Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1916, 15 Dezember. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/9c6rx94z73/
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3— Année I N. 797 Ed. B CINQ CEHTIHES Vendredi 15 Décembre 1916 | ABONNEMERTJ'QSTAt., ÉD. g j* Bruxelles - Province - Etranger [ 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de pcstt en Belgique f et à l'Etranger n'acceptent que des I abonnements TRIMESTRIELS; ceui-ct prennent cours les 1 Jasv. I Avril 1 Jdxlist I Oeroa. On peut s'abonner toutefois pour le* deux derniers mois ot» même pour I« dernier mois de chaque trimestre ta prix de : 2 Moi» i M01J Fr 3.00-Mk5.40 Fr.-l.50-MU.2Q , tirage :9©„©0O PA3 JOUR Le Bruxellois ANNONCES — La llgot Faits divers et Echo«. £r. 5.0» Nécrologie 2.09 Annonces commerciale» . 1.5# » financières. . . 0.545 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.4$ La grande ligne. . . . . . ÛJ5 TIRAGE: 90.00C PAR JOUR I Rédacteur en Chef : i t» F^wrm n| ïw*#?! «m Rédaction. Administration, Publicité, Vente : Mni'° de sai^m | *3 J&H&It&fi tsBfVfcJarfvjlK ii Bruxelles, 45, rue henri maus DERNIERS COMMUNIQUÉS OFFICIELS allemand» BERLIN, 1 4déeembre. — Midi : Théâtre de la guerre & l'Ouest, Groupe d'armée du prince héritier Itupp-recbt de Bavière : Sur quelques secteurs du iront de la Somme, par moments, latte d'artillerie intense. Groupe d'armée du krouprinz allemand : Près Le Four de Pans, en Argonne, après une canonnade préparatoire violente, des patrouilles françaises, s'élançant en. avant, ont été repoussées. Sur la rive droite de la Meuse, l'action d'artillerie s'est accrue l'après-midi. Théâtre de la guerre â l'est » Front du (jetterai leid-marûcbal prince Lesjjwid ue Bavière : Rien d'essentiel. l' rum du yaneras-eoloncî archiduc Joseph, Dans les Carpatlies boisées, fréquente canonnade. Dans les monts Uoyorgyo et dans la vajée du Troio. sul, les Russes ont poursuivi leurs attaques riches eu pertes, mais se déroulant sans aucun succès pour eux. Groupe d'armée du fcldmaréehal général vou Mackenseu : Progression favoruoie sur le font entier maigri 'de très grandes difficultés qu'offrent les routes. La Grande Veàacliie, à l'ouest de la voie ferrés "Bucarest-Cernavoda a été débarrassée de f ennemi. Frtitll uias Ctliiuieu ; Les attaques serbes exercées à l'est de la Czerna, se sont écroulées sous de lourdes pertes devant les positions bulgares. BERLIN, 13 décembre (officiel), soir : Reprise passagère de la canonnade à la Somme et sur la rive orientale de ta Meuse. La 9tne armee s approche de Buseu. A test de la Czerna, de nouvelles attaques serbes ont ea lieu. autrichiens VIENNE, 13 décembre, officiel : liieûtre de la guerre a l'Est. Groupe d'ariuee du leîdmarôcbal général von fclarkeiitsen : La résistance ennemie près &s la falamita est brisée, lions poursuivons l'aaversaire en recul. Des trou-iuli a.j-sfrft-jMazpBîgs et allemandes s'eFprvckemê-Buzeu. Les Roumains ont encore laissé 4000 prisonniers entre nos mains. Front du colanei-jjeuéral archiduc Joseph ; Les aVannes rosses a l'ouest et aa nord-ouest d'Ocna continuent. Hier elles ont également été complètement inutiles. ' Après l'écroulement des assauts, riches en pertes, prononcés aux première* heures du jour pur les Rosses, ea calme relatif a prévain près de farinée da cokmei-général von Kôvess. Fronl du teJatnaretbai général prince Léopoîd de Bavière ; 'A pari quelques râds couronnés de succès sur la Bistritze-Solaiwixske, il rfy e aucune