L'avenir: journal quotidien d'Anvers

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s.n. 1915, 16 Januar. L'avenir: journal quotidien d'Anvers. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/8g8ff3ms3b/
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Samedi 16 Janvier 1915. Prix 10 Centimes - Pour Anvers 5 Centimes. Première Année, numéro 29 REDACTION et ADMINISTRATION : 44, RUE ROUGE. 44 ANVERS Pour BRUXELLES S'adresser à nos Bureaux : ■i», RUE LEON FREDERIC, H8 L'AVENIR Journal Quotidien d'Anvers BUREAUX OUVERTS de 10 à midi et de 15 à 17 heures ANNONCES A FORFAIT 103, place de Meir, 103 ANVERS La Turquie et la guerre Les déclarations de guerre de la Turquie qui en faisaient l'alliée des deux empires de l'Europe centrale ne nous avaient pas énïotionnés outre-mesure en Belgique ! Il y eut même dans notre pays un moment d'étonneiuent amusé lorsque nous lisions, nous, Belges paisibles, la déclaration de guerre de la Belgique à la Turquie ! C'est que nous n'étions pas encore, à cette minute là, identifiés avec le nouveau rôle dans le-: quel les événements nous avaient enfoncés si brusquement. Depuis nous avons eu le temps de uous habituer à ce rôle. * * * Il n'y a pas de pays qui eurent davantage à souffrir des Turcs et de leurs incursions que l'Autriche et la Hongrie et l'on se demande ce qui serait advenu y l'Europe si Jean Sobieski n'eut porte un coup terrible aux Turcs sous les murs de Vienne? A ce moment, la Hongrie fut le boulevard, la digue qui put retenir le flot menaçant et envahisseur, F,t ces deux anciens ennemis se réunissent pour combattre des' ennemis communs.Il est vrai que cette alliance est l'œuvre exclusive des Jeunes Turcs. Le comité «Union et Progrès», dont les représentants sont les seuls au pouvoir, recherche l'appui et l'amitié de l'Empire allemand. * * * 11 serait utile de montrer ici brièvement la succession et les dates des mainmises par l'empire Ottoman sur les territoires d'Europe. Cela nous remette devant lus veux tant de choses vues e apprises par cœur au cours de pénible! leçons d'histoire dans nos années d'éco lage, mais oubliées depuis, et si intéres santés pourtant en ce moment. L'incursion ottomane en Europe dé buta en 1:350 par la prise de Gallipol — actuellement repris par les Bulgare et où, dans la récente guerre, arrivèreu les transports de troupes turques. En les Serbes étaient en posses sion d'Andrinople au moment où Uni rad I le prit pour les Turcs. Cela expli cjue .pourquoi les Serbes contribuèren avec tant d'entain à la reprise de cett ville. En 530 ans les Serbes n'avaien rien oublié ni rien pardonné. Les Tmcs battirent les Hongrois pou la première fois en 1890. Constantinopl fut prise par eux en 1-153 et organisé comme capitale de la' Turquie d'Europe Elle le resta depuis, on le sait. Le rêve des Romanow, qui règneu sur tous les Russes, est de conquéri Constajitinople et d'installer la religioi grec-orthodoxe clans la merveille d'at chitecture bysantine, qu'est l'église d Ste-Sophie ! Les Ottomans ont conquis en 1443 1 Bosnie, actuellement à la couronn d'Autriche, par un tour de passe-pass diplomatique que seul le comité jeune turc semble avoir oublié. En 1475 le Turcs enlevèrent la Crimée à la Russie Cela a déjà été remis en état dans 1 seconde moitié du siècle dernier. C'est entre 1512 et 1520 que Seliin attacha à son empire la Syrie et l'Es." te. C'est donc exactement pendant 40 ans que la Turquie garda le pays de Pyramides. L'entrée dans la danse a< tuelle de la Turquie amena l'Augleten à détacher définitivement l'Egypte d sultanat. La fin de cette guerre fixet si l'Egypte rentrera sous la souveraineti La puissance ottomane marcha à so apogée sous Soliman II le Puissant. S renommée resta grande et il la inérit bien. Eu 1521 il prit Belgrade ; en 152 Rhodes tomba en sou pouvoir ; en 152 il conquit