Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 24 Juni. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/n00zp3xn2z/
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DEUXIEME ANNEE. — N" 260. TiRÂGË JUSTIFIÉ 58,000 EXEMPLAIRES CINQ CEHÏÏM.ES EDITION B JEtfDI 24 JUIN 1915. LE BRUXELLOIS ^^<c»3?sr2«ir3Bî3WtBa«a-,3rs s 1 as a 12 francs. — 6 mois, 7 francs. — 3 mois, 4 francs 1 mois, 2 fraises 0 «MgsiiM<MMaaR»ii»fflBtaiB«aBKigasatratBi«a^^ «Xo*o.a?:Ba.£0. 0"ULO"tlc3Llo3 !Exa.c3.é]p©:ra. REQAGT80N„ ÂDMIMSTf/aTlON, PUBLÎCITE . THe:»3.'à &i&sL 4S, THSE'o.^cslleaï A^œoisrcTEcé* 2 Faits-Divers, la iîgne 2 francs. Nécrologie, la îiga®, I âse@ Petites annonces, la ligne 20 centimes La Situation Financière de la Fraice La France est un des pays les plus riches. Ses richesses nationales sont estimées à plus de 300 milliards de francs. Ses capitaux abondent par suite de l'esprit, d'épargne du paysan français. La guerre a porté le trouble dans les richesses et les finances françaises, ce qui est le cas pour tous les pays, belligérants surtout. Examinons les difficultés financières que traverser» la France si la guerre dure encore longtemps. Cet état de choses aura une répercussion sensible sur le développement régulier du pays, de sa prospérité et bien-être de la. nation. Déjà fin avril, le ministre des finances, M. Ri-bot, exposait devant la commission financière de la Chambre toutes les dépenses que le pays a faites pour la guerre. Du 2 août 1914 jusqu'au 15 avril 1915, elles s'élevaient à 11 milliards de francs. La.Banque de France intervint dans cette j somme pour 5 milliard-s, en émission de billets'de banque principalement; la vente des bons de ia défense nationale y entre pour 3.3 milliards. Ensuite 2 milliards de taux d'escompte et de recettes ordinaires de la République ont été dépensés pour un but militaire quelconque; enfin, 700 millions de francs pour d'autres dettes et engagements exigibles. Si on ajoute à cela le crédit ouvert accordé à la République Française à Londres et à New-York, surtout pour les différentes fournitures militaires, et les avances que la France a faites à la Belgique, à la Russie, à la Serbie et au Montéeégro, avances dont probablement elle ne sera jamais remboursée., les. cIgx\e>>.:os réelle* pour Ta guerre s'élèveront à plus de 13 milliards. Remarquons que ce chiffre n'est pas du tout exagéré, puisque ce sont des chiffres officiels. Aussitôt après l'exposé de M. Ribot, la presse financière de Paris commença à parler des difficultés que la France commence à rencontrer au point de vue financier, difficultés qui ne consistent pas en manque d'argent, mais en destruction et ébranlement financier et économique du pays. À ce point de vue, l'avenir de la France est vraiment en jeu. C'est d'ailleurs un phénomène général pour tous les pays belligérants. M. Ribot lui-même n'a pas tardé à l'avouer. Dans son discours du 14 mai dernier, il déclara que la plus grande difficulté pour la France, au point <le vue financier, consistait dans le paiement de ses énormes achats faits à l'étranger, a Une partie de notre industrie, dit-il, est arrêtée; la matière première et le charbon y manquent et nous sommes par les nécessités de la défense nationale mis dans une situation telle que le commerce et l'industrie sont dominés par l'importation! Jusqu'au mois de février, le taux d'escompte nous était favorable, mais maintenant il est troublé par le recul de l'exportation et l'augmentation énorme de l'importation. » En effet, par un accord conclu entre la France et l'Angleterre, les engagements. de la République s'exécutent aux Etats-Unis par l'intermédiaire des banques anglaises avec facilité et sans perte sensible, mais cela uniquement pour les