L'avenir: journal quotidien d'Anvers

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s.n. 1915, 08 Februar. L'avenir: journal quotidien d'Anvers. Konsultiert 19 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/1r6n010f9c/
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r—— undi'8 Février 1915 Prix 10 Centimes - Pour Anvers 5 Centimes. Première Année, numéro 52 i ; •: ' : f ADMINISTRAT!! ").\ 44, RUE ROUGK, 44 ANVERS pour BRUXELLES S'adresser à 110s Bureaux : 28. RUE LEON FREDERIC, 2H L'AVENIR BUDEAUX OUVERTS Je H ' à midi et de l.ï à 17 heures ANNONCES A FORFAIT 103, Place de Meir, 103 ANVERS Journal Quotidien d'Anvers Le siège d'Anvers et M. Woeste Dans notre numéro 43 du 30 janvier ,,iis avons donné line relation détaillée J l'attaque finale et de la chute d'An-ers au début du mois d'octobre-. Quelques jours après le « N-ieuwe Rot-erdamsche Courant » a donné également je ces événements une description trè* ournie. Ces deux relations se complètent 'une l'autre et donnent une idée trè? xacte des péripéties de ces journées drastiques.Mais, il n'y a pas que ces événements à qui se sont déroulés dans Anvers demis la déclara tien de la guerre. Entre 1< S août, date du départ du gouvernemeni le Bruxelles à Anvers, et la reddition de avilie il y a eu des épisodes,tant d'ordre nilitaire que d'ordre diplomatique, qu'i , a lieu d'acter dans l'histoire. Un de eux-ci est la visite du ministre d'Etal Voeste à Anvers vers le 12 septembre. Le « Petit Parisien » du 25 décembre lonne de ce voyage une description déaillée en l'entourant de commentaire? endancieux et de nature même il mettre iotre éminent homme d'Etat en mau-aise posture vis-à-vis des Belges. M. IVoe'stc notamment aurait tenté de conjure une entente avec l'Allemagne à Pin-erventian du baron von dgr Goftz et de il. Dufer,directeur ele la Deutsche Bank. >our négocier avec le gouvernement jelge des conditions ele la cessation des îostilités entre la- Belgique et l'Aile-nagne.Nous- n'entrerons pas dans les débats le la polémique soulevée par le « Petit Parisien » au sujet de son voyage. Mai? îotre confrère « Le Bruxellois » en ayant eproduit les principaux passages, M, Woeste lui a adressé le 30 décembre une ii ttre dont voici la teneur : < On me Communique votre numéro de ;r jour lans lequel vous reproduisez ur article du « Petit Parisien», en y ajoutant quelques commentaires. Article e commentaires sont ele tous points in exacts. » i° Vous parlez « des démarches réi térées » que j'aurais faites cil vue de conclure une entente avec l'Allemagne. J< n'ai fait aucune démarche de ce genre. •> 20 Vous reconnaissez que je n'ai ei aucune relation personnelle avec M. 1< baron von der Goltz. Mais vous préten dez que j'en aurais eu avec M. Dufer directeur de la Deutsche Bank, et vou: attribuez .;i celui-ci un discours qu'i m'aurait tenu. Je ne • connais pas M Dufer; je ne l'ai jamais vu et il ne m'î pas écrit. Il n'a donc pu me tenir le dis cours que vous lui prêtez, >> 30 Vous ajoutez que j'ai répété le: propos ele M. Dufer au Gouvernemen belge, et que mon interlocuteur, « ayan levé les yeux vers le ciel », m'a fait un< réponse que vous mettez comme le dis cours de M. Dufer entre guillemets.Cett< réponse est inexacte, par cela même qu< les propos en question n'ont pas été com muniqués par moi. ■r' » 4" Vous elites encore que. j'aurais •e demandé que ces propos fussent commit-1- niqués au Conseil des Ministres et que celui-ci fut d'accord pour refuser « l'oli-1- \ ier d. M'. Woeste. Je n'ai pas demandé il que le Conseil des Ministre se réunît, i, s n'a eu à prendre aucune décision, et je ne ît lui avais présenté aucun « olivier ». ?s » A côté de ces inexactitudes fenda-1- mentales, je tiens à relever trois autres inexactitudes ele détail. [s »i° Dans une intention que je" ne s- veux pas soupçonner, vous elites que je le me suis rendu à Anvers « dans une auto-it mobile allemande ». Je me suis rendu à le Anvers dans l'automobile du Ministre *e des Etats-Unis, sous l'égide du pavillon il américain. le - » Vous ajoutez qu'après avoir ré-it pété aii..Gouvernement les propos ci-des-l*. sus, je me suis levé pour prendre le che-e min des lignes allemandes. C'est une er-é- re-ur. Arrivé à Anvers le 9 septembre, à •s m i/i heures, je ne devais repartir que •e le le n ele main. En fait j'y suis resté quatre 1- jours en compagnie de mes amis élu Mi-I. nislère. 1- » 30 Vous affirmez enfin que j'aurais 1- fait « une éloquente, description de la le puissance militaire des troupes allemnn-c, des ». Je n'ai rien fait de semblable. U » Au fond, vous voudriez savoir pour-•s quoi j ' ; » i été à Anvers. M. ele Broqueville avait engagé les Ministres d'Etat à suivre le Gouvernement à Anvers. Mon s âge et de nombreux devoirs ne me l'ont it pas permis, et j'ai suivi en cela l'exemple is de MM. \'andenpeereboom, Deyolder, ele it Favereau et Greindl. Mais, après trois 1. semaines d'événements importants, 1e j'étais désireux ele pouvoir m* entre tenir' avec le Gouve r rie m en t. Quant à la teneur le ele ces entretiens, je n'ai pas l'habitude in de me soumettre à eles interrogatoires .1- sur faits et articles ni ele céder aux désirs et eles porteurs de contraintes. » Vous ne vous étonnerez pas, je pense, qu'après des.démentis catégori-Cjues et répétés, je. considère la polémique comme close en ce qui me concerne. fc » Agréez, je vous prie, mes civilités empressées, II ». (s.) Ch. WOESTE.» le [1~ ( 'anime, le fait remarquer u Le Bruxel- :r» lois », cette lettre oppose à la curiosité iS publique une fin ele non. recevoir qui, si ^ elle s'explique jusqu'à un certain point j- par la réserve diplomatique à laquelle un a ministre d'Etat peut se croire tenu, laisse s_ cependant le champ libre à toutes sortes ele suppositions. Nous espérons que lors- ljs cjue les événements le permettront, cet ni épisode élu siège d'Anvers sera tiré au III clair et nous sommes convaincus que le "te nom île M. Woeste sortira du débat, nor s- seulement à l'abri de tout reproche, mais te couvert de la reconnaissance du peuple ae anversois pour le rôle qu'il a joué dan-; n- ces événements tragiques de notre histoire. Echos Calendriet 8 février. — Soleil, lever 7 h. 22 ; coucher 5 h. 07. — St-Honoré, év. ; St-Jean île Matha, c. i) février. — Soleil, lever 7 h. 21 ; cou-cher 5 h. 09. — Métn. de la Passion. — Ste -Apolline, v. ; St-Nicéphore, m. ; St-Ansbert, év. " 10 février. — Soleil, lever 7 h. 19 coucher 5 h. 11. — Ste-Scholastique, v. St-Sylvain, év. La prière pour la pai> La journée de la prière pour la paix a été suivie avec recueillement dans toutes les églises d'Anvers. Il y avait foule compacte, le matin, à toutes les înessee et nombreux furent les fidèles qui s'approchèrent de la Sainte-Table pour implorer la paix de celui qui a dit : N'oubliez pas que vous êtes tous frères. L'après-midi, au salut, a été lue J haute voix la prière de la paix ainsi qus cette autre prière qui est récitée 'lanf toutes les grandes occasions : les litanies des Saints. La cérémonie, sans ostentation conmu sans emphase, n'a pas laissé de produire une impression profonde sur tous les as sistants, et nous espérons que les hum bles supplications qui sont montées au jourd'kui vers le Très-Haut seront ae cueillies par le Dieu de la paix dans sï miséricorde infinie. Le prisonnier espagno Vous le connaissiez depuis longtemps Peut-être même, si vous êtes détenteu <le rentes, avez-vous reçu une lettre d< cet escroc ingénieux. Vous connaisse l'antienne : vous êtes prié d'envoye une somme de X francs afin que l'in I <'-rcéré puisse sauver un trésor dont lu seul connaît la cachette. Après quoi, le. tiers du magot vous reviendrait. Cette fois, c'est un Belge. Après la mort de son maître, tué pendant le siège sr de Liège, il s'est réfugié en Espagne avec vingt mille livres sterling de papier-x~ monnaie anglais. Et il suffit de lui -."