L'avenir: journal quotidien d'Anvers

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s.n. 1915, 18 Januar. L'avenir: journal quotidien d'Anvers. Konsultiert 25 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/rf5k93256d/
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Lundi <8 Janvier 1915. Prix 10 Centimes - Pour Anvers 5 Centimes. Première Année, numéro 31 REDACTION et * ADMINISTRATION : 44, RUE KOUGE. 44 ANVERS Pour BRUXELLES S'adresser à nos Bureaux : 28, RUE LEON FREDERIC, 2X L'AVENIR Journal Quotidien d'Anvers BUREAUX OUVERTS de 10 à midi et de 15 à 17 heures ANNONCES A FORFAIT 103, place de Meir, 103 ANVERS Apparences et Réalités Les journaux ne parlent guère... que de la guerre et de choses qui directemenl ou indirectement touchent aux événe-f méats qui nous désolent. C'est une obsession torturant nos nerfs plus gravement qu'on ne pense. On essaye, ,er vain, de détourner le cours de ses pensées. Comment revenir à d'autres méditations ? On ne réussit qu'à se donnei les apparences d'un homme essayant <k penser à autre chose; la réalité, c'est qut l'horreur de cette lutte effroyable est s profonde que toute réflexion, toute méditation y reporte nos pensées. Cette opposition entre les réalités c les apparences se multiplie pour pet qu'on scrute sérieusement les situations, nouvelles pour nous, dans les circonstances que les gueires modernes oui créées récemment. II y a des réalités graves et attristantes que les apparence nous fout supposer consolantes. Il y i parfois des apparences sérieuses qui poui l'observateur un peu goguenard cachenl des réalités ridicules ou pitoyables. Dans le train-train habituel de notre vie d'avant la guerre ces oppositions en | tre le réel et l'apparent étaient connues et le chroniqueur en les soulignant n'aurait pas intéressé ses lecteurs. ^NJais lf guerre a changé autant les apparence} que la réalité des choses et il peut êtn piquant parfois de l'aire ressortir ce qu< cache en réalité telle apparence. Croyez-vous qu'il y ait à Londres dans le fameux cercle des réfugiés huppés « Belgica », un seul « froussard de la mort » ? Allons donc ! Ils se croien des héros et sont tous partis d'An ver la tête haute, la redingote dans ses plis Ils ont secoué avec mépris.la poussier' de leurs vernis sur cette terre qu'allaien fouler les bottes allemandes. Seulemen ils avaient pris leur billet de passage quelque quinze jours avant le bombarde nient. Voilà les apparences. Voici la réa lité : après quelques heures de canonnade ceux de ces gros bourgeois qui avaien été confiants dans la force de résistance de la position, surpris, fuyaient à îeu tour et pataugeaient lamentablement su les routes encombrées menant à la fron tière. Il suffisait d'un cri d'alarme pou que cette tourbe tremblante, habillée la diable, sans prendre de repos, se re mettât à traîner la charrette, relevât se hardes, se hâtât plus loin malgré la fa tigue, blêmic par l'avilissante peur! I, peur, l'ignoble peur d'une infinitésimal possibilité de mort, voilà le sentimen réel qui a poussé toute cette bourgeoisi cossue vers la Hollande et vers l'Angle terre. Et elle-même sent si bien la hont de pareille réalité qu'elle tient, on 1 comprend, à se donner d'autres app£ rences. Ce qui est plus curieux, c'es qu'elle réussit à donner le change. Quand on voit les officiers, crâneur* la tête levée, une flamme dans les yeux les moustaches en croc, le sabre traînai et les éperons sonnant à chaque pas, o se dit : voilà les foudres de guerre, l'eî poir des patries !... Apparences ! Ils n'or pas vu le feu assurément. Ceux qui e reviennent des mois de campagne, de nuits passées dans les tranchées sous 1 terrible appréhension de la tuerie où le adversaires ne se reconnaissent que pa les jurons, et des imprécations et de marches dans les champs balayés par le rafales des obus, où les shrapnells s< ment une