engagements de l'Etat et avec les seuls Etats-Unis. Les paiements particuliers des industriels, commerçants, etc., se font avec tous'les. pays sous le régime de la spéculation ordinaire (comme ceux de l'Etat, sauf avec l'Amérique). Tous ces-paiements vers l'étranger s'opèrent. naturellement contre la réserve en or de la Banque de France. Dernièrement lorsqu'on constata, avec la diminution de l'exportation et l'augmentation rapide de l'importation, le fait frappant qu'une grande partie de l'or s'en va à l'étranger, on commença à préconiser vivement une amélioration de l'activité industrielle et commerciale du pavs. La est la véritable question économique et financière 'pour la France, sa prospérité et l'avenir. La France ^eut suivre avec plus d'efficacité peut-être l'exemple de l'Allemagne. Cette dernière, déjà depuis le commencement de la guerre, cherche à diminuer le chômage des ouvriers, à soulager autant qu'il est possible la crise économique et à régénérer l'activité du pays. Comme M. Edward Milliaud le montre dans Y Humanité tle Paris, 'le chômage des métallurgistes en janvier, en France, a été do .15 p.' c., tandis qu'en Allemagne il est tombé à 3.3 p; c. Le crédit de £00,000 francs, dit M. Milliaud, accordé par la Oliambre aux syndicats des métallurgistes ^ en France, a été rejeté par la commission financière et ainsi on û mis en danger l'avenir même du pays. Au commencement du mois courant, M. Ribot demanda un nouveau crédit do guerre de G milliards exactement 5,960 millions) destiné aux mois do juillet, août et septembre. Depuis le 2 août 1914 jusqu'au 1 juillet 1915, les dépenses de la. France, s'élèvent à 16.2 milliard?, pour la guerre, j .43 milliard pour la dette-d'Etat, 2.32 milliards pour les secours des nécessiteux et 186.S miilir,Tia Tvr*ir l'achat, dp* vivres pour la popula tion civile. Sous la rubrique <x autres dépenses », nous notons aussi une somme de 1.92 milliard. Le montant de la nouvelle dette que l'Etat a repris-sur lui, pendant cette période, est de 12.32 milliards de francs, de laquelle 5.525 milliards sont dus à la Banque de France. Si, en effet, la guerre dure jusqu'en octobre 191-5, les dépenses françaises provoquées par la guerre s'élèveront au moins à 32 milliards de francs.Ce cliiffre n'est pas du tout exagéré puisque, d'une part, les dépenses directes pour la guerre s'élèveront au moins à 20 milliards et, d'autre part, les. dépenses pour la Dette publique augmentent très rapidement. Par exemple, pour les premiers six mois de cette année-ci, elles ont été de 1,367-inillions de francs. La dette de l'Etat, si la guerre dure jusqu'en octobre 1915, augmentera au moins de 30 milliards. 'Supposons donc que la guerre finisse au mois a'octobre, cette dette nouvelle de 30 milliards à un taux de 5 p. c. provoquera une dépense dans le budget, français au moins de 1.5 milliard, sans tenir compte des amortissements et des autres dépenses gouvernementales. La France doit chercher aussi des sommes énormes nécessaires à la consolidation et à l'amortissement de cette dette et pour couvrir également les déficits du budget. Ajouter à cela une somme assez importante oour les pensions à servir aux soldats invalides et aux parents dés soldats tués. Toutes ces sommes, dès maintenant et au fur et à mesure que la guerre se prolonge; augmenteront ig-pj dement.. Les revenus totaux des impôts, des monopoles, etc., en France, s'élevaient, en 1914, à 4.12 milliards de francs. Si on dresse un compte de toutes les dépenses auxquelles la France deât faire face avec ces 4.12 milliards, on arrive à 1a conclusion que ces 4.12 milliards ne .suffisent-pas même poui couvrir les dépenses, intérêts, amortissements, etc., pour la dette publique. Ils correspondent