L'avenir: journal quotidien d'Anvers

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s.n. 1915, 09 März. L'avenir: journal quotidien d'Anvers. Konsultiert 18 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/4f1mg7gk0j/
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>l#»f\di 9 mars 1915 Prix 10 Centimes - Pour Anvers 5 Centimes. Première Année, numéro 79 £)j REDACTION à?;' •/ et .^"Administration -''14, RUE ROUGE, 44 ANVERS pour BRUXELLES S'adresser à nos Bureaux 28, RUE LEON FREDERIC, 28 L'AVENIR Journal Quotidien d'Anvers BUDEAUX OUVERTS de 10 à midi et de 15 à 1,7 heures ANNONCES A FORFAIT 103, Place de Meir, 103 44, RUE ROUGE, 44 ANVERS Les prétentions du Japon Ce qu'en disent un journal russe et ui journal anglais. — Informations diver ses. — L'ultimatum du Japon à li Chine. —La déclaration ds Grey. — Des conditions de paix impossible: qu'après entente avec les autres alliés Le Japon a récemment adressé ai gouvernement de Pékin une note de mandant de transférer en ses mains le: concessions d'affermage du chemin di fer et des mines de Shautung, accordée: précédemment à l'Allemagne. Le gou vernemeiit japonais a demandé ensuit; qu'aucune partie de la côte chinoise, n qu'aucune île chinoise ne soit cédée ; une puissance étrangère. A l'est de 1 Mongolie, tous les "droits aux conces sions de mines devraient être transféré1 au Japon et aucun chemin de fer tu pourrait être construit sans son autori -:atiou. Le Japon, enfin, conserverai Tsingtao, enlevé à l'Allemagne. Comme bien l'on pense, cette note i provoqué Dartout une énorme sensation Le « Rietch > de Pétroerade écrit : ■ « C< que, l'on aurait pu croire tout d'aborc n'être qu'un simple canard lancé par le: journaux, est devenu une réalité. L< 1 gouvernement de Tokio émet des pré tentions qu'il est impossible à la Chini d'admettre intégralement. La reconnais sauce du programme très étendu con tenu dans sa déclaration, mettrait la vii économique de la République chinoi s sous la tutelle du Jaoori et transforme rait son indépendance nolitique en un< simule fiction. Sa réalisation équipait drait .à un nas décisif Vers l'absorptiot de la grande République par l'Empiri du Levant. » Ce qui er.t non moins important,c'es le fait que les Etats-Unis ne peuven rester snectateurs indifférents, car ils ni peuvent raisonnablement nas permettn un accroissement de la nuissance du Ja pon en Chine et encore moins la mono polisation nar celle-ci de tous les mar chés chinois. Ces marchés sont ai'sr.i îm portants nour "l'industrie américaine oui pour l'industrie du Tanon. Si, maigri to"t. le Gouvernement janonais est dé cidé à faire tr'omnher ses exigences, i faudra an 'il s'aporête à compter avei les Etats-Unis, et ce conflit ne pourri que comnliauer cons:dérableinent la ca tasTophe mondiale actuelle. » Le « Manchester Guardian », de soi côté, estime qu'il est incompréhensibli que- le Japon demande le transfert de; droits allemands au Shantung et la pro longation de l'affermage de Port-Ar thur ; mais il trouve que ses exigence: en ce qui concerne le sud de la Mand chourie et l'est de la Mongolie semblen être un premier pas pour créer une sphé re d'influence exclusivement japonaise Le journal anglais commente ensuite le: exigences du Japon dans la vallée di Yantse, qui demandent à être expli quées. L'exigence d'un contrôle, com mun avec la Chine, sur certaines mines charbonnages et usines à Hanyang,pour rait être interprétée comme une violatioi de cette indépendance de la Chine, don le maintien semblait être un des but de l'accord anglo-japonais. Les déclara tions de sympathies britanniques pour i; Chine sont tellement fçrmelles et les in térêts britanniques darfs la vallée Ji Yangtse tellement importants, ils ont éti pendant si longtemps le but de la poli tique extérieure