*n-n voyer une somme quelconque pour que vous puissiez muer ces livres sterling en i- beaux écus d'or. — Ceci ne serait autre chose qu'un fait I divers banal, si l'on ne devait faire remarquer que l'escroquerie au trésor ca-i ■ ché existe depuis le temps des Cro-isa-; des. Les archives en font mention et fournissent de plus amples détails sur les entreprises frauduleuses du genre vers le milieu du treisième siècle, où d'iiu-x pudents aigrefins spéculaient audacieu-x sement sur de prétendus trésors enter-rés par Saint-Louis dans les environs Le de Damiette. ;s Au temps de Ligue, ce commerce de > dupes s'exerçait surtout au détriment i- des Valois, à propos de tonnes d'or en-!- fouis dans le parc du château d'Am-boise. Puis ce fut pendant les escannou-ches. de la Fronde, autour d'une cassette mise en réserve par le duc de Beaufort. js Lors de la Révolution française, .jui ser-,s vait d'appât, Vidocq retrouve l'escroquerie au trésor caché sous la Restauration, et Cailler la suit, toujours floris-saute, sous la monarchie de juillet. Dans l'intervalle, les escrocs s'étaient exercés ' sur le trésor de la grande armée égaré pendant la retraite de Russie. Nombre c de niais se sont dépouillés pour partager avec des filous inconnus les millions enterrés à Dreux par Louis-Philippe, la cassette du prince d'Orange enfouie sous un chêne de la forêt de Soignes, les dia-niants oubliés aux Tuileries par i'impé-s. ratrice Eugénie, tant d'autres trésors ar enfin ! 3e Voltaire l'a dit : Pour se faire une idée ez de l'infini, il faut prendre la bêtise huer maine n- ui —r— L'emprunt collectif de 15 milliards A la suite de la conférence entre les o ministres des finances des puissance-de l'Entente, il a été fait un communiqué où il est dit que les trois puissances sont d'avis de réunir leurs forces finan-' cières comme elles l'ont fait pour leurs armées. Les délégués ont décidé de pro-- poser à leurs gouvernements de faire des ; avances à tons les peuples qui marchent J ou marcheront avec eux. Il serait pour-1 vu à ces avances par les ressources des. trois pays, ainsi que pour un emprunt qui serait émis au nom des trois puissances.La question des relations entre les banques d'émissions des trois pays fera l'objet de négociations spéciales. Les ministres étaient d'avis que les achats chez les neutres devaient également se faire en commun. Us ont indi-J Qué les mesures à prendre pour facilité l'exportation de la Russie et relever le cours du change de la monnaie russe. Les correspondances télégraphiques t Les correspondances télégraphiques . pour l'intérieur de la Belgique ne sont , autorisées pour le public belge que sur autorisation spéciale du gouvernement général à Bruxelles ou de son délégué . dans les autres villes. , Les langues admises pour ces correspondances sont le français et l'allemand. Nous apprenons que des flamingants . bruxellois se sont adressés à l'administration pour demander que le flamand soit admis également. Il leur a été répondu que la question sera examinée avec bienveillance. Les correspondances télégraphiques entre Anvers d'une part et l'Allemagne et le Luxembourg d'autre part viennent d'être autorisées pour le public. La taxe est de 50 centimes par dépê-r ehe plus 9 centimes par mot. La taxe des mots est appliquée par ' série de cinq mots. « In vino veritas » 11 a fallu de longs siècles de notre ère . avant que Christophe Colomb découvrît l'Amérique. Après