L'avenir: journal quotidien d'Anvers

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s.n. 1914, 23 Dezember. L'avenir: journal quotidien d'Anvers. Konsultiert 19 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/fb4wh2f68d/
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I Mercredi 23 Décembre 1914. 10 Centimes. Première Année, numéro 7. REDACTION Rue Rouge, 44 ADMINISTRATION 103, place de Meir, 103 — box n. 16 — ANVERS L'AVENIR BUREAUX OUVERTS le ]0 à raidi et de 15 à 17 heures ANNONCES A FORFAIT 103, place de Aleir, 103 ANVERS Journal Quotidien d'Anvers La question du pain Ce n'est guère ce titre qui appellera l'attention sympathique des lecteurs! Le I pain, en effet, depuis plusieurs semaines, | a indisposé tant d'estomacs, excité tant ; d'aversion que même une « tartine » à son sujet, dans un journal, ne peut que | déplaire ! C'est que le pain n'est pas que noir, il I a été franchement mauvais. Ne serait-ce pas une consolation de savoir pourquoi nous avons dù en manger .de pareil? Si, en outre, nous pouvons annoncer qu'en restant également noir pendant la guerre, il deviendra d'une qualité meilleure très probablement? Disons tout d'abord, que ce n'est pas exclusivement à l'occupation allemande qu'il faut attribuer les muavaises qualités de notre pain quotidien. La vérité est qu'il y avait à Anvers un stock de blés avariés, échauffés; l'administration militaire belge en avait refusé la réception pour l'armée. Le Comité civil qui a repris, après le bombardement, la charge d'assurer, dans la mesure du possible, la nutrition de nos populations, a prétendu faire avaler, par les An vers ois ce stock avarié. C'est fait en ce moment. Cela n'a pas été sans occasionner de douloureux dérangements intestinaux, d'autant plus pénibles qu'on se refusait de s'adresser à nos Esculapes pour les guérir, à cause dt la dépense. Ne citons pas le Comité qui nous a fait souffrir ainsi, et émettons l'espoir que le Comité actuellement en fonctions saura nous éviter pareilles souffrances à l'avenir.En effet, nous ne sommes plus nourris par la libre concurrence : Tout le stock de blés et de farines qui existait à Anvers a été saisi par les Allemands, et il est encore à Anvers. On ne peut l'éloigner par rail et la Hollande a refusé de laisser éloigner par eau ce butin de guerre. Mais ce n'est pas sur ce stock que nous vivons à Anvers. Cela est si vrai que, dans les derniers jours, lorsqu'il nous manquait du blé el partant de la farine, l'armée allemande a « prêté » au Comité les quantités requises sous l'obligation de les payer en écus sonnants ou de les remplacer par une qualité et une quantité équivalentes. Hâtons-nous d'ajouter qu'Anvers vienl de recevoir 29,000 sacs de blés. Cela fail environ 3 millions de kilogrammes. Ce n'est pas trop, puisque cela nous permel de nourrir noitre population pendant douze jours seulement. On calcule que chaque habitant consomme 1/2 kgr. par jour Il y a lieu d'espérer pourtant que l'An-versois ne sera pas rationné et que le.' arrivages réguliers lui permettront d( continuer à manger à sa faim, grâce-ai Comité. * * * L'administration allemande ne prescri' pas la fabrication exclusive du pain noir comme d'aucuns le croient. En Hollande au contraire, le débit du pain blanc es interdit. A Anvers, tout boulanger peu obtenir de la farine blanche moyennan 50 francs le sac. « Blanche » est une fa çon de parler : Elle est blutée à 75 p. c nominativement, 78 p. c. effectivement Cela fait encore du pain gris. Les bou langers ne la prennent pas, parce que, ai prix de vente, cette farine ne leur permet trait' pas de réaliser un bénéfice raison nable. Certains boulangers et les pâtis siers l'emploient pour fournir les restau rants, les hôpitaux et fabriquer les pâtis sériés, les petits pains, etc. En temps normal, les meuneries doi vent faire produire à 1 okgr. de blé 7: kgr. de bonne farine blanche. En ce mo ment, 100 kgr. de blé doivent produin 90 kgr. de farine.Celle-ci est donc à pein< blutée. Ajoutons que si l'aspect du pair fabriqué à l'aide de cette