de l'Angleterre, qu'ol est en droit de se demander ce qui 1 eh passe réellement. Quoi qu'il en soit, en ce qui concerm le conflit japonais avec la Chine, le nouvelles répandues en ces dernier jours sont absolument contradictoires D'après le u Novoié Vrémia », le chargi d'affaires chinois à Tokio aurait reçi du Japon un ultimatum enjoignant à 1: Chine d'avoir à accepter les exigence japonaises pour la- date du 28 février D'après d'autres informations, venan de Shanghaï, des régiments japonais -partis.de Wiautchao, auraient déjà frati chi la frontière chinoise sur différent points. Ces deux nouvelles ne sont pa officiellement confirmées et, dans les mi lieux autorisés de Londres, on n'y atta che que peu de créance. En attendant que des reiueignement plus précis nous parviennent, notons qu M. Grey a déclaré à la Chambre de Communes, le 18 février, qu'il ne pou vait faire actuellement aucune déclara tion sur les informations confidentielle qu'il avait reçues du Japon. Le 5 octo bie 1914 fut signé à Londres, ajouta-t-il entre les gouvernements britannique français et russe, un accord qui a ét alors oublié par la preïtse, accord sui vaut lequel les trois puissances s'enga gent à ne point conclure une paix sé parée pendant la guerre. Us sont égale ment tombés d'accord pour ne peser le conditions de paix qu'après entente ave tous les autres alliés. L'article XX 2 di traité d'alliance anglo-japonais contien les mêmes engagements quant au règle nient des quatre questions qui ressor tent des événements de guerre en Ex trême-Orient. Lettre de Charleroi i Petite chronique alimentaire. — L'abolition des passe-ports et les trans-i ports. — La reprise des affaires. — Ils reviennent ! — Nouvelles œuvres. La situation alimentaire de notre district devient mauvaise depuis quel-! que temps. Le pain a augmenté de dix . centimes et vaut actuellement 85 centi-; nés les 4 livres boulangères (les mé-. chantes langues affirment que les bou-i langers ont décidé par patriotisme de . irendre comme unité de poids ia livre ; inglaise de 400 grammes). Les pommes i le terre sont à des prix inabordables : i 20 francs les 100 kilos dans le Centre, 18 et 19 francs ici. La viande augmente. Dans certains i endroits on la vend 4 francs le kilo. Il paraîtrait que la hausse géné'ale des " denrées dont nous souffrons actuelle- ■ ment serait une manœuvre d'accapareurs.1 * " * * Le monde des affaires se réjouit sans réserve de la suppression des passeports. L'espoir universel est que cette mesuré favorisera la reprise des affaires. La Compagnie des tramways de Bin-che, qui avait interrompu le parcours Binche-Braquegnies et extensions, a décidé de reprendre son service :jî * i Enfin!.. Nous pouvons annoncer à , nos lecteurs quelques bonnes nouvelles ! Les dirigeants des charbonnages com-nencent à reprendre espoir ; les com-j. mandes arrivent en grand nombre, les stocks diminuent, la cessation du travail n'est provisoirement plus à envisager. Voilà de quoi réjouir toute notre population de houilleurs. Une légère tendance à s'améliorer se nanifeste dans plusieurs autres indus-. tries de notre région. Il est même ques-; tion de rouvrir certaines usines qui chô-! niaient depuis plusieurs mois. I D'autre part, les travaux agricoles ont • repris et même, semble-t-il, avec plus i d'entrain que les années précédentes. Il ■ est question de mettre à la disposition des fermiers les nombreux terrains va- , gues de notre région, afin d'intensifier la culture de la « Parmentière ». Puissent nos autorités ne pas s'arrêter sur un si bon chemin ! * s * Une ligue des - locataires vient d'être créée ici. Il paraîtrait que son succès est aussi grand que celui des institutions analogues de la Capitale et de la Métropole.. Depuis quelque temps déjà s'est fondée à Mons l'oeuvre