Le Belge indépendant

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s.n. 1919, 24 Januar. Le Belge indépendant. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/q23qv3gg91/
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L % ^ Ulii ZRO 1 PU4NY jl*f a jon je* jl^ jeu NO 50 INDÉPENDANT â DM1N ISTRATION ET REDACTION: TUDOH HOU8E iUDOR ST B.C. 4. TÉLÉPHONE: CITY 39<! / VENDREDI 24 JANVIER 1919 i y aivio » sniujuiua ABONNEMENTS-: 6 MOIS. 17 SHILLINGS Il AN, 32 SHILLINGS Les NOMS MANttUViiES de la propagande bulgare Le " Journal des Hellènes," désirem d'avoir des renseignements exacts au SU' jet des nouvelles manœuvres et des récentes manifestations de la propagandt bulgare, s'est adressé à une personna-lité grecque, haut placée en Suisse, poui lui demander des précisions. Voici la première question que noui avons posée à notre éminent interlocu; teur : — Avez-vous pris connaissance, Monsieur, des dépêches adressées par les Associations macédoniennes de Suisse réclamant l'autonomie de la Macédoine: — Oui. Je les ai vues. Mais il esl inutile de vous dire—parce que cela esl universellement connu en Suisse—qu'i n'existe pas d'Associations macédoniennes en ce pays. Il n'existe en Suisse que des étudiants grecs et serbes de Macédoine et plusieurs réfugiés de ces nationalités, qui se sont vus obligés de de- °mander l'hospitalité de la Suisse dura r l'occupation de la Macédoine par les Bulgares pour se soustraire aux persécutions de ces derniers. — Qui sont donc ces soi-disant Macédoniens?— Il s'agit simplement des Bulgares résidant en Suisse. Ceux-ci, jusqu'er 1918, se proclamaient tous ici en faveui de l'Allemagne, parce qu'ils croyaient er la victoire des Centraux. La prolongation de la guerre ayant suscité ch z eus des doutes quant h son issu -, certains d, entre eux, au début de cette année, toujours en plein -accord avee Jés autorités officielles bulgare3, se sont affirmé; ententistes et se rçnirent à prétendre qu( le peuple bulgare est ententiste et qu': se révoltera contre les Allemands occu pant son pays. Toutefois aucune de ce: facéties ne s'est réalisée et jusqu'aux tout derniers temps le peuple bulgare accueillait de la façon la plus chaleureuse les souverains de Prusse et de Bavière. Lorsqu'au cours du mois d'août 1918 l'armée germano-bulgare fut vainc,ue i plate couture en Macédoine par les ar mées alliées, plusieurs Bulgares s'affu blèrent du titre fallacieux de Macédoniens et se mirent à proclamer que Macédoine doit devenir une provina autonome. — Pourquoi ? — La Bulgarie ayant subi le sort d< ses alliés et perdu la guerre avec eux après avoir trompé avec la plus grand* félonie l'Entente et s'être comportée sans pitié aucune envers les population: qu'elle domina militairement, compren. aujourd'hui qu'elle est sur le point de s' voir infliger par le Congrès de la Pan un châtiment adéquat à ses actes, vjr celui qui dirige aujourd'hui en Suisse 1; politique étrangère ouigare,1 a trouvi comme planche de salut pour sa patrii deux trucs, savoir : de créeç de toute: pièces une question macédonienne, espé rant distraire de la sorte l'attention di l'opinion publique de la question de la li bération de la Thrace du joug bulgan et, d'autre part, aux fins d'édulcorer 1: pénible impression ressentie chez le. pays de l'Entente, comme dans le mondi entier, par suite de l'inqualifiable c-on duite de la Bulgarie durant cette guerre de présenter une Bulgarie en pleine ré volte et indignation contre les quelque chefs qui, en dépit de la volonté uu peu pie bulgare, l'ont menée à une guerr contre l'Entente qui fut son amie de tou jours. — Pardon, vous venez de dire qu'il . créé, de Suisse, une question