grêle de balles meurtrière: ceux-là qui rentrent portent eu leui veux la vision d'horreur des camarade écartelés par les éclats et des immensité où meurt en se crispant la fleur de 1er pays; ils restent par devoir quoique chc des milliers le système nerveux détraqr nécessite des soins, du repos et une loi gue cure peut-être sans résultat ! C'e: là la réalité ! Au début de la guerre nous voyiot arriver des centaines de nos jeunes so dats, immédiatement après chaque ei gageinent ! Ils étaient misérablemei éclopés, à bout de forces et de ressou ces ! Ils racontaient des histoires terr bles de luttes homériques soutenues coi tre des masses colossalement supériei res. Ces hommes sans sac, sans shak< sans ceinturon venaient aussi sans off ciers ! Et pour l'expliquer ils av aient ' toupet de prétendre que les officie: étaient en fuite. Le populo s'apitoya sur ces apparences, choyait les fuyard car ils n'étaient que cela. Au lieu de r colter les horions que méritait Ut réali de l'abandon des camarades, tués pli sûrement à caj.ise de leur poltronneri ils récoltaient du chocolat et des cigare On les acclamait, oh ! apparence tron peuse ! pendant que sur le champ d'hoi neur des milliers des nôtres tombaien Lorsque nous voulons nous faire ut idée de ce que c'est que la bataille, no1 évoquons le souvenir d'un tableau < Veniet ou de Détaillé. Nous voyons les charges de mass d'infanterie avec au-dessus d'elles d obus éclatant. C'est prenant. Des of: ciers, sabre au poing, semblent enthousiasmer leurs honunes en leur montrant dans le lointain des niasses d'infanterie ennemie ! On dirait que les soldats crient 011 chantent ! Cela se voit ainsi par les artistes. Mais ne croyez pas à ces apparences. En réalité les adversaires connaissent les positions respectives mais ne les voient pas. Les officiers et les soldats s'acheminent gravement vers le terrain qu'ils ont pour mission d'aller occuper avec la conscience qu'à chaque seconde le feu de l'adversaire peut leur apporter la mort. Et que ces braves marchent sous le feu ennemi ou qu'ils se trouvent dans les tranchées où les obus et les shrapnells éclatent dans leur voisinage, soldats et officiers se recueillent, blêmissent et transpirent à grosses gouttes ! La seule bravade qu'ils se permettent, lorsque la tourmente de l'eu et de mort cesse ou s'éloigne, c'est de se dire en s'éventant : « Il a fait chaud, n'est-ce pas ? » Voilà la seule réalité. UN BEKIX. Chute de Jan Olieslagers Il est écrit que le populaire Jan Olie- ■ slagers peut s'aventurer dans les plus ; périlleuses aventures, mais que, Dieu merci, il en sort toujours indemne. » Maidi dernier, Jan avait entrepris une ■ excursion plutôt dangereuse; il était - accompagné de son aide. Le « démon au-1 versois » poussa jusqu'à la côte, près de t Calais, où, on le sait, les caprices du - vent jouent parfois aux aviateurs des - tours pendables. Mais Olieslagers n'est - pas homme à se laisser désarçonner : il » poursuivit sa route en luttant contre la t bourrasque, lorsque brusquement son - moteur s'arrête, au moment même où le r tourbillon fit chavirer son biplan. r II était à une hauteur de trente îiiè- ■ très; l'avion chut par terre et fut dé-r truit. Jan, lui, était sain et- sauf, de 1 même que son mécanicien, qui 'essayait ■ le biplan pour la première fois. * Les A n ver soi s apprendront avec plai- ■ sir que notre « démon » en est quitte à 1 bon compte. ? tMwnmt : Echos e ® AVIS ,t «L'Avenir» est envoyé gratuitement, à titre d'essai, pendant quinze jours, à - toute personne qui en fera la demande. 1 Calendrier 18 janvier. — Soleil: lever, 7 h. 49; t coucher, 4 h. 32. -- Chaire de St-Pierre tl à Rome. ^ 1.9 janvier. — Soleil: lever, 7 h. 48; a coucher, -î h. 34. — St-Sulpicc. s 20 janvier. Soleil: lever, 7 h. 47; s coucher, 4 h. 85. — St-vSébastien. s "" ' Le cardinal Mercier Une dépêche Reuter de Rome commu-s nique : b Le gouvernement allemand a mis le s Vatican au courant du cas de S. E. le r cardinal Mercier. 