Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 23 Dezember. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/2b8v980j28/
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ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger abonnements sont reçus exclusivement par tous les . BUREAUX DE POSTES. Le* réclamations concernant le9 abonnements doivent lue adressées exclusivement an bureau de porte qui a délivré l'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois r 2 mois 1 mois : Fr. 9.00 Fr. 6.00 Ff. 3.00 TIRAGE ! 125,000 par jcur Le Bruxellois JOURNAI/ QUOTIDIEN INDEPENDANT ANNONCES Faits divers et Echos Laligce.fr. 500 Nécrologie 3C0 Annonces commerciales 2.00 Annonces financières 2.C0 PETITES ANNONCES. • « La grande ligne. 2.00 Rédacteur en chef : Rtirt ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente t BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE ; 125,000 par jour L'APLOMB ANGLAIS Nous avons récemment loué le bon sens du marquis de Lansdowne ot de sa lettre conciliatrice. De môme le courage, car, à Londres, eoan-me à Bruxelles et à Paris — à Parie surtout, où un député hystérique vient de demander la paine de mort contre tout pacifiste ! — il faut chi courage pour défendre les idéea les phis raisonnables, les plus simplement, humai, nés. Aujourd'hui, inouïs sommes en préee-nco <1© deux autres manifestations anglaises dont il ne no-us Cisfc pas possible de d'ire autant de bien. D'abord, le précédent premier ministre, M. Asqiiïth, a parlé à Birmingham, le 22 décembre. » Celui-ci a de nouveau en la bouche pleins <3>c r-proches à l'Allemagne « qui n'a pas craint de feuler aux pieds h s traités les plus solennels, la garantie du droit des nations. » Loin do moi la pensée de rire du droit et de» traités! Mais enfin, fgt-c© bien à l'Angleterre de tant appuyer sur cette moral© et do sans cesse jeter la pierre à autrui? Quand on a à son compta et sur es conscience oatâmiaki, l'Irlande, l'Egypte, les Bcers, pour ne parler que de ces trois longs crimes, non encore réparas et quo l'Angleterre n'annonce pas son intention de réparer, il faudrait vraiment prêcher inoiii3 fort et se tenir 0011 Sinon, comment voulez-vous qu'on ne vous rappelle pas l'histoire du Pharisien et du Publicain, ou cete autre histoire évaaigélique de la paille et de la poutre? Le ton prédicateur et puritain chez Albion déviait ele l'impudence ou de l'inconscience : il est bon de le lui dire et de le faire remarquer aux peuples que &es déclarations vertueuses pourraient à l'excès édifier et égarer. Au. même propos, n'cstil pas ervident et nature1 qu'on doutera de la sincérité de qui. sans cesse anathématiise l'Allemagne pour la violation de traités solennels, mais n'a que des sourires et des éloges pour 1 Italie, pour la Roumanie, nations qui attaquèrent dans le dos et par intérêt leurs Alliés, a qui les unissait une alliance de pl s die 30 ans, mais qu elles croyaient, au moment de sa tourner contre eux, faibles et prêts à se laisser dépecer? La justice n'a pas d us poids et deux mesures; ce qu'el'e condamne dans l'un, elle doit le condamner aussi dans les autres; en dehors «Je © ito loyauté et de ce courage, il n'y a que bavardage menteur et qu'hypocrisie. Une réponse officieuse, allemande a fort justement noté aussi qu'il faut qu.?1 M. Asquth oioié que le monde a la mémoire bien courte, pour dire que « jamais parmi les buts de guerre de l'Entent-', n'ont été inse-rits l'humiliation et l'a n éantissement de 1-Allemagne». Com-nw si l'on ne pourrait citer d'innombrables manifestations diplomatiques, oratoires, journalistiques, tant *'n France qu'en Angkt rre, en oe seins ! Comme si, à présent encore, la futile distinction entre gouvernement et peuple allemands, entre Allemagne et mi!