Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 16 Januar. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/hx15m64023/
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4me Année - N. 826 - Ed. g CINQ CEHTISS Mardi 16 Janvier 1917 , — ABONNEMENT POSTAL, ÉD. g Brttxellas - Province - Etranger 8 mois s Fr. 4.60. • Mk. 3.60 *■ t-ei bureaux de posta en Belgique tt a l'Etranger n'acceptent que des «armements TRJMESTREL8; ceux-ci prennent cours tos t Jasv. 1 Avril i Juillet j Octoi; On peut s'abonner toutefois pour les jeux derniers niofe ou même p»ur le ©ernier mois de chaque trimestre an prix de : 2 Mois j mois ft.3.00-Mk.2.40 Fr. 1.50-MU .20 TIRAGE :90.000 PAR JOUR ,, ,,,, >a|||| Le Bruxellois ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos. fr. 5.00 Nécrologie. ........ 2.00 Annonces commerciales . 1.50 > financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne La grande ligne...... 0-75 TIRAGE: 90.000 PAR JOUR I Rédacteur en Chef : Maro'ge <SAX,»dr Journal Qnotldlen idipendanf Rédaction, Administration, Publicité, Vente : I BRUXELLES, 45, PUE HENRI MAUS DERNIERS COMMUNIQUÉS OFFICIELS fessai tes >a 65 ALLEMANDS BERLIN, 15 janvier, midi i Théâtre de îa guerre à l'Ouest. Groupe li'armée du prince héritier Ruppreehi de Bavière. Au nord de la Somme, le vif feu d'artillerie se poursuit. Tandis que des poussées, prononcées par des patrouilles ennemies, en plusieurs endroits, ont été refoulées, nos détachements de reconnaissance ont réussi à ramener, par des entreprises couronnées de succès, des prisonniers et des mitrailleuses. l'iiéàire de la #u«rre à l'Est. Front du général leid - maréchal jirince Léopold de Bavière î L'action est demeurée minime par temps couverU Front du generai-coionet archiduc Josaph: Au nord de la vallee de la Susita, nos postttons touveUement conquises ont été attaquées pg.r des forces russes et roumaines plus ou moins importantes; t ennemi a été partout repoussé. Groupe d'araiee du feid - maréchal général von Mackensen : Entre le Buzaul et l'embouchure du Sereth, Va-ieni, la dernière localité encore tenue par les Rus-tes au sud du S&reth, a été prise d'assaut, malgré ies conditions météorologiques défavorables. Front macédonien : Inchangée. BERLIN, 15 janvier. — D'hier soir : Sur le front ouest et est pas d'action importante. Sur ia voie feriee Braïla-Galatz, la localité de Vade-%t a été prise. AUTRICHIENS VIENNE, 14 janvier Théâtre *e la guerre à l'Eut. A l'ouest de Valent, des troupes ottomunes ont refoulé une poussée russe, âinon pas d'action particulière dans la plaine roumaine à cause (ta mauvais •temps. Au sud-ouest de tierestrau, tes bataillons au général Coldbach ont pris hier au cours d'une alla-gue imprévus la hauteur 704.ûans la région de ToeL ti'^s aes entreprises, accompagnées de succès effectuées par des détachements allemands, qui ont teizgé à l ennemi de lourdes pertes. Plus au nord, I Men 'à annoncer. Hieùire de la guerre italien. Calme. Théâtre de la gusrre Sud-Est. Sx» «« -— j v- - — ?" * )tii attaqué du côté est les positions austro-hongroises à la bordure sud du lac d'Ochrida. L'atumue |f&nçaise a été repoussée; à cette opération des dé-\sehements austro-hongrois et bulgares, attaquant Su côté est du lac, ont coopéré, hier matm, nos %-oupes ont passé à ia contre-attaque et ont rejete fennemi au delà de la Cerava. TURCS CONSTANT1NOPLE, 13 janvier. — Les Anglais innoncent dans leur communiqué du 18 décembre qu'ils se sont installés a Schat-el-Hai et dans celui iu 26 déc. ils disent qu'ils ont détruit quelques forts tt dépôts arabes, capturé du bétail et bombardé nos navires dans les eaux de BagiU, ainsi qu'un poni iur le Kut-el-Hai. Nous démentons catégoriquement je s affirmations qui n'exposent que des faits intentés.CONSTANT IN OPLE, 14 janvier (officiel du 13): Au front du Tigre, une brigade ennemie a alla-fué le 11 janvier une partie de nos positions à l'est ■•le Kat-eUAmara. Nous avons repoussé