Le bruxellois: journal quotidien indépendant

461 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1918, 19 Mai. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/sq8qb9wz81/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Le Bruxellois JOURNAL QUOTIDIEN INDEPENDANT .» = ABONNEMENT « Bruxelles - Province - Etranger» Les abonnements sont reçus exclusivement par tous les BUREAUX DE POSTES. » Les réclamations concernant les abonnements doivent être adressées exclusivement au bureau de poste qui a délivré l'abonnement, PRIX DES ABONNEMENTS : S mois : 2 mois : 1 mois : | Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 Tiraga : 125,000 par jour ANNONCES Faits divers et Echos ...... la ligue fr. 5 00 Nécrologie 3 0& Annonces commerciales « » 2 00 Annonces financières ........ 2*00 PETITES ANNONCES : la" grande ligne 2 0il Rédacteur en chef René ARMAND. Rédaction, Administration, Publicité, Venta BRUXELLES, 38-35, rue de la Caserne. Tiragg s 125,000 par joui» AVIS \'A l'occasion (le la Pentecôte, le journal rfto paraîtra pas .dimanche. La prochaine |édition du « Bruxellois » paraîtra lundi jjèrs 5 heures. LA GUERRE Communiqués Officiels ALLEMANDS BERLINj 18 mai (Officielj midi): :1 Théâtre de la guerre à l'Ouest. Sur les fronts de combat, l'action d'ar-[tillerie, faible -tendant le jour, fut renforcée considérablement avant la tombée de la nuit. ; Un vigoureux feu. d'entrave persista toute la nuit. L'activité de reconnaissance aboutit à de violents corps-à-corps, notamment 'dans la région de Lassigny. Fréquemment, on ramena des prisonniers. \ Hier, 16 avions ennemis et un ballon captif ont été abattus. \ BERLIN, 17 mai (Officiel du soir): ■ Mien de nouveau des théâtres de In. guerre. BERLIN, 17 mai (Officiel), midi : >• Théâtre de la guerre h l'Ouest. Un monitor ennemi a bombardé Ostende '•et infligé des pertes considérables à la population. Aux fronts de combat, l'action d'artillerie n'a été renforcée que dans quelques secteurs. L'action de reconnaissance s'est maintenue vive. Nous avons fait des ■prisonniers au cours de la défense contre des poussées anglaises assez vigoureuses au rwd de la Scatpe et près de Beaumont-Hamel, ainsi que dans nos propres entre-( prises couronnées de succès au sud d'Arras. Sur le reste du front, rien de nouveau. Hier, 18 avions ennemis et un ballon- captif ont été abattus. Le lieutenant Loiven-hardt réalisa sa 22e, le lieutenant Windisch 'sa 21e victoire aérienne. BERLIN, 10 mai (Officiel) : Ces derniers -jours, la presse suédoise a 'mentionné à diverses reprises des accidents 'causés pay des mines dans le Kattegat, dont des bateaux de pèche neutres ont également été victimes A cet égard, l'Amirauté anglaise annonce officiellement que les Anglais n'avaient pas ■ posé d,e mines dangereuses pour la navigation marchande dans le Kattegat et le Skager-Rack; et elle endosse la faute aux \Allemands et à leur mjfyris habituel des intérêts- neutres. En opposition avec cette assertion, rappelons les nombreuses communications suédoises annonçant que les mines trouvées récemment dans le Kattegat et même en-deçà des eaux territoriales suédoises, étaient indubitablement d'origine anglaise. Tont autre éclaircissement relatif à cette hypocrisie anglaise serait superflu,. La guerre sous.marine. BERLIN, 18 mai (Officiel): M os sous-marins ont nouvellement coulé '13,000 tonnes de cale ennemie dans la Manche et sur la côte orientale de l'Angleterre. Deux vapeurs ont été torpillés hors de convois fortement