du seau de charbon. Les ménagères nécessiteuses peuvent se procurer un seau de charbon pour 1< i centimes. Un comité est en formation à t La Louvière pour la création d'une œu-i vre identique. Celle-ci aurait fait dimi- - huer considérablement le nombre des i petits vols de charbon aux houillères. Nous avons déjà à Charleroi les dîners 1 à 7 sous. Il paraît qu'ils vont être inau- - gurés prochainement à La Louvière et ■ dans plusieurs autres localités impor-1 tantes du Centre. * * * s Us reviennent, nos chers amis de s l'autre côté de • la mer. Us reviennent . même en très grand nombre ; ces chères • âmes craignent, disent-elles, que leurs i contr.butions ne soient décuplées (nous i sommes près de l'échéance fatale) e1 5 aussi les difficultés et les risques à en-. courir à l'avenir par suite du blocus. t II paraît que les conseils de Marci-i nelle ont été pour quelque chose dans li - détermination de plusieurs. Il admire. 3 écrit-il, ceux qui sont restés au pays s lévasté, et désirerait leur ôter toute en- - vie de passer le détroit. In cauda venenum, pourquoi notre Al-cibiade national ne revient-il pas auprès 5 de ses électeurs? Nous n'ignorons pa: ? que le gouvernement a un besoin très s grand de ses services, mais enfin, la sur-. charge de la rue Destrée, à Mareinelle . n'est pas oubliée... et nous ne compre-s nous pas qu'un homme épris comme lu - de la Vérité et de la Justice ne s'empresse à venir raffermir un tantinet r£ popularité par quelques explications qui ; on le devine, sera aussi grandiloquent! - qu'emberlificotée. JACQUES BERTRAND. ■ Le Moratorium français Le Moratorium français pour change' - et opérations contractés en bourse est d< - nouveau prolongé de 60 jours et ce jusqu'au 1er mai prochain. Correspondance Bruxelloise Notre police. — Bétail rare. — NoS ïi gitifs. — Duper ou Deux paires... Nous avons déjà donné un aperçu d .'organisation de.la police civile à Bri celles. Nous sommes maintenant, grâc 1 l'obligeant Monsieur Lepage, corse! 1er communal, en . mesure de donner cet égard des détails précis et complet: Pendant les premiers mois de la guei re, il n'y eut d'autre corps de surVer lance que la police, bien réduite ; pa l'incorporation militaire de nombreux d àes membres, aidée des pompiers volor taires.Puis fut créée la police bourgeoise On se rappelle que c'est Monsieur Mas qui en préconisa la formation, à la suit de destruction de fils téléphoniques a! lemands. Cette mesure subsista et devint géu< raie dans l'agglomération. Les membre le la police bourgeoise touchent 50 cet times par jour pour les frais- de déplace lient. Il est el'ailleurs à remarquer qu la plupart abandonnent cette somme.au ■euvres de la commune. Cependant, la police bourgeoise n faisait que du service de jour, et le vols devenant de plus en plus fréquent la nuit, on vient de créer un nouvea corps de surveillance dénommé polie civile de nuit. Celle-ci n'est pas.encor généralement employée dans l'âgglome ration. Elle n*est actuellement en v gueur avec 'quelques variations que poli certaines localités qu'à Bruxelles, Lat ken, Molenbeek-Saint-Jean et Ixelles. A Bruxelles et à Molenbeek-St-Jea le service est personnel. Dans cette dei nière commune, au moment de faire 1 service, les citoyens réquisitionnés pè' vent cependant s'abstenir de cette obi gatien civique en payant une redevanc de deux francs. A Ixelles, tous les.oi cupanta d'immeubles indistinctemer ont été requis et la redevance d'exenar tion est uniformément fixée-à S franc par mois. A Laeken, les citoyens mâle âgés de 25 à 55 ans, payant en princip; ail profit de l'Etat une somme de-5 francs d'impôts directs, ou supérieure ont fait l'objet d'une invitation indiv duelle spéciale pour la constitut'on d l'organisation en question. Moyennai: le payement hebdomadaire