à 85 p. c. de ces dépenses. Alors la France doit chercher de nouvelles ressources, augmenter les impôts et créer de nouveaux monopoles. Dans les premières années après la guerre, la France devra aussi indemniser les compagnies de chemins de fer, les communes et villes détruites" ou ayant souffert par la guerre et dépenser des sommes plus ou moins considérables pour rétablir lr vie économique, industrielle et commerciale dam les départements atteints par la guerre. On estime cette dépense au moins à 3 milliards de francs, Si on prend en considération toutes les dépenser faites par la France directement pour la guerre jusqu'en octobre 1915, si la guerre ne dure que jusque là, si on tient compte aussi pour toute; tes dépenses que la guerre provoque et provoquera (nous en avons énuméré quelques-unes plu: haut) alors la République Française, pour faire face à toutes ces charges, doit augmenter ces re-venus d'au moins 70 p. c. La question qui se pose immédiatement est d( savoir comment elle pourra le faire. La France ést riche de plus de 300 milliards- Oui, mais déji 1/10 de ces richesses est engagé comme ga. rantie des dépenses déjà faites pour la guerre 1/4 de ces richesses sont anéanties par la guerre Les capitalistes français qui possèdent un capita de 70 milliards de francs placé à l'étranger n'ont ils pas aussi plusieurs milliards dépréciés et d'au très milliards immobilisés? Dans des condition: pareilles, la France riche, comme tous les pay: belligérants, se trouvera dans une situation fi nancière fort embarrassée. Tous les nouveaux im pôts et monopoles retomberont sur le peuple, su: la masse des producteurs et des consommateurs e auront-sur eux une lourde répercussion. Ce fai seul entravera le développement régulier écono mique du pays et le bien-être de la nation. Par tout d'ailleurs, tout comme en France, on doi chercher à supprimer certaines dépenses impro duetives. Au premier rang de celles-ci, figuri certes le budget de la guerre. La France et le autres puissances dépensent en moyenne chaqu année plus de 2 milliards chacune pour l'armée Si on arrive à une paix qui permette de suppri mer ou de diminuer ce budget, de la guerre ei .peu d'années, on aura sauvé les finances. Sinoi en France et ailleurs ce sera la misère et l'écra sement par les impôts, monopies, concessions, etc. bref, la ruine partout et nour très longtemps. PIERRE ÏÏANTCHEFF. Lisez en TROISIÈME PAGE îes derniers télé' grammes arrivés pendant tffi fTfj? t. wtiecaBaeeeti5iFhtewo<iiMMMêïRi*««B6ifct««y£*fl«#aB*Mtci»flLsxrri;RMicen«« t ■j/fmvuzm JLGUÉHBE ALLEMANDS Berlin, 21 juin (officiel). — là 20 juin un de \ nos sous-marins a attaqué à environ 100 milles marins de FirtJi of Forth, un n-oiseur cuirassé anglais, appartenant à la classe j&inotau. La torpille porta. L'effet ne put toutèms être constaté du sous-marin. AUTRICHIENS Théâtre de la guerre (usse Vienne, 22 juin (hier). —Lssïroupes coalisées se sont avancées dans leur pours {te jusque devant Zoljciew et jusque près de Leml ïrg et au Sud de la ville jusqu'au ruisseau de Szt griclz. Toutes les \ forces russes se trouvant dans c i te ligne ont été attaquées partout. Près de Miko \ jow et de Zydac-zoïc, Vermemi se tient au Dnj \ tr. Des troupes de Varmée Pflanzer ont repous. |l|de violentes attaques des Russes au Sud-Ouei en'): Potok et de Zloty, près de Zaleszezyld et. da île territoire de frontière bessarabique, avec le fiertés les plus considérables pour Vennemi. P ,$7 le surplus la situation au Nord est inchangée. V; Théâtre de la guerre italien Dans la nuit du 20 juin nos troupes héroïques ont, de nouveau repoussé, près deil'iava, deux attaques italiennes. Ici se présenta vn officier italien avec un drapeau blanc et un clairon