Î!fc prussien étaient autre chose (]1us des mots hypocrites ou inconscients! IléLas! c'est pour de pare 1s mots, vides de sens en réalité, que tes dirigeants de l'Eut nte continuent à jeter leurs peuples dans les abîme® de la mort et de la misère! Il est. inoui que pour un esprit ferme comme Lord Lansdowne, il y ait, «n Angle-terre, dix et vingt Lord ArquMh, modérés peut-être d'intention, mais si remplis de pré jugés que toutes leurs paroles et que tous leuis actes s'en ressentent. Et q.ue d.rs de la France?IX> Birmingham, passons à St-Péterebourg, pour y rencontrer et y entendre .l'arnbâSà deuir anglais, M. Buchanan. Celui-ci, sentant la farte qui se consolide chaque jour de la démocratie pacifiste russe, a cessé, semble-t-il, de l'anjurier et de l'ignorer. Même il lui fait des avances significatives, oh! sans doute à ,'u ia-çon d'une mite Scandalisée, ou d'un diplomate qui craint de so.iiller s s dorures au contact de la canaille; mais enfin, il y a progrès, on daigne s'cccuper de la démocratie maxima-liste...L'embrasserait-on pour seulement mieux l'étouffer? La chose peut être crainte. Car en une courte déclaration, M. Buclianon accumule len réserves, les reproches, les perf dies. « Le fait, dit-il, que le Conseil des commissaires a entamé des "pourparlers avec l'ennemi, sans en avoir au préalable délibéré avec les Alliés, constitue uns rupture des accords signés en septembre 1914 ». L'accusation fsteile fondée? La démocratie russe a-t-e-l'e cessé de prier l'Entente de réviser s:s buts de guerre? Ne l'a-t-elio pas itérative ment invitée à participer a.uX pourparlers et d'armistice et de paix? Et p-rce que l'Eut nte refuse cbstiném'nt, le peuple russe "a-t-il l'obligation de se suicider physiquement et moralement. R>i-n d'ailleurs de plus immoral que es 9 engagements sans termes ni conditions. Même notre code civil interdit la louage des services à vie, dans lequel il voit comme une .survivance d-e l'esclavage antique. Ainsi donc, les circonstance» se seront modifiées, il aura été reconnu par des documents diplomatiques que la France se bat pour l'Alsace-Lorraine, pour la rive gauche du Rhin, etc., que l'Entente prétend disposer à «on gré de Constantinople, de la Mésopotamie, . de la Porse, etc.; de p.us, il app rt aux yeux les plus aveuglés qu'en fait de démocratie véritable et ordonnée, l'Allemagne ia'a rien à envier — bien au contraire ! — aux autres peuples européens : Or, malgré toutes ces évidences, toutes ces vérités qui crèvent les yeux, îl faudrait, soua prétexte WengHjgemOnt pris en 1914, il faudrait que la Russie poursuivît la guerre en 1917, en 191S et au-delà! c'est de la pure folie et c'est un crime, car, aux yeux de la morale, un engagement ayant pour objet une injustice, est vicié en son essence même et, est nul de plein droit. Ici, la nullité ptroviiant .non de. ce que le gouvernement républicain a ÈUccédé, en Russie, au goiuvernetment tearisbe çg- sur ce peint, M. Buchanan a raison — mais de ce fait que poursuivre la guerre actuellement, après tant de déclara tiens a.ustro-allemandes qu'une paix henorabk pour tous est pos&iible, constitue le plus grand dm crimes contre la morale, l'humanité, la civilisation, centre i'Europ , le« hommes et Djeu I O-ila étant, 103 modes d'arriver à la conci-Iiaticn internationale importent bien peu. Le gouvernent.nt russe dit : Armistice, puis accord; M. Buchanan répond : Accord, puis ac-mistic". Voyons, est-ce