macédo nienne et une irritation subversive ei Bulgarie? — Oui. II avait à sa disposition le agents bulgares dont je viens de parle et qu'il a camouflés en Macédoniens, i les présenta en "Associations macédo niennes " dans1 les différentes villes d Suisse et a fini par procéder $ la réuni:): de ces soi-disant Associations en mu seule organisation destin/e à revendi quer l'autonomie de la Macédoine Voit le premier de ces trucs, de fabrication fa cile, évidemment, mais sur lequel il es aisé de voir clair, parce que la Macé doine durant les trois ans qu'elle est res tée occupée par les Bulgares n'a jamai formulé une réclamation tendant à so autonomie et durant ce temps pas une d ces soi-disant Associations macédonien- I nés n'a jamais émis un vote ou même une ] simple pensée à cette fin. Ce n'est qu'à la suite de la défaite bulgare que des voix bulgares en ce sens ont commence à se faire entendre. — Et le deuxième truc? n — Ces mêmes agents, entre les mains r du même homme politique, se présentent ® : également non plus comme des Macé- ^ • doniens, mais comme des socialistes ré- ° ■ volutionnaires bulgares. Ces demies ° : s'évertuent à accréditer la légende • d'après laquelle toute la Bulgarie est contre la dynastie et contre les anciens P partis politiques qui ont conduit la Bui- ; garie à la guerre, malgré la volonté de P • son peuple... Que, d'autre,part, un mou- P vement subversif destiné à se débarasser n . d'une dynastie néfaste et des politiciens c ; coupables est imminent en Bulgarie. Il 11 . se peut que cette révolution se fasse, bien ? ' que,' personnellement, je n'y croie pas, P mais il est certain que ce mouvement ne " trompera personne, car tout le monde comprendra qu'il s'agit d'une pure co- P médie politique. ' — Pourquoi? ° — Parce que durant quatre ans, tous, politiciens et population, se sont mon- ^ très en plein accord d'esprit et d'action. Le parti de M. Gueshoff, qui est au pou- ^ voir aujourd'hui, n'a jamais lpvé sa voit ^ en faveur de l'Entente et a toujours plaidé en faveur de la guerre aux cotés ^ des Centraux. Il 'a existé réellement, en ^ Bulgarie, un groupement révolutionnaire —de tendances bolchévistes—mais cette ^ 1 organisation n'a jamais entravé la poli- 1 ■ tique du roi Ferdinand. Contrairement « ! à ce qui s'est passé en Bulgarie, dans 1 les autres pays balkaniques où exis- taient des sentiments de reelle amitié et v de sympathie poiir l'Entente, les chets E politiques ont livré de rude scombats au u Parlement eto par les orgapes .de. a p Presse, ont tinï par déclancher une vrai? :* 1 révolution contre leur souverain et 'ont i 0 • divisé le pays en deux pour combattre r aux côtés de l'Entente, vous en trou- ^ vez l'exemple en Grèce, avec Vénizelos. c 1 Qu'a donc fait le peuple bulgare dans c cet intervalle? Pourquoi n'a-t-il pas fait j la révolution contre le roi Ferdinand? j ; Pourquoi l'armée bulgare ne s'est-elle c pas empressée de se joindre aux armées 8 alliées qui combattaient auprès d'elle, en ] 1 Macédoine? Durant ces quatre ans, oii g donc était M. Gueshoff, ainsi que l'ac- c tion et la voix de ses amis politiques? —>• Pourquoi vous en prenez-vous spé- j 1 cialement à M. Gueshoff? -v : Parce que c'est lui qui, depuis la dé- r faite de la Bulgarie, dirige dans l'ombre t de Suisse cette politique bulgare, qui i ^ : pour but de tromper une fois erteore v . l'Entente et de léser la vraie politique a 5 dans les Balkans. La chute ue ferdi- s > nand est un expédient inventé par lui, en ■ collusion avec son ami Malinof, dans j I l'espoir de rejeter ainsi toute la faute de t 1 ce qui s'est passé sur ce bouc émissaire, c : Toutefois, ayant compris par 1 admira- c