11 déclare fausse la nou-v; vejle d'après laquelle le cardinal aurait e été arrêté ou même consigné dans son l" palais. Les autorités allemandes, continue le communiqué* sur lesquelles pèse la tâche s difficile et délicate de maintenir la tran-I- quillité et de convaincre une population hostile de ses bonnes intentions, se sont it bornées à inviter poliment son Eminence > de s'abstenir de tout acte qui en rendant i cette tâche plus difficile encore aurait i- pour résultat final de créer des dangers et i- des dommages à la population. >, En agissant ainsi, continue la déclara-i- tiôn, les autorités allemandes avaient e également en vue de sauvegarder un s principe chrétien,qui doit être cher à tous it les dignitaires de l'Eglise, notamment d'éviter l'effusion de sang. Car tout ce -- qui peut causer de l'agitation, des trou-■é bles ou des émeutes est de nature à pro-ls voquer l'intervention de la force armée -y avec ses conséquences inévitables. i Le Pape et le cardinal Mercier j Le correspondant du « Daily Tele-graph » au Havre apprend de source autorisée que le Pape a répondu au télégramme du roi Albert qu'il n'attache pas d'importance à l'incident du cardinal Mercier et qu'il considère cet incident comme clos. Les français commencent à voir claii îs Dans le journal «A. B. C.» de Madrid ss le savant José Juan Cadenas donne un :i- tableau des relations entre les Allemands ci les Français dans les tranchées,tableau qui concorde avec celui que nous en avons donné nous-même, dimanche passé, à propos de la Fête de Noël. Toutefois, dit-il, ces dispositions ne se remarquent pas seulement parmi les soldats, mais aussi parmi la population des-campagnes. En Allemagne tout écolier sait que l'Angleterre a fait servir la Belgique, la France et 1;« Russie à sa politique d'encerclement de l'Allemagne. 11 s'agit d'abattre un concurrent dangereux, mais l'Angleterre, un jour, aura honte de la guerre actuelle comme elle a* eu honte de la guerre du Transvaal. Cela, tous les soldats allemands dans les tranchées le savent et le disent. Mais également les Français, soldats et paysans, commencent à y réfléchir. Ils parlent des désillusions qu'ils ont avec leurs alliés les Anglais. Cadenas écrit textuellement : «Les Anglais essayent d'anéantir une puissance qui a monté à côté de leur domination mondiale. Pour cela ils ont jeté toutes les puissances l'une contre l'autre afin qu'elles sortent toutes affaiblies de la lutte. La France ne s'est pas attendue au résultat actuel. Elle a cru que la première action de la grande flotte anglaise aurait été de bombarder les côtes allemandes. Mais après plus de cinq mois elle n'a atteint ni Brème, ni Hambourg, ni Kiel, ni Willenlshaven. C'est une première désillusion pour les Français. «La flotte anglaise n'a servi jusqu'ici qu'à faire la chasse à une couple de croiseurs qui gênaient le commerce mondial de l'Angleterre. » La seconde désillusion c'est que l'Angleterre envoie en Egypte et au Sud-Afrique les troupes qu'elle a enrôlées avec tant de—b ru i t et de réclame. » On commence à se demander er France si l'Angleterre ne fait pas, une fois de plus, «une affaire». La France écrasée; la Belgique anéantie ; la Russie battue une seconde fois! Quelle brillante perspective pour l'Angleterre. Ses forces sont intactes ; son commerce est sauf. Avant que les autres belligérants n'aien remis leurs industries en marche, elle sera le fournisseur de tous ces pays. L'ar gent, qu'elle fournit maintenant, on le lu rendra au centuple. Voilà ce que l'Angle terre s» dit et ce qui se réalisera si l'Eu rope, lasse de se laisser duper, n'y me bientôt bon ordre.» À quand la fin de la guerre! Pour cette question quelques paris on déjà été faits. D'après le journal «Fair play» il en a été