opération, de combat à signaler. Théâtre de la guerre italien. ini-atr» de ta guerre auu-fcst. Situation inchangée. s bulgares SOFIA, 14 décembre. Comm. off. du 13 dêc. : Fronl en AtaeeuoiMQ -Sur tout le front, stuienic.nt faible fen d'artil-te rie des deux côtés, ainsi que des combats de patrouilles par endroits« » Froul roumain : Dans la Dobrouaschct, fiable canonnade réciproque. Dans la Value tue animale, les armées coalisées ont franchi la rivière falosnila en certain points. SOFIA, 13 clée. — Communiqué du 12 décembre : Froitï macédonien ; Dans la région de Bitolia, rien d'essentiel. Dans la ccurbe de la Czerna, l'ennemit après une violente préparation d'eruhetie, a prononcé vers midi, une attaque contre le ligne Parakmo-ÎAakavo. Elle a échoué avec les pertes les pins considérables pour ïtrf. Après une nau.ve.se préparation d'arîi&rie, l'adversaire proponça une nouvelle attaque contre la tiau>eur à l'est de Paralovo, mais cette nouvelle attaque échoua aussi complètement. A l'est de ht Czerna, nos unités ont repoussé une attaque près de Gradesnitza. Sur ta rive uroitç du E- nrdar, vive activité de l'artillerie et combs's entre détachements de garde. Sur la rive gauche aa Watiar, feu peu abondant de l'artillerie ennemie. A la Slruma, faible feu de £ artillerie ennemie; combats de patrouilles an cours inférieur de la SU k-mà. Au front de la mer Egfe des navires ennemis vnl bombardé inefficacement tes ports de Cavallo et de Makri. L'activité aérienne ennemie a été sans résultat dans les environs de Porta Lagos. Front roumain i Dans la D&brudscha fen d'artillerie et et infanterie peu abondant des deux côtés.Dans la Valachie orientale les troupes des puissances coalisées continuent la poursuite. FRANÇAIS PARIS, 13 décembre. — 3 h., p. m. : Nuit relativement cabne sur tant le front. PARIS, 13 décembre. —11 h. p. m. : 'An sud de la Somme, l'artillerie ennemie, (ner-gsquemeni contre-battue par la n&tre, a vioiemmen. bombardé nos tranchées da secteur de Biaches, di 'ta Maisonnette et de Bsrteux. Ea Argonne, vn coni 'de main dirigé sur fia saillant ennemi, an nord di Four de Paris, nous a permis de détruire les ira vaux de mines ds l'adversaire et de ramener de: prisonniers. Partent ailleurs fournée reiativemem calme, Un ballant captif ennemi e été détruit var U fir flte ttaire «rtilkrig près de Bouvescourt. PARIS, 13 décembre : Armee d'Orient. Dans la région au nord de Monastir violente lai te d'artillerie et combats assez vifs pendant la jour née du 12. Une contre-attaque bulgare contre te Italiens a été arrêtée par les tirs d'artillerie et le feux des mitrauleuses de nos alliés. Un avion enns mi forci, d'atterrir a été pris par un détachemen italien. Les deux officiers qui montaient l'apparus ont été faits prisonniers. KUSSEâ PETROGRAD, 12 décembre (officiel). — Ai sud-est de tiisselin, dans ia région de Zubilno.aprè. une préparation d'artillerie, l'ennemi a refoulé li gère ment nos compagnies; cependant, après larri vée de renjorts, il fut repoussé à son tour, de sorti que la situation primitive a été rétablie. Dans les Carpathes boisées, dans la région situé) à 5 verstes au sud-est de Chibeni et près du Ca pal, l'ennemi a prononcé deux attaques, qui on été enrayées par notre fen. A l'est de Beibor, nous aixms repoussé tennem qui nous attaquait; en le poursuivant, nos troupes se sont emparées de deux hauteurs. Dans la vallée de Sulia, nous avons repoussé des attaques ennemies. A 6 verstes au nord-est de Glashiitte, an s:id de ht vallée