farine, n'est pa; très appétissant, ses qualités nutritive: sont meilleures. . à condition que le bl< ne soit pas avarié. Or, dans les dernière: panifications, 35 p.c. de la farine prove nait de blés avariés. * * * La récolte prochaine ne pourrait riei changer à cette situation ni en bien ni er mal. Le pays produit à peine assez pou nourrir les habitants pendant deux mois D'ailleurs, notre blé indigène employa seul ne donne pas un pain très agréable En temps normal, l'adjonction de 10 p.c ele farine de provenance indigène à la fa ri ne de blé américain donne au pain uni saveur excellente. Il s'agit donc simplement de faire arri ver à Anvers les quantités nécessaires sans trop nous préoccuper de la récolte di pays et de voir manipuler convenablcin ;n les blés pour les maintenir en bon état. Les arrivages sè font à Rotterdam e là ils sont répartis en destination de diff* rents centres de ravitaillement en Bel gique. L'Amérique se préoccupe si bien cl voir réserver ces blés aux seuls habitant du pays, à l'exclusion des soldats aiie mands, que l'on a désigné à Anvers un boulangerie ce>opérative qui doit fourni r.SiOOo pains à l'armée allemande tous le jours, mais qui ne reçoit « aucun sac » de farine de provenance américaine récente. Ce sont les autres coopératives qui fournissent, en dehors des locaux ele la coopérative visée, les quantités de pain destiné à ses clients habituels. On s'est étonné de voir augmenter le prix du pain, alors que les prix du blé n'ont pas sensiblement monté dans les derniers jours. Les An versois aœepteront plus facilement ce renchérissement lorsqu'ils sauront que cette augmentation corse encore le bénéfice réalisé par le Comité qui*s'occupe de notre alimentation. Ce bénéfice, hâtons-nous de l'ajouter, aide la Ville à distribuer les secours aux sans-travail, aux chômeurs. L'administration allemande a chargé une meunerie allemande établie à Merxem de me)udre le blé qu'elle a trouvé et saisi à Anvers dans les magasins. Où va la farine, on l'ignore. Peut-être, attend-on également à pouvoir l'expédier par rail quand il y aura plus de temps et de moyens, quelque impossible qu'il nous paraisse d'évacuer les énormes stocks de toute nature par rail et bien que la voie d'eau est impraticable à cause de l'opposition de la Hollande. Le Comité — après avoir pris réception eles blés envoyés par Rotterdam et Hans-vveert à Anvers — les répartit entre les meuneries à Anvers et à Boom. Il paie 2 francs par 100 kgr. travaillés. De la sorte, quelques usines dans la province travaillent et permettent à quelques caté gories d'ouvriers de gagner leur vie. * * * La grande difficulté pour le Comité était de répartir équi'tablement la farine entre les boulangeries coopératives et les autres. Cela ne s'est pas trouvé tout seul. En effet, dans les premiers jours, il y eut sûrement eles privilégiés et ce fût regrettable. Certains de nos compatriotes y ont trouvé la source de bénéfices, dont ils ne devront jamais se vanter. Si le Comité leur cédait, par exemple, le sac à 42 francs, il y avait moyen de le placer facilement à des prix très supérieurs dans les petites localités dépourvues de tout aprovisionement... Entretemps, si ces messieurs gagnaient gros, leurs clients ne recevaient pas de pain... et les petits boulangers ne recevaient pas de farine alors que des sacs en quantité quittaient la ville ! Ceux de nos boulangers qui ne vendaient pas en dehors d'Anvers et qui ' étaient privilégiés, eux aussi, emmagasinaient et faisaient une réserve pour les temps à venir. En effet, ceux qui ar-1 guaient d'une forte clientèle et dont la plupart des clients étaient en fuite, pouvaient ainsi obtenir de grandes quantités de farine et se dédommager d'autre façon.On paraît en ce moment avoir trouvé une formule rationnelle, qui mettra tout le monde d'accord. Chaque boulangerie devra établir quelles étaient ses néœssi-tés en farine en -juin, juillet dernier. Il recevra une quantité pareille à l'avenir, ■ moins 20 p.c. représentant les absents présumés de leur clientèle ou la part fournie aux indigents par les organismes de • bienfaisance. 