d'une tax proportionnelle variant de 1 franc à francs, en passant par les taux intérim chaires de 1 fr. 25 et de 1 fr. 50, les c toyens fortunés ont été autorisés à s faire remplacer, par les soins de l'autc rité, qui a engagé à cette fin un gran nombre de veilleurs de nuit ré'ribué: Les. récalcitrants ou les ind:fférents or fait l'objet de réquisitions en règle, d fiorte que. à l'heure actuelle, les proprii tés sont l'objet d'une surveillance d nuit très active, qui a empêché le r< nouvellement des vols dont ils avaier tant souffert, au début de cette périod critique. Nous préférons, et de beaucoup, 1 méthode adoptée à Laeken, où elle ava. été préconisée et préparée par Mons ev Lepage, car elle n'astreint à ce elevo. que les propriétaires et les personne aisées. D'autre part, n'est-il pas équit: ble de s'en tenir à une taxe proportior nelle d'exemption calculée suivant le d< gré d'aisance de chacun et d'après ! base résultant du principal d'impô.s d rects? Le foncier, la contribution pei sonnelle, le droit de patente intervenar tous trois dans ce calcul, le propriétaire le locataire, le commerçant sont ain: exactement atteints suivant la mesui de leurs moyens. * * * Depuis quelques jours le prix de 1 viande augmente dans de fortes propo: tions. A l'abattoir même les transactioi deviennent rares car les bouchers n'y a tendent plus les fermiers ; ils statioi nent sur le parcours d'habitude suivi pi le bétail à vendre et c'est sur la voie pi blique que, sans marchander, on trait les affaires. Ceux qui sont actifs et pi regardants sont servis ; les autres auro* eur étal vide. C'est le client actuelle ment qui écope ; inutile, de dire qr .'arrêté de notre collèee échevinal sur prix des viandes est aussi peu observ lue possible. * :f * La menace dé faire payer le décupi les contributions directes par les al sents a eu un effet certain. Dans le haï de la ville plus d'un hôtel dont les vi '.ets étaient clos depuis l'automne de :iier a réouvert ses portes. Dans les ru. on rencontre aussi a-sez bien de visagi : presque oubliés. L'ordonnance du Go: verneur-Général n'a pas été reprodui in-éxtenso dans toute la presse étrai gère. On s'est borné à dire que les coi tributions des absents seraient dée plées, sans spécifier qu'il s'agissait .1 contributions directes au profit e l'Etat. En eénéral pourtant ceux qui sont r • venus disent leur contentement de la ! ■ de l'exil, leur plaisir de retrouver lei ■ bonne ville, ils se disent heureux su tout d'avoir profité des derniers bateau . faisant le service entre Folkestone et i l'iessingue. Plus d'un sans doute tentera encore de rentrer qui en sera empêché par le i- blocus. * * Hi e On va juger à Paris un personnage qui - aura sans doute outre-Quiévrin une e tresse retentissante : Deperdussin, incui- - ié dans des affaires de faux et escroque-è ries pour la valeur coquette de 28 mil-:■ ions. Comme les. feuilles des boulevards le la Ville dite Lumière ne viendront ias nous conter les incidents ele ce ta-r lageux procès, bornons-nous à vivre de l -ouvenirs. La première rencontre que nous fî- ■ 'les du fameux escroc ne remonte pas ■ \ loin; juin 1911. Deperdussin était ■lors à l'apogée de sa glo're. Il avait, au ■ircuit européen d'aéroplanes, quelques lacliine-. qui se classèrent parmi les pre- 1 -lières. Il avait engagé notamment com-•i-e pilote le gavroche de Védrines, qui e fit un nom dans l'aviation. Pendant lusieurs jours on attendit à Berchem- 1 ite-Agathe les aviateurs retenus en Iîc»-x lande par les grands vents. De nos jours on est moins précautionneux. Un soir, e enfin, en pleine bourasque. on annonça s so"dain Beiumont ci''i. sans prévenir ses s concurrents, avait pris son vol vers Bru-u xelles. e Védrines. qui tena't à ne pas se lais-e ser dépasser, monta alors tout rageur sur ■- -a machine et atterri1 feu après. Le i- voyage aéren de Bréda à Berchem r 'l'avait nas fait tomber sa colère contre Beaumont, auquel il décocha à son ar-r'vée quelques expressives injures mout-n uartroises. « Et puis c'est un rien drôle le nous forcer à aller en Hollande ! Tout e v est en ee van » (vent), aussi c'qu'on _ chahute là-haut. ». Et vous montez? L Une Deperdussin. Une quoi? t Un lous'iç de confrère de répondre i_ Tour Védrines qu'on s'arrachait de tous s côtés : ee Deperdussin, Deux paires c'e s seins ! » ,] Le mot fit fortune parmi les curieux n flu meeting. Cet n'était d'ailleurs 'pas neuf car le conducteur d'aéros avait déjà _ permis jadis aux faiseurs de revues bru-e xellois de placer cet à-peu-près dans un j quatrain où on parlait en ces termes de e cclui qui, alors, était un tapeur émérite, 2 an noceur inlatsable : Je vous évoque, éperelu, maints, e Pour l'âme ele Deperelussin, Qui nourrit les pires elesseins Contre toute paire de seins. t La bamboche n'enrichit pas Deper-e dussin à Bruxelles ; il trouva sa voie et la feirtune à Paris. e Parfois il nous revenait mais flanqué ... alors d'un secrétaire et il fallut faire an-t tichambre pour avoir l'honneur d'appru-e cher le "constructeur d'aéroplanes. Ce secrétaire remplissait son rôle avec a toute la gravité et la fermeté néeessai-. res. Un jour, c'était à un des derniers sa-r '.ous de l'Automobile au Cinquantenaire, r il répondit à un interlocuteur trop pres-s sant : Mais, Monsieur, quelle insistance, an dirait que M. Deperdussin vous doit quelque chose? Et l'autre de répondre • Ce n'est pas a pour cela que je vena's. Mais rentré chez ' lui, il écrivit à l'habile industriel ce mot . qui remonte à Louis XI : N'oubliez pas, t cher ami, que le roi de France peut par-, faiteinent payer les dettes du duc d'Or-,j léans. L'histoire ne nous apprend pas si Deperdussin paya. Il est vrai que depuis lors le procureur de la République lui a créé tant d'embarras. EDO. a mmvmM s Poudre sans flamme ? La flamme sortant de la bouche d'une mitrailleuse offre un certain danger aux ballons dirigeables munis de pareilles e armes, vu qu'elle pourrait occasionner des explosions. Par suite de cela on ^ s'occupe depuis assez longtemps des moyens de rendre itioffensif le feu sortant de la bouche des canons ou bien on tâche de les supprimer entièrement. . D'après le journal ee Technische Monat-e shelte », uu chimiste florentin, du nom de Guido Fei, aurait réussi à trouver une solution à cette tâche. On rapporte qu'il a montré devant une commission e militaite italienne une poudre nouvelle >- dont la combustion a lieu absolument it sans flamme et dont la détonation n'est )- suivie ni d'éclair ni de fumée. Cette r- poudre serait donc tout particulièrement :s appropriée à servir aux armes à feu des :s ballons dirigeables, mais naturellement i- elle serait très-utile également ailleurs, :c attendu qu'elle déroberait entièrement à i- la vue ele l'ennemi l'emplacement de i- l'infanterie et de l'artillerie, l'einpê-i- chaut ainsi d'établir son point de mire. :s On pfétend que les qualités ballistiques le de cette nouvelle pondre sont bonnes et qu'elle n'attaque pas' autant la surface c- intérieure des canons que les poudres n modernes au nitrate. Il sera quand mê-ir me pruden/ d'attendre le résultat d'ex-r- périences plus amples à l'égard de cette x poudre merveilleuse. NOUVELLES DE LA GUERRE Sur le front de l'Ouest Paris, 6 mars. (Reuter.) — Communiqué officiel (n heures du soir) : Nous avons continué nos contre-atta-ques au nord d'Ârras, dans la région de Notre-Dame-de-Lorette et avons fait des progrès. En Champagne, une contre-attaqua allemande a été déjouée dans le ravin au nord-ouest de Beau Séjour. Nos progrès à la colline Hartmanns- q U3 }U3iSISUOD S3.