l'attaque svec des pertes considérables pour l'ennemi, et /près une contre-attaque, nous avons pénétré dans je position ennemie. Nous avons fait des prisonniers 91 capturé trois fusils automatiques. D après des communications ultérieures, nous avons pris À l'en-bemi au cours du combat du 9 janvier, 6 fusils automatiques et une quantité d'armes et de matériel fe guerre. Au front du Caucase, un détachement ■msse, se composant d'un peu plus d'une compagnie, a tenté un coup de main qui fut repoussé par tos troupes. En Roumanie, une de nos divisions a attaqué le g janvier, Mihalea, fait 400 prisonniers et capturé tlusieurs mitrailleuses. Un grand nombre de soldats russes se noya dans le Sereth en s'enfuyant, i part cela, il n y a aucun événement remarquable. CONSTANTIN OPLK, 13 janvier (officiel âu 12}: Comme il a été établi, le croiseur anglais dont tous avons annoncé hier la destruction, est le croi-kur « Scaplane » et le navire-transport gravement tvarié serait une canonnière ennemie, piobsblement in nationalité italienne. Une de nos patrouiH&s, appartenant aux troupes du Danube, a exécuté an coup ■Ht main contre un poste ennemi et ramené dtm prl-mniers. Une patrouille appartenant aux troupes du /vint de Macédoine, a repoussé, le 9 janvier, une iatrouille cm gai se d'éclaireurs, au md-ouest de Ser-.?s. Les Anglais s'enjuirent et laissèrent 12 morts roi place. Dans la même région, une autre de nos xtrouilles a détruit une grande partie des obstaces <î fil de fer barbelé des Anglais. Aux autres fronts, ■meun événement remarquable à signaler« BULGARES SOFIA, 14 janvier : Front macédonien : Activité plus considérable de l'artillerie ennemie ■t.%tre le Vardar et le lac de Doiran. L'ennemi a ftlaqué au sud du village de Stojàkowo, mais son itaque fut repoussée par notre feu. Faible feu d'ar-tllerie dans les autres secteurs du front. Front roumain : Sur le Danube, entre Galatz et Isaccea, feu d'ar-Hllerie isolé des deux côiés. De notre rive, nous tvons bombardé les installations mi'dtaires de Galatz, ainsi que la gare et le potit du chemin de fer i proximité de la villa. Un incendie éclata dans la $are. Nos avions ont jeté des bombes sur le port Si-Georges &t sur la station d'aviation près de cet tndroit. 1 m k 4^ J I SOFIA, 15 janvier. — Comm. ojjiciel du 13 : Front en Macédoine î i Al est de la Czerna, deux compagnies ennemies ont tenté de s approcher de nos positions. Elles furent toutefois repoussées par notre feu. Faible ca-nonande seulement en quelques endroits du front. Front en fiouaianio : Devant isacceo, nous avons incendié par notre feu d'artillerie un navire ennemi qui flottait en brûlant, descendant le Danube. FRANÇAIS PARIS, 14 janvier, officiel, 3 h. p. m. t Au sud de la Somme et sur la rive droite de la Meuse, quelque activité d'artillerie de part et d'autre. Nuit calme sur le reste du front. PARIS, 14 janvier, officiel, 11 h. p. m. : Canonnade habituelle au sud de la Somme et dans lu région de Verdun. Plusieurs reconnaissances en-nemies au sud de Berry-au-Bac ont été repoussées avec pertes. Aviation : Un avion ennemi a été forcé d'alierrir dans nos lignes près de Pont-à-Mousson. Les aviateurs ont été faits prisonniers. RUSSES PET ROGRAD, 13 janvier. — Officiel / Dans la région de Riga, au sud du lac de Bàbit, des détachements allemands, avançant en rangs serrés, onus ont attaqué à l'est de Kalntsen; ils ont été repoussés. Une escadrille d'avions ennemis, composée de 13 appareils, a lancé une quarantaine de bombes sur la gare de Radziivilow. Au cours de vols de reconnaissance, malgré le vio. lent feu aes canons de défense ae l ennemi, nos aviateurs se sont approchés au sol à 1,400 ( ?) métrés derrière les lignes ennemies et, se servant de leurs mitrailleuses, ils ont attaqué une batterie ennemie postée près du village de Krokow, à 20 verstss à l'est de Zloczow. L'ennemi a rejeté nos détachements des hauteurs qui s'clèvent au nord de Slanic. Nous avons repoussé toutes les attaques que l'ennemi a dirigées contre les hauteurs situées au sud d'Oitoî. Les Roumains ont attaqué l'ennemi à l'ouest de Q?"tVi'jjï,XHS Ahi Çe&irsr u \e ïspoiisssr, j à occuper ses tranchées et à s'emparer de trois mitrailleuses. \ ITALIENS j ROME, 13 janvier. — Officiel ; 1 Sur tout le front, canonnades habituelles, plus vio. ; lentes en judicarie et dans la région de Ptava, ainsi que dans l'extrémité septentrionale du haut plateau i de Karst. 