1 Dans les premiers temps, on ne nous fera donc pas avaler, ici comme ailleurs, la mixture de farine de pommes de terre et de farine blutée à 90 p.c., qui n'est guère appétissante. On ne croit pas être privé de levure et nous n'aurons pas à manger le pain aigre que beaucoup ne - pourraient s'ingérer qu'avec des grima-! ces. On peut espérer que le pain ne sera pas ; rationné aux Anversois. î Comme, d'autre part, il n'y a presque 1 personne à Anvers qui doit, qui peut ga-v gner son pain à la sueur de son front, ; nous sommes une fois de plus parmi les -1 privilégiés. ; N'oublions pas que nous le devons, - pour une part, une grande part à l'Amérique.On citera plus tard avec reconnaissance les noms des Belges, et particulièrement 1 des Anversois, qui se sont dévoués et qui 1 ont réussi à éloigner de nous le fléau de la faim, qui nous a menacé, malgré les ; formidables approvisionnements de. nos - entrepôts. OBSERVATOR. A propos de l'Encyclique Nous tenons à prévenir nos lecteurs ejue , les numéros publiés par « l'Avenir » et 1 contenant l'Encyclique complète du Pape, I sont à leur disposition dans nos bureaux. Nul doute qu'ils ne vouelront conserver [-. cette pièce unique d'une si haute portée - morale pour le monde entier. Nous y avons puisé des vérités fortes d'ordre général. C'est une étude psychologique qu'aucun intellectuel ne pourra ; laisser passer avec indifférence ou mé- - pris. Nous y retrouvons, dans un style * clair et concis, les sources spirituelles r auxquelles l ame humaine assoiffée de ré-5; confortant réel et de consolation sublimé. Echos Une grande date C'est aujourd'hui, mercredi 23 décembre, l'anniversaire de notre bienaimé souverain Albert de Belgique. Depuis le commencement de la guerre, nous l'avons vu continuellement sur la brèche, payant de sa personne avec le plus admirable des abnégations. Dans les tranchées, il donna aux simples soldats, un magnifique exemple d'héroïsme et de grandeur el'âme -en faisant le coup de feu avec eux, souriant et impassible, tandis que les shrapnels pleu-vaient autour de lui. C'est toute la Belgique qui, comme un seul homme, se lève pour crier: «.Vive le Roi! Vive la Famille royale! Vive la Belgique ! » Puisse .cette date inoubliable être le commencement de l'apaisement et le retour vers le bonheur tranquille pour tous ! Pour les Belges Le vapeur « Halifax » est arrivé, dimanche, à Rotterdam, avec un chargement pour les Belges. C'est le deuxième envoi que font les habitants de la Nouvelle-Ecosse. La cargaison comprend, entre autres, 600 tonnes d'effets d'habille-ments, 800 tonnes ele farine, 900 tonnes de pommes de terre, puis des souliers, ele grandes quantités de conserves, du poisson salé, etc., ensemble 2500 tonnes. Le chargement du vapeur « Memento», arrivé dimanche de Lonelres, comprend 1 134 tonnes de riz, des fèves et des pois, également destinées pour les Belges. Pas de tristesse obligatoire] Nous élisions hier toute notre réprobation pour les cercles qui organisent, er ce moment, des soirées dansantes. Il esi de toute évidence que ces exercices choré graphiques ne sont guère de mise en ce* temps, où nous voici plongés dans le eleuil et abîmés élans la plus inexprima ble angoisse. Est-ce à dire que nous préconisons 1< tristesse obligatoire? Nullement. Bien ai contraire.Nous estimons que des réunion: familiales sont absolument recommanda bles, et% à une époque où les voisins on noué des relations qu'ils ne soupçon naient guère auparavant, ils peuvent pas ser d'excellentes soirées ensemble au coii de l'âtre à parler de choses... un peu plu: réjouissantes que la guerre. Et, si le charbon devient cher, si 1' renchérissement du prix de la vie en gé neral s'accentue, pourquoi ne pourrait-oi réinstaurer les veillées françaises, c'est-à dire plusieurs familles se groupant autou du même feu, sous la même lumière, pas sant ainsi les brèves soirées à se cr.