§SOy\ S9J SUL'p J9[Î0AY prise de 300 mètres de tranchées allemandes. Nous avons en outre repoussé une contre-attaque vis-à-vis de Uffholz. Paris, 7 mars. {Reuter.) — Communiqué officiel : Nous continuons à gagner du terrain au nord d'Arras près de Notre-Dame-de Lorette où nous avons occupé plusieurs tranchées enemies. Nous avons quelque peu progressé au nord de Perthes etrau nord-ouest de Beau Séjour. Dans les Vosges, à l'ouest de Munster, nous avons pris possession des hauteurs du petit et du grand Pushackerkopf et repoussé les contre-attaques de l'ennemi. Imberg, sur la rive droite du Fecht, nous est également échu. En outre, à Hartmannsweilerkopf nous avons rejeté une contre-attaque . d'un bataillon allemand.Berlin, 8 mars. (Officiel). — On mande du Grand quartier général : Des aviateurs ennemis ont jeté sur Os-tende trois bombes, qui ont tué 3 Belges.Les combats continuent en Champagne. Hier soir l'ennemi fut refoulé dans des combats corps-à-corps près de Souain. I.a nuit les combats continuèrent. L'après-midi un assaut ennemi échoua complètement dans la contrée au Nord-est de Mesnil Notre contre-attaque nocturne fut. couronnée de succès. 140 soldats français ont été faits prisonniers. Daus la foret Le Prêtre, au Nord-ouest d'e Pont-à-Mousson, des assauts français furent repoussés. Dans les Vosges les combats continuent dans la région h l'ouest de Munster et au nord de Sennheim. Terrible bombardement à Reims Paris, 6 mars. — Le « Petit Journal » écrit au sujet du bombardement de Reims : Le bombardement du 22 février, ' le plus violent que les habitants a'ent connu,n'est rien en comparaison de celui qui s'est oassé le-3 mars. J_a ville a été longtemps bombardée par des bombes' comburantes, qui 011': causé du feu en plusieurs sections de la ville. On eût crû qu'elle s'immergeait dans une mer de flammes. 11 n'y a certainement aucune rue qui a été épargnée par le bombarde-| nient ; aucune maison qui soit restée intacte : aucune famille qui ne compte un blessé. Aussitôt les Allemands criblèrent, depuis 2 heures du matin au soir, même nendan'; 24 heures, la ville de projectiles. Le tonnerre des canons, l'éclatement des projectiles ne cessèrent.Journellement le nombre des morts et des blessés augmente. Les premiers soins aux blessés sont donnés dans les caves des maisons changées en ambulances. Sur le front de l'Est Pétrograde, 6 mars. (A. T. P.) — Communiqué officiel du grand quartier général : Les Allemands ont été refoulés derrière la gare de Simno et dans la région de Leipuny sur la rive gauche du Niémen.La dislocation des troupes sur la rive droite de la'Narew n'a pas subi de changement important. Sur les routes conduisant à Lomza, des combats acharnés continuent. Dans la nuit du 5 mars nous avom chassé l'enemi d'une hauteur près dc-Tv'arwcno.I^e 5 courant, sur la rive gauche de ls Vistule, près de la Pilica, les Allemande ent pris l'offensive contre une petite partie de nos forces. Dans les Carpathes, les Autrichien^ continuent leurs attaques dans la direc-.ion de Baligrod. Les Autrichiens ont été chassés d( leurs positions à la rivière Bistrica dam , l'est de la Galicie. Au sud d'Augustow des attaques rus ses ont échoué avec de fortes pertes pou 1 l'ennemi. Près de Lomza d'autres com bats continuent. A l'ouest de Prasnysz et à l'est de Plock, les Russes ont fai de vaines attaques. Près de Ravva 110: troupes ont repoussé 2 attaques de, nui russes. Des assauts russes dans la régiot de Nowe-Miàsto n'çnt abouti à aucui résultat. Nous fîmes là prisonniers 2j50( Russes. Pétrograde, 7 mars. (Reuter.) ;— Nos attaques de la région de la Mlawa ont é:é couronnées de succès. Sur la rive gauche de la Pilica,- les hostilités prennent le caractère d'une grande bataille. Pétrograde, 7 mars. (Ag. Tél. de Pétrog.) — La garnison de Przemysl ne fait plus