Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 08 September. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 27 September 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/h12v40mm5s/
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4— Année - N. 1057 - Ed. 2 H— ■ il■ 11 ■ ■ i ' m «lin ii» < ■inm m ■!!' iln > n m m11 ■■ t lin CIHQ CEHTIHES Samedi H Septembre 1917 ABONNEMENT POSTAL, ÉD. £ Bruxelles - Province - Etranger 9 mois î Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux <le poste eu Belgique «t à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci iprenneni cours les 1 Janv. 1 Avril 1 Juillet 1 Oçtob. On peu t s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou même pour le oernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois Pr.s.00-Mk.2.40 Fr-l.5D-MU.20 TIRAGE : ÎI0.QO0 PAR JOUR Le Bruxellois ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. 5.00 Nécrologie 3.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières ... j .00 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.50 La grande ligne 1-00 TIRAGE s ÎÎO.OO© PAR JOUR | m Journal iistiiien liiipsisiaBf a | Les bureaux du « BRUXELLOIS » se ir©uvet«4 SltJÉi DE LA CASE^E, 33 ei 35, à Bruxeties (près de Sa place Anneessens). Le Mira-Aee ei Rusie fy «a# Nous lisons dans le « Nieuwe Rofctardamsch© Coin an t » : La relation suivante qui "a. pa>ru récemment dans tin grand journal de Londres et qui émane d'un correspondant à Pétrograd, prouve que la situation )eo Russie ressemble beaucoup à celle du moyen-âge et- que beaucoup de gens ne savent plus mt-tre un frein à leurs cruautés. Un journal de Krasnojarsk avait reçu une requête d'Aisji&sk.la ville la plus septentrionale situés sur le chemin de fer transsibérien. On demandait du secours pour le lieutenant Miakoff. Celui-ci avait été traîné à cheval journellement à travers? 3a ville, au son d'un roulement de tambour ; il avait ■un morceau de cuir sur les épaules et un autre morceau de cuir entre les dents. Les soldats qui lui avaient îrfiîgé cette peine, accusaient le lieutenant d'avoir volé un peu de cuir, mais le télégramme, qui annonçait que le lieutenant n'en sortirait pas vivant, taisait comprendre que l'accusation n'avait pas de fondement. Lo Conseil des ouvriers et des soldats n'avait fait aucune tentative pour mettre tin à cette torture morale; mais leurs collègues à Knasnojarsk furent plus cléments, et f|l3 y envoyèrent une délégation pour instruire l'affaire. Quelques excès de la populace flappeiiient le sombre moyen-âge et les cruautés des sauvages. A Saratoff une grande foule s'empara d'un criminel — son crime n'était pas indiqué — et lui tordit la tête au point que le visage et le dos as touchaient. Le sang lui coula de la gorge comme l'eau d'une fontaine. A Sjita, la capitale du territoire du Tra53&aï-kal, une foule de 10,000 personnes qui attendait :1e char funèbre de 7 victimes d'un médecin assassin a mis en pièces un voleur qui avait voulu entêter une femme, son frère subit le même sort quoiqu'il n'eût, rien fait. Un comptable qui testait de réfréner la passion de la foule, fut également tué comme « défenseur du crime ». Même le capitaine, qui procédait aux funérailles, échappa avec peine à la mort, lorsqu'il voulut intervenir ©t empêcher cet acte injustifié. Plus tard la foute assiégea la prison et exigea la remiss de cicq détenus. Le télégramme, qui donne ces nouvelles, ajoute: '« On vole et on assassin» sans cesse ». Ce qui s'est passé à Novojo Odessa, dans le voisinage de tt'colajeff, ne peut être comparé qu'à «ne fête de canibales. A la suite du nombre croissant de vols, on procéda à des visites domiciliaires dans les maisons suspectes. Une demi-douzaine de chevaux et une femme sur laquelle on a trouvé de nombreuses marchandises volées, furent arrêtés. Lorsque la foule l'apprit, elle assaillit la prison et tua quatre des prisonniers qui s'y trouvaient. Cinq autres ont été blessés. Au. cours de ces événements, on apprit qu'un nommé Laposbofi ïaisGint s»n service militaire à