1 Sur le Karst, les opérations de nos patrouilles nous ' ont valu quelques prisonniers et de nombreuses cais- ' ses de munitions abandonnées par l'ennemi. i ANGLAIS LONDRES, 13 janvier. — Ojficiel du soir t Petits engagements et bombardement efficace des positions ennemies, particulièrement au nord de tu Somme et au sud de Neuve-Chap&le. LA MUTE ALLEMANDE A LA HOLLANDE (Texte intégra!) Amsterdam, 15 janvier. — Le miaistre hollandais des affaires étrangères Laudoin, a 1 commuciique au gouwepaeiiirc>nt hollandais le 1 (te- la note allemande relative au trana- ; fert des Beiges. 1 Dans cett» note allemand© il est dit que < l'ordonnance du gouverneur-général de Beigi- ! que du 13 mai 19i(5 ineuaoe de peune d'empn- i sonnement ou die travail forcé ceux qui re-coumit a l'assistance et «a même temps, sans moiaf satisfaisant se refusent à travailler sui- , sa;*t leurs altitudes. Oit te ordonnance se trouvie en conformité avec l'article 43 du règlement de la 4e convention La Haye de 1907, relative aux lois et | coutumes de 1a guerre. D'après ia coucaptio-n du gouvranament al-lemauid cette ordonnance a été rendue sans aucun doute dans l'intérêt de l'ordre punkc, 1 pour autant qu'il soit posa$bl«, empôdier qu# des parsonnes qui sont validas, tombent a chaîne de l'assistance publique. L'assistance par la « Relie! Commission américain» », urn tosMtutiom qui, dans ies airconstances actu-«ll«s, a un caractère public, tfst ©onsidéré® comme assistance pubiiqu» pour chômeurs devenus de oe fait céoessiteux. Comme 1a situation défavorable de l'industrie bWgc empê'jbf qu» les diôrxwirs puiss«ot soigner d'unie manière suffisante en Belgique môme pour Ifcur errfcratiw, du travail leur a été procuré en- Allemagne, avec lequel ils pourraient gagnw l&ur salaire-. Un grand '.nombre d'<?«tre-#ux travaillent déjà volontairement. Contre les chômeurs, qui n« suivirent pas cet ©xempie, l'obligation sur la base des stipulations de l'ordonnance du 13 mai était inévitable. Tout travail, auquel la population n& peut être contrainte sur la base des règles du droit des gens, a naturellement été écarté. Le gouvernement allemand «st donc de i<Mt£ opinion, qur le transfert de chômeurs belges en Allemagne raè e* trouve pas en. contradiction aveo ks stipulations du droit des gens, notamment nullement en contradiction avec l'article 56 du règlement susdit. La note se réfère alors aux assurances du gouverneur d'Anvers, Bara» v. Huene, an faveur d-?s Belges, qui avaient fui en Hollande. Le gouvernement allemand fait remarquer que le général susdit s'était mis en rapport avec 3e dr Franck, préaident de la commission É H" al fyf fi'igj %j|| intercommunale à Anvers, pt, en cosmmu- . ■nauté avec lui, dissiper ies dites des réfugiés, que des Belges en âge dailice seraient incorporés dans l'année allrm«jo ou seraient contraiants de travailler ta omagne. Ces deux messieurs se mirent d'jord, que les réfugiés belges qui reviendrai, qui se comporteraient avec calme et «.rceraient leur profession,, sans exprimer désint-imeiits hostiles, ne seraient inquiétés d'eune sorte. Les ordonnances répondent à ccccord. Le gouvernement appuie expressément & ce point que dans la déclaration publique du Dr anck, du 13 octobre 1914, il est dit formellement îe ies habitants seuls d Anvers, de Borgertioutt de Berchem, jouissant de salaires fixes, seraie tolérés par les autorités allemandes dans le distrt.ie la forteresse. Toutefois, cet arrangement ne se'pérait en