sérieux? Ces finesa.s diplomatiques et plus que byzantines, convienne nt-elles alors que le siang ooulc, que> les peuple» s'entre-tuent et se haïssent, qu® tous nous lisquona de glisser dans le sang, la boua et misère? . Il va sans dire que M. Budhanan ne s'épargne pas à lui, ni à nous la petite perfidie de s'en prendre à la personn© de l'Empftreur et au gouvernement allemand. Comme à l'un et l'autre n'agissaient pas sous lo contrôle du Reiohstag « la pius libre As assemblées élu% européennes » ! Comme sa Guillaume II et eeg conseillers n'avaient accumulé ka preuves de leur coprifc pacifique, modéré, conciliateur ! Sottise incroyable chez un diplomate, à peine d'igné du dernier ou de la dernière de nos jus-qu'auboutistes, que de s'imaginer l'Empereur allemand sous les traits d'iai ogre affamé de chair humaine, sans conscience, ni religion, ni même simples prévisions de prudence 1 Si, par un cô'é, la paix semble aujourd'hui plus difficile à réaliser, c'est à savoir parce que la situation militaire de l'Allemagne est meilleure que jamais, à qui la faute sinon aux fons^in-transigcants qui repoussèrent avec c gueil la proposition de paix de décembre 16 6? C'est alors que les deux partis aus&ent pu vraiment traiter d'égal à égal. Encore une fois, à qui la faute s'il semble On être autrement aujourd'hui ? « Si les Alliés ne peuvent envoyer des délégués pour participer aux négociations relatives à un armistice, ils eoait cependant disposes, aussitôt qu'un gouvernement durable reflétant, la volonté du peuple russe tout entier aura été constitué, a examiner avec «:■ gouvernement les buts de guerre et à discuter avec lui les conditions éventuelles d'une paix juste et durable. » Ainsi s'exprime encore M. Buc hanan. Dans ce» paroles, il y a quelque indice d'apaisement, de bonne volonté, mais qui rédui-eait à presque rien de nombreuses réserves et conditions. Est-ce que l'aotuei gouvernement ru"s© ne dure pas d"puis assez longtemps? Ne représeute-t-il pas les idées de paix du peuple en sa très grande majorité 1 Pourquoi dès lords rem ttre à d rnain et hélas! à un long demain diplomatique, au cours duquel les cadavres auront '« temps do s'aocumui^r, comme montagne snir montagne? Demain? M. Buchanan, y avez-vous songé? Si c'étaat la date marquée de votre effondrement et de ©-"lui des petites nations, entraînées dans votre barbare et présomptueuse intr insigeamee ! En tous cas, il a cculé as^ez t trop de sang pour vos buts de guerre, ou creux ou scélérats ! S', mantenant, nous jetions un crup d'œ'l sur la presse anglaise, nom y aurions le speotace, sauf chez quelques journaux plus raisonnables, d'une j ©tance français?, doublée d'un ;ip'om:j b'en bri annique. Il s mble qtte rien ne ne s it passé depuis trois ans, que l'A lenngn-e 11 (©-clip? pas des centaines de milliers d=> kilomètres en pays ennemi, que les principales eper^" tiens de l'Entente : D rdanelle», Salcnique, Serbie, Roumanie, percées du front à l'ouest, Cambrai, n'aient pas échoué, que l'itiiie r,e •< ietine pa-s tout récemment de s'écrou er mil taire-mCnt, en ttendant économiquerment. Il semble que cette presse ce veuille pa-s voir les millions gaspil'és, les millions de tués et de blessés, les 9 millions de tonnes on marchandises de tont s sortes et en vai-s aux envoyés au fond des mers; ce3 journaux ignorent de part:-pris la misère, le d uil, l'angoisse des peuples et de chacun de nous. D'autre part, n'ont ils rien lu, rien entendu dire de la volonté des Centraux d'établir la socié'é des nations et de m-ttre fin à l'abominable cauch ma.r de cette guerre ? rien de leurs intentions