d'Uzu, nous nous sommes emparés d'uat hauteur. Avant-hier, l'ennemi a entrepris des attaques infructueuse9 dans la l'allée de Bstzea, au nord de Ctslan (à l'a csl-nori-ouest de Buzeu), sur la rivière de Cribovu et à l'ouest de Mizil. Dans la Dobrouclscha, canonnades réciproque». ITALIENS ROME, .12 décembre ( oificiel). — Dans îa ré• éion de la l'aile e de l Adige, canonnade réciproque habituelle. Durant la nuit, nous avons repoussé sine tentalivt d'attaque dirigée contre notre position élablie près de Dosso-Casina, au sud-ouest de Loppo (Rio Caméras). Sur le Carso, les averses incessantes osa continué â entraver l'action ds l'artillerie. ANGLAIS LONDRES, 12 décembre (officiel). — Hier soir, nous avons fait sauter avec succès des mines « sud d'Y près. L'artillerie' et les mortiers de trr"eh*e entiemii 'établis en fnte de Fcstapert et ae (k/em-* vnapett'' ont fait preuve d'activité. Nous avons observé que te dépôt de munition} ennemi établi près de Vinty était en flammes. Dernières Dépêchés L'offre pasilipe OPINIONS i)ii L'ËlMtV(iË8. Ea Hollande. La Haye, 13 déc. — Lors d'une discussion dis pr» jet de loi au sujet da maintiea ea service proioagi de la milice, à ta séance de la deuxième Chamon la leaaer du parti démocratique social TrœiSîra, a consacré quelques paroles à l'offre de pais e* l'i ssliiôe comme un point lumineux dans les ténèbre» U émit 1 espoir que i Entente profitera de cette ottn et que les divers partis useront de leur influence sur leurs gouvernements. 11 estimait pouvoir assu rer que les négociations de paix rencootreraiec l'approbation de tous les démocrates sociaux. U fer niula en outre l'espoir que le gouvernement néerla» dais,at&t que les circonstances i» permettraient,di minuerait la pression militaire. Le ministre de la guerre a répondu qa'2 peuvai communiquer que le gouvernement avait pria cou naissance de ' l'événement survenu hier au Reicfc siag avec un intérêt extraordinaire et qu'il suivrai avec la plus grande attention les événements «lté rieurs. Le gouvernement a toujours examiné la pos sibiiité de diminuer ia mobilisation, l'avenir démon trera s'il peut la diminuer encore davantage i 5# venir. Ea S.sisse. Berne, !3 déc. — Le « Berner Tageblatt <> écrit Le plus grand obstacle qui empêeiiait de voir clsi dans les intérêts européens, est écaité par l'initiativ: conciliatrice et non blessante de ta quadrupliez. Au cane puissance ne se fera du tort, en acceptant se exigences. Beaueor.p de sujets des Etats de la Qui druplke, se montreront peut-être mécontents ; mai la majorità et tous les bons Européens seront re connaissants envers les Puissances centrales* d » voir placé la cause de l'humanité au-dessus des inte rêts de la. patrie. L'idée de paix tombera pout-êtr également sar ca terrain fertile dans les Etats d l'Entente. Si tel n'était pas le cas, ils endosseras le poids d'une Îauîe irréparable sans pour cela rer ors inefficace la décision des Puissances centrales car ^l'idée de paix timidement exprimée n'exist plus. Si les Etats de îa Quadrupiice se voient forci de continuer' la lutte, alors leurs peuples sanret encore mieux qu'ils se battent rour ia paix mondis le et ils seront invincibles. Berne, 13 déc. — Le «Bond» de Berne «rît a sujet de la proposition de paix de» puissances cet traies : Le 12 décembre 19!8 est assurément an Jour torique de premier ordre. Pour la première fois depuis l'explosion de 1 ^ guerre, ta» des partis fait une proposition dirso f de paix devant le monde entier. A.u