fait encore cette semaim entre les bureaux Lloyd's qui ont passi sous l'euphémisme de «assurances». L; prime ou la taxe ou comme on voudrs l'appeler a. été traitée 8o contre ioo pou fin juin, c'est-à-dire qu'on a parié 8< contre ioo que la paix sera signée au plu tard le 30 juin 1915. Espérons-le! Histoire des IJelge Nous publierons demain un chapitr encore de l'étude si intéressante « L première génération historique des Bel ges ». Les lecteurs qui auraient perdu les nu méros où les articles précédents ont paru peuvent toujours se les procurer dans no bureaux. Canonnièr Encore une petite dissert^ion guer rière? Mais 11011, tout ce qu'il y a de plu doux, de plus suave,de plus pnntaiinier Il s'agit, ô volupté des nez, du seringat . Figurez-vous, chers amis, que le 1101 technique de cet arbrisseau, aux fleur , capiteuses «syringa» signifie canonnièr , ou sarbacane parce que les branches d . l'arbuste coupées et dévidées de leu [ moelle forment des tuyaux ou petite , «seringues» (donc des petites canonniè res). De plus, il a 1111 adjectif «Philadel ? plius» qui signifie «bon frère» parce qu . ses branches s'entrelacent ! Voilà 1111c belle leçon de botanique al ! truiste ! Alors qu'on serait tenté de dou 1 ter de-la fraternité des hommes, on es . heureux de voir du sentiment fraterne L clans 1111 simple arbuste qui embaume e: t mai nos jardins et nos parcs de ses belle t fleurs blanches. * Candide apaisement qui nous donn . comme un souffle de parfum dans l'âme t Pourquoi donc toutes les «canonniè ! res» métalliques et meurtrières de 1 s guerre ne se transforment-elles pas, son t le coup magique de la baguette de serir ; gat de la fée Nature, en des rameau - fleuris et odoriférants? L'eau plus forte que le fe La lutte des hommes semble devo: r faire place à la lutte des éléments. Le ondées diluviennes dont nous somme gratifiées depuis trois semaines et qui s< dissent avec intensité sur le théâtre e la guerre en Belgique et en France rei * dent les opérations stratégiques extr< t meinent difficiles, pour ne pas dire in possibles. Le soldat va finalement devoir i transformer, par une métamorphore an r phibienne, en scaphandrier ! Quant an suites de ces intempéries, nous pourron n dans un laps de temps peut-être bie s rapproché, les constater dans les stati tiques médicales et les nécrologies. Et l'horrible fléau de la tuberculose pulmonaire va trouver un champ d'alimentation immense pour exercer «à petit feu» mais à coup sûr, ses effrayants ravages dans les rangs des belligérants. La Mort narquoise et cynique escompte déjà, les nouveaux tributs qui vont enrichir ses domaines macabres! Bourrasque et Déluge Avant-hier calme plat : Monsieur le Vent et Madame la Pluie étaient aller faire un tour autre part et, miracle, il faisait presque sec dans Anvers-les-boues. On était tout joyeux de 11e plus devoir revenir chez soi le soir, crotté comme 1111 barbet lorsque, crac dans la nuit, les deux époux si unis depuis quelque temps nous sont revenus dans 1111 état d'épouvantable suexcitation. Monsieur le Vent s'est incongrûment livré à des voies de faits dénommés dégâts cle bourrasque et Madame la Pluie a fait montre d'un dévergondage... diluvien. Vraiment de pareils écarts de conduite ne peuvent plus se répéter et pour la sécurité publique nous prions le bon Dieu d'y mettre bon ordre. P. S. — Nous n'avons rien dit! Hier, à 10 h. 3', le soleil est venu protester contre notre indignation impie et nous conviés, par un sourire aimable, à plus de longanimité et de résignation. Allons, espérons et armons-nous de patience ! L'Iliade d'Homère On mande de La Haye : Lors de la réunion de la Société littéraire : Oefe-ning kweekt Kenuis » le professeur Di ICuiper, d'Amsterdam, a parlé de l'Iliade d'Homère. Après avoir donné une esquisse du poème, il entra dans des considérations sur le développement et sur la synthèse