devant notre position pour nous soumette xuie d&mande du commandant de\a brigade. CS-uie ces personnes ne purent juxîificrJkeiis' < W-A'' '>'"/< en-tairè's par nne procuration par écrit, elles furent arrêtées et sont prisonniers de glerre. Dans le territoire au Nord-Ouest de Km, Vennemi a été chassé de la position de la crête; de is cette action lès détachement^ du régiment des honveds de De-breczine se sont particulièrement distingués. Notre lourde artillerie a attaqué avec succès dans le combat de montagne. A la frontière de la Cari.n-thie Vennemi a de nouveau attaquétâans la région à l'Est de Plochen, toujours avec même insuccès. Dans le territoire, de frontièreHu Tyrol rien d'essentiel ne s'est passé. Le feuMe l'artillerie lourde italienne contre nos fwti'ficaUons reste sans aucun -effet. Le 19. juin les installdkons des tanks et du port de Monopoli ont été bôi ipordées efficacement par un torpilleur et les sta ions de Bari et de Brindisi ont été endommagées phr des jets de bombes de nos aéroplanes maritime. Théâtre de la guerre Sud-Est Sur celui-ci rien n'est arrivé dans les derniers \ temps. ITALIENS 7. | Rome, 20 juin. — Un temps pluvieux et le brouillard empêchèrent et ralentirent les opérations dans les parties montagneuses du théâtre de la guerre. Entretemps il fut possible, dans le ter- : ritoire du Km, de compléter et de fortifier notre . garnison par l'occupation de positions qui do- ' minent les environs de Clezzo. A l'Isonzo, nous avons repoussé deux contre-attaques ennemies exécutées pendant la nuit contre les positions récemment prises autour de Pla-va. Le soir du 18 juin, un aéroplane ennemi laissa tomber des bombes sur un train ambulancier sortant de la station de Cormon. Le machiniste fut blessé et de légers dégâts furent occasionnés. FRANÇAIS Paris, 20 juin (15 heures). — Il n'y a rien à ajouter au communiqué d'hier soir. Paris, 20 juin (23 heures). — Au Nord d'Ar-ras nous nous sommes approchés du Nord-Ouest j de Souciiez. LjC combat d'artillerie a continué j ■violemment. A l'Ouest des Argonnes nous avons j repoussé une violente attaque ennemie et fait des prisonniers. Sur les hauts de la Meuse nos trouves } ont attaqué, dans le secteur de la tranchée de Ca- ■ lonn-e, et ont enlevé deux lignes ennemies, en faisant soixante-dix prisonniers, dont deux officiers. I: En Lorraine, près de Reillon, nous avons enlevé un centre de résistance allemand. Nous avons repolisse deux contre-attaques ; une troisiè m e nous ; a obligé à reculer temporairement ; nous avons 1 toutefois reconquis cette position. Une quatrième attaque a été arrêtée par notre feu. Nous avons fait une cinquantaine de prisonniers. Notre offen-j sive dans la vallée de la Fe'cht continue; nous : avons fait des progrès et des prisonniers. RUSSES ; ^ Pétrograde, 20 juin. — Dans la région à \ | l Ouest du N jemen, les combats locaux perdurent \ • sans repos. Sur le front du Narew, pendant le 19 \ juin, bombardement 'd'artillerie à Jednorosetz et Grudush. Sur le front de la Tanew pas de combats importants. Dans la direction vers Rawa Ruslca et le long de la ligne des lacs à Grodeb V ennemi a passé le 18 et 19 juin à une nouvelle offensive avec des forces considérables, dont des troupes fraîchement arrivées. Au Dniester, les combats acharnés avec des forces de combat ennemis ont continué pendant les 18 <et 19 juin, ces troupes ont traversé le fleiive en amont de Nizniow. Progressant du fleuve plus en avant l'ennemi a pénétré jusque dans les villages de Koronetz et Kosmierzin. Par une vigoureuse contre-attaque nous l'avons cependant re~ foulé; l'ennemi a abandonné des prisonniers et sept mitrailleuses à Kosmierzin. Entre le Pruth et le Dniester un combat violent s'est poursuivi