cette découverte, il s a fallu de longs siècles encore avant que. le Nouveau-Monde inventât la cochenille, le guano, les robes phosphorescentes, les bas garnis de diamants, les trusts et les rasoirs automatiques. Il a fallu je / ne sais combien de temps avant que Da-j niel Berthelot 11c- transformât en ali-, ments les gaz vulgaires et par la seule n action des rayons ultra-violets. Et, de-e puis le père Adam, il a fallu vingt siè-s eles pour que M. Hugonecq, le doyen de la Faculté de médecine de Lyon, décou-t vrît qu'une femme guérirait sa maladie u cl'estomac en mangeant son mari. e La vie est bien compliquée. n Toutefois, il arrive qu'une vérité sou-s daine éclate ; qu'un axiome, auquel on ne pensa point, s'avère brusquement, s qu'une pensée générale fuse, à l'édifica-tion des peuples éblouis-. Il ne faut ja-.nais jurer de rien. Demain, peut-être, nous apportera une de ces phrases lumineuses qui surpassent les longs poèmes e. en irradiant nos cerveaux d'une apothéo- tique lumière. a L'idée jaillit, et l'avenir est à nous. e L'autre soir, place de la Gare, un par-e ticulier titubait de façon à multiplier ses arabesques.il n'avait plus soif, ou, alors, il reconnunençait à avoir soif — il y a e une nuance. Il avait les -yeux vagues, la démarche hésitante, la bouche pâteuse, l'intelligence obnubilée. Il s'ac-t crochait à un réverbère rédempteur, puis s'appuyait à une maison charitablement proche. Pendant quelques instants, dans sa méditation sur la vanité des choses j d'ici-bas, il avait gardé la silence. Mais, tout à coup, il se posta au milieu du trottoir et, s'évertuant à conserver un équilibre des plus instables, illuminé " soudain d'une idée géniale, il dit, ponc-. tuant son soliloque d'un formidable bo-~ quet : ;— Moi, j'estime que... que cette guerre... c'est une sale blague e C'est là une idée neuve, mais il a fallu lt la trouver, Elle est grande comme le monde. Que de temps u'a-t-011 pas mis pour trouver le radium? e t. Encore un L'autre jour, au café, nous entend! )_ mes un vocable étrange qui nous fil l" tressaillir : Oui, disait un gros monsieui >" très rouge,cet individu est un vrai « tau 1S pin » ; il fourre son nez dans tous le: immondices. e Un taupin, qu'est-ce que cela? 'e Nous nous précipitons avec toute l'ar -r deur intellectuelle qui nous caractérise 1_ sur un grand Larousse et nous voyons a Taiipiii : 1° soldat d'un corps de milici ls organisé par Charles VII ; 2° Candidat à l'Ecole polytechnique ; 3" Nom ancien donné aux mineurs sa rs pailt les murailles des villes assiégées 4° Taupin ou escarbot-sauterelle 01 ;e maréchal ou scarabée à ressort ou noto .1- pède. En voilà des noms, fichtre, pour dé signer un coléoptère de forme allongé et plate Ce singulier quidam a le coi sulut terminé en-dessous pai une point ■„ longue L-t dure qui entre comme un ressort dans l'abdomen. C'est par le moyen de cv ressort que le taupin, lorsqu'il est renversé sur le dos, peut s'élancer en l'air fort haut et réussit à retomber sur ses pattes, ce qui est un fait propre aux chats et à certains hommes poétiques, qui ont toujours un bon tremplin pour se remettre d'aplomb... Je note qu'il y a différentes espèces de Uiupinsr : le taupin rouge, qui forme t probablement le clan guerrier et sanguinaire de l'espèce. Le taupin jaune à ventre velouté. Ce-. lui-ci nie semble représenter la petite J société des sybarites et bon vivants. Le taupin porte-croix. Ne serait-ce pas . celui qui fut vénéré jadis dans l'antique Egypte, comme 1111 dieu? Le taupin cuivreux. C'est probable-• meut le musicien à cornet à pistou, trombone ou bugle de la famille taupine. C'est bien cela, d'aimer la musique ! Enfin le taupin-bedeau est un modeste petit taupin à l'air humble et méticuleux s çme l'on rencontre surtout près