modérées, conciliantes que gara» isgent et le Pape et les Socialistes de Stockholm, et un Lord Lanedowne et d'autres individualités, demeurées calmes et humaines, dans le chavirement presque général des es-pr.ts et des âmes? Pour reprendre un mot, prononcé dès le début de la guerre, l'Europe n'est-elie donc plus qu'une vaste maison de foras furieux et sanguin-air s? Folie furieus-'!... l'histoire d'Angleterre, à en croire le philosophe Taine, en donna plusieurs exemples. Mais plus dangereux peut-être et plus odieux, parce que plus aveugle encore et plus hypocrite, me semble l'aplomb anglais, que je viens de dénoncer et à lui-même et à mes compatriotes. Humanu-s, LA GUERRE ûnmnispis onideis ALLEMANDS BERLIN, 22 décembre (mdi) : Théâtre do la guene à l'Ouest. Group» a ai-mue an leia-mai'eciiai général mince hér.t er Kuppiecht de Bavière : Près de Weslrooscbcke ainsi que près de Quéanl et de M œuvres, a,lion d'artillerie renforcée passagèrement. Au cours de combats d'avam-posies assez faibles, des prisonniers ont éié ramt'nés. Groupe d'armés du prince impérial allemand : Dans quelques secteurs isolés le long de i'Ailette en Champagne, et sur la rive orientale de la Meuse, le feu d'artilcria et cle mine s'est ranimé dans la- soirée. Groupe d'armée du prince Albrecht Une agression de reconnaissance au nord-est de Thann a abouti à >0 capture d'un nombre assez grand de Français. Théâtre de la guerre à l'Est, Rien de nouveau. x. 10-ii. en Macédoine. Dans la boucle de la Cerna, eri\ re le Vardar ot te 'aç de Doiran, ot dans la plaine de la Strouma, le feu d'artillerie s'est renforcé par ■moments. T ïnéâtre de la guerre italien : Dans l'après-midi, des lta-Ucns ont attaqué vainement le mont Asolone et les hauteurs si-tuêe» à J ouest de ce mont. Des aiiaquCs ennemies exécutées dans la soirée échouèrent également. L'action d'ai\ilU'rx est demeurée animée entre ta Brenta et le .I'iave. La guerre aérienne. BERLIN, 22 décembre (Officiel): Le 19 décembre, des hi/droavions ont abattu au-dessus d'' la mer un avion ennemi près d'Us-tende et un p ès de Nieuport. Sur mer. BERLIN, 21 décembre (Officiel): Au mois de novembre, Htm total de tonnage marchand irut s'élcvant à 607,000 tonnes a été coulé par les mesures belliqueuses des Puissances Centrales. Di puis d début e ri guer -Aoun-nui/i-ne a umTuikCï, H,^ov,uU0 ton/fos de fiugc marchande brute utilisable se trouvent ainsi anéanties pour -'ennemi. BERLIN. 21 décembre (Officiel): Dans la Médiierraiitc, nos sous-marhs ont coulé 11 vapeurs et S voiliers, £o<t -un lotcfi. brut de plus de 63,000 tonnes. Pjirmi les navires cou-tés se trouvaient deux grands vapeurs qui ont été torpillés au milieu d un convoi, en outre .es vapeurs armés anglais « C'am Maccorgodal-e » (ô,121 lonnesj et « Conold » (3,756 tonnesj. Un vnp -ur transporteur naviguant aans la Méditerranée portait des munitions et des substances expi osives, amsi qu'on a pu le conclure de la détonai on colossace qui a suivi le coup de torpille. Le lieutenant-capitaine, Krafft a pr.s une jjart prépondérante aux succès obtenus. Le 10 Décembre, un de nos sous-marins a bombardé avec succès tes m-stal allons du jiort de L'ajo t-côte bud-ouest dahenn j ainsi qu'un nombreux ma.ériel roulant. AUTRICHIEN VIENNE, 21 décembre (Officel): Th Aire de ta guerre a l'e&t.