Nicolajeff, était le chef des voleurs. Il fut recherché par la ' police et il subit le « knout » jusqu'à ce qu'il dénonça dix complices dont plusieurs étaient spec-?ateurs de 9on supplice. On les empoigna ; frappés et piétines, ils expiraient ou' s'évanouissaient. On construisit alors un bûcher et après avoir versé du pétrole et du goudron sur le corps des victimes, ils furent jetés sur le bûcher Laponoff dénonçait toujours, mais finalement il lut traité, comme ses complices, par la foule ivre d'alcool et avide de sang. Lorsqu'un détachement de la milice d'Odessa arriva sur les iieux pour ré'ablir l'ordre, il y trouva une foule de 15,000 personnes, parmi lesquelles de nombreuses femmes, dansant autour du bûcher. 1 Deg témoins oculaires déclarèrent qu'i' y avait ' parmi les victimes trois femmes enceintes et que quatre victimes vivaient encore quand elles furent Jetées sur le bûcher. LA GUERRE ftesufffiiggHgpës tMâsisii ALLEMANDS BERLIN, 7 septembre. — Officiel de midi : xaoatie ae ia guérie a i ouest. Groupe a armoe du îsia-maïôclial géaôïai piuiee aenueï ivuppiuciii de lia vicie : Au front de Flandre, au nouveau, de violentes luttes d'artillerie se sont déroulées entre le bois Houthulsler et Holle'oke. Dans la matinée et dans la soirée, les Anglais, après un intense jeu de-destruction, ont attaqué nos positions au nord de la voie ferrée Roulers-Yprès, sut une largeur de 4 kilomètres. Après un combat de brève durée, ils ont été repoussé,s partout. L'intervention de trois divisions pour ces attaques, qui cmt coûté des pertes élevas à l'ennemi, a été constatée par les prisonniers. Dans les secteurs voisins, après d'énergiques poussées d'artillerie, des détachements de_ reconnaissante anglais se sont avancés. Eux non plus n'ont pas eu de succès. Près de Lens, à la pointe du jour, des attaques partielles de l'ennemi ont échoué avec des pertes élevées. Groupe d'&iaiee du prince impérial allemand : 4)ans pluseurs parties du pont de l'Aisne et en Champagne, l'action est restée vive toute la journée. Des engagements aux avant-postes nous ont Rapporté des prisonniers. La bataille d'artillerie sur la rive orientale de la Meuse a été poursuivie ■jusque dans la nuit avec de brèves interruptions seulement. Notre jeu destructeur contre des for mations constatées de troupes d'assaut) a empêché au bois de Fosses une attaque des Français. Au sud de Beaxxmontt un régiment wurtember-geois a: pénétré dans les lignes ennemies et a chassé la garnison au cours d'un combat à la grenade à main. Des troupes d'attaque badoises ont jau irruption dans la forêt des Caurières et sont revenues en ramenant des prisonniers. Aviation : Neuf avions ennemis ont été abattus en combat aérien et cinq autres par noire /eu de déjense. ïheàtre do la guerre a l'iâst. Groupe d'armée du ieid-rnarécHal général frince Léopoid de Bavière: Les mouvements de retraite des Russes an nord-esi de la Duna injérieure ont perduré hier. Notre cavalerie a combattu avec succès les arrière-gardes ennemies au sud-ouest de Mitau et île Neu-Kaipen (70 km. à l'est de Riga). Entre le tac Lobe et Friedrichstadl, l'ennemi en retraite a incendié plusieurs localités. Le butin fait à Dunamunie s'élève outre beaucoup de munitions et de matériel de guerre, à 40 canons, dont 22 d'un calibre dépassant 12 centimètres. Jusqu'à la mer Noire, pas d'opérations de quelque envergure. Front ea Macedoma: Entre les lacs li'Ochrida et de Prespa, engagements entre détachements de patrouilles. Vive activité d artillerie à l'est du Vardar. BERLIN, 6 septembre. — Ojji^'el du soir : Au noid-est d'Ypies et près de Lens} de fortes attaques partielles anglaises, ont échoué. Près de Verdun le combat d'artillerie perdure. A l est, des arrière-gardes russes ont été battues près de Neu-Kaipen et au sud-ouest de~Mi.au (à 70 kilomètres à l'est de R'ga), par notre cavalerie. La guerre sous-maïùie. BERLIN, 9 septembre. — Officiel . Dans l'océan Atlantique, dans la Manche et dans la Mer du Nord, nos sous-marins ont de nouveau coulé sept vapeurs d'un tonnage de 19,500 