des égli-. ses... naturellement. ^ Et puis après? Ix- gros monsieur très rouge a d,û se tromper : il a confondu t avec l'esearbot-bousier qui effectivement ■ est un remueur d'excréments. Le terme est bien irrévérencieux pour ces jeunes aspirants polytechniciens :'on a l'air de dire que, pour passer leurs exa-I ments, ils prennent une position dorsale de parfai'.s fainéants et qu'en fin de I compte, ce ne sont que des sauteurs peu intéressants. Mais, quand même, j'aime encore mieux laupins que tapeurs, car de ceux-. là j'en ai soupé surabondamment ! Je termine en souhaitant que nos lut-j teurs trouvent le moyen d'imiter le taupin lorsqu'il est sur le dos: ça ferait vraiment un fort bel effet de rétablissement en hauteur instantané. Pourvu que cette réflexion un peu moqueuse ne 111e mette r pas « à dos « tous les nobles chevaliers de la lutte ! Général David, pardonne-moi, car tu >> fus toujours leur plus zélé admirateur . et ton successeur, l'excellent général j Wiliaert, continua ce culte du muscle. La mission belge au 'l'rausvaal Dans le journal trausvalien Ons s Land », 1111 Africain se disant d'origine e flamande pose les questions suivantes . Nous, Africains, nous sympathisons - tous avec la Belgique, mais j'ai à poser e quelques questions : - 1) Que vient faire cette mission belge :- en Afrique? e 2) Qui paie ses dépenses? Notre gou- vernement ou l'Angleterre? e 3) Les prescriptions militaires permettent-elles de poser des questions aux orateurs? 4) Les Burgers, qui ont fait la guerre a anglo-boer, peuvent-ils, de la tribune, :, raconter à leurs amis belges les péripé-.- ties de cette guerre? 5} Pourquoi défend-on dans l'Union :, la vente et la distribution de livres tels i- que « Should we forget » et « Hoc zij s stierveu » (Comment mouraient les hé-1- ros de la guerre du Transvaal) ? Une lettre de réclamations de Clemenceau s Clemenceau a adressé lé b janvier der- >> niera ses collègues du Sénatet aux dépu- II tés la copie d'un article qu'il aurait voulu '1 insérer dans son « Homme enchaîné » i" mais que la censure n'a pas laissé pa--- raître.- L'article est intitulé « Le Syndicat des Insuffisants ». ^ tt C'est surtout, contre l'incurie postale is que bataille démener au et il se moque de s ce que le ministre u donné le conseil aux 5i familles de ne plus recommander les pari quets envoyés aux soldats parce que le n mol > Recommandé» indique précisément é aux employés malhonnêtes les paquets à -- faire disparaître! En fait ni les recom->- mandés ni les autres ne parviennent à destination. Pour Clémenceau « le Syndi-:*- cat des Insuffisants » se préoccupe pourtant de ce que les effets chauds en laine 11 envoyés aux soldats ne sont pas délivrés, le Les soldats au front, en effet, doivent se is pourvoir eux-mêmes ou par l'aide des parents de ces habillements chauds. Le gouverneur de Verdun a dû faire ainsi un t appel à la générosité publique pour garantir ses soldats contre le froid. A quoi î- ccla-servira-t-il si la poste s'en accapare? it Clémenceau dénonce également ce qir tr est arrivé aux recrues de 1915. Ils ont été .1- conduits par les froids de Noël... sur les es pavés des Halles de Laval où ils ont pu se colielur sur les dalles, sans paille et sans couvertures! On confia l'enquête à r- propos de ce fait au général Faurie — se qiu eu était lui-même responsable - t-t 3: qui su trouva « lui-même» sans faute! 2e Clémenceau fait appel aux'Chambres pour qu'elles prennent en mains la cause ; des soldats martyrisés par les négligen-a- ces du < Syndicat des Insuffisants ». Puis ^ ; il publie la lettre de la veuve d'un ojfi->11 cier supérieur qui à ses trois demandes o- ait sujet de la pension qui lui revient reçoit trois réponses différentes fixant les .