la moitié de la Hongrie et e 1529 il mit le siège devant Vienne. Vienne il y a 4U0 ans fut donc aus menacée que maintenant elle pourra l'être. N'est-il. pas curieux de pense que si, il y a quatre siècles, ce furent le Turcs qui la firent trembler en cett malheureuse guerre, les Turcs sont le alliés de l'armée qui la défend coutt les Russes ! Avec la défaite devant Vienne et 1 mort du Sultan le plus illustre, con mence la décadence de la puissance tu que. Ce fut d'abord le désastre naval c Lepante. En 1087 la Hongrie se libéra et j domination turque se restreigna au Balkans. Un à un les peuples balkaniques -si relit d'abord se grouper en principauté vassales ele la Turquie. Celles-ci prof tèrenl de l'appui européen pour deven des principautés indéiiendantes puis d( royaumes bien organisés qui s'armèrei en silence. Tel petit prince sut devenir roitele On a ri d'abord de ces manifestatioi mais bientôt ou ne riait plus de ci petites vanités. Pendant que les jeune turcs faisaient de la politique et que li vieux-turcs restaient indifférents, e forces s'organisèrent fortement dans ui entente balkanique et elles parvinrei presque à renvoyer le croissant sur rive asiatique du Bosphore ! C'était diplomatie peureuse et tatillonne européenne qui fit une tête. La Russie a empêché l'a Bulgarie d'aller à Constan-tinoplo. Nous voyons sa réponse : la Bulgarie reste neutre, maintenant que la Turquie tombe sur les Russes. Voilà pourquoi les Alliés se trouvent arrêtés devant les Dardanelles et sans communication avec la Russie en cette saison. UN PEKIN. Tremblement de terre La catastrophe a pris des proportions formidables Berlin, lô janv. (Wolff.) — D'après des estimations globales on croit que onze mille personnes se trouvent sous les décombres à Avezzano et dans les environs.A Cappasocia toutes les maisons sont inhabitables. L'église s'est effondrée. La population campe en plein air sur les champs de neige. A Caste)lo, presque toutes les maison:-sont effondrées. Jusqu'à .présent, on .1 tiré vingt morts des décombres. Mais 011 croit que beaucoup d'autres sont encore ensevelis. Les escapés Un employé communal d'Avezzano, ur des rares survivants de la ville si terriblement éprouvée, raconte qu'il se trouvait dans la rue, lorsque la secousse s( produisit. Tout s'effondra et un formidable nuage de poussière s'éleva. L'employé courut vers sa maison et sauva s< 1 tante et un domestique et se rendit à h ■ plaine Torlonia, où quelques-uns des sur ; vivants s'«étaient réunis. Le « Messagero » annonce que parm ' les survivants se trouvent: le sous-préfe avec sa famille, tout le personnel de h ; préfecture, le bourgmestre, les membre" 1 du conseil communal, 95 des 100 solelat: 5 dont se composait la garnison, tous le - earabinieri, 4 des 7 employés des doua nés, 8 des 9 agents de police, plusieur " médecins et notables, parmi lesquels l'an " cien eléputé Cerri. Les fabriques sont dé " truites ainsi que le fameux château de 1. ' Coloïiria. Une centaine de survivants campen • autour de feux sur la place principale Il paraît qu'ils sont toujours encore aba r sourdis et qu'ils ne sont pas en mesur - de prêter des secours aux victimes ni el - prononcer une parole. Ils ont passé air • si la nuit à la belle étoile et dans le froi< vif. t Des cris de détresse sortent des ruines r II ne reste rien d'Alha Fucense. 