de cette épopée. O11 11e peut ici que présumer la façon dont l'Iliade a pris son origine. Avant que l'Iliade et 1 en général la poésie épique existât, il y avait des hj'mnes, sortes de chants hiératiques anciens. Les chants des dieux : se transformèrent peu à peu en récits. ■ Insensiblement les éléments mythologi-1 (pies et historiques se fusionnèrent.C'est ■ ainsi que grandit ce genre cle poésie et • qu'elle s'unifia sous la main puissante de i'artiste qui y infusa son talent v ivifiant.L'Iliade ne peut être chantée mainte-' liant. Mais elle est faite pour être décla-t mée, bien qu'Homère lui-même y parle souvent de chanteurs. O11 peut donc ap- > peler cette épopée, la poésie d'un poète i qui, sans'le moindre cloute, a fait usage , des longues chansons d'antan. ! Le 25 janvier prochain, le professeur - Kuiper, pour compléter sa conférence, 5 parlera sur certains points caractéristi- - ques cle la poésie d'Homère. Pendant la même soirée, M. C. R. Bakhuizen van den Brink lira quelques passages de . l'Iliade. Le retour de Nordenskjôld 1 L'explorateur suédois bien connu Nor- - denskjôld est rentré après deux années. Durant son expédition il a atteint - l'intérieur de la Bolivie, cù il a acquis > des résultats scientifiques remarquables. s L'explorateur a découvert des tribus indiennes sauvages qui sont de véritables cannibales et en sçnt encore à la période - de pierre. En même temps il y trouva des traditions de tribus indiennes disparues 5 qui avaient atteint un niveau de culture 1 élevée. 1 Ainsi Nordenskjôld parle des ruines de j villes qui étaient bâties en grandes ter-s rasses de briques calcaires et possédaient -, des positions fortifiées cloi^Éiui^û^tait.si I forte qu'elle aurait pu ijjsist^à- ime at-r laque d'artillerie vieux modèlcÇV s Parmi les autres découvertes\iî y avait de belles céramiques avec peiri#ffès "approchant de la manière cubîSte futu-q ris te et cle haute valeur artistique.^ Nordenskjôld était accompagné-dans son expédition cle sa Jeune femme. t Jalousies féminines 1 Ci, une histoire que narre le « Frauk-1 furter Zeitung », et qui prouve que leh s femmes sont les mêmes sous toutes les latitudes. Une jeune Frankfortoise avait e envoyé à l'armée cle campagne des vête-. ments qu'elle avait faits elle-même, ainsi - que des cigares.- Elle y avait ajouté un a mot au destinataire inconnu, priant ce-s lui-ci de lui faire assavoir si l'envoi lui - avait fait plaisir. k Or, la jeune fille reçut une lettre libellée, comme suit : « Chère demoiselle, je viens de recevoir dans une lettre la carte que vous avez envoyée "à mon mari, ai u camp.Que vous pensiez aux hommes qui r sont à la guerre, voilà qui me fait bier s plaisir ; toutefois, je voudrais vous don-•s 11er un renseignement : envoyez vos ca-;- deaux à des célibataires et dispensez-er e les hommes mariés. Le chasseur Fran t- çois M... est marié et père cle deux en i- fants. Jusqu'à présent, j'ai toujours pa 1- envoyer le nécessaire à mon mari, leque s'en déclare satisfait. Donc, ayez la bon »e té de ne plus importuner 111011 époux 1- Je lui suffis. Mme X... » x Détail savoureux : la demoiselle frank 3, fortoise qui envoya le paquet connaî n l'heureuse innocence cle son treiziènu 5- printemps... NOUVELLES DE LA GUERRE En Flandre Duels d'artillerie Berlin, 17 janv. — Officiel. — Du quartier général : En Flandre, rien que des duels d'artillerie.La situation à Furnes Le « Nieuwe Rotterdamsche Courant » écrit qu'il apprend que Furnes est évacué par les habitants et par l'état-major belge qui s'en sont éloignés par crainte d'une attaque cle la part des aviateurs allemands. Ensuite que la ville sera exclusivement défendue par les Belges parce qu'elle constitue 1111 point stratégique de grande importance. Cette nouvelle est dénuée cle fondement.La ville n'a pas souffert du tout; 011 doit chercher pour trouver une maison endommagée. La