moment de » publication de cca lignes, les conditions ne sch i pas essore connues. Mais tous ceux qui aspirent la paix — et qui n'est pas dans ce cas? — re r pirent plus librement et pensent : C'est tout s ' moins an commencement. Il y a quelque chose £ grand et de permanent dans le fait que la Quadrup Alliance, au moment où eu» a. de l'aveu de son « versaire, un avantage mitjïairis, t'ait à l'autre gtau-ps de puissances la proposition de ccrmueucer les négociations de paix. L'imppnaict de c: —■ " jmar-ciie ce pourra pas être niâe, même si l'autre parti ' la décline, comme on le profit, attendu qu'on ae j * désire pas une paix prérr rée, L» désir ardent pour la paix est gcnétaL Ce ; a parole ce pais im pressionne même là où oa 'x-apts fa repousse;. ^ On n a qu'à écouter pour ç;(iéprendre comment elle se répand de bouche es Saâcae et quai!© sensation elle produit. La Quadruple Alliance a c!< laré dans sa note i qu'elle ne cherche pas à écriser ou à anéantir son I adversaire, mais qu'elle est convaincue que ses propositions sont propres à s;s..»r aux peuples leur existence, leur honneur et isur développement et qu'elles peuvent donc éiajbjir des bases pour une paix permanente. La noté fait ressortir que les drçits des autres ne sont f:-» incompatibles avec les propres droits et les propres i. < reconnus comme justifiés. Nous ne vo-ulpns pas nourrir des ; î espoirs exagérés, ni préjuger et „-ore moins les dé-i cisions et la réponse du groupe des puissances de : l'Entente. Aujourd'hui ii ne s a;,'.: que de signaler i l'acte auquel on dc-it attribuer une grande portée historique. Zurich, 13 déc. — La ■£crîher Post » écrit au snjet de ia proposition de paix . Si i'oi re des Puissances centrales ne trouve pss d'écho, i! parait cer- j \ tain que la guerre continuera ds la façon la pius impitoyable. Les États neutres, qui, en ces derniers ; temps ont dû souffrir beaucoup, devront suppoitei des charges plus lourdes encore. C est pourquoi, la question se jx»se si msmlnsG* encore, vu que jamais auparavant le mocSîfe%>ciic:ogique de ia paix ne s'est présenté, )es neutres assiéront les bras croisés à la ruine de „ curope. Nous osons espérer que le Conseil têdejol suisse, ma par le sentiment de la responsabilité envers l'humanité ; souffrante, saura répondra grand c«n lui posera b question. • Bâte, 14 déc. — La" h Bislsr Nationalzeitung » ( écrit : Si l'Entente retusMC entrer en pc : rparters, elle endossera la plus terifcie des respf;nsabilités. O doit certes lui être dur" - .e se convaincre et de convaincre les autres qu'elle frit nue guerre de défense. Celui qui veut sirap&îRent se déiendie est • très aisément disposé à ia.tBiix. 15 l'uoute jusque ■ S 'c/'\ ~r:y U ; conquête qui s'attend à une carte de guerre fe- ( vorabie, qui ne veut pas entendre parler de négociations avant d'avoir écrasé l'adversaire. En invitant ( les neutres à une médiation ou à une entremise, l'on fait appel à leurs bons sentiments. Leurs sym-pathies vont naturellement aux pacifiques. Si l'Eu- , tente refuse carrément, elle verra surgir de soo j côté tous les aléas dont oa pem s peins se faire une idée. Elle sera vouée à la désunion et ae troa-vera dans une situation vraiment critique. ( En Saède. Stockholm, 13 déc. — L oilre de paix des Puissances centrales, a produit ici une profonde impres- , sien. Déjà hier soir, la nouvelle avait été répandue par des éditions spéciales et vivement discutée partout. Aujourd'hui tous les journaux du matin consacrent des articles