i ble attitude de la presse suisse et de la 1 presse ententiste que l'opinion publique - des pays de l'Entente ne s'était pas lais-' sée foudroyer, il invita Malinof à cédc ' sa place à un cabinet composé de ses - amis et des socialistes agrariens, dans ( - l'espoir que, de cette façon, l'opinion er- ^ • ronée d'après laquelle le peuple bulgare f s est ententophile et victime des erreurs de i la guerre trouverait quelque crédit. Il > manda, pour colporter cette information - fallacieuse à travers les pays de l'Entente 11 - —à commencer par l'Italie^—à part ses , ( . autres agents,' un politicien russe, aveu- 1 - ble bulgarophile. M. Gueshoff a exposé, < » en personne, ses opinions auprès des cer- 11 • cles politiques et ceux des puu.idstes en 11 • Suisse. Malheureusement, le charme c - bulgare, aussi bien que la crédulité euro- c péenne, ont leurs limites. Quand M. 1 i Gueshoff s'aperçut qu'aucun- journai < - suisse, spécialement de la Suisse ro- 1 i mande, n'arrivait à se convaincre d'à- t dopter le point de vue bulganç; il se dé- s cida à publier " L'Impartial Suisse " et I r le " Bulletin du Comité républicain "bul- I gare," aux fins dé convertir les crédù- ^ les des pays de l'Entente. L'espoir d'une ~ nouvelle république en perspective, en , » Bulgarie, flatte les sentiments antimo- <■ - narchiques qui sont actuellement en i ,i vogue dans le monde. D'autre part, pré- < " coniser une Confédération des peuple* J 1 balkaniques, dont la majorité des pro-, * vinces, d'après les Bulgares, auront des ^ s sentiments ethniques bien ueterminés, ( n apparait aux simplistes comme consti- ] e tuant un noble projet. LA VIE DE PARIS Paris, le 14 janvier 1919. Il y a des esprits chagrins qui se plaig ent qu'on n'accomplisse pas de grand» sformes. Pourtant, on vient de modi er les lettres patentes de Louis XVI di 8 décembre 1777 par lesquelles étai rganisé le "Mont de Piété." Désor îais, cette institution s'appellera li Caisse du Prêt Municipal" et, au liei e 10 p.c. on prélèvera un intérêt de 12 .c. C'est l'usure bienfaisante. Tout augmente, même les - tarifs de: ompes funèbres qui sont majorés de 2! .c. par arrêté préfectoral à partir di îo,is prochain. On ne comprend guère stte augmentation, elle est absolumen iuti'le car s'il est une organisatioi ;andaleuse à Paris, c'est celle des pom es funèbres laissées en fait entre le îains d'intermédiaires qui font payei es sommes énormes pour des convoi îodestes. J'ai une de ces factures sou >s yeux. C'est incroyable. Mais, dit n, les services de ces agences sont facul itifs. Essayez de vous en passer e ous verrez à quelles difficultés vous vou eurterez depuis la Mairie jusqu'à li orte du cimetière. Avec ces bureau: 'enterrement, vous n'avez plus à vou éranger, mais, ce qui vaut cent franc ous est compté mille. C'est la propor idn. Je vous dis que j'ai une de ce ristes factures sur mon bureau. Les parents sont livrés sans défen» ces exploiteurs de la douleur. Quel ues heures après le décès, quand vou tes en larme3, l'agent arrive, vous pré snte un catalogue avec des prix; vou cceptez sans même regarder ce qu'i ous propose et pour un çnterremen iodes te, sans tentures à la porte, av© ne messe basse, vous avez à paye .uipse-c-CTta francs. C'est le chiffra q.u< 9 lis. On y parle de service religieux n a versé trente-six francs à la pa oisse; on y décompte quatre couronne e fleurs deux-cents francs; ceux qui le nt vues les ont estimées deux louis le uatre en payant largement, le reste i 'avenant. La Préfecture de la Sein-ivre les parents, pieds et poings liés, i es individus et non oontente de laisse a pratiquer ce brigandage, elle major ss tarifs de 25 p.c. Les modestes