aucune façon aux chômeurs. La déclarationu baron Huene, qui fut publiée en même temps ie l'avis du Dr Franck, ne peut donc être interptée qu'en conformité avec cet avis. On ne peut aie pas la séparer de cet avis et l'interpréter comrl une assurance générale pour ceux également qui.e désirent pas travailler. Les déclarations du baron'on Huene, qui furent faites devant le consul génûl hollandais à Anvers et devant d'autres Rolland 3, doivent être interprétées dans le même sens, aiii que la publication du dit consul générai du i octobre 1914, dans laquelle il est parlé officielle ent des jeunes gens amis de l'ordre, qui pouvaier revenir à Anvers. Les dites déclarations du baru von Huene et ses communications subséquentes ae se trouvent donc pas en contradiction avec ies( stipulations qui ont été prises contre les chômeurs beiges. Malgré cela, le gouvernement aemand compte avec la possibilité d'un malentendu de la part des autorités néerlandaises ou des Beigs qui se sont enfuis vers la Hollande. Le gouvernanent allemand est toutefois disposé à rapatrier d<f l'Allemagne en Belgique ceux des réfugiés belges qui étaient retournés dans le district d'Anvers à a suite de l'assurance donnée. Le gouvernement âllîmand, ne pouvant tolérer à cause des raisons noçiii&s ci-dessus, lue des chômeurs tombent à la eiisfge de la charité, !e gouvernement allemand fait dépendre cette faveur de la condition formelle que ,1e gouvernement îeerlanrtnU ceux des réfu- Sslgique. •—J-aa? „ ^ ,;a Le ministre néerlandais des affaires étrangères, A. Laudon, a répondu à cette communication du gouvernement allemand que le gouvernement néer-andais accepte l'offre du gouvernement allemand. 3ar l'intermédiaire de l'ambassade néerlandaise à Sruxelles, plusieurs listes ont été fournies renfer-nant les noms des personnes qui sont revenues de a Hollande à Anvers sous les conditions nommées în qui ont été maintenant déportées de la Beigique ;n Allemagne. Ces listes ont été remises au gouver-lement allemand. ■iTMantcaaBaggji'im Dernières ilepëches UectaraifoiiS da Briand censurees. Berlin, 15 janvier. — D.vers journaux annoncent lue la publication ctes déclarations de Briand à la Commission budgétaire de ia Chambre française 1 été inîerceptee par la censure parisienne. Le mouvement en faveur de J'indepieiadaaMSe hindoue. Beriin, 15 janvier. — on mande de La Haye au < Berliner Lokal Anzeiger » : La revue hebdoma-laire « Spectator » annonce que dans tous les coins ■e l'Inde le mouvement en faveur de l'muépenusfnce ndienne gagne du terrain. Le mouvement est prin-;ipaiement dirigé par des Indfens ayant lait leurs kudes en Angleterre, mais qui néanmoins sont considérés aux Indes comme inférieurs au plus infime ies Anglais. L'emprunt hongrois. Budapest, 13 janvier. — Maîgïé que le total des signatures du cinquième emprunt de guerre hongrois îe puissô pas encore être exactement étaoli pour .'instant, cette somme dépassera ne 2,300 millions .e montant total, de telle façon qu6 le résultat dépasserait les emprunts de guerre antérieurs. Opinion italienne. Rome, 14 janvier (Agence Sioiani). — En cotn-nentant les notes des pusssanees centrâtes, i'« Idea Nationale » dit : Dans la lutte diplomatique, l'en-lemi a nettement perau l'offensive et a été poussé i la défensive en trahissant sa propre faiblesse. Il ie s'agissait, du reste, pas d© discuter avae des paroles. Les peuples de l'Entente veulent moner la .utte à sa solution logique, la victoire par les ar-nes. L'histoire a mis en présence deux groupes lyant des besoins vitaux contradictoiïes, qui s'es-:luent et se répriment réciproquement. Ce m'est plus une question de dialecte, c'est une question te puissance. Opinion suisse. Berne, 13 janvier. — Le « Tagblatt » de Berne lit dans un article relatif à la note de la Quadru-plice: On doit juger la situation ainsi : L'Erweose aurait pu frayer le chemin à la paix, ©n prenant ia meln 2e l'adversaire ou tout au moins oelle