de fond à l'événement, tandis que les télégrammes et communications occupent toute ( la largeur des colonnes ainsi que les portraits des souverains des Pnissîtnces centrales et du chancelier allemand. La presse libérale, aussi bien que îa presse conservatrice, salue unanimement le 12 décembre comme un poteau indicateur dans l'histoire de îa guerre mondiale. Le « Stockholm Tidnlnges * écrit : L'invitation solennelle à la réflexion ;tî i 1* pondération a retenti au-dessus des champs do bataille. L'un des combattants a dit : « Je suis prêt à cesser. » Da» millions d'hommes attendant avec anxiété, la réponse.Le « Svecska DagMatîet « écrit : En ce qui concerne les Puissances centrales, la situation est claire à présent. Elles souhaitent ia bienvenue à une médiation. Si nous voyons maintenant que tous lea efforts de l'Entente, tendant à empêcher l'acte^ tatioa d'une proposition de médiation neutre, ce serm ' une preuve indubitable ç ..- ia mauvaise volonté de ! l'adversaire, ne veut traiter qu'avec ans Allemagne Jetée par terre. 5 Les Puissances centrai ont montré maintenant — et c'est là l'intéressant de ia question,— qu'elles 3 sont prêtes à traiter sur une autre bac-& que sur celle de la suprvî»3tîe pore et sïmrk. lia Norvège. Christiania, 13 décembre. — Tons les Journaux " soulignent l'importance de îs démarche allemande, s par des manchettes de plusieurs lignes, des téîé-' grammes officiels et privés de Berlin, très étendus au sujet de la séance de Reidtsiaa et îa note su '• Pape, ensuite par îa pnbiicatioa des portraits de e I'EmÇêreur et da chancelier de VEmpire, ainsi que 5 par des article» de fond oà l'on discute la situation poKtiqtie et militaire, qui p:n*met à l'Allemagne d'oî-" îrir la paix, et ks previsices de l'accueil qui lui est réservé. Tous les joumau-x publient le texte de la tt note, qui a trouvé également une bonne presse près *- de jowrnaux^avOTables jttsqu'ici à l'Entente. Copenhague, 13 dés. — L» contenu da discours s- da chancelier prononcé bief s éîé reçn avec une vive anxiété. A la Bourst o» * constaté un effoo-» dremenî général des conr«. C'a! pour certaines vans leurs a dépassé 100 p. e» La première brève dépê-x che Wolff au sujet de l'olî?» de paix des Puisssn-a ees centrales qui fut répandue ver» 0 heures pa? à des éditions spéciales, causa partout une vive im-ï- pression. Néanmoms on d«5ts psrto'rt d'un accueS u favorable de l'offre chez les puissances de l'Entente, le Après ce qui s'est passé ces jours-ci ea Russie, le en Angleterre et en France, œ ne serait pas surpri» L ' du refus de cette offre, malgré qu'il sera peut-être difficile aux Allies de refuser carrément cette offre dont ils ne connaisent pas la teneur. En tous ca3 l'offre de paix représente un point lumineux dans les ténèbres. La question de paix est à l'ordre du jour chez iea nations belligérantes et l'exigence d'une terminaison rapide de cene terrible guerre, se manifestera tous les jours plus impérieusement. Le '« Sociàlderrsoliraten » dit : Le 12 décernera restera une des plus grandes bornes d'étapes de l'histoire. L'Allemagne et ses alliés ont ifciiwU la main à l'adversaire en signe de conciliâttpa. G& sont eux qui ont ainsi fait le premier pas vers là pisn. à laquelle aspire l'humanité tout entière. Lon doit espérer que ceci sera le commencement de la fin le cette guerre si terriblement destructrice. Le journal est d'avis que dans les pays de l'Entente on doit se donner la peine d'écouter ce que eeulent les Puissances centrales, et