- Armistice. Théâtre de ta guerre î, (die 11 : A t'est de la Brenta, les ltaUen& su sont rués à sept reprises et après une violente préparât.on d'arti--lerte contre nus liyn s près d 0$* cli Lèpre et trois fois contre eetUs au sud-ouest du Monte Peraca. Tomes, Us attaquejs ont è„é coin pl élément re poussées au prix de lourdes pertes pour l'ennemi. TURCS CONSTANTINOPLE, cO décembre (Offi-cielj : àur le front en Palestine, dans la secteur que dent notre aile droite, l'action de 1'ar.il-terie a <lé modérée; e te a é.c plus forte 'près d'Al Tire. Au nord-est dk Webi-Samàlit, .1 l'aube et l'uprès-inidi, les Anglais ont tenté de -'empar r d'une hauteur qiu est entre nos muais. Leurs deux attaques ont été re poussée»; .'ennemi a subi ne fort s peri-s. Le„ Anglais on jeté des bomb.s sur Jér.eho; les expo ion* n'ont i*as ,ausé de dégâts Le vtn soiiffianl en tempête, les opérations aéra nnes on. été limitées sur le r ste du front. Front du Lauease : Un armisl.ee a été conclu en re nos troupes et es J, oup s russes. BU(.âAKf: SOFIA, 20 décembre (Officiel): Front en .'dacédoine: Sur Ls rives du lac d'Ochrida, feu roulant à diverses repris.s nu sud du Dobropolje. A 'ouest du Vardar, ains. qu en re Doldjai et Douait, ta canonnade est dev nue plus violente par intermittence. Dans la rég.on ae la Moglena, no. re artil erie a incendié un dépôt de mun.tions ennemi. Sur la Strouma infer eure, ojiemtions habituelles de reconnaissance, au cours desqutxles plusieurs dé ach.ments ang ais ont été mis en fuite. Front de la Dobryudscha ; Arm.stice. FRANÇAIS PARIS, 21 décembre (officiel), 3 h. P.M.: Un importait„ coup de main tenté par l'ennemi à l'est du Facet >région de St-Quentinj a complètement échoué. Activité cle l'ajii lerie tur la rive droite de la, Meuse, dans la région au nord-est de Fleury, sur l'Harimannsweiler-kopf et dans le secteur à l'est de Thann. Nuit came sur le reste du front. PARIS, 21 décembre ( officiel J, 11 h. P.M.: Activité d'artillerie in.teriinf.ente en quelques points eu front, plus vive dans la rétj.on du bois des Gaurièr 's. En Alsacet l'ennemi qui tentait d'aborder nos tranché'-e à l'Ouest de Gernay a é>. é repowsz .par nos feux. A l'Tlart-inannsweUerkopf l'enwrM à la faveur d'un important coup de mami qu'il avait fait précéder d'un bombardement int.nsc, ava.i pu pénétrer dans les éléments avancés de notre première ligne; il in a été entièrement rejeté à la suite d'un combat corps-à-corps au cours duquel l'ennemi a subi de lourdes jiertes. 118 obus ont été lancés sur Reims. Communiqué de l'armée d'Orient ; A u cours d'un raid heureux dans la région du lac de Butkovo, les troupes bntann.ques ont capturé un officier et 54 Bulgares. Activité d'arlil-.crie moyenne dans la région de Doiran, faible sur Le res.e du front. ITALIEN! ' ROME, 20 décembre. — Offiiciel: L'adversaire a attaqué hier après-midi, après une préparation d'artillerie assez langue entre la Brenta et le Piave, sur le front l'asson col deii Orso. Il a été complètement repoussé, an subissant d© lourdes pertes.Sui le plateau d'Asiago de fréquentes inttes d'artillerie eurent lieu et l'action fut plus vive. Sur le vieux Piave, ai sud de Gracio-mgo l'action locale a continué assez violemment. Quelques nouvelles tentatives de 1 ennemi de- framehir la rivière ont échoué. Près . do Correlaazo l'ennemi a prononcé avec d'importants effectifs une attaque contre " la tête die opnt. Nos courageux soldats de la marine ont rejeté l'ennemi et lui ont enlevé 35 nrisoar.iers. Dernières Dépêches Aveuglement, français. Berlin, 21 déc. — La presse française ne &e calme toujours pas de la concluuon de l'ar-uustice. Elle se répand d'un côté on âpres invectives contre Ica maximaltetœ et envisage d'un autre côté les suites de l'armistice en quelques points particuliers. La répe.rcuss«ofl au front de l'ouest fournit l'occasion à la pressa pour faire app-1 à l'énergie de