population y est restée et la vie y est normale. O11 11e peut pas dire où se trouve actuellement l'Etat-major belge, mais il n'est pas question d'un déplacement par crainte d'une attaque d'aviateurs. Il n'est pas question pour le moment d'une attaque des Allemands sur la ville. Avant qu'une telle attaque soit possible, 1111 grand changement devrait s'opérer clans la situation générale. Les lignes belges se trouvent notamment très éloignées an Nord de la ville. En France Les pertes des Français Berlin, 17 janv. (Wolff.) — Il y a environ quatre semaines on a publié l'ordre du général en chef de l'année française Je commencer l'offensive. Les tentati.es d'offensive faites par l'adversaire sur le front de l'Ouest n'ont pas empêché l'état major allemand d'exécuter tous ses plans de campagne. L'offensive française n'a pas encore apporté une victoire à ses trouves, tandis que les nôtres ont fait de-sensibles progrès depuis I,a Bassée jusqu'à l'Aisne et dans l'Argonne. Les pertes de l'ennemi se sont élevées entretemps à 20,000 tues et 17,860 prisonniers non blessés. Les pertes totales des Français de ce côté, lion compris les malades et les manquants, peuvent être estimés à 150,000 hommes, tandis que nos pertes totales ne s'élèvent même pas à 37,500 hommes. Près de Blangy, à l'Est d'Arras, nous avons fait sauter une grande usine et avons fait en même temps quelques prisonniers.Sur le restant du front, à part des duels d'artillerie et des batailles de mines, rien de spécial à signaler. I Dans l'Argonne, nous avons fait quelque progrès. La tempête et la pluie gênent les opérations sur tout le front. Les Français avouent leur défaite à l'Aisne Paris, .17 janv. (Wolff.) — Le colonel s Rousset écrit dans « la Liberté » : ; Par suite de l'offensive énergique des s Allemands, les Français ont dfi évacuer s le plateau de Vregny, ce qui a entraînL E une retraite générale. Cette retraite a conduit les Français jusqu'à la rive gau-: che de l'Aisne, parce que la crue de; - eaux a enlevé une partie des ponts et f t entravé les communications. i L'état-major- doit cependant prendre - des mesures pour que la défaite que nous avons eue ait le moins de conséquences t fâcheuses. Le « Petit Journal » écrit : ce Notre re- - traite qui, paraît-il, était nécessaire pai suite de la crue des eaux, quoiqu'on er s dise, brise notre offensive à cette place. > Le « Progrès de Lyon » dit : « L'enne mi ue peut pas utiliser son succès, quel-s que réel qu'il soit, mais notre offensive est brisée par l'armée de von Kluck. » s Paris sans Inmiere t Paris, 10 janvier. (Reuter.) — Les - autorités militaires ont soumis au gou- ii veriiement diverses mesures pour mettre ] Paris dans l'obscurité. Les magasins ne pourront plus éclairer au dehors ; oi: i devra descendre les jalousies, les stores: etc. Ou prescrit des mesures spéciales . pour les fabriques qui projettent sou e vent leurs lumières au loin. L1 La situation à Soissons i Bâle, 17 janvier. — Le « Bund » fai' r. remarquer au sujet de la situation : S l'état-major français veut garder Sois i- sons et arj-êter une rupture de grande n ligné qui va de Reims à Compiègne, i i- doit faire l'impossible pour rétablir 1: i- situation vers Soissons. Le succès aile t: maud est une poussée stratégique su :1 l'Aisne de réelle importance. La supé i- riorité des opérations méthodiques di :. côté allemand qui ressort dans les étap pes de Soissons, devient de plus en plu :- évidente. ït e L'ouverture des Chambres Le Parlement français a été réouver *9 le 12 janvier pour là session de 1915. Chambre et Sénat ont réélu leurs présidents et bureaux respectifs. Les doyens d'âge ont prononcé, dans les deux assemblées, des discours patriotiques et engagé leurs collègues à continuer à montrer l'énergie et le courage commandés par les circonstances actuelles. Suivant qu'il est stipulé dans la loi, la session durera cinq mois, mais le travail sera surtout fait en commissions et les discussions publiques seront limitées. Parmi les projets de loi qui figurent à l'ordre élu jour citons : la loi concernant l'exportation de certains articles, celle au sujet de la séquestration des firmes allemandes et autrichiennes, celle concernant l'interdiction de faire le commerce avec des sujets de Nations ennemies. Ensuite le parlement devra voter^e cré-^ dit cle guerre pour la 2me moitié de 1915"?