éer uni atmosphère d'intimité, de bonheur? Soyons dignes, n'ayons pas d'exubé rance bruyante, mais tâchons de passe ces heures douloureuses le plus agréable ment possible. Le triomphe de la lumièr Encore quelques jours de patience, me chers amis, et la longue et maussade nui va céder le pas au jour triomphant. En ef fet, dans une quinzaine, les jours von commencer à croître insensiblement e nous n'aurons plus ces lamentables ré veils dans l'ombre à 8 heures du matin par cet horrible froid infernal qui donn eles frissons dans le dos. Le grand flam beau du ciel va reprendre ses droits d suzerain resplendissant et, espérons-le, : sera très généreux de ses bienfaisant rayons de chaleur, car nous n'avons pa été gâtés cet automne-ci, et Madame 1 Pluie a vraiment abusé de notre longani mité. Cachez-vous, Madame, pour le jou de Noël, c'est tout ce que nous vous de mandons avant le Nouvel-An, qui, non l'espérons, sera sec, chauel, et recevra 1 moins possible votre humide visite Anvers-les-Boue Pataugeons, repataugeons, c'est 1 boue qui manque le moins. Et puisqu nous sommes en plein marécage anver sois, au plus grand daim de nos sou liers et de nos bas de pantalons qui pre testent vivement et se relèvent avec pu deur devant l'envahissement de la crott impudente, allons, comme étude de bouc jeter un coup d'œil vers cette porte d Kiel où le mouvement est intense. C'es le record des embourbements. Pour le hommes, passe encore. Mais pour no gentes petites deme>iselles,, aux soulier frêles et mignons, c'est une autre pair de manches ! C'est le passage de la Mar che ! Lorsqu'on a passé le pont proviso: re, qui semble définitif,, on pousse un iir mense soupir de soulagement. Dommag vraiment qu'il n'y ait pas là un transbor deur. Cela nous transporterait... de joi et au sec. Défense de prédire l'avenir Les sibylles de Berlin plongent un re gard attristé dans la glace noire et toi turent anxieusement le marc de café Elles ne pourront plus vendre leur scienc profonde et, ce qui était encore plus pre ductif, satisfaire les curiosités féminine; D'accord avec je haut commandemcn la police a défendu, pendant la durée d la guerre, la distribution de circulaires et réclames attirant l'attention sur les cartomanciennes, la bonne aventure, la chiromancie, etc. Toutes les réclames seront saisies, comme les automobiles en Belgique.Nous croyions, — à tort, voyons-nous, — que pareils exploiteurs trouveraient leurs dupes à Paris principalement. A Berlin, dirait-on, la Kultur n'a pas encore éclairé tout le monde et la police doit venir à la rescousse. En Belgique, les devins'et les sibylles n'ont pas encore une clientèle inquiétan-lé. Nous sommes donc les « plus intelligents »... et pourtant les plus éprouvée... Aucune voyante ne nous l'avait prédit, pas même en juillet dernier. Décidément, elles ne méritent aucune confiance. Le pétrole Le bourgmestre porte à la connaissance ele ses concitoyens qu'on pourra se procurer du pétrole, à partir ele jeudi 24 décembre prochain, dans le magasin, rue du Chevreuil, 3-1, tous les jours ouvrables, de 9 à 12 et de 2 à 4 h. (heure de la tour). Le pétrole sera vendu par quantité maximum de 5 litres au prix de fr. 0.30 le litre. L'ouverture du canal de Panama Malgré la guerre, l'ouverture du canal de Panama se fera seJon le programme fixé. Entre le 10 et le r ^février, les navires de guerre étrangers qui doivent prendre part à la cérémonie d'inaugura-lion, se rendront à Hampton-Roaels où se trouvent déjà. 17 navires américains. Le 20 février, les représentants étrangers seront reçus à la Maison Blanche. Le même jour, le président Wlison appuyant sur un bouton électrique, ouvrira la porte principale de l'Exposition internationale de San-Francisco. Le 2 février, jour anniversaire de Washington, M. Wilson pas-' sera en revue les navires de guerre a HanyDtem-Reiads. Le 5 mars, le président se rendra à bord du navire de guerre « New-York », le plus grand et le plu -1 nouveau de toute la flotte et présidera à 1 1-inauguration, qui se fera du côté de Vo-' céan Pacifique, le r2 mars. Il continuer-; ' ensuite son voyage jusqu'à la côte ck Caliafdrnie, où il restera trois jours à Sar Diégo pour -y visiter une exposition, el arrivera le 24 mars à San Francisco. 