1 1 semble bien que personne n'a été sauve " La moitié de Scurcobe Marscans s'est el c fondrée ; des centaines de morts sont er sevelis sous les décombres. Des 900 ha a bitants, trois cents seulement ont échaj: e pé à la mort. c A Magleano de Marci on estime 1 nombre de morts à seize cents. s Cesi esTt complètement détruite. De • 500 habitants 30 seulement sont sains c a saufs. La chapelle del Marsi s'est effor drée. Il y a treize, cents victimes sous le ^ décombres. San Benedetto également est détruit ele fond en comble. Trois mille personnes s presque toute la population, se trouver sous les décombres. Des trois mille cin e cents habitants de Pescena, les troi L1 quarts sont morts ou blessés. a A Paterno on estime le nombre de ;- morts à mille, sur dix huit mille habitant n Samptino est entièrement en ruines; de a ifioo habitants, 600 ont été tués. Echos ;i it AVI e< L'Avenir» est envoyé gratuiteineni à titre ei'essai. pendant quinze jours, e teuite personne qui en fera la demande. Calendrie a 16 janvier. — vSoleil : lever, 7 h. 50 1- coucher, 4 h. 29. — St-Honoré. 17 janvier. — Soleil : lever, 7 h. ô<> e coucher, 4 h. 31. —St-Antoiue. a .18 janvier. — Soleil : lever, -7 h. 49 coucher, 4 h. 32. — Chaire de St-Pierr à Rome. J~ Veillons et prion< i- Rome est tout entière plongée dar ir une anxiété mortelle. Toutes les vies hi ?s maines y ont été épargnées par le terr it ble mouvement sismique, comme par ur grâce divine qui a voulu épargnei* la Yi t. le Eternelle. Mais il y a des dégâts m; is tériels qui font réfléchir. L'arc ele _>s % icille porte du peuple est zébrée d'ui 5- large fissure... el le peuple frémit ! îs Une des petites tours élu ministère d' îs finances est tombée. Cette chute serai te elle le présage de la ruine des plutocr ît tes? Tremblez financiers implacables! la La statue de l'apôtre Saint Paul sur la devant de Saint Jean de Latran a été pr ——1a——m—mmmm———«aai — n ■ imwift cipité ele- son piédestal au milieu ele place ! L'évangéliste veut-il donc nous anno cer de graves événements à venir dans mond : chrétien? En outre à la basiliq de Saint Pierre il y a 150 vitraux bris et une colonne de la halle de Saint Pier est déplacée. Sans être superstitieux, on songe ai préelitions de l'Apocalypse qui se ré lisent ici. Ce tremblement de terre sera il un avertissement pour le inonde, plo gé dans l'impiété et l'iniquité. On sen bien t Mité de le croire. Dans tous les c veillons et prions. Pour éviter les guerr M. Dernburg, l'ancien secrétaire d' tat des colonies de l'Empire allemand, dans un discours prononcé au Club rép blicain de New-York, préconisé la libei cles mers. La mer ne devrait appartenir ni à l'A gleterre, ni à l'Allemagne ni aux Etai Unis. Les mers ne devraient être ouvert qu'aux navires marchands. Les navir de guerre ne seraient admis que po faire la police cles mers. En effet, si l'on pouvait neutraliser 1 détroits : Calais, Gibraltar, Suez, Par ma comme on était parvenu à mettre so contrôle les Dardanelles on n'aurait p aboli la guerre mais les «casus belli» a raient diminué ele beaucoup. Resterait alors la granele question e' colonies, la question ele la porte ou ver les régimes douaniers, etc. Et, last r least, les alliances défensives, offensix et autres qui sont la cause première , l'effroyable guerre actuelle. Les lois bel^ Elles sont curieuses parfois, les li belges. Saviez-vous que si vous, avez fils â l'armée il vous est versé une rén , nération ele fr. 0.50 par jour. Vous en < du iriez que si vous avez deux fils sous ' armes l'administration va vous comip 1 royalement un franc ; vous vous tro periez fort ! ] Les bureaux ministériels au moment !a Chambre votait la loi ont" su y inter " 1er la. petite phrase qui devait préve la faillite élu Trésor de l'Etat. En ef les députés, qui n'en savent rien d'; leurs, ont voté que si deux fils étal 1 simultanément sous les armes la rému { ration ne serait due que pour un fils ! Comme quoi le second fils d'une mille avant un frère dans les rangs p< \ -ait rester flâner et aller «estampille la Ville l'entretiendrait et lui octroyei 8ov centimes. S'il fait son devoir et expi j sa \ie, ses parents sont privés ele son laire ou ele l'aide officielle! Que de choses devront changer el; j not re bon petit pays ! Les librair On avait pu faire expulser des dev _ titres ele nos