la France. A présent, il s'agit de tenir bon jusqu'à l'arrivée des Américains. Une percée du front de l'oui Bt n'est pas à craindre en ce moment; par contre, les Américains se chargeront bien eux d'opéré r la percé?. L'afiaire CaOlaux. Bâle, 22 déc. — Le « Schweizer Presa Tek-grapt » dit, au sujet de l'affaire Caillaux, qu'il semble à peu près certain qu'une grande discussion aura lieu samedi à La Chambra et se prolongera très probablement jusque fort tard dans la soirée. Le gouvernement n'aurait pas 1 intention d'intervenir dans la discussion. Pc.r contre, en-dehors d.- Caiilaux, Viviani et Biiand prendront la parole, de même que Marcel Som-bat et Renault, poux les socialistes. L'alfaire Caiilaux a tellcm-int surexcité les passions qu'il ne se passe pas de jouir que les membres de la Commission des Onze ne reçoivent des lettres et des cartes de menaces. Comme l'annonce le « Journal du Peuple », Briard aurait dit, da.- s les couloirs de la Chambre, qu'il existait une dépêcha de Sonino, que l'accusation n'aurait pas encore rendue publique et dans Laquelk- il est dit que le gouvernement italien n'avait eu aucune raison d'expulser Caiilaux d'Italie, attendu qu'L u'cxislait aucune preuve suffisante P-ur é.ctye, iCs accusations portées c nre lui. Briaad aurait, par la suite, nié avoir tenu ce propos. La (t Ligue des Droits de l'Homme » publie une résolu ri on dans laquelle elle prend metter m nt position contre l'accusation portée conje Ca.llaux. Elle regrette le ton de l'acte d'aoeu-sa ion. Ti/ute la procédure entamée 001 ure Caiilaux serait en contradiction avec l'objectivité de la Justice. La « Ligue» proteste contre lu fait que l'acte d'accusaiton du gouverneur mi-htaire ae Paris Dubail désigne M. Caiilaux comme s'il était déjà convaincu de culpabïité. La résolution demande, finalem-tnt, que les dé-b ts du procès jouissent de la plais large publicité.L'afiaire CavaHini-Caiilaux à la Chambre italienne. Rome, 22 déc. ^Sufa,J). — A la suite d'une remarque du député Pirolini au sujet de l'affaire Cavahini, Oriando a répondu que Gaval-lini était déjà l'objei d'une surv-illancv; avant qu'il eût été quebtien du scandale Oaiiluux. Son arrestation n a eu lieu que plus tard, le min.stre ayant jugé nécessaire, eu égard aux circonstances actu-iles particulières, de communiquer les points d'accusation aux autorités militaires jusqu'à ce qu'une instruction judiciu-ie puisse être ouverte. (Pirol ni cria à oe mo-m-nt: « Caiilaux est le Giolitti de la France ! » ce qui provoqua des scènes tumultueuses entre la. g uche lri droite). Pirolini s© >ève. Tumulte continu à droite, ap^laudiâsoiiitnta à g . uche. La séance est interrompue pour une demi-heure. Après la reprise des disons ions, Piroiini déclare qu'il ne prétend p-s attaqueT personn-llemtnt Giolitti. L'orateur constate que les parlements de presque tous les pays ont été Mandés en d ux camps par la guerre, et qu'il voulait simplement dire au p-uple italien sans cesse prêt au sacrifice que la gu ire a_tue.le représ ntait une lutu du mondy entier cent, e le germanisme et que cette guerre ne pouvait se teTmin r par des manœuvres parlementaires. Le monde comprend actuellement deux çamps: pour ou contre l'Allemagne. (Vifs applaudissements à droite, tumulte à l'extrême-gauche). Gioliiti a répondu à ceci que c'était avec satisfaction qu'il notait la déclaration de Piiro,ini au sujet-de sa personne, mais que par contée il protestait énergiqu-ment contre la comparaison utiiieée p..r Pirolini. Jamais, il ne s- porterait garant d'une paix séparée vis à-vis des ail és. L'ennemi se trouve dans le