1 Comment se réalisera la participaticr ' des grandes nations en guerre, afin que Hampton-Roads ne devienne pas le théâtre d'une bataille navale. Les gouvernements cherchent à se mettre el'accord sui 1 un'e espèce d'armistice qui neutraliserai momentanément les navires à envoyer i 1 l'ouverture élu canal ele Panama. D'après le rapport que vient de publie: le gouverneur général de la zone du ca nal le colonel Goethals — un Américaii d'origine belge—f, les dépenses du perce ment ont atteint 353 millions de dollars soit 1 milliard 765 millioins de francs. De l'isthme ele Panama arrive la nou velle d'un nouveau déplacement de ter ' rain dans la trouée de la Culebra. C'est 1< s troisième déplacement elepuis trois mois t un premier mi-e>ctobre, le second au com - mencement de novembre. Le trafic dan: t le canal sera probablement interrompt t pendant quelques jours. L'ancienne garde civiqu< Rappelons qu'il n'y aura -pas de réu nion de contrôle dans la semaine qui sui - la Noël. ^ Les prochaines réunions auront lieu : * Pour le 1er régiment, le lundi 4 jan s vier 1915; pour le 2d régiment, le mard 1 5 janv. ; pour le groupe Borgerhouti 1< jeudi 7 janv. ; pour l'artillerie d'Anvers 1 les chasseurs-éclaireurs et l'escadron Ma rie-José, le vendredi 8 janvier, aux en s droits indiqués et aux heures fixées. A Vervier: s La situation à Verviers serait la sui vante, d'après ce qu'on rapporte au jour 1 nal « Le Commerce et l'Industrie » : c « Dès le début de l'occupation, les au torités militaires allemandes ont fait fair le relevé eles quantités de laine se trou vant chez les divers industriels de Ver viers. On aurait constaté la présence d L 10 à 11 millions de kilogrammes de laine ' L'autorité allemande en aurait réquisi J tionné une partie, soit 1 à 2 millions d' 1 kilogrammes environ, dont le prix n'; s pas été fixé et dont on n'aurait pas en s core pris livraison jusqu'à présent. s » On aurait autorisé les industriels ; L disposer élu restant et ceux-ci en auraien vendu une très forte partie à de très haut prix (on parle de 15 francs le kilo) à de firmes allemandes, qui auraient pay c comptant. Ces dernières quantités ne s vendant pas à l'état brut, mais lavées e c peignées, les lavoirs et peignages vervié tois auraient de ce chef une besogne as f sez abondante et seraient occupés jusqu' ' fin décembre. - » On ne cite que trois filatures vervié ■- toises qui auraient accepté de fournir de ! fils à l'Allemagne. e » Toutes lès autres filatures et les tis 1- sages sont arrêtés depuis longtemps. Il ;. n'ont continué à travailler que pendar , quinze, jours après l'arrivée des Aile e mands. » NOUVELLES DE LA GUERRE La situation Des communiqués allemands et russes nous avons pu déduire que élans les premiers jours, qui ont suivi la retraite des Russes, il n'y a pas eu ele batailles au Sud de la Vistule. fi litre temps, il y a eu du changement. Déjà, le J9 courant, le quartier général allemand parlait de nouveau de la poursuite des Russes ; 011 s'est donc battu et les Russes pendant ce temps se réorganisent. Le «front actuel se dessine comme suit: Il commence sur un point au Sud-Ouest de Prze-mysl, qui est toujours cerné, et cela au Sud de Sanok. De là le front se dirige vers Du-najec. D'un point de cette rivière, au Sud ('e Tarnow, il va vers le Norel. Il suit d'abord le Dunajec jusqu'à la Vistule supérieure. Puis, le front se dirige le long de la Nida (une rivière latérale de la Vistule) en ligne directe vers le Nord par Opoczno et la Rawa, puis le long de Bzura vers la Vistule. Pour bien se rendre compte de la direction prise par le front russe, il faut évidemment se munir d'une carte du théâtre de la guerre. Le 15 novembre une formielable masse russe s'est dirigé sur Posen en Eilésie poursuivant les Allemands et les Autrichiens en retraite. Puis les Allemands firent une marche en avant de Thorn qui eut pour conséquence une forte bataille qui elura cinq semaines, et à la suite de laquelle les Russes durent reculer et essayer de