bour eois n'auront bientôt plus les moyen e se faire enterrer à Paris. Pour consoler les vivants, on leu iarle de tous GÔtés de la prochaine ré olution sociale, et M. Marcel Cachii ;ous en menace à peu près tous les ma ins dans l'"Humanité." Si vous«n otez pas telles ou telles lois, gare i ous!" C'est à peu près le résumé de rticles du nouveau directeur du journa ocialiste. Nous irions donc vers ces jours don iariait le poète Clovis Hugues dans un •elle poésie qu'il récita, au Père La haise, en septembre 1893, sur la tomb Se mon vieil ami Benoit Malon : L'heure de la plèbe est venue: Dans les profondeurs de la nue. Par delà les soleils couchants, > J'entends sur un monde en ruine Gronder la plainte de l'usine. Monter la révolté des champs. Et, suivant sa pensée humanitaire Clovis Hugues nous prédisait la fin d outes les violences par lesquelles il nou audrait passer pour arriver à : Urne seule famille humaine. Dana le travail et dans l'amour. Ca, c'est le rêve. La réalité est mal leureusement tout autre. Lés ouvriers n attendant le grand soir, fee montren es propriétaires les plus impitoyable [u'on puisse voir; un compte-rendu de ribunaux d'il y a quelques jours, m ombesous la main et on y voit une cc ipérative d'ouvriers, "La Bellevilloise,; [ui poursuivait, devant la Xlle Chan: >re Correctionnelle, son ancien trésorie ;hargé de la caisse des prêts gratuits, aquelle il avait dérobé, par petites fra( ions, une1 somme de Fr. 228. "J'ai'eu grand tort, disait le ma] leureux, à l'audienoe, mais, songez qu >our tenir oette caisse je ne touchais qu ?r. 120. "Par mois? demanda le président. "Non, par an; Fr. 10 par mois, et : irriva qu'obligé de faire face aux frai |u'entraîna une maladie qui emport na femme je me laissai aller à puise lans la caisse qui m'était confiée, mai e m'étais promis de combler le défie îausé dès qu'il me serait possible. "Dès lors, ne peut- s'empêcher de dir e président, pourquoi n'avoir pas tou >onfessé et pris des arrangements ave es administrateurs de la coopérative ? "J'ai proposé un règlement par bii lets, on n'en a pas voulu." Il n'y a pas i un.patron qui n'eût pardonné; les ouvriers coopérateurs de "La Bellevilloise" ee montrèrent impitoyables. Les juges, devant la matérialité des faits, furent ' obligés de condamner, et l'ancier caissier 1 se vit infliger Fr. 16 d'amende et trois • mois de prison avec sursis. Le tribunal 1 fit preuve de oette pitié nécessaire qui ' aurait dû venir d'ailleurs. « • • ( Un suicide causé paç, la misère est > toujours un crime de la société. On est révolté à l'idée que deux vieillards se ( sont fait écraser par un train express j paroe qu'ils ne pouvaient plus supporter ( la pénurie des temps où nous vivons. s C'étaient deux petits rentiers de Van-. ves, le mari 65 ans, la femme 60. Us i avaient peiné toute leur vie pour ramasser les quelques centaines de francs de ^ revenus leur permettant de vivre chiche-. ment après une existenoe de labeur et de ? privations. La guerre venue, ils ont traversé ces. quatre® années tragiques, supportant tous les ennuis, les douleurs morales, la gêne matérielle en se disant que , tout s'éclaircirait quand la paix serait revenue. La paix que nous aurons après i l'armistice s'annonce prochaine, mais les r ; difficultés de' l'existence ne font qu'aug-^1 menter. Le prix de la vie est quatre fois ^ plus élevé qu'en 1914, la situation est _ devenue si difficile que oes deux pauvres 3 vieux, sans secours, puisqu'ils avaient des rentes infimes, réduits à la misère, } l ne pouvant plus travailler, ont préféré i s'en aller ensemble, se tenant par la 31 main, vêtus de leurs habits des dimanches ; ils se sont précipités