tonnes; parmi tes navires coulés figuraient l'attrape-sous-marin anglais « Q. S » (anciennement le vapeur anglais « Vale» J, un vapeur inconnu de natiommé anglaise d'environ 4,000 tonnes, qui d'après son aspect, son armement, son phare et l'équipement uni. /orme de son équipage, paraissait un croiseur auxi-liûiie, ainsi qu'un vapeur antié anglais, prottgh un convoi avec un plein chargement. mimcmm VIENNE, 6 septembre. — Ofjiciel ; ïnôatre de la guerre a t'est ifïoni d'armée du coiosiel-generai, archiduc Joseph Activité combatiive fréquemment plus animée. Théatïe de la guerre italien Il y eût hier 12 jours que les Italiens ont entamé leur grande attaque méthodique contre le Monte San Oabriele. De puissantes masses de canons et de lance-mines ont réuni leur jeu duwnt plusieurs heures contre ries positions de hauteurs. Jour et nuit l'infanterie d'au moins 8 bngaaes italiennes attaqua sur un étroit espace. Avant-hier la lutte atteignit son point culminant. Lii cime de la montagne a plusieurs fois changé de mains, au cours des oscillations du combat, mais l'allégresse de l'ennemi qui avait soif d'un succès sensationnel> fut de courte auree. L'opiniâtreté de nos troupes, prêtes à tous les sacrifices, prit le dessus et T*assaillant fut pris sous de-jortes contre-attaques qui lui enie-vèren le terrain passagèrement conquis.Hier midi, le Monte San Gabriete se trouvait de nouveau complètement en notre pouvoir. L? soir une foi te attaque tut repoussée avec de s pertes sanglantes pour l'ennenu. Des rassemblements de troupes ennemis dans la vallée font prévoir de nouveaux combats. A l'est de Gorizia> nous avons repoussé aes attaques partielles. Sur la partie méridionale du haut-plateau du Carso la baiùlle a continué toute ta journée. Les Italiens ont été chassés des premières tranchées. Notre brave infanterie s'est maintenue victorieuse dans les lignes conquises en dépit de toutes les tentatives de l'ennemi pour neutraliser son insuocès par de fortes cmtre-atUxques. Le nombre des prisonniers faits par nous les 4 et 5 septembre, dans ce secteur de combat, s'est élevé à 160 officiers et plus de 6,300 soldats. Trieste a de nouveau subi deux attaques a riennes italiennes. CONSTANT1NOPLL, 5 septembre : ii'roat du Caucase; U11 détachement a'eclaireurs ennemi composé de 200 cavaliers et de 150 fantassins a été oblige de se retirer sous noire feu, après avoir réussi à franchir notre mince cordon untérieu de patrouilles., liront du Siaai: Dans la nuit du 4 au 5 septembre des troupes ennemies qui projetaient une opération ont été repoussées par nos patrouilles à t avan.-plan de notre front de Gaza. Le 4 septembre, une division de cavalerie ennemie s'est avancée de nouveau jusqua Mail Marallaka. Elle s'est de nouveau retirée l'après-midi vers 6 heures. BULGARES SOFIA, 6 septembre. — Officiel ; Front en Macedoine: Faible feu d'artillerie en divers endroits du front, un peu plus animé au sud du lac de Dotran. Sur la rive ouest du lac de Prespa, des unités allemandes ont pénétré dans les tranchées ennemies, doù elles ont ramené des prisonniers russes. Activité de patrouilles à la Sirouma inférieure. i; ront en Roumanie : Canonnades isolées près de Tulcea ej, à l'ouest d'isaccea. . PAKIS, 6 septembre. — Officiel de 3 h. p. m. : juuite d'artillerie assez violente dans la région de Oerny. Sur le front au nord de l'Aisne, deux coups de main ennemis, l'un près de t^uincy-Basse (sud de la iorét, de (Joucy) l'autre à i'est du moulin de Laftaux ont échoué; par contre, nous avons au sud des Ëovettes, ïiia/À une action de détaii qui uous a valu des prisonniers, fjn coup do main exécuté par nous au nord de Keims nous a permis de pénétrer dans la première li^ne ennemie. En Champagne nos batteries dominant l'artillerie ennemie qui marquait une violence particulière dans le secteur butte du Mesnil—■ îvlain de Massiges, ont vigoureusement riposté sur les jiremières lignes ennemies et empêché toute attaque ennemie. Activité réciproque do l'artillerie sur les deux rives de la Meuse. Une reconnaissance