une fois que le ptemier pas sera fait sur le chemin de la pdix, le mouvement en faveur de la paix ne discontinuera plus. Depuis près de deux ans et demi les peuples souffrent de ta misère et de 1a terreur de la guerre. h présent l'espoir de la paix est éveillé à nouveau :t poussera de profondes racines. Derrière les diplomates et les politiciens, il y a les masses populaires, et leur désir de la paix ; on ne peut et on a'oserait pas, ne pas tes écouter. La parole est naintenanî aux Alliés. Aa Danemark. Cologne, 13 dcc. — On annonce de Copenhague à a «, Gazette de Cologne » ; Le discours prononce ifer par le chancelier est attendu ici avec une gran-te anxiété. Avant que son contenu ne fut connu le «it par les éditions spéciales, des bruits innombra-sles jetaient répandus dans îa vilie, bruits qui ont ;u une certaine mimenjœ en Bourse et ont provoqué lae baisse générale des cours. La nouvelle que 'AUeaiagne tenaait la main à ses adversaires en (uc de la paix, a provoqué partout la satistacuon ei m soulagement. Toutefois on est plutôt d'avis que i'après les déclarations des hommes d'Etat des puis-saaces de l'Entente, il n'y a malheureusement que ■eu de chances que la démarche de l'Allemagne soit tccueillie favorablement par l'Entente. Les décia-■asiûns de la presse de ce jour expriment également :e doute. Lé a Politiken b écrit entre autres qu'on n'éprou- àlik*^Sfric iominant. Dans ces circonstances il ne serait pas 'tonnant si la proposition fut reïusée. En tous cas la lemande pacifique de l'Allemagne est une éclaircie lans cette nuit guerrière. La question de ta paix est naintenant à l'ordre du jour chez les puissances bel-igérantes; on réclamera toujours plus éoergique-nent la fin prochaine de la guerre. Le a Nationaitidende » croit que îa démarche des Puissances centrales est attribuable à l'Empereur Suillaume personnellement, et il termine l'article ?ar ces paroles : On ne connaît pas encore les propositions de paix, mais on peut croire qu'elles ne :oncordent pas avec les buts d'une paix qu'on a envisagés à Paris, Londres et à Pétrograd. Les Puissances de l'Entente accepteront-elles malgré cela ia proposition de l'Empereur allemand et mettront-:lles ainsi une fin à la guerre mondiale qui menace le détruire l'Europe dans un laps de temps déterminé? C'est là la grande question, devenue réeiîe-sient historique, à laquelle le monde entier attend la réponse avec une terrible anxiété. Le journal « Socialdemokraten a dit que 1» 12 iteembre, Jour auquel l'Allemagne a tendn à se» ennemis la main en vue de la paix, peut être qualifié 4'ua des plus grands jours de l'histoire. On doit espérer que ce sera le commencement de la fin de la guerre. Le restant de la presse parle dans le mâms sens. En hiûm. Berne, 12 décembre. —- La pressa® de Mils», & l'exception de i'« Avaiyli », qui n'est pas encore arrivé, ne publie pas dé commentaires rédactionnels an sujet de la proposition de paix. Ce qui est singulier, c'esl que ces journaux se font télégraphier de îs Suisse, prftendû-iE'-nt de Bàle, les critiques aa sujet de Ia proposition allemande, cri ligues qui sont sans importance an point ôS vue de leur t-eneur et de !«urs sources. La se^le opinéen as >eu is* téres,- .rite est dont^e par ia «Persevè^anzaW qui écrit entre «a^reà' : « Il est probable qaè ia proposition générai» de i'jMiemagne iî® peut Strê examinée par tes gouvAnemenis de i'En-bônte si elle n%:*st pas accompagnée de conditions conclûtes qui permettreiit leur examen. Cologne, 13 décembre.