se refaire. Comme on voit les Allemands et les Autrichiens peuvent parler d'un succès. Maintenant viennent les Russes, qui se dirigent sur Posen en Silésie et seulement une partie de l'armée allemande est là pour les recevoir ou plutôt pour les arrêter. Les Russes ont menacé la Silésie, mais cjuoique l'armée française 11e fût pas anéantie, et l'armée anglaise renforcée, les Russes ont quand même dû reculer. Mais si tout cela constitue un succès, cela ne veut pas elire que lés Allemands et les Autrichiens ont réglé leur compte avec les Russes. L'armée russe a reculé, mais revient à la charge et n'a nullement mis la Vistule entre elle et les Allemands, au contraire, elle trouve près de cette rivière des positions superbes pour se retirer et rester sur la défeiv sive. N'oubliez pas que si tout danger russe est écarté du côté de la Silésie, ce dangei existe toujours pour les Allemands en Prusse orientale et occidentale. En Flandre Les Alliés avancent toujours Le correspondant de guerre du Tijd à Slui-écrit en date du 18 décembre : Comme certaines je puis vous donner quel ! ques nouvelles au sujet eles attaques eles allié: soutenus par l'escadre anglaise. Lombaertzij de et St-Georges ont été pris par les alliés e l'occupation de Westende n'est plus qu'uni ■ question de jours. 1 ; Le succès des alliés au Nord-Est' d'Ypres . par l'occupation des susdits villages, est de plus significatifs et les Allemands y coiïcen ' trent en ce moment le plus de troupes possi 1 bles pour regagner- le terrain perdu. La marche en avant des alliés dans la di : rection élu Nord menace surtout la ligné d communication Dixmude-Thourout et de là . Bruges. Tout démontre ejue les alliés cher client à couper les communications des Aile " mands et des batailles furieuses se' livren i pour les expulser eles bois de Houtliulst entr ; Mercken et Staden. Quoique les alliés n'aien pas encore fait des progrès dans ce bois, i ' est établi epie les Allemands ne pourront s' tenir sans pertes considérables. Le succès de * alliés à Lombaertzijde et St-Georges est dû l'effet de l'artillerie anglaise. Le 14- courant quanel Lombaertzijde et West ende ont, été bombardés par l'escadre an » glaise, les Allemands ont dû évacuer et s . sont installés derrière ces deux places. Alor l'infanterie des alliés à fait une charge d'as saut soutenue par l'artillerie. 1 l^es alliés continuent à avancer à l'Yseï Beaucoup de mouvement dans les troupes a' lemandes dans la Flandre occidentale. 1 Samedi, un aviateur anglais a jeté un t bombe sur la caserne à Bruges et sur un , maison particulière ~près du dépôt à fourrag qui fut visé. Samedi, une patrouille anglaise fut fait - prisonnière par les Allemands près de Thiel' 1 En France La revision à Lyon Lyon, 22 décembre. — Lyon fyépublicai annonce que la revision des classes ele 18£ à 1901 dans la région de Lyon a donné 87 examinés dont 2-36 ont été d'éclarés aptes s porter les armes. G5 ont éïé envoyés dans 1 réserve, 55 ont été remis. s Deux batteries françaises détruites t (Communiqué Wolff). Berlin, 23 décembre. — Les Français doi lient des nouvelles de victoire qui ne soi pas exacts. Ils disent, entre autres, en date élu 18 courant, qu'ils ont pris l'offensive et qu'ils ont enlevé plusieurs tranchées à Auchy près La Bassée, Loos, St-Laurent-Blangy. Les premières de ces places se trouvent loin derrière nos positions que l'ennemi n'a pas pu prendre et ses attaques ont été vaines. Près ele Cuinchy à l'Ouest d'Auchy il se trouvait le 18 décembre 150 cadavres français devant nos positions. De petites divisions françaises parvenues jusque dans St-Laurent-Blangy ont été détruites en partie et faites prisonnières. Le 17 au soir les Français se trouvaient dans leurs anciennes tranchées. Un avis français a dit : A l'Aisne et en Champagne notre grosse artillerie à la suprématie et sur les hauteurs de la Meuse nous avon:- détruit deux batteries lourdes allemandes. Les Français auraient difficile de prouver ces affirmations attendu qu'il n'y a pas eu de batteries détruites de notre côté. Les Français