ennemie qui tentait d'aborder nos petits pestes au. nord de Vaux les Paiameax a été dispersée par nos feux. En Lorraine nous avons reçpoussé un coup de main au nord-est de Limey. (<,>^1-ques bombes lancées sur Dunkerque ont tait des blessés parmi la population civile. .Nos escadrilles ont bombardé cette nuit le terrain d'aviation d© Mary il le, la gare de Chailerange et de nombreux bivouacs ennemis. PAKiS, G septembre. — Oliiciei de 11 h. p. m. : Activité réciproque do l'artillerie. En Champagne dans la région de fcsooiain, de 'i'a-hure et au mont Haut ainsi que sur les deux rives de la Meuse. Bien à signaler sur le reste du front. O'ALIEN' ROME, 6 septembre : Hier le combat a recommencé avec violence au front des Alpes Juliennes. Sur le haut-plateau de Bainshza nous avons gagné du terrain, par la conquête d'une position importante au sud-ouest d'O-kroglo au nord-est de Gonzia. Au cours de la bataille d'hier nous avons fait piiscnniers 86 officiers et 1,602 soldats appai tenant à 10 régiments divers. Sur le Carso après une très violente canonnade, l'ennemi a lance, ses masses d'infanterie, contre nos positions s'étendant ae Goshagnevica jusqu'à la mer. Dans te secteur septentrional, entre Costagnevica et Koate, l'astiaque a été repoussée après diverses oscillations. Entre Kocite et Selo nos troupes ont résisté à sept assauts furieux et maintenu nos positions. Au sud, entre La vatlé de Brestovizza et la mer, l'ennemi réussit à obteni r quelques succès de début entre 'a hauteur 146 au nord-et de Flon-dar et la galerie du chemin de fer au nord-est de Lokavac où nous avons dû nous retirer temporairement de quelques positions avancées. L après-midi notre ligne a étc rétablie apiès une contre-attaque énc'gique. Nous avons fait prisonniers 402 ennemis dont 4 ojf'«-iers. Zol ce nos avions ont pris part aux combats en bombardunt l'ennemi en marche c, coups de mitrailleus-s. Dans la nuit du àjepzsmbre noue escadrille aérienne a de nouveau bombardé Pola avec un résultat efficace et est rentrée indemne à son point d'appui. ANGLAIS LONDRES, 5 septembre : Un détachement ac pelrowlâes ennemi a été repousse dans le voisinage d'Armentièies, Un raid contre les Portugais resta également sans résultat. L'artillerie ennemie s'est montrée active près de Lens. LONDRES, 6 septembre : Du 5 septembre : Hier soir, à 6 h. 45, un sous-marin ennemi a paru à la hauteur de Scarborough. Il tira 30 coups de canons, dont la moitié touchèrent la vMe.Trois hommes ont été tués et cinq blessés, les dégâts matériels. sont nanimes. Une nouvelle ultérieure annote que le brouillard était impénétrable. Il y hvait quelques relèveurs de mines dans la baie. Le sous-marin les prit sous son feu auquel les re^ leveurs de mines ripostèrent. Le sous-marin bombarda ensuite la ville, on il n'occasionna que des dégâts minimes. De nombreuses personnes affirment que deux sous-marins ont participé a l'attaque. Les releveurs de mines ont poursuivi l'ennemi. Le biouillard paralysait toutefois les opéra-lions.LONDRES, 5 septembre. — Officiel du soir : Un fort détachement ennemi qui tenta ceHe nuit «B coup de main conre un de nos postes à l'est de Zillebeke, a été repoussé avec des pertes par notre feu, avant d'avoir pu atteindre nos positions. De part et d'autre, l'artillerie a été constamment active au front de bataille d'Ypres. Les avions ennemis ont Ae nouveau bombardé la nuit dernière divers points à l'intérieur de nos lignes. Us jetèrent quelques bombes dans les environs d'un de nos hôpitaux et causèrent des dégâts ù une pro-priét privée. Aucun édifice ne fut atteint. Un appareil ennemi a été abattu et détruit par noire feu. Nos aviateurs ont poursuivi, au cours de la journée ei pendant la nuit, leurs opérations de bombardement. Les deux services aériens ont déployé hier une grande activité. Nos avions d'&r-tillerie ei nos ballons ont effectué toute la journée un grand Irai ail en corrélation avec l artillerie. En dépit d'^nergique's attaques d'avions ennemis, nous avons levé un nombre particulièrement élevé