pays, diï-il, il importe au Parlement de p ésenter l'image de l'union et, nen de la discorde. (Vifs applaudissements). Le Président a remercié Giolitti au nom de la Chambre. L.63 traités de commerce italiens. D'après la « Stampa », de Turin, on négocierait en ce momant la prolongation des traités de commerce avec l'étranger, pour un terme d un an. Les paris sur la paix à Londres. Amsterdam, 22 déc. — Samedi d'rnicr, i§ a éé engagé chez Loyd's d's paris à 4/1, que des négociations de paix générales auront lieu dans trois mois. Ausmeatation des taxes postales en Suisse. Berne, 22 déc. — Le Ccnseil fédéral a adopté par 85 voix contre 19 le projet de loi augm ntant les taxes postales. L'attaque aérienne anglais» contra Sas van-Gent. Amsterdam, 21 déc. — Vers minuit, trois bombes ont été lancées sur Sas-van-Gent sans occasionner de dégâts ou de victimes. LES EVENEMENTS EN RUSSIE. Kaledine maître de Rostofî. Amsterdam. 21 déc. — De Pétrograd au <1 Times » : Après six jours de combat, Kaledine ,est entre à Rostofî.La garde rou^e compte 800 morts et 1,000 blessés. Les chefs bolsche.wistes se sont enfuis à bord des navires de la mer Noire et ont e&sayé de descendre la fleuve, Kaledine a tance un appel à la population .de Sostoff promettant aux habitants d'épargner leur vie et leurs biens. Combats mutiples et variés. Amsterdam, 21 déc. — A Belgorod en Bes- j «arabie un combat s'est déchaîné entre bol-achevistes et ukrainiens. La vite est en feu. A Naohitschewan, les bolscheviste» n'ont pas oposé de résistance et se sont même allies aitix cosaonea, Paris, 22 déc. —■ Des troupes maximahstes sont arrivées devant Kiew. Le gouvcrneoienb séparatiste do l'Ukraine a quitté Kiew aveo les représentants étrangère. Londres. 21 déc. — De Pétrocrad au « Morning Post » : La lutto entre les bol* schevistes et des détachements do cosaques' et des cadets de l'école militaire s'est terminé par uno victoire maximaliste. Les négociations de paix. Amsterdam, 21 déc. — La délégation russe pour la paix est partie hier à destination (Us BresteLitofwsk. ELe se compose au professeur Profcrcwski, nationaliste ; du dmlo-mate Dobrowolski ; de l'admirai Iwanow et du financier Oboèenski. Brest-LitowftÂ, 22 déc. — Le comte Czer-nin, ministre des affaires étrangères d'Autriche-Hongrie est arrivé ici avec sa fcuita lo sôir du 20 décembre. Un mensonge Havas. Berlin, 22 déc. — D'après une informa.ion de l'agence Havas, les aviateurs russes répandront les proclamations /maximalistes au-diesus des lignes allemandes. Au cas où ils seraient faits prisonniers, ils seront fusillés. Cette information < st marquée au coin du mensonge et ne vaut vraiment pas la peine qu'on s'y arrête. (Woiff). Un important traité secret. Rotterdam, 21 déc. — De Pétrograd au «Daily Telegreiph » : Le Soviet publie le texte d'un traité secret conclu le 3 juillet 1916 entre la Russie et le Japon et signé par Saso-noff et Motano. Les deux pays s'engagent dans ce traité à une alliance offensive contre n'importe quelle puissance qui tenterait (je s'essurer la prédominance politique en Chine. On ne oit» pas de puissance particulière dans le document, mais il s'agit manifestement des Etats-Unis. Le contrat est valable jusqu'en juin 1921. Le sort ae 1 ex-tsar. Do Copenhague : Le « Djen » annonce, que le gouvernement russe publiera sous peu un arrêté qui autorisera le tsor ainsi que sa famille à quitter la Russie et à s'établir à l'étranger. Navires de guerre japonais et américains devant Vladivoatock. D'après la « Prawda », une escadre composée d-' navires de guerre japonais et américains, serait arrivée, il y a quelques jouis, dans 1» baie de Piene-le-Grand ;.