pendant le 18 et 19 juin. Au village de Balamutowka nous nous sommes emparés de huit mitra/illeuses. Pétrograde, 21 judn, — L'état major de l'armée du Caucase annonce sous la date du 18 : Une tentative des Turcs de 'passer à l'offensive contre notre flanc droit, dans la direction vers la côte, fut repoussée. Dans la direction vers Melasgirt un combat a eu lieu entre notre cavalerie et des Kurdes, à l'Ouest de AJcnlat ( ). Dans la région de TVan des escarmouches d'infanterie sans importance.TURCS Constantinople, 21 juin. — Au front des Dardanelles il y a eu hier un faible combat d'artillerie et d'infanterie près d'Ari Burnu. Près de Sedd uf Bahr une attaque ennemie, dirigée contre notre aile gauche, vers midi, échoua sous notre feu. L'ennemi dut s'enfuir dans ses tranchées avec des pertes considérables. Une attaque, que l'ennemi exécuta ce matin de Sedd ul Bahr contre tout notre front, fut également repoussée. Nos batteries de la côte d'Anatolie bombardèrent également aujourd'hui avec succès des destroyers, des rele-veurs de mines, Vartillerie, des transports du train, les dépôts de munitions, les hangars d'aviateurs ennemis, détruisirent un aéroplane et en endommagèrent un autre. L'ennemi fit alors jeter plus de 30 bombes par ses aviateurs sur ces batteries sans occasionner des dégâts. Sur les autres fronts, la situation est inchangée. DÉPÊCHES i FRANCE. — Les perjps françaises Lyon, 12 juin. — Ou auuonca ds Prris au Progrès : j L© ministre de lia guerre a répondu li la demande de la Ligue du droit des gens, de publier rXficiellement les pertes françaises, qu'une pareille publication ne paraissait pas nécessaire pour le moment et q ic prématurée, e.Ue ne pourrai! servir, dans la situatio: actuelle, que comme prétexte à des discussions déplace' :s. ANGLETERRE. — Empruit de guerre Londres, 22 juin. — A la Chambre de* Commîmes, le chancelier du Trésor, Mac Kenna, a ai nonce un emprunt de guerre d'un impôt illimité. I emprunt sera émis au pair avec un intérêt de 4 1/2 p.c AUTRICHE. — Ordre du jour italien Vienne, 21 juin. — On annonce du <iuàrtier de la presse de guerre : On a trouvé sur des soldats italiens ombés l'ordre n. 1939, du 6 juin 1915, du commandant zone Cornia, expliquant aux commandants sous ses ordres, que le gouvernement italien a défendu sévèrement, « pour des raisons plausibles, de nature morale », tout transport de retour de cadavres de soldats tombés dans l'Hinberland. AUTRICHE. — La guerre austro-italienne Vienne, 21 juin. —Le quartier de la presse de guerre annonce : On publie tardivement les dé- | tails suivants au sujet des derniers combats du passage de la Plava : Les Italiens avaient bombardé pendant plusieurs jours sans l'interruption et avec plus de cent canons les positions de nos troupes. Lorsqu'ils crurent être convaincus que nos positions étaient matées par ce jeu, la 38 division italienne commença son -attaque. Dans un calme inébranlable, notre infanterie! laissa avancer les colonnes assaillantes jusqu'à minime dis-, tance et ouvrit seulement alors, un .fqu meurtrier.. Les Italiens, toutefois, dans lesrangfc desquels se | trouvaient des troupes nombreuses éprouvées par la guerre de Tripoli et bien habituées au combat, ne renoncèrent pas a leur marche ei avant malgré leurs pertes considérables, d'autant plus qu'ils s'aperçurent qu'il n'y avait pas devam nos positions des obstacles en fils de fer barbelés. Ils as-saillirent"d'une façon insensée. IL y ev.t un corps à corps acharné, dans lequel on se.battjit d'hom-r me à homme et dans lequel on se| servait comme armes de crosses de fusils, de bêches, de pierres, de couteaux, même des dents. Deux fois et avec je même acharnement, les Italiens renouvelèrent l'assaut, mais sans