de clichés photographiques, dent beaucoup à l'intérieur des lignes ennemies. Malgré le soin avec lequel les aviateurs ennemis évitaient tout engagement avec nos avions de combat, cinq de leurs appareils ont été abattus et neuf autres contraints à atterrir par suite d'avaries. Sept des nôtres ne sont pas rentrés. ■■■■■i m j r 1 Dernières Dépêches Lss combats à l'Ouest et à l'Est. Berlin, 6 sept. — En dépit de l'engagement en masse de batteries, les Anglais n'ont pu obt-sarr jusqu'ici la suprématie d'artillerie au cours de la nouvelle bataille d'artillerie qui siavit depuis quelques jours en Flandre. Les premières att&ques d'infanterie qui ont succédé le soir à* ht bataille d'artillerie ont abouti à une grave défaite anglaise. Dans la région à l'est d'Ypres, l'artiHeriie anglaise a atteint jusqu'à trois fois l'intensité d'un feu roulant. Les attaques anglaises commencèrent ensuite vers 10 heures dais la région de St- Julien. Leg vagues d'assaut furtnt déjà repoussées en grande partie devant les positions allemandes, pair notre feu concentrique. Ceux qui parvinrent à atteindre nos trauchées, fuient rejetég en cor pi à-corps. Vers 11 heures, les Anglais renouvelèrent leurs attaquas avec le même insuccès. Par coaire) une pauouille allemand© a atiaqué avec succès à i'est d'Armentières. Dans la région ce Freezen-berg, une patrouille allemande a capturé deux mitrailleuses anglaises. Sur le littoral, le feu a été également violent. Ostemde a cié cancncé de terre par un feu plat, sans que des dégâts militatâres ai:-nt été occasionnés. En Artois et ^ns la région de St-Quentin, l'activité d'attaque anglaise a cessé. A l'Aisne, les Fiançais n'ont prononcé qu'une attaque vers le soir, dans la région de Pargny-Fi-lain, qui s'écroula complètement. Les vagues d'assaut françaises décimécs n'ont même pas atteint les obstacles allemands. Toutes les tentatives d'attaque ultérieures des Français en cet endroit ont été entravées par le feu destructeur des Allemands. Au nord de Reims, une attaque française a également été î-epousaée. De la forêt de Soulain jusqu'à l'est de Bethény, un v:olant feu français d'artillerie et de mines a pesé toute la journée cu;r les posidons allemandes. Lorsqu'ensuite, vers 10 h. du soir, les Français entamèrent une attaque précédée d'un engagement d'artillerie et de lance-mines des plus intftises aux allures de bataille, ils furent reçus par noire feu de défense non diminué d'intensité, ce qui occasionna l'écroulement complet de leur attaque. En Champagne, les attaques françaises projetées n'on; pu encore êtie mises à exécution. Ufis rassemblements de troupes françaises pi êtes à l as-saut, dans les tranchées françaises des deux côtés de 3a route Somme-Py-Souain, ont été détruits en- ! tre 8 et 8.30 h. du soir, par notre feu de destruction.Devant Verdun, la bataille d'artillerie augmente encore d'intensi.é sur la rive est de la Meuse. Crâce à la collaboration des plus heureuses de nos aviateurs, l'artillerie de d>;fcnse allemande a continué à combattre les batteiies françaises avec le meilleur résu'uai. Nous avons de nouveau pu constater de nombreux incendies e; explosions. Les allées et v&nues derrière le front français ont été entravées par notre fsu et nous avons dirigé un feu destructeur sur les tranchées françaises, surtout à l'est de la forêt de bosses, dont la garnison renforcée avaii été observée. A l'Est, au front de Coui'lande, la cavalerie allemande talonne à travers marais et forêts la 12e armée russe qui bat en retraite, tandis que la flotte ail.mande domine le golfe de Riga. Le butin, qui augmente d'heure en heure, fait reconnaître de plus en plus nettemen; l'importance croissante du giar.d succès allemand près de Riga. Du restant du front à l'Est, il n'y a rien à signaler, hormis une attaque roumaine qui a échoué, près de Munce. lui et plusieurs attaques de patrouilles des armées coalisées, qui ont été couronnées de succès. Les eombabs à risrmao. Vienne, 6 sept. — On annonce du quartier de la piressî de la guerre : j Théâtre de ta guerre