é- sommes à 1,000, 2,000 et 3,000 francs! ée Toujours le même, «l'esprit» français. NOUVELLES DE LA GUERRE Sur le front de l'Ouest FN FLANDRE Le bombardement de la cote belge On télégraphie d'Oostburg" au « N. R. C. » qyç vendredi, à deux heures et demie, la flotte anglaise a repris avec intensité le bombardement de la côte belge. A juger des coups entendus le feu de l'escadre <.-st plus rapproché que jeudi. Les Français perdent une tranchée près d'Ypres Berlin, 7 février. (Wolff.) — Au Sud-Est d'Ypres, nous avons pris une tranchée française ainsi que deux mitrailleuses.Le bombardement de Furnes Du « N. R. Ct » : I. • bombardement de Furnes dure déjà depuis plusieurs mois v\ est repris pres-que journellement.- Le 25 janvier le bombardement était d'un.: grande intensité douze maisons ont été endommagées. Il n'y a pas eu dt- tués,mais seulement quelques blessés. Aussitôt qu'un train de munitions était annoncé, on voyait arriver les obus aile-, mands sur la gare. On a dû surseoir au service de voyageurs entre Furnes et Dunkerque. Les aviateurs allemands P;«ris, 6 févr. '(Reuter.) — Les aviateurs allemands montrent une grande activité en Belgique. EN FRANCE Divers engagements Paris,. 6 févr. (Reuter.) — Nous avons pris une tranchée au nord d'Ecurie et nous nous y sommes installés. En Argonne les Allemands ont de nouveau fait une attaque sur Bagatelle.Nous avions d'abord perdu 160 mètres de terrain que nous avons reconquis par une contre-attaque. Sur les autres parties du front il n'y a rien eu d'important. Kombes sur Hazebroeck Genève, 5 févr. — Jeudi matin, de îombreux avions allemands ont survolé Hazebroeck et, d'après ce qu'on mande de cette localité, ils ont jeté des bombes .ur la gare du chemin de fer en causant des dégâts matériels assez graves. Les Français prennent une tranchée Berlin, 7 février. (Wolff.) — Au Sud du canal de La Bassée, les Français on* oris une de nos tranchées. La bataille continue. Sur les autres points du front, il tic s'est rien passé de spécial sauf des duels d'artillerie. Les pertes françaises Francfort-sur-Main, 6 février. — Le ((Frankfurter Zeitung »• écrit de Genè 1 ve : Le correspondant d'un journal . français à Genève a reçu de Paris la . nouvelle qu'il circule, dans les cercles ! militaires, un avis secret d'après le tuel , les pertes françaises s'élevaient fin jan-. vier à 450,000 morts. Dans ces chif-t fres 11e sont compris que les. soldats français de la France. La statistique a . ité faite d'après la rentrée des marques ? d'identité-et suivant un communiqué ol-: ftciei En Angleterre i Les pertes anglaises Les listes anglaises publiées le 9 et ic 1 décembre et ier février donnent les noms " de 26 officiers tués et quatre blessés, puis " 878 tués, manquants et blessés. Les Zeppelins g On signale au « Daily Chronicle » que „ les trois Zeppelins qui, il y a quelqut ^ temps, ont jeté des bombes sur la côte orientale de l'Angleterre ne sont pas ve j nus de Cuxhaven. Deux sont.venus d'Os -j tende, le troisième d'Helgcland. Ils s< ; iont réunis au nord des îles de la Frist ^ pour faire route sur l'Angleterre. s ! F.'importation et l'exportation en 1 Angleterre :i Londres, 6 févr. — D'après un aviî " publié par la Chambre de commerce de 1 Londres, l'importation, en janvier 1915: i'est élevée à 67,401,006 liv. st. contri s 58,005,000 en janvier 1914. L'exporta-c> tion s'est élevée à 28,247,592 liv. st. et: janviei 1915 contre 17,300,165 liv. st. er s janvier 1914. Sur le front de l'Est s En Russie rétrograde, 5 févr. (Reuter.) — De ■prisonniers de guerre allemands ont don né une relation des batailles autour de-Varsovie. Sept divisions allemandes en-rang serrés ont chargé les positions russes sur un front peu étendu et cela ■ avec l'appui de six cents canons. Dans les Caroathes Vienne,- 6 