annoncent également que les Allemands ont essayé d'avancer avec trois bataillons hors des tranchées françaises qu'on avait fait sauter, mais qu'ils ont été repoussés.Nos troupes ont pris dans ces attaques huit officiers et plus de huit cents soldats des chasseurs français ainsi que des pioniers. Un bataillon de chasseurs français fût mis eu fuite. Comment peut-011 faire concorder les nouvelles françaises avec les faits réels. En Angleterre Les suites du bombardement de la côte anglaise En s'échappant à la poursuite des navires anglais après le bombardement de Scarbo-rough, les navires allemands ont renouvelé la tactique qu'ils avaient suivie à Yarmouth, c'est-à-dire qu'ils posèrent des mines pour arrêter la poursuite. En conséquence le cette action, trois vapeurs ont été coulés, et l'Amirauté a défendu tout trafic entre Flambordugh Head et New-castle.Suivant le Neû'castle Evening Chronicle, douze survivants du vapeur Elterwater ont été ramenés dans la Tvne. Un membre de l'équipage du City a déclaré que l'accident arriva vers six heures du soir. L'Elterwater sombra ,cn trois minutes ; six matelots se sont noyés. Pendant qu'on sauvait l'équipage 011 vit sauter deux autres navires à une grande distance. Par suite de l'obscurité, on ne put voir s'il v avait perte de vies humaines. Un télégramme du Lloyds de Scarborough dit que le Princess Olga coula à 11 kilomètres à l'est de Scarborough. Le premier et le deuxième officier ainsi ciue huit hommes de l'équipage furent ramenés à Scarborough à minuit. Le capitaine et huit autres matelots furent sauvés pendant la nuit par des canots de sauvetage. En Pologne St-Pétersbourg,' 20 décembre. — De l'état-major général : Sur la rive gauche de la Vis-' tule sur le front le long de la rivière Bzura et sur la Rawka fà l'Est de Louiez) des batail-: les se sont livrées sameeli dernier. Le communiqué parle également d'une bataille dans la région d'Opoczno à l'Est de Petrokow. Dépêches diverses | Les Russes contestent leur défaite St-Pétersbourg, 23 décembre. — Le quartier - général russe déclare que élu côté allemanl et autrichien il a été mis en circulation sur le compte de notre situation et de nos armées des nouvelles malveillantes contre lesquelles le quartier général russe désire mettre le public en garde. Une modification à la longueur . de notre front de bataille a été décidée par 110s chefs militaires. Cette mesure trouve sa , justification naturelle dans le fait que les . Allemands nous ont opposé des forces eonsi-_ dérables. Cette décision nous assure d'autres t avantages sur lesquels nous 11e pouvons pas -, nous étendre en ce moment pour des raisons t militaires. 1 A cela Wolff Bureau répond : Suivant les avis d'Orient il est à espérer que les Russes 3 prendront encore souvent ele ces décisions de ^ reculer devant les Allemands. Londres, 22 cléc. — Le « Times » man-" de de Washington: ^ Le département de l'Etat annonce que . le gouvernement n'est pas d'accord avec la propagande faite pour la suppression ele la défense d'exporter des armes et des munitions. Il est donc probable que le président Wilson émettra Sbin veto dans le cas où le projet de loi en question serait accepté. Les contingents canadiens Londres, 22 déc. Le « Times » apprend de Toronto que le premier ministre ^ a déclaré à Halifax que le Canada est prêt à tous les sacrifices. Il est probable t que les contingents canadiens,qui âe trou-e vent actuellement en Angleterre, n'iront e pas tous à la fois sur le front, mais plu-e tôt en petits groupes, suivant les nécessités. De cette façon, le deuxième contingent qui eloit encore être envoyé' en Europe partira en petits groupes pour remplir les vides en Angleterre. " Situation inchangée en Galicie J En Galicie, la situation n'a pas changé a Sur quelques points, nous avons entrepris des contre-attaqueSj et des prisonniers et quelques mitraileuses tombèrent entre nos mains. Dans la région de» Przemysl, les Autri-, chiens firent une attaque avec de ne>m-it breuses troupes.

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