins un postulat de vie sociale. Tout parti qui évitt| cette discussion pour recourir à soupçonné de n'avoir pas confiance dans la vérité de ses idées. ,11 faut donc éviter absolument tout ce qui serait une entrave à la liberté de la peupée, que les hommes de bonne foi s'expriment librement et la vérité finira bien par raisonner. Ces principes ont été reconnus au 19e siècle par de nombreux catholiques par les Montalembert, les Falloux, les Mgrs Touchet, Sibour et Dupanloup. Ils étaient l'âme des dernières œuvres de Foggazzaro et Louis Veuillot lui-même avait écrit en 1814 dans l'Univers au temps où il n'avait pas encore renié son bienfaiteur Montalembert : « Si les gens de bien peuvent désirer « quelque chose, c'est le pouvoir de faire « entendre la vérité. Nos institutions nous « donnent ce pouvoir. Qu'importe, qu'elles « le donnent aussi à l'erreur. » Et en septembre 46 il écrivait : « Rien de bon ne peut se faire, aucune plaie ne sera fermée, aucune sécurité ne sera bien établie que par l'accord de la religion et de la Uberté. La religion a besoin de liberté La liberté a besoin de religion ; et elles jettent entre elles les bases d'une loyale alliance. Voilà le grand fait de ce siècle. Nous disons que ce fait est heureux, et il n'est pas un cœur droit où il ne produise des tressaillements d'espérance et d'amour » W. La tolérance la voilà ; et elle est aussi dans cette parole de Lacordaire qui appelait l'édit de Nantes : « Le grand acte qui fut pendant un siècle l'honneur de la (1) Deux ans plus tard, il combattait avec acharnement la loi Falloux qui consacrait la liberté d'enseignement. V. Revue de Paris, 1 janvier 1914. France et le principe fécond de l'élévation intellectuelle et morale de son église. » Elle est dans cette parole de notre député Monville : « Le jour où l'on chercherait à vous interdire la Messe nous y irions tous ! » Voilà les principes qu'aujourd'hui l'on menace, qui ont contre eux le majorité de nos Chambres. Mais, nous le disons, qu'on prenne garde : nous serons nous libéraux sur ce terrain violents et intraitables, parce que nous avons la haine de la haine, l'intolérance de l'intolérance. Achère. La politique agraire en Angleterre. On a trop peu remarqué dans la presse belge l'importance du speech prononcé le mois dernier au National Libéral Club de Londres, par le premier ministre Asquith. Parlant de ce speech dans un banquet, Lloyd George déclarait que le premier ministre avait plus fait connaître des intentions du gouvernement en une demi-heure, que lui George n'aurait pu le faire en cinq discours d'une heure et demie chacun. C'est pourquoi nous avons cru utile de faire paraître ici un aperçu du discours de Monsieur Asquith aperçu dont nous avons trouvé la substance dans une remarquable correspondance d'Angleterre du journal Hollandais : le Nieuwe Courant du 11 décembre. Il y a certains faits sur lesquels tous les partis sont d'accord. Parmi eux il faut ranger la diminution du nombre des travailleurs agricoles, le développement insuffisant des moyens d'intensification de la production, et l'entassement des personnes sur de petites surfaces de terre, entassement, qui-est le plus souvent accompagné dans nos grandes villes de conditions d'habitation insalubres. Pour découvrir la cause de ces phénomènes, et constater la nature et l'étendue des maux qui en sont la conséquence pour la société, il fallait une enquête patiente et minutieuse, qui dépassât cette surface des phénomènes, que tout le monde perçoit. C'est pourquoi l'on a commencé il y a un an l'enquête agraire bien connue, et, quoique le gouvernement , n'ait eu directement rien à voir avec elle, cependant il An née. — IN"' 9. ÎO CENTIMES LE NUMJÉRO. Samedi lO Janvier i — ; i i.. '>»■ . n

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'appel: hebdomadaire libéral estudiantin gantois gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Gand von 1912 bis 1936.

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