librairies les saletés fr çaises qui s'offraient à l'attention e nos jeunes gens par des couvertures ^ dessins libidineux. s Notre parquet avait appuyé l'act t des acheteurs bien inspirés qui boyc . taient les magasins qui pour gag s quelques gros sous n'hésitaient pas pervertir notre jeunesse ; car ce ge e ele marchandise n'est guère acheté ( par les jeunes gens et les vieux ir t sieurs quelque peu ramollis, q Voilà que les mêmes saletés repar; s sent un peu partout. Nous sommes \ suaelés que l'occupation allemande a s intérêt supérieur à 11e pas laisser s: s ganiser la vente de pareilles ignomin s L'arrêt net est aussi utile à ses liomi qu'à nos malheureux enfants qui se 1 sent aller à contempler ces dessins. Bons cainara On 11e se rend pas compte combien peines et les fatigues d'une campaj 5 rapprochent les soldats, combien communauté de .la souffrance crée 1 : fectiôn entre blessés. Deux hommes de la 2me division rent blessés le même jour devant \Y mael. L'un eût le cervelet lésé et pei r incontinent l'équilibre : à l'ambulance ; eut pitié de cette loque humaine ! L' tre eut le pied écrasé par 1111 éclat ( • bus. Il souffrit atrocement. Au bout quelque'temps on vit l'homme sans < velet, sf appuyant sur une canne, s'agi ' pant aux lits, se diriger en titub 0 vers le lit où l'estropié restait cloué, Pas 1111 jour 11e se passait sans q\\< f « déséquilibré », un modeste ouvrier < 1 inantaire ele notre banlieue n'allât vis is et consoler son camarade, un étudi 1- universitaire ! C'était touchant ! i- Voilà les deux soldats •réformés. L ie a retrouvé 1111 équilibre relatif et l'ai 1- se meut péniblement chez lui au mo; 1- de béquilles. a Toutes les semaines on voit l'hoir »e au cervelet réduit, aller péniblement1 la maison ele son camarade et c'est -s joie réciproque de se revoir, de re] t- 1er des camarades, des souffrances, a- joies, des espéranpes communes ! guerre fond les classes dans le creuseï le la douleur. é- ia Essais de Tir C'est curieux, lorsque dans le temps, n" on nous annonçait des essais de tir des ( batteries ele l'Escaut, l'avis s'accompa-u gnait régulièrement eles reconnnanda-1 * lions d'avoir à ouvrir les fenêtres afin de M prévenir le bris des carreaux. O11 n'entendait guère les coups et on se préoc-lx cupait encore moins des carreaux. a~ Maintenant les lourdes pièces sont es-sayées près de nos portes; uous ne som-n" mes même plus surpris par les formi-111 dablcs eléflagrations qui font trembler les ls assises de la ville ; les plus sourds ou les moins attentifs des Anversôis se demandent si les pièces mises en œuvre sont es d'autant plus puissantes que les anciennes pièces belges... et bien que nos fenêtres restent fermées les carreaux res-a> tent entiers ! Heureusement, car il est ll" difficile de faire travailler les vitriers. Est ce que dans le temps 011 voulait nous faire peur inutilement ? n- s" Cicindèle et Coccinelle es es O11 nous a demandé à propos de nos ur petits articles au sujet des bombardiers si la coccinelle n'est pas la très proche os parente du bombardier (cicindèle ou bu-a_ preste). Que nous sachions, 11011. Cer-us les la coccinelle est comme la cicindèlc as un coléoptère — 1111 scarabée — mais il u_ n'a nullement les propriétés... pétulantes élu bombardier. Celui-ci est unique es en son genre et c'est bien assez, grand ;e> Dieu ! ot Voyez vous que tous les coléoptères, es carabes, scarabées, etc., soient tous mu-de nis el'un canon à jet puant comme la cicindèle. Mais on n'oserait plus sortii en été de peur d'être horriblement em-puanté par les décharges abdominales es de ces insectes artilleurs. Quelle hor->is reur ! un Puisqu'on nous parle de la coccinelle ni- nous en dirons 1111 mot en passant, ca lé- la gentille petite bestiole en vaut U les peine. Lcr Le peuple, dans sa ton chante naïvet< m- l'appelle u bête à bon Dieu — Ons lief vrouwenbeestje ». Le côrps est recourbé où hémisphérique, comme un bouclier. C :a- bouclier est rouge vif, jaune noir, brun nir violet, bleu et agréablement pointillé el fet .M'anc ou de noir. Ces jolis insectes, ab iil- solument inoffensifs se tiennent sur le ïnt fleurs, surtout sur les fleurs des fram né- boisiers, ce qui prouve qu'elles ont for bon goût, ces gentillettes petites bête fa- à bon Dieu ! >u- Ne les écrasez jamais, car elles por r», tent bonheur ! ait . )se Education paternell sa" De notre collaborateur Nikolawitz, } poulet qne voici : ms « Un collaborateur de « l'Avenir » qv signe « Pékin », me fait l'honneur el critiquer le plus courtoisement du mond jes l'une de mes opinions : à savoir que j crois trop grande la responsabilité fémi an- nine dans l'éducation donnée aux er m- fants. « Pékin » soutient que le père eloi de donner à ses fils le sentiment du devon ux ele la dignité personnelle et le mépris d la mort, trois qualités qui, selon lui, foi ion ment les bons défenseurs de l'honnen ot- national. 1er » J'entends d'une autre façon le el< de voir. Selon moi, il est ele servir l'hunic tire nité et non de lui porter par la guerr lue des coups mortels ; ensuite je considèr es- que la dignité personnelle de la jeuness belge n'était pas atteinte parce que le lis- graneles puissances européennes avaier 1er- des comptes à régler entre elles et j un place au-dessus, du mépris de la mort 1 or- désir ele vivre et ele vivre bien, selon u ies. idéal vraiment humain, donc contraii tics à celui ele la guerre. îis- » Se défendre corporellement n'e: plus une nécessité inéluctable ele ne jours. Aucune nation n'attaque la natio voisine sans pourparlers diplomatique: et la jeunesse chrétienne belge aura les pu, par ses tendances nettement pacifi rue tes, empêcher le gouvernement de fait bi la police de la France qui, ma foi ! e: 'af- assez granele pour se défendre toute seî le. Le gouvernement se serait rend fu- compte de l'inutilité d'un appel à la jet vg- nesse si cete jeunesse était opposée à 1' -lit déal guerrier indigne de notre siècl 011 lorsque tant el'idéaux plus nobles soll au- citent ses efforts. l'o- » Les responsabilités paternelles soi de atteintes aussi fortement que les respoi •er- habilités maternelles,. Un peuple chr "ip- tien comme le peuple belge, devrait et ant seigner à la jeunesse le dégoût des con bats barbares et l'amour inébranlable i : le la paix. Je suis certain que le Chris lia- ce sublime reflet ele la bonté divine, 1 iter saurait approuver la guerre actuelle, li ant qui prêcha l'amour envers le prochain < la paix entre les peuples, 'un >; L'enseignement du Christ... qui 1 itre mieux compris durant cette guerre qi >*en cet héroïque abbé Garnier ele Reim: Après le bombardement de la eathédral nie lorsque.la foule exaspérée voulait se j 'ers ter sur les Allemands et les massacre une il la retint au risque de sa vie en lui t. >ar- saut : « Arrêtez-vous, vous n'allez p des agir comme eux ! » La » Si l'abbé Garnier tient ses sen1 de ments humanitaires et nobles ele l'éeluc tion de son père, je m'inclinerai deva la responsabilité paternelle. NOUVELLES DE LA GUERRE En Flandre Torpilleurs et petits bateaux Berlin, 15 janv. (Wollf.) — !.<-• grand quartier général annonce : Devant Westende, 011 a vu quelques torpilleurs et des petits bateaux qui s'approchaient de la côte à une distance de 14 kilomètres. En France Attaques françaises repoussées Berlin, 15 janvier, (Wolff). Des attaques françaises près Notre-Dame de Lorette, au Nord-Ouest d'Ar-ras, ont été repoussées par nos troupes. Nous avons perdu hier une tranchée que uous avions prise à l'ennemi il y a huit jours près d'Ecurie, au Nord el'Arras. La bataille continue à cette même placé.Au Nord et au Nord-Est ele Soissons, la rive Nord ele l'Aisne a été évacuée pai les Français. Les