au-devant de [ l'express de Cherbourg qui les a broyés, j Encore deux victimes intéressantes de k celle que Clovis-Hugues appelait : La misère, louve cruelle. Farouche complice de« lois. r Car si les lois étaient bien faites de ' j cvboiTïiïiafcicmB rro seraient pac ' possibles. Ce n'est pas qu'on ne fasse de gros efforts pour soulager les infor-3 tunes, mais, comment y parvenir avec 3 les charges écrasantes qui pèsent sut 3 nous. Pour le moment, on s'occupe du 1 chômage qui devient une menace. On 5 a dû, évidemment, eeeser les travaux de 1 guerre et la transformation des usines r j pour l'industrie privée n'a pu se faire 5 -avec rapidité. Des milliers d'ouvriers sont sans emploi; on leur alloue une in-3 demnité de Fr. 250 pour cessation brusque de travail et Fr. 2.25 par jour, avec r une indemnité pour chaque enfant, sans ' que le total des sommes allouées puisse 1 dépasser Fr. 6 quotidiennement. Les chômeurs trouvent, naturelle-3 ment, que ce n'est pas assez et ils de-1 mandent à peu près le double. Si on ® pouvait le leur donner, on y consentirai! ^ volontiers, mais, où prendre tous oes millions 1 On ne peut et on ne doit pas ^ laisser ces ouvriers sans ressouroes, c'est 0 entendu. Mais, il faudrait de la bonne " volonté des deux côtés. Il est regrettable e que, pendant oes quatre années où ils ont touché des salaires très élevés allanl jusqu'à trente francs par jour et quel quefois plus, ces travailleurs n'aient pas voulu—malgré les avertissements—faire quelques économies. Les socialistes on: , profité de leur passage au pouvoir poui e accorder des prix de journée excessifs s M. Albert Thomas après avoir mis de: centaines de mille d'ouvriers à l'abri de: tranchées, leur avait fait attribuer de: salaires hors de proportions. La popu - larité de ce ministre fut grande, mais i, nous commençons à en apercevoir au t jourd'hui les fâcheux résultats. Le: s ouvriers demandant bien du travail s mais ils réclament aussi qu'on les paie 1< e même prix que pendant la guerre. C'esl - ce qui n'est pas possible. ' En ce qui concerne Jes femmes, une - autre question se pose. Avant la guerre r toutes avaient une occupation ou un mé a tier qu'elles ont quitté pour travaille] dans les usines où les forts salaires le: avaient attirées; aujourd'hui, elles ne - veulent plus reprendre leur ancien mé e tier; elles réclament des travaux dans e ces usines désaffectées et, comme le: hommes, exigent la haute paie, ne son géant pas un moment à quitter ces habi 1 tudes de luxe, de bien-être, et de forte: s dépenses par lesquelles elles se signalent a depuis la guerre. Revenir à leur be r sogne d'autrefois leur semble déchoir, s elles préfèrent se mettre avec ensemble t à ne rien faire. Il faudra pourtant s< résoudre, aujourd'hui ou demain, à s< e plier aux nécessités du travail, t Cette démobilisation économique esl c un problème inquiétant qui se présente de tous côtés, ainsi, dans la démobilisa tion de vieilles classes, il y avait 20,00( chauffeurs- qui tous conduisaient des ca- • mions. Quand on leur a rendu la liberté, comme il fallait tout de même conduira oes véhicules, on leur a proposé de continuer leur travail, i on pl - comme soldats, mais comme employés civils, et on leur a offert un salaire de Fr. 25 par jour. Sur 20,000, 2,000 seulement ont accepté, de telle sorte que le gouvernement est à la recherche de 18,000 chauffeurs. Les journaux n'ont pas encore publié ces derniers détails; ils n'en sont pas moins certains ; je les tiens de bonne source . JEAN-BERNARD. A BRUXELLES (Correspondance particulière du "I^lge Indépendant.") L'Université L'Université aura rouvert ses portes au moment où paraîtra cette