succès. Lorsque la résistance était finalement brisée, ils se retirèrent en abandonnant de nombreux morts et blessés. ALBANIE. — Le progrès des Serbes Chiazzo, 20 juin. — D'après le journal italien 'Statia, les Serbes marchent avec des forces considérables sur Scutari et ont déjà passé le pont sur le Drin. Leur but est de s'emparer du port de San Giovani de Medua. TURQUIE. — Les combats aux Dardanelles Lyon, 21 juin. —Le Nouvelliste de Lyon croit savoir que la direction militaire franco-anglaise a décide de couler plusieurs vieux navires dans la partie étroite des Dardanelles, dans le cas où 1 des sous-marins turcs ou allemands renouvelleraient leurs attaques contre la flotte, franco-anglaise et afin de barrer la traversée des Dardanelles. ETRANGER EMPRUNTS DE GUERRE Le Sfchweizerische Crédit Anstalt, à Zurich, publie la liste des emprunts contractés depuis le commencement de la g'uerre par les puissances belli gérantes. Allemagne 4,460,000,000 M. 5 p.c. 9,060,000,000 M. 5 p.c. Angleterre 400,000,000 £ 3.1/2 p.c. War Lean 50,000,000 » 3 p.c. Exchequer Bonds 171,000,000 a bons du Trésor Autriche 2,1-35,527,300 Cour. 5 1/2 p.c. 2,200,000,000 b 5 1/2 p.c. Il on g rie 1,170,000,000 Cour, rente 6 p.c. 1,170,000,000 » emprunt 6 p.c. France 4,337,000,000 Fr. bons de la. Défense Nationale 129,175,100 » bons du Trésor 509,915 » Idem fémis à l'étranger) 1,(50,000,000 » oblig. 5 p.c. de la Défense Nationale 5,550,000,000 » dette de guerre à la Banque d'émission Russie 800,000,000 Pbl. bons du Trésor 1,000,000,000 » bons du Trésor 300,000,000 » oblig. du Trésor 4 p.c. 1,000,000,000 » emprunt 5 p.c. 1,000,000,000 » emprunt 5 1/2 p.c. 1.000,000,000 » recours au marché fin. anglais 1,490,000,000 » dette à la Banque d'émission. Soit déjà plus de 75 milliards ! ! Et ce n'est guère fini. FRANCE. — Appel à la main-d'œuvre coloniale. — Du Temps : La commission des affaires extérieures, des protectorats et des colonies s'est réunie sous la présidence de M. Albert Grodet. Sur la proposition de M. Honnorat, la commission a décidé d'appeler l'attention du goùverne-ment sur la pénurie actuelle de main-d'œuvre agricole et industrielle en France et sur la nécessité de faire éventuellement appel au concours de travailleurs coloniaux, pendant la durée de la guerre. FRANCE. — Grand' incendie au Havre. — Le Havre, 22 juin. (Télégramme de l'Agence Havas.) — Lundi après-midi un incendie a éclaté dans les entrepôts de la ville. Deux bâtiments, avec 12,700 ballots de coton, furent détruits par les flammes. Les dégâts sont évalués à plus d'un ITALIE. — Prévisions de récolte en Italie. — Le ministère de l'agriculture en Italie publie des communications concernant la récolte de cette année. L'état de la récolte dans les provinces du Piémont, de la. Lombardie, de la Ligurie, de l'Ombrie et de Latium se présente généralement bien ; dans les autres régions il est même excellent. On s'attend à 53 millions de quintaux, c'est-à-dire 3 millions de quintaux au delà de la moyenne des six dernières années. - L'année dernière on a cultivé 300,000 hectares de plus et, ce qui pourrait manquer éventuellement, sera facilement comblé par l'importation. Beaucoup de soldats appelés sous les armes seront libérés pour aider à la rentrée de la récolte. RUSSIE. — Moscou, 21 juin. — Le Russkoje Sloivo annonce : Le capitaine de la ville de Moscou, Adrianoff, a demandé inopinément sa retraite et a été remplacé immédiatement par le général Solotareff. Le même journal annonce : Dans l'administration de la ville de Riga, où

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le bruxellois: journal quotidien indépendant gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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