italien. — Nos troupes héroïques ont refoulé hier pas à pas les Italiens du Monte San Gabriele. Vers midi, ils s'enfuirent vers I l'ouest par Ool et furent pris dans le l'eu destructeur de noire artillerie. L'ennemi amena de nouveaux renforts, et à 8 h. du feoir il prononça un nouvel assaut, qui lui a coûté de grandes peates sanglantes. Nous avons fait en outre deux officiers et cent soldats prisonniers. Le montagne a été couverts, jour et nuit, sans interruption, d'une grêle de coups de canon de gros calibre. Aux heures matinales,le feu était encore plus violent.Ssnta Cathaiina était également pris sous un feu d'artillerie de gros calibre. Nous avons repoussé des attaques contre Pabowitz e: Selo. Dans le s-ïî'-ur de la Hermada, la vaillance et l'audace de nos troupes ont enlevé aux italiens les derniers avantages qu'ils avaient remportés dans la lie bataille de l'isonzo. Ils ne peuvent pas se vanter d'a-voir gagné un pouce de terrain dans secteur de la Hermada. L'ennemi a vainement tenté, dans un assaut die grande envergure, de reprendre le terrain perdu. L'artillerie et les grenades à main écrasèrent ses a.taqùes. Cent officiers et 6,000 soldats sont restés en nos mains. Trieste a de nouveau été bombarde par des aviateurs. Front galicien. — Un feu d'artillerie très animé couvire les positions emtre l«es OarpaUies et le Pruth. Nous avons également eu des combats avec des détachements éclairettis ennemis. Avfi . Berlin, 6 sept. — Le major Civrieux fait un aveu remarquable au sujet des insuccès de l'Entente à l'Ouest, dans le « Matin » du 3 septembre : Les opérations des Alliés en Flandre ont été contrariées dès le début par un temps détestable, augmenté encore de hautes marées. Depuis lors, la p'uie et !e brouillard persistants ont complètement paralysé l'activité anglaise, chose dont te correspondant de guerre du « Matrn » a pu se convaincre. Il écrit plus loin : « La conclusion qui ae dégage de ces tes, c'est que le théâtre de la guerre en Flandre n'est pas approprié pour une offensive de longue durée, eu égard à la quantité fnouie d'artillerie lourde qui serait nécessaire pour aboutir à un succès. Nos alliés anglais sauront sans doute percer à un autre endroit, a Aliiaaco iraaiso-itaiieîme. Amsterdam, 5 sept. — La nouvelle que Poincaré s'est mis d'accord avec le roi Victor-Emmanuel au sujet d'une alliance franeo-itiatienne, sem-b'10 sa confirmer. Il ne s'agit pour le moment que d'umei oniente verbale, qui serait transformée en un accord écrit à l'occasion du séjour du roi d'Italie à Paris. Sonnino acccmpa&yiera à cet effet le Roi. Cette alliance est devenue une question vitale pour l'Italie, car le maintien de la monarchie austro-hongroise, qui est considéré, même en Italie, comme inévitable, constitue, dit-on, une menace permanente pour l'Italie, qui aurait à craindre à la première occasion favorable, la vengeance d'un voisin qui a été si perfidement attaqué à l'improviste. L'alliance avec la France dciv protégter l'Italie contre ce danger. Les perbas anglaises. Berlin, 6 sept. — De Rotterdam à îa « Kriegs-zeitung » : Les pertes anglaises officielles du mois d'août comportent -. pour l'armée, 5,244 officiers et 52,404 soldats; pour la flotte, 97 officiers et 787 soldats. Les pertes du mois d'avril s'élevaient : pour l'armée, à 4,381 officiers et 31,619 soldats; celles de mai, à 5,991 officiers et 107,075 soldats; celles de juin, à 3,601 officiers et 84,667 soldats; celles de juillet, à 2,490 officiers et 68,858 soldats. Les pertes beiges. Le Havre, 6 sept. — Un supplément du « Moniteur Belge » contient la sixi(me liste du ministère de la guerre beige, avec les noms des ofîiicers et soldats belges tombés ou morts en Belgique, en Afrique et en Russie. Cette liste contient les noms de 43 officiers et 1,589 hommes. L'aida japonaise. Berlin, 7 sept. — On annonce de Rotterdam au « Berliner Losalanzeiger » : Rester apprend qu'on ne sait rien à Londres d'un envoi de troupe® japonaises pour aider la Russie. Pas un seul soldat japonais n'a été envoyé en Msndchourie. La note de Wilsoa xalsiScs. Berlin, 6 sept. — Comme l'a prouvé l'« Intel-ligonzbiatt » de Berne, l'Agence Havas a répandu la réponse de Wiison à la note pacifiste du Pape dans une forme déguisée.