février. — Sur le front dans les Carpathes et dans la Bukowine les batailles continuent. En Pologne et en (ialicie La situation dans ces contrées est inchangée.Une attaque russe près de Loputscho a été repoussée. Sur le théâtre Sud de la guerre, il ne s'est rien passé de spécial dans les derniers jours. L'Empereur d'Allemagne sur le front Berlin, 7 février. (Wolff.) — L'Empereur a visité la Laudwehr silésienne dans leurs tranchées près de Gruszczyu, ii l'Est de Wloczczowa. La misère en Pologne Genève, 5 févr. — Le comité général fondé à Genève pour les victimes de la guerre en Pologne vient de lancer à Lausanne un appel à tous les peuples civilisés pour les victimes malheureuses de la guerre en Pologne. L'appel a été signé des noms illustres de Sienkiewitz et de Paderewski. Le général Pau en Russie Des journaux, anglais confirment que le général Pau est arrivé à Karungi, la station frontière finlandaise où il a été reçu avec de grands honneurs par les autorités. Pau doit avoir déclaré que la remise d'une médaille militaire française au Czar n'est qu'une question accessoire mais que le véritable but de son voyage , est l'inspection des troupes russes et la ■ combinaison de plans de campagne avec : l'état-major russe. Ceci concorderait donc, d'après ce que nous apprenons de source allemande,avec le mécontentement qui règne au sein de l'état-major français quant à l'offensive insuffisante de l'armée russe. Le prince de Wied au Iront Berlin, 7 févr. (Wolff.) — D'après les ; nouvelles reçues à midi par le « Berliner ! Zeitung », le prince Guillaume de Wied, ex-roi d'Albanie, a rejoint l'armée allemande qui sê bat dans les Carpathes. Sur les champs de bataille Vienne, 7 février. — Dans la Pologne . russe et Galicie occidentale pas de changement. Violents combats au front des , Carpathes. . Dans la Bukowine méridionale,les Russes se trouvent eu pleine retraite, tandis que nos troupes avancent victorieusement. On annonce une prise de 1200 prisonniers. Nous avons aussi capturé de nombreux matériel de guerre. Nos i troupes sont entrées l'après-midi à Kim-poloang, où la population nous a reçues J avec grand enthousiasme. ' Sur le théâtre de la guerre méridional, ' rien de changé. 1 Dépêches diverses La vie de M, Max à Glatï Nous devons à l'obligeance d'une très haute personnalité, la communication de la lettre suivante, dans laquelle le commandant de la forteresse de Glatz, le baron de Gregory, donne sur la v,e du bourgmestre de Bruxelles, M. Adolphe Max, les renseignements les plus intéressants : « Le bourgmestre Max a été envoyé aux arrêts de forteresse à Glatz, où les officiers prussiens, eux aussi, purgent e leur peine de forteresse. Tandis que ces e officiers ne disposent que d'une seule e pièce, meublée très sommairement,; ou a '" assigné à M. Max deux pièces (une chambre à coucher et un salon), qui ont e été meublés pour lui. Sa nourriture et e ses boissons, il les fait venir du nless des officiers, et 011 ne lui a imposé aucune restriction à ce point de vue. Il a pu s'abonner à un journal suisse, le « Journal de Genève», et reçoit en outre des s journaux belges qu'on lui envoie. Un e ordonnance a été commandé pour son ; service personnel. De huit heures du ma-^ tin cinq heures de l'après-midi, il peut se promener au grand air. Comme le bâ-u tinrent, dans lequel M. Max est interné, „ se trouve dans la forteresse même, je lui ai permis de se promener non seulement dans la cour, mais aussi sur le chemin de ronde des bastions de façon à jouir de la belle vue qu'on y a sur le paysage des montagnes. Pendant sa recréation, il peut s'entretenir avec les officiers, qui :s s'y promènent eux aussi. On a offert à i- M. Max de faire des excursions dans la

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