des amis neutres. Elle continue la guerre paroe qu'eSe vise !a conquête de territoires et la domination mondiale. Elle justifie ces aspirations conquérantes avec des idées d'affranchissement, mais elle se dément elle-même ne continuant à torturer non seulement ses propres peuple® opprimés, mais en opprimant également les peuples libres et en voulant délivrer ceux qui ont toujours été libres. Un malentendu terrible. Bâ!e, 14 janvier. — Le représentant à Berlin des ci Basler Nachrichten » dit au sujet de la note de l'Entente : Pour tout observateur sensé de la situation actuelle de l'Allemagne, la note est complètement incompréhensible. Il paraît régner dans le " a i' ;amp ennemi, au point de vue militaire-, économique ;t morai, un malentendu terrible, sinon l'énuinéra-tion de pareilles conditions serait inexplicable. En tout cas, il y s une chose de certaine : Si l'Entente 1 réellement l'intention de continuer la lutte jusqu'à ce qu'elle atteint ses buts, la durée de la guerre sera illimitée. Pour les véritables amis de la paix lu monde ent'er, quels que soient leurs points de vue politiques, es jour sera donc un véritable désastre.Le « Tagwacht » de Berne dit, au sujet de l'exigence de l'Entente d'expulser la Turquie de l'Europe : Les ministres de l'Entente prouvent ainsi :omme ils mentent sans pudeur, comment ils veulent tromper l'opinion publique en parlant du respect des nationalités et en demandant en même temps l'expulsion de toute une nation, parce qu'elle ae s'est pas mise du côté de l'Entente. Si la Grèce a déjà été un exemple frappant de l'hypocrisie de l'Entente, au point de vue du respect des droits et de la liberté des nations, l'exigence vis-à-vis de la Turquie couronne cette hypo-;risie d'une façon éclatante. SLa désifiusion on Amérique. Washington, 12 janvier. — Aujourd'hui, on était plutôt encore enclin à considérer la situation comme étant pleine d'espoir. La note des Alliés n a pas seulement provoqué la surprise, mais également ia désillusion, attendu que le signe tant espéré, n"eût-il eu que faibles tendances pacifiques, n'est pas venu. Les cercles officiels gardent un silence très rigoureux, mais l'effet dégrisant de la note de l'Entente est indéniable. Le Président, dit-on, est très dépité et considérerait la note comme une offense; il n'est toutefois pas complètement découragé. L'opinion publique est d'avis que lea Alliés n'ont pas renforcé avec leur note les sympathies américaines. Les exigences sont considérées comme dérnésurément exagérées, même^ ridicules. Elles ne seraient justifiées que si elles émanaient d'un vainqueur qui est entré à Berlin par la porte de Brandebourg. Quelques observateurs neutres pensent qu'il existe encore une issue dans la distinction entre les buts militaires et les conditions de paix. Les buts militaires exposés sont destinés à encourager les peuples, les buts de la paix sont destinés à la table des négociations. On admet que la note des alliés a eu uu résultat : c'est qu'elle a soudé encore plus fortement _t: tjui wm;ci ne ra'T tm-iuic- ci '» uui5flnc. uusci- vation au sujet de la réorganisation de la carte d'après les nationalités est considérés comme une affaire extrêmement dangereuse pour l'Angleterre, ittendu que l'Allemagne pourrait répliquer avec raison : « Commençons par l'Irlande. » =»—gww ■— 11 «m 1 m 1 £>£F£€H£S (Reproduites de l édition précédente. ) Le tex» ae ta note grèoque à l'Entente. Athenes, 13 janv. — Voici le texte ûe la noie de tépunse ae la Orece à l'ultnnatum ue 1 finiente : 1" Consiaerant que ies garanties offertes sur terre et sur rnex par les Puissances aitioes excluent la possiDiiité d'une nouvene extension du mouvement revoiuâoLuaire et reconnaissant que les eitorts de ces Puissances tendent en orore principal à garantir ia sécurité de leur armée en Orient, le Gouvernement grec consent a effectuer ies transferts le troupes et de matériel de guerre exigés; 2" il consent egatement à se soumettre à des mesures de contrôle pour autant qu il s'agisse de la sécurité de l'armée des Alliés et que 1 administration indigène ni le commerce générai du pays n'en soient pas entravés ; 3" Il se déclare en outre prêt à donner satisfaction pour les événements du 1 décembre, ia mise en liberté des personnes *rrôtées restant à régler sur la base d'un accord général. Le gouvernement grec exprime iespoir de voir les gouvernements arffés prendre des mesures pour la mise en libene des personnes arrêtées par les révolutionnaires. 