de sorties, mais l'artillerie de ia forteresse exerce une grande activité et nous envoie de fortes quantités d'obus de grand calibre. Les Autrichiens entretiennent surtout un feu nourri sur nos appareils volants, qui planent journellement au-dessus des forts ennemis. Aux Dardanelles Le bombardement des Dardanelles Londres, 6 mars. — Dans son article de fond, le « Times » écrit au sujet de la bataille dans les Dardanelles: D'après les communiqués de l'amirauté, les attaques font des progrès si satisfaisants que beaucoup de gens se laissent monter ia tête. Les hommes sont toujours disposés d'espérer le meilleur, mais après une lutte de sept mois la nation comprendra •que dans cette.grande guerre les victoires ne se 1 emportent pas facilement. Aussi longtemps que la situation en France c-t en Flandre reste comme elle est, il n'y a pas lieu de crier victoire. En ce qui concerne les Dardanelles, il ^era temps de jubiler quand la flotte des illiés sera dans la mer de Marmara. Les .ncourageinents qui viennent des autres -béâtres de la guerre mondiale ne doivent oas nous endormir dans un faux optimisme et faire perdre de vue nos responsabilités.D'autre part, les résultats obtenus au v Dardanelles sont très sign.ficatifs. Il sera mis là, sur le chemin de l'Allemagne vers l'Asie centrale, un grave obstacle et la Turquie cessera bientôt de figurer comme adversaire sérieux. Probablement l'anarchie se dessinera en Turquie. Le Comité y sera renversé, et peut-être la prédominance allemande y sera supprimée de force-. Le plus important résultat Sera pourtant la délivrance de la Russie de son isolement présent. Ce que dit l'ambassadeur oittoman à Berlin à propos des Dardanelles A la légation ottomane à Berlin, on .st trè^ surpris de la nervosité que l'on .nontre de divers côtés aa sujet du sort .les Dardanelles, « étant donné qu'il est suffisamment connu, que les fortifications échelonnées tout le long du détroit ainsi que la perfect.ou du barrage de mines, rendent les Dardanelles pour ainsi dire imprenables. » Tout le monde s'attendait à ce que, lot ou tard, on essava de forcer le détroit avec toutes les forces dont les Alliés disposent ; c'est une entreprise que ia France et l'Angleterre croyaient devoir à leur allié russe .et qui probable-nent constitue une des clauses principa-_es du tra.té d'alliance. Mais sur toiu- les points menacés, il y a des troupes turques en nombre plus que suffisant... » On se souviendra sans dou.e que devant les- l'Inès de Bulair en 1912, l'assaut des Bulgares eux-mêmes s'est brisé. » L'ambassadeur a déclaré en terminant que les fortifications sont de premier ordre, munies de pièces d'artillerie toutes modernes, et que ceux qui défendent ces positions modernes savent qu'il y va de l'existence de l'Empire ottoman. Troupes de débarquement Paris,- 7 mars. — Communiqué officiel du Ministère de la Guerre : Vu la situation dans les Dardanelles, et pour être préparé à toute éventualité, le gouverhe-merit a décidé de concentrer un corps d'expédition dans l'Afrique septentrionale. Au premier signal les troupes seront prêtes pour l'embarquement afin d'être dirigées vers les positions, où leur présence sera requise par les circonstances. La guerre navale «La Touraine » : Le Havre, 8 mars. — Le capitaine du vapeur « La Touraine » communique pal télégraphie sans fil, qu'il espère pouvoit ■ circonscrire le feu. Le vapeur retourne-• ra au Havre. Il n'y a aucun danger. , Les Etats-Unis et les fournitures d'armes Londres, 7 mars. —- D'après un avis ; de Washington, le président a signé t loi maritime. 1 II n'est pas probable qu'après !.. vote 1 de la loi sur l'achat de navires, il y ait ) une session extra-ordinaire si des événements marquants ne se produisent avant

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