-La « Norddeutsche All-geraeine Zeitung » compare maintenant le texte original anglais avec le t.xte de Havas; il en résulte que le texte de Havas diiièie du tt.<îc original dans les points essentiels. Wilson dit entre autres, relativement au programme du Pape : « Il est de notoriété qu'aucune partie de ce programme ne peut être exécutée, si la reconstitution du statu quo ame n'en constituait pas une hase solide et satisfaisante. » Havas écrit par contre . « Il est de notoriété qu'aucune partie du programme du Pair-e ne peut être exécutée d'une façon heureuse, si le statu quo aille n'est pas préalablement rétabli et avant que nos ennemis ne nous aient donné des garanties solides et satisfaisantes pour l'avenir. , Wilson dit au sujet des conditions d'une pa.i. .an re : « Les hommes d'Etat responsables ckKv nt maintenant reconnaître partout, s'ils ne l'ont déjà reconnu plus tôt, qu'aucune paix ne peut se baser sur des relations politiques et économiques fondées sur une action vengeresse et qui ont le but de favoriser quelques nations et d'en piéjudir cier et humilier d'auhes.» Les mots dirigés contre la vengeance politique manquent dans le texte d® Havas. Dans l'aiinéa suivant, Havas supprime sans hésiter la constatation faite par Wilson, que l'ennemi fait 'a guerre de sa propre autorité et ajoute, plus loin seuieme.it, les mets suivants qui ne se trouvent pas du tout dans la note de Wilson : •< Nous avons mûrement délibéré avec nos alliés au sujet de ce programme, et ncua sommes décidés à aller jusqu'au bout. » Ces exemples, qui se mut, tiplient, prouvent suffisamment qu'il ne s'agit pai ici de fautes de traduction ou de distractions, ni d> mutilations dans la transmission télégraphique, mais d'un® falsification systénia;ique. Le Pape ne se déooRiage pas. Berlin, 7 sept. — On annonce de source russe autorisée, qu à la moindre possibilité de négociations que présenterait la note-réponse de ''Entente, le Pape fera la proposition formelle d'une Conférence de la paix, après la réunion ou l'acceptation de laquelle il proposerait alors un armistice. La sicuatiun ea Russie et ia presse franges. Berne, 6 sept. — La situation en Russie donne lieu à de grosses inquiétudes dans la presse francsi-se.Les événements de Riga provoquent de vives récriminations contre le Conseil des ouvriers et solda.s, auquel on endosse toute la responsabilité. Par ses manigances et ses excitations, il a brisé l'esprit de discipline. Le «Tempi» déclare qu'en doit espérer vivement qu'on change de méthode à Pétrograd. Si l'on veut mettre fin aux troubles, il faut qu'on fasse preuve d'énergie. Le « Journal des Débats » écrit : Il n'y a plus un instant à perdre. Le gouvernement ne peut plus se laisser ccaiter de son devoir, par ia menace d'une con-re-révolution. A présent, Kerenski peut encore espérer le succès. Le « Matin » regrette vivement que les privilèges des cosaques sor-nt précisément supprimés mainte, nant. Il est à espérer que te gouvernement se rendra compte des cocséquer.c-s intenables de cette situation et saura agir en cc-ncaîssance de cause. Hervé écrit : La chute de Riga n'ouvrira'pas davantage les yeux aux Russes. Us coii'.inueront ? blaguer. Le « Gaulois » craint que malgré les efforts de Kerenski et de Korniloif, la Russie ne puisse plus être sauvée aussi longtemps qu'elle se trouve aux mains d'une oligarchie comme celle qui la mène actuellement ; la réaction politique doit précéder la réaction parlementaire. Lii prise de — Opinion italienne. Berne, 0 sept. — La « Tribuna » s'occupe de la situation en Russie. Après avoir commenté la si-tuatiou politique, le journal parle de la chute de Riga et éorit : Ces faits auraient éié compréhensibles aussi longtemps que l'armée russe était in. suffisamment pourvue d'armes et de muaitions,

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