correspondance. La séance solennelle aura lieu à l'Hôtel de Ville et, le lendemain, les cours reprendront dans les locaux dus a Verhaegen, à l'ombre de sa statue... L'édifice, qui a toujours paru un peu maigre, en dépit de sa façade plutôt agréable, est aujourd'hui d'aspect minable, en contre-bas de la rue des Colonies, au fond d'un cul-de-sac... Les travaux d'appropriation du quartier devant se poursuivre, sitôt la question de la Jonction décidée — M. Hanre-z propose de la remplacer par un grand boulevard, tandis que le Métro naîtrait dans le bas de la ville, surélevé — l'Université est condamnée à disparaître ! Nos étudiants n'y resteront que jusqu'en octobre, époque où ils prendront possession du Palais d'Egmont, i'ancien Palais du duo d'Arenberg, square du Petit Sablon. Pour combien d'années? A Bruxelles, le provisoire se transforme souvent en permanent... L'édification des nouveaux pavillons au Parc Léopold. étant connexe à la transformation de la gare du Luxembourg, sinon l'Université n'aurait pas d'accès, il se passera des années avant que tout ce vaste plan d'ensemble ne soit exécuté. Il exige le prolon-1 gement de la rue du Luxembourg jusqu'au Paro Léopold, après avoir franchi | en viaduc le large embarcadère. C'est dono un immense travail, qui exigera aù moins dix ans. Si, en 1930, époque du Centenaire, l'on peut inaugurer la nou-: velle gare, le viaduc, le portique annon-: çant l'Université et les cinq ou six vastes ■ pavillons qui constitueront l'édifice, ce sera déjà un joli résultat. Rappelez-vous l'Ecole Militaire, qui a exigé 16 années de longs travaux, et l'Ecole Vétérinaire, inaugurée après 20 années d'attente?... Dès lors, patientons.Canadiens et Australiens Que de fois 1' "IndépendanceBelge" de Londres, au cours de la guerre, a signalé, envers les Belges, la générosité du Canada et de l'Australie. Ces deux dominions n'ont cessé de nous témoigner la plus vive sympathie. Ne vous étonnez donc pas si, à Bruxelles, Canadiens et Australiens fraternisent étroitement, complètement avec la population. Les Canadiens, reçus dans de nombreuses familles, organisenfi de petites "sauteries" familiales et se montrent aussi bons danseurs que parfaits gentlemen. Tous ces jeunes officiera appartiennent d'ailleurs aux meilleures familles de Montréal, Québec, Halifax, etc. ; ce sont des fils de négociants, de financiers et de gra,nds agriculteurs. Ib ont fondé un club, où ils vont jeter les bases d'une Chambre de Commerce, sitôt que leurs parents seront venus excursion-ner en Belgique. Déjà, ces officiers prudents et pratiques ont retenu des chambres dans de grands hôtels, et l'été prochain leurs familles y trouveront un gîte assuré, s'ils ne sont plus là à cette époque pour les guider de par la ville. Les Australiens nous affirment la même amitié. Et le général qui commande la division logée dans les faubourgs, désireux de remercier la population de son aimable accueil, a ordonné des conoerts-promenades depuis la place Anneessena jusqu'à la gare du Nord, où ses musiques jouent alternativement à la grande joie du populaire. Le geste n'est-il pas charmant?Partout où les Canadiens et 1-3 Australiens sont logés, les habitants ne tardent pas à devenir leurs-amis et, en ville, on les rencontre, déambulant de par nos rues entourés de leurs hôtes, absolument comme nos jasses et nos piottes. Ne font-ils pas partie de la famille ? Cette fraternisation aura d'heureuses I conséquences plus tard. Quand ils au-

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le Belge indépendant gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Londres von 1918 bis 1919.

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