troupes allemaneles, par eies assauts consécutifs, ont conejuis les villages Cuffins, Irany, Bucy-le-Long, Anis-sy, Vauxrot et Varreriç. La bataille d'hier, au Nord ele Sois-sous, nous a valu 5200 prisonniers français, i4 canons, (j mitrailleuses et plusieurs canons-revolvers. Les Français ' ont eu de grandes pertes. Quatre à cinc mille Français tués furent trouvés sur 1< • champ Je bataille.. La retraite des Fi'an çais au Sud ele l'Aisne s'est trouvée sou: le feu ele notre grosse artillerie. Des attaques de l'ennemi au Nord d< r Verdun, près de Cemssevoy, ont échoué Plusieurs assauts donnés sur nos posi tions de Saint-Mihiel ont été repoussé ' avec de fortes pertes pour les Français La nuit dernière nos troupes ont pri: >t les position^ ennemies que . nous avon: ; cependant délaissées volontairemen » après avoir reconstruit nos propres po sitions. Une attaque peu important» " près de Mesnil, au Nord de St-Mihiel, : 5 été repoussée par nos troupes. 1 Dans les Vosges Dans les Vosges, il n'y a eu que de duels d'artillerie. Tranchées détruites Paris, 10 janv. — La nuit dernière e nos troupes ont réussi, par une ruse d > guerre, à détruire les tranchées que le Allemands avaient creusés la nuit précé 1 dente au Nord-Ouest ele Fouquescourt e £ Crue des eaux c Les attaques ennemies ont cessé dan la région de Soissons. Hier midi, on appris que la crue des eaux a détruit plt: • sieurs ponts, ce qui a rendu extrêmemen • difficile l'apport ele forces nouvelles. e C'est ce qui fut principalement 1 cause de la retraite ele ces troupes qi I combattaient dans les conditions les plu adverses. La chute d'un pont nous a forcés " abandonner quelques canons,"mais nou 0 les avions rendus inutilisables. Les All( c niands ont fait prisonniers quelques so e dats blessés qui n'avaient pu suivre 11c s tre retraite. lt: En somme, il n'y a qu'un léger aval: c tage pour l'ennemi qui n'aura aucun c influence sur l'action finale. II L'ennemi n'a pu, par suite de la liai 0 teur des eaux de l'Aisne, tirer avantag eles positions .prises par lui. Aucune 1101 ,l velle sur le reste du front, is " En Pologne Attaoues russes repoussées Berlin, 15 janvier. (Wolff). Notre offensive en Pologne à l'Ouei de la Vistule fait lentement des progrè: Lors de la prise d'un point d'appui a Nord-Est de la Rawa, uous avons pr ■ cinq cents Russes comme prisonniers 1 trois mitrailleuses. Des assauts et de : contre-attaques ont été repoussés av< de fortes pertes pour les Russes. Violent combat d'artillerie Vienne, 15 janv. (Wolff.) — Tand [. que sur le front en Pologne russe, il 11 a que des combats d'avant-postes, il s'e |e produit hier un violent combat d'arti t lerie au Dunajec. Notre grosse artiller [è se comporte bien et a réduit au silen-, ,j depuis plusieurs jours, la lourde artiller .j ennemie. Dans les Carnathes règne calme. La gelée, qui augmente, influe 'a ce l'action. En Turquie e Un massacre de chrétiens démenti pai ' les Turcs r, Constantinople, 15 janv. (Wolff.) i- L'agence ottomane annonce que les noi is velles répandues à l'étranger, disant qi dans certaines localités de la Turqu i- des chrétiens et des étrangers aurai® a- été massacrés, sont fausses. Nous a it [portons un démenti formel à ces me: isonges. Non seulement, il n'y a pas < de massacre ni d'attentat, mais il est établi que depuis le commencement de la guerre les infractions ont diminué. Les représentants des pays neutres en Turquie ont fait savoir à plusieurs reprises à leurs gouvernements respectifs qu'en Turquie, il règne nue sécurité parfaite et qu'il convient de porter hommage à la conduite irréprochable du peuple et du gouvernement turcs, non seulement vis-à-vis des états neutres, mais aussi à l'égard des sujets de pays se 'trouvant en guerre avec la Turquie. Dépêches diverses En Prusse orientale Eu Prusse orientale et au Nord de