11 propose en outre de résoudre de commun accord la question des indemnités à octroyer aux personnes auxquelles, sans qu'il y eût de leur faute, des dommages ont été causés par les événements du 1 et du 2 décembre; Les mouvements de troupes exigés dans le premier ultimatum étant pour ainsi dire achevés et les conditions du deuxième ultimatum se trouvant remplies par les concessions ci-uessus, le Gouvernement grec demande ia levée du blocus maritime. » Berlin, 13 janv. — Plusieurs journaux annoncent que ies légations et les colonies de l'Emeete-, qui s étaient retirées à Saiamine, se dispose»! à rentrer à Athènes. Paris, 12 janv. — On mande de Saionique au « Figaro » que lord Grasviile et M. de Kftp, respectivement représentant de l'Angieirerre et de la France près le gouvernement révolutionnaire grec, sont arrivés à Saionique. La note de l'Entente. Amsterdam, 13 janvier (Reuter). — Le « New-York Herald a considère l'énumération des conditions exposées dans la note de réponse à V/ilson comme te maximum qui puisse être atteint dans le cas d'un écrasement complet de l'Allemagne et de l'Autriche-Hongrie. Le journal dit que les eenditions sont immorales sur deux points insignifiants, notamment dans l'attribution de territoires à l'Itaiie et à ia Roumanie, territoires, dit le journal, qui ne leur ont jamais appartenus.Les journoux absolument germanophiles font ressortir que la réponse est rédigée dans une forme très grossière. On pourrait penser, si on ne le savait pas, que les Alliés ont dicté ces conditions à Berlin. Les puissances centrales ne les accepteront jamais. Si ces exigences sont maintenues, il ne peut y avoir de la paix avant qu'un des partis ne soit vainqueur ou eue ies deux partis soient épuisés et à terre. Wilsou et la paix. Londres, 13 janvier. — Le « Daily News » apprend de Washington que le président Wiison est quelque peu désillusionné de ce que les puissances de l'Entente- ne laissent aucune porte ouverte aux négociations de paix. On croit, dans les cercles officiels, que la réponse de l'Entente met fin à toute éventualité d'une paix prochaine. Les conditions sont trop rigoureuses pour que l'Allemagne puisse ies prendre en considération. Le, véritable sentiment en Angleterre. Francfort-s/M., 14 janvier. — Le professeur bien connu, Bertrani Russell, a été à même, avec l'aide d'un jeune Angiai3 qui se rendait en Amérique, de faire passer une lettre au président Wilson. Il est dit dans cette lettre : La continuation de la guerre est exploitée par les personnes influentes de la presse qui se trouve partout sous la surveillance du gouvernement. Les sen-timents de toutes les classes de la socitté sont bien différents de ceux de ia presse. L'opinion publique ne se déclare pas et elle est encore moins informée depuis que ceux qui la guident sont exposés à des peines sévères s'ils veulent exprimer leur avis. Je crois que le vœu pour une paix prochaine est presque général, non seulement parmi les soldats et les classes bien rémunérées au point de vue du salaire, mais même dans le domaine industriels, malgré les salaires elevés et les bonnes conditions de la main-d'œuvre. S'il y avait aujourd'hui un reierendum au sujet de la question de savoir si des négociations doivent être entamées, je suis certain qu'il y aurait une majorité écrasante en faveur de semblables négociations et qu il en serait de même en France, en Allemagne