<t aurait jeté l'ancr8 devant V ladivostock. !*a .s la flotte russe. L'agence Havae apprend de Pétrograd qu'un décret du gouvernement met la direction de la flotte rufisi- entre les mains du Comité central. La- off çiers seront remplacés par des organisations élues. La charge d'amiral est abolie. ' >»KizaaaezBssBaamosjKmmi. UEPECMtS (Reproduites de l'édition précédente.) Les combats à l'ouest. Berlin, 21 déc. — Le 20 décembre, un feu sans cesse cruisàant d'artillerie s'est déchaîné en Flandre au &ud de Bcoeiaere et a duré jusque tard dans la soirée. Une patrouille ennemie a été repous&és à l'est de Paseciieudaele au cours d'un combat ae grenad-s à ma.11, tandis qu au sud du canal d'Holkbeke, 7 Australiens ont été faite prisonniers. Au sud de Bo-singhe, un ballon capt.f ennemi a été abattu en inanimés. En Ar-o.s, l'activi.é combanive a été minime vu le brouillard Jt les légères chutas de' neige. Au sud de ia route Lille-Arme-nu ères et au nord-ouest de Le-ns, nos patrouilles ont ramené d s prisonniers des tranchées ennemies. Durant la nuit, le feu a augmenté de temps à autre d'intensité au sud de La Lys. A l'est de Verm^lles, d-ux pa-trouilus ennemies ont été chassées. A l'o-iiie^t de Cam-brti, le temps peu clair a empêché toute activité de quelque tnvergure de îa part des Al. iés. Ce n'est que des deux côtés de la route Arras-Oambrai qu un leu in.enae de lourd calibre a p- sé sur .es localités situé s à l arrière. feu à aistance a persisté la nuit durant. Outre les 31 prisonnière faits lors d'une entre, prise couronnée de suc ès piès d'ilo.z .ch, nous avons cap.uré une mitrailleuse. La tituat a a po tie:ue en Italie. Lugano, 21 déc. — En dépit des bru ts d'un^ grenat victuir-- italienne aav Alonte Croppa, la m. jorité des masees populaire» sont convaincu s que ta continuation de la guerre ne correspond plus à un intérêt national. La fureur du peu-pi-, est principalement dirigée contre Cad orna, responsable de la défaite dans la Haute-Italie. A présent, 011 veut endosser également cette responsabilité à Sonnino dont on exige la démission. C'est pourquoi en attend avec anxiété e vote définitif de vecdr di à la Chambr^ italienne. Berne, 21. — Du « M ssager-o » : Le groupe parlementaire républicain de la Chambre ita. ïi' nne a lancé un ordre du jour où l'on exige une enquête ^parie-m-ntaE'e et l'établissement des responsabilités militaires et politiques ton. cernant les invasions ennemies dans le TrenU'n en 1917, ainsi que de là retraite des troupes ita-li. nnes de l'Isanzo. Bâle, 21 déc. — De Rome au « Schweizer Press Telegraph » : Dans le groupe radical d<j la Chambre, des divergences de vues ont éclaté au sujet de la prise de position du parti lora du vote de confiance à accorder au gouvernement. On espère toutefois dans l'as milieux radicaux que ©es divergences de vues pourront être aplanies encore avant le vote. D'après la même source, ie Sénat ne pourra plus siéger avant la Noël, le Gouvernement étant occupé! par les discussions de la Chambre jusque samedi. La première séance secrète du Sénat aura lieq le 28 décembre. Les difficultés du ravitaillement en vivresi en Angleterre. Londrts, 21 déc. — Lloyd George a tenu hier, à la Chambre des Communes, avant son entrée eu vacances de Noël, un discours, danp 4ms année» - N» 1162 - Ed. 3 DIX CENTIMES Dimanche 23 Décembre 1917

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le bruxellois: journal quotidien indépendant gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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