* 11 n'y aura pas d'interpellations. Les députés, qui sont à l'armée, au nombre de 220, seront licenciés pendant la session. En Angleterre Le prix des vivres monte Londres, 18 janvier. — Le « Daily Express écrit : Bien que la flotte anglaise protège les mers, les armateurs ont Lellement augmenté les taux cle frets que les prix des vivres en Angleterre sont montés si haut qu'on croyait que la. flotte allemande avait coupé toutes les importations.Il est urgent et indispensable que le gouvernement exerce le contrôle de la navigation et du commerce pendant tou-1e la durée cle la guerre. En Pologne En Galicie et dans les Carpathes Vienne, 10 janv (Wolff.) — En Pologne, en Galicie et dans les Carpathes, : la situation est inchangée. Au Dunajec, ' notre artillerie a travaillé avec succès contre l'artillerie lourde de l'ennemi. Le ; 17 janvier, la situation reste la même. Varsovie menacée Berlin, 16 janvier. (Corr. Norden.) — D'après le « Kurier irj-:'.anski », le co-1 mité national polonais se serait adressé • à l'autorité militaire allemande pour demander que la ville de Varsovie soit ; épargnée dans la mesure du possible L parce que la capitale de la Pologne pos-. sède de nombreux monuments historiques de la culture polonaise. ; Une délégation s'était rendue égale- - ment de Varsovie à St-Pétersbourg pour demander . que la ville fût déclarée . ouverte si elle devait être menacée d'un - bombardement. A St-Pétersbourg on fit pettre cette délégation en prison. Situation inchangée Vienne,» 17 janvier. — Officiel. — La I situation -n'a pas changé; des combats. d'artiller qui ont duré toute la journdfe s ont eu lij,en Pologne sur le Dunajetz et r élans la jKion au Sud de Tarnow. é Dans TPT Carpathes calme complet. : Dépêches diverses e La bataille de Tanga s Combats violents en s Afrique orientale Berlin, 17 janvier. (Wolff.) — Au r sujet de la bataille de Tanga, la plus II importante que nous ayons livrée dans " nos colonies, nous recevons des nouvel-" les officielles du Gouverneur de l'Afrique orientale allemande. La bataille a eu e lieu du 3 au 5 .novembre. Le 2 novembre, deux croiseurs et douze transports anglais sont arrivés devant Tanga et ont demandé la reddition de s la place sans conditions, ce que le gou- - verneur a refusé. Les navires se sont <= alors éloignés mais sont revenus trois e jours après pour débarquer devant Ras 1 Kasond un régiment européen et quatre régiment indiens parmi lesquels de la s cavalerie huit mitrailleuses et neuf ca- - lions. Des troupes de marins furent également débarquées. L'artillerie lourde du croiseur « Fox » appuyait l'attaque des troupes. Ce corps d'armée ennemi a t été repoussé avec de fortes pertes pour Si lui après une bataille acharnée qui a >- durée trois jours. Le 4 novembre 011 e s'est battu pendant quinze heures sue-il cessives. Le soir une bataille décisive a eut lieu contre les forces ennemies, mal-;- gré le bombardement ele la ville par le .1- feu des croiseurs. Le feu de nos bail -ries i- mit le feu à un transport anglais. Aussi U le croiseur « Fox i> fût bien touché. Le )- 5 novembre, les navires anglais prirent is le large vers le Nord. Le corps de débarquement était composé d'environ 8000 soldats, tandis que nous n'étions que deux mille. Les pertes anglaises se chif-rt frèrent à 3000 tués, blessés et prison-

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