— On annonce de la frontière italienne à la « Gaaette de Cologne »: Les commentaires psibliée par iea journaux italiens font reconnaître q»5 les cercles politiques italiens-n'ont pas été surpris par ia démarche des puissances centrales. Rlii-di miùt, dàt-'on, on rattachait dans les couloirs de Monteoitorio, cet événement à îa convocation inopinée du Reictetag et h î'intervéntîoB des socialistes pacifistes à Paris et à Home. Le « Sccolo » pense qu'ii est suspect, que les cléricaux italiens aient adressé «n même temps un ordre dit jour au goavcrnwnent, demandant que cei-uHs ne pOroe pas de vue, en d«îhors des préparatifs économ «lies et militaires on voê de la victoire, le rétablissement de la paix. Da resie,. lo « Sccolo » continue à suivre* sa politique liabitoello en écrivant que la proposition allemande no tend qu'à tromper tes* neutres. Aus-si longtemps qu'il n'y aura jmis de conditions précisés, ii m» peut être parlé «« paix. Les all:«s n'ont pas l'intention du tout de se résignei' à la proposition de l'Allemagne tendant à obtenir ane paix allemande. Es -roniteuent à fabriquer des arme» et des mtmitiorw dan» l'espoir abso*o d'«np<vrter k victoire par les armes. Bb ArKjIetem*. Loî^drea, lâ décembre. ■— L# jooiiîai libéra' • Daily Chronioàe » commente la pivpasitiot ûe paix allemande et écrit : « Nous sentons toute Fliorreiir de cette guerre au point de vu» immtmitaire, comme 3'Allexnagne prétend l'é (prouver eHé-meiiie. 11 est notaire que nuùa j*t prouvons plus loyalement que l'Allegèagne, nous qui avons fait tout notre possible pous ^eviter la guerre, quand i'Allemagne la provoqua de gai té de cœur. L'Allemagne peut ub-ttmr la paix aux conditions que noua avons stipulées. Si elle a des doutes au sujet de ces conditions, elle peut nous le» deiiMiider ea» tout temps. Ea ce qui nous concerne, nous avons toujours demandé et demandons encore ; Le désarmement de la puissance militaire prussienu*;, l'abandon ou la d'es^ruetion de la flotté et de toute ra#ilieiàe de l'AMeniagne. | Nous douions si ce fantôme terrlfîau do nouveaux armements qui ^wurrait amcneir un» nouvelle guerre, pourrait être écarté par des conditions tuoiiia rigoureuses. Londres, 13 décembre. — l^e ■<< Alornmg Posi » est d'avis que l'ofire des puissances ceQtraJIiB constitue une pro^>osition n'anniseice • mais lion pas une proposât.on de paix, purct-que l'Altemagne n'est, pas parvenue a déti-uira fee armées et lés flottes de l'Entente. Le journal déolaroiqiie si on acceptait maintenant un armistice, on devrait renoncer a l'espoir d'être assez fort ù. un moment donné pour abattre l'Allemagne. Le « Eaiiy fôfcgraptfi » écrit, qu'on a von® dans la déclaration du chancelier, que l'Allemagne a atteint l'apogée de sa force. On ae doit .pas naturellement en conclure que la chute en sera la coiisèqucBce iunncdiate. L'ennemi u poussé ses forces jusqu'à l'extrême et il ne pourra plus faire grand'chose. Ce ne sont pas tes vainqueurs de la lutte qui s'écrient : Déclarons que nous sommes quittes et redevenons amis. L" jouira al insiste ensuite sur ce fait que 1'Angteierré ne doit pas être seulo pour répondre à 1a proposition de l'ennemi mais que l'Entente doit le faire au nom de tous les Alliés, ii affirme que le véritable but de l'offre ne vise pas tant a persuader tes puissances de l'Entente,.mais iî tend- plutôt à impressionner les neutres. Le « Daiiy News » écrit : Les Aillés ne peuvent pas saascrire aux négociations de-paix sur la base élaborée par Beîlimarm-Hoiiweg, mais ils doivent de kïur.