la Pologne pas de changement. Les mines flottantes Amsterdam, 14 janvier. (Wolff.) — Le u Nieuws van den Dag » annonce que depuis le 9 janvier, trente trois mines flottantes sont arrivées sur la côte hollandaise.Un navire norvégien arrêté par les Anglais Christiania, 1.5 janvier. — La Compagnie Amcrika Linie de Norvège a reçu du capitaine du vapeur « Bergens-fjord », le radio-télégramme suivant : - Nous avons été arrêté a 220 milles de [ Bergen, sur la route autorisée. Un croi-• seur anglais a arrêté deux officiers pré-■ sumés, ainsi que six chargeurs alle-; jnands et uous a conduits, malgré nos protestations à Kirkwall où personne n'a : été débarqué. Le chargement reste à . bord. A mon avis, les Anglais ont l'in- - tention d'arrêter tous les navires, avec ; ou sans raison. Les neutres se plaignent toujours ; des mesures anglaises sur nier - Stockholm, .15 janvier. (Wolff.) — - Presque journellement les journaux sué-; dois s'occupent de la note anglaise à I l'Amérique et discutent avec anxiété les chiffres y donnés par rapport à l'importation américaine eu Suède. Aussi sans connaître le texte de la note, 011 s admet que la manière de voir des Anglais sur le droit maritime est vexatoire. On dirait que l'Angleterre a l'intention de causer un dommage permanent à la , navigation et au commerce des pays s neutres. - Les prisonniers de guerre en Allemagne Berlin, 15 janvier. (Wolff.) — La presse des pays ennemis prétend que les prisonniers de guerre sont maltraités en s Allemagne. Une note publiée par Havas a et émanant du ministère de la guerre en - France dit la même chose. D'autre part, t on est' d'avis en Allemagne que les prisonniers de guerre sont gâtés. Les deux a affirmations sont fausses. Les prison-i niers de guerre en Allemagne sont trai-s tés suivant les prescriptions du droit du peuple, pas mieux et pas plus mal, et on à agira toujours de même. L'Allemagne réfuté les accusations françaises Francfort, 15 janv. (Wolff.) — Le « Frankfurter Zeitung » reçoit l'avis sui- - vaut de Berlin ■ e Nous savons que plusieurs blessés français, demandent, aussitôt après un •• premier entretien, s'ils seront fusillés ou e quand ils seront fusillés. Depuis long-l* temps il est connu que, par l'ordre du jour du général Joffre, l'année a été avisée que les Allemands passent les prisonniers par les armes. Comment Joffre est arrivé à cette supposition, personne ne le sait. Il est certain que dans l'armée et parmi la population française, qui se vante d'être intelligente, il cir-cule des contes mensongers sur la ma- II nière dont l'armée allemande fait la 3 guerre. On ne peut pas comprendre 1 comment ce mensonge répandu eu Prau-!S ce puisse se concorder avec le fait, que :C l'on doit ignorer, que près de 3U0,0U0 Français se trouvent emprisonnés en Allemagne. C'est un énigme de la guerre, que nos ennemis donnent à deviner par is des moyens mensongers. Ce qui est cer-y tain, c'est que le commandant d'une ar-st niée ou un gouvernement qui répand ain-1- si des contrevérités et ose affirmer que ie les Allemands tuent leurs prisonniers, ce ^ commandant d'armée ou ce gouverne-ie ment n'est plus digne de foi. 11 en est le de même du soi-disant rapport d'enquête publié par le ministre-président Viviani. Ce rapport d'enquête avec des témoignages sous serment sur des infractions des droits du peuple par les Allemands, n'est ' autre qu'un tissu de bas mensonges, qui contredit les événements réels de cette guerre et qui démontre qu'aucune armée 1- de la terre ne possède une mentalité, une le éducation aussi élevée, une discipline ie aussi sévère que celles que l'on trouve ît dans notre armée. Les lois de la guerre, > qui défendent le vol, le meurtre et,le pil-1- lage, ne sont respectées nulle part autant u que dans l'armée allemande.

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