et en Autriche-Hongrie. Rien n'est plus important que la paix et ce ne serait pas dommage, car une paix qui ne nous donne pas tout ce que nous désirons n est pas si grave que le détriment que eau-serait la continuation de la guerre. Conseil des ministres anglais. Londres, 13 janvier. — Le « Times » annonce qu'il y a eu hier4 un important conssfl des ministres au sujet du renforcement de l'année et du service général obligatoire. Lloyd George, Henderson, Pro-thereo, lord Rondda et Hodge y assistaient.Les mesures prises pour combler ies vides de l'année seront encore étendues. On s'attend à ce aue tous les aptes au service, soient appeles sous res armes. La Ilollannie et la déportation. La Haye, 13 janvier. — Comme l'annonce le bureau de correspondance, le journal «Het Vaderland» écrit que la réponse de l'Allemagne à la protestation du gouvernement hollandais contre ia déportation des Belges, est très satisfaisante et très honorable à tous les points de vue. Personne en Hollande ne s'est attendu à ce que l'Allemagne lèverait entièrement ies mesures à la suite de la note de la Hollande. Tout ce que celle-ci a pu espérer c'est qus 1 Allemagne serait prête à lui donner satisfaction» pour autant que sa responsabilité en aurait souffert Les Zepotiîns. — Alarme à Paris. Paris, 12 janvier (Havas). — Comme on annonçait du front que des Zeppelins et des aviateurs ennemis se dirigeaient vers Paris, des mesures do précaution furent prises jeudi soir à Paris. A 6 h. 45 du soir, les clairons de la psace retranchée de Paris tirent sonner ies signaux : « Attention, attaques aériennes ! » La poiice fit immédiafcsmMit éteindre l'éclairage. Le signal de la cessation de l'alarme a été donné à 7 h. 40. Franofort-s/M., 14 janvier. — On annonce de Bâte à la « Gazette de Francfort » ; Avant-hier soir, la population de Paris, Rouen, Versailles et autres localités des environs de Paris, a ét épréparée, de la façon habituelle, à une attaque aérienne ennemie. Le quarier général avait annoncé d après les journaux parisiens, qu'un Zeppelin s'était dirigé au dessus du front fiançais dans la direction du sud. Les autorités militaires locales prirent par conséquent les mesures ae circonstance, qui furent toutefois considérées comme superflues quelques heures plus tard. Les journaux font remarquer que le temps pluvieux n'était pas approprié à des expéditions nocturnes et que le service c£a surveE-lance militaire avait probablement été la victime d'une illusion d'optique. L'incident eut pour sonsé-quençe qu'un aérepsane de l'escadrilia de dépense du Bourget, qui avait été mobilisé, s'est renversé en rentrant. Le lieutenant-aviateur a de graves brûlures à la tête et sur tout le corps et le mécanicien Marssfcall eut ie haut fie la cuisse brisé. Genève, 14 janvier. — Le « Petit Paridsn » annonce au sujet de la soi-disant apparition des Zeppelins : La première alarme émana de Rouen, la seconde de Sentis. On tira 14 oDus contre le dirigeable ah&mami, qui disparut indetnn», dans ies nuages. Un aéroplane de combat, qui poursuivait ie Zappe» lin, tomba en brûlant près Le Bourget. Les deux aviateurs ont été retirés des débris grièvement Massés.Aucune communication allemande au sujet de ceî soi-disants événements ne nous est parvenue. (N. D. L. R.) L'état de siège proclamé à Jassy. Vienne, 14 janv. — On manda de Ganève au ■< Zeit » : Le « Temps » de Paris annonce que l'état de siège existe à Jassy. La circulation dans les rues est interrompue durant la nuit. Les hôtels et oaféa sont surveillés par la poiice. L'ancien préfet de police de Bucarest se trouve à la tête de la police dg Jassy. La guerre maritime. Berlin, 14 janvier. — On annonce de Lugano au « Berliner Tageblatt » : Lors de la perte de la a Régirai Marghareta n, le commandant des forces en . Albanie, le général Bandini, et tout iv ; ;>ajor aénéral ont perdu la vie dans cette c*tas ror>îi*.

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