çôté soumettre leur cas aux ennemis <ei au monde et se décharger sur l'Allemagne de la responsal.iiité de l'acceptation ou du refus de ces conditions. Le « Daily Mail » écrit : Bethmann n'a pa» k; droit de réclamer une réponse, comme un cambrioleur dans ttne maison privée Les At bés savent qu'une paix avec une nation de tigres, d'assassins et d'hommes d'Etat qui considèrent le3 traités comme des Chiffons de papier, vaudrait à pc-.ne l'enor^ et le papier. ./'"."J L<^ P^fjgPr de paix Wv-rl'-fcifPiilFSè -flour lesquelles nous luttons. Les Alliés ne seront pas touches poi* toute celte mise en scène de puissance et de loyauté dépourvues d'onction, et nous croyons qu'i! en sera de même chez les neutres, qui ont' étudié pendant toute celle guerre, les mobiles e.t les agissements de l'Allemagne». L'Allemagne a déjè essayé de délermlner los Etats-Unis à m-tervenir.Sa tentative n îamentaÈ>fcment échoué et comme elle ne croit pas qu'un autre nenfr-e quslconque p»?isse faire une tentative ayant des chance? de succès, eîle s'avise à taire une offre directe aux belligérants. C'est avant totifc un symptôme que l'Allemagne est consciente de sa farWesse. Les Alliés devront repo*WT absolument toute .idàe d'intervenlion, =- ,u qiîeiqne forme que ce soit et d'où qu'elle vicw> ne, aussi longtemps que les bases élaborée* dans la proposition constituent ie èrlomph-e de» la puissance, non celui du droit. Ils devient également refnser de négocier au sujet d'un armist'îœ i tsqu'à ci que les pays, que l'ennemi a envahis, ne soient restitués et n'aient été indemnisés. DEPECHES (Reproduites de Véàilion précédente.) L'Entente et la Srèoe Rappel ds l'amiral Feornst Genève, 13 dcc. — L'Agence Havas nous informe que l'amiral français Dartîge du Pournet, com-ïnandant i'escadre de l'Entente au Pircc, vient d'être rappelé. Le contre-amiral Gaucher le remplacera ea qualité de chef de la première armée navale. Ea Grèce devant la déclaration de ya "rre. Frontière russe, 13 déc. — Le corresroaâant parisien de la «Ruskiia Wjedonsosti», qui est d'ordinaire bien informé, annonce de source autorisés que la Grèce se trouvé devant une déclaration d» guerre imssiaente. Dans les milieux gouvernementaux français l'o» considère la situation, au sujet du cours uitérisut* des choses, comme désespérée. A Rome, l'on envisage les choses avec un visage dont l'une moitié rit et l'autre pleure. A Londres, il s'élèvera certainement des vol* qui rappelleront leurs avertissements anteirieura concernant l'expédition de Saîonique. Par le fait même, îa situation de lJriand devioa (irait intenable. f/étoile de Ye»m;!os pâli!. Berlin, 12 déc. — On mande d'Athènes au «Cor-rkre délia Sera» que l'opposition contre le mouvo-, ment véniscliste est devenue aussi prononcée quat l'attachement su Roi d'autre part. Des personnes qui Jusqu'ici s'étaient tenues lk l'écart des fluctuations politiques et même des gen*' qui Jusqu'ici s'affichaient comme partisans do Ve-nîi-eios, ont adhéré à l'opposition. La guerre à outrasse 1 i L'offre do paix des puissances centrale». On mande do Copenhague à b» tKrlegszeitunS* D'après une dépêche de Paria reçue ici, Lloyd Geotw ge a adressé à Briand un télégramme dana îequ< il fait part de sa résolution inébranlable de men«® ( la guerre Jusqu'au triomphe final. Ea réponse à et ^ télégramme, Briand ea a adressé tm autre, dans W - quel 3 exprime l'assurance des mêmes sentiment#!!

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