protégés. AUTRSCHIEN VIENNE, 17 mai (Officiel): Au front italien, combat animé d'artillerie par endroits. En Albanie, les Italiens et les Français ■ ont attaqué notre position de montagne entre les rivières d'Ozum et de Davoli. Abstraction faite d'un gain de terrain insignifiant à l'ouest de Koua, l'ennemi a été repoussé partout. BULGARE SOFIA, 16 mai (Officiel): Sur le front en Macédoine, activité plus grande de l'artillerie de part et d'autre sur ■plusieurs points et notamment à l'ouest du lac d'Ochrida. Nous avons dispersé îine forr te patrouille française qui avançait contre nos postes établis dans la vallée de la Shum-bi. A l'est du Vardar, une compagnie anglaise a tenté à trois reprises Rapprocher de nos postes avancés près du village de Màtchukovo; elle a été repoussée d'une ma--nière sanglante. Dans la plaine qui s'étend devant nos positions au nord-ouest de Se-reSj engagements entre patrouilles. Dans la ■vallée du Vardar, grande activité des aviateurs ennemis. TURC C'ONSrANTINOPLE, 16 mai (Officiel): . Sur tout le front en Palestine, faible canonnade seidement. Sur la rive orientale du fourdain, nous avons mis en fuite des détachements de reconnaissance ennemis. Nos aviateurs ont efficacement bombardé "des camps de rebelles. ■ En Mésopotamie, des automobiles- blindées ennemies, avançant contre notre groupe de l'Est et sur le Tigre, ont été repoussées par le feu de notre artillerie. Dans la région d'Altynpoprus, le capitaine Schultz, 'commandant les aviateurs allemands qui ont souvent fait, leurs preuves et qui ont 'combattu au milieu de très grosses difficulté sj a abattu, en pleine escadrille ennemie, un biplan-bombardier, remportant ainsi sa 10e victoire aérienne, dont neuf dans l'Irak. H*? CONST ANTINOPLE, 17 mai (Communiqué du 16) : ri 1 Front de Palestine : Faible canonnade seulement sur tout le \ front. Sur la rive orientale du ]ourdain, Ides détachements de reconnaissance ennemis 'ont été refoulés. Nos aviateurs ont attaqué avec succès un camp de rebelles, au moyen de bombes. s Front de Mésopotamie î Des automobiles blindées ennemies, s s lançant contre nos troupes de l'Est et au Tigre, ont été repoussées par notre artillerie.^_&an$, région iAllynljôprtie, lè capitai ne Schiitz, le chef des aviateurs allemands expérimentés, combattant ici dans les conditions les plus difficiles, a abattu un biplan lanceur de bombes au milieu d'une escadrille aérienne ennemie et réalisa ainsi sa 10e victoire aérienne, dont 9 dans l'irai. FRANÇAIS PARIS, 17 mai (Officiel, S h. P. M.): Au cours de la nuit, bombardement violent dans la région d'H ailles. Vers Mesnil-Saint-Georges, nous avons repoussé un coup de main ennemi et fait des prisonniers. Dans la région du sud de Cann'y-sur-Mats, nos détachements ont• pénétré dans les lignes ennemies en deux points et ramené une quarantaine de prisonniers. Sur la rive sud de l'Oise, une tentative ennemie sur nos petits postes au secteur de Varennes a échoué sous nos feux. Nuit calme sur le reste du front. PARIS, 17 mai (Officié,, 11 h. P. M.): Rien à signaler en dehors de l'activité habituelle des deux artilleries sur le front au nord et au sud de l'Avre. ITALIE-N ROME, 16 mai: Des détachements d'infanterie et des troupes d'assaut ont pénétré en deux endroits dans les tranchées ennemies sur l'Asalonc, ont anéanti une partie de la garnison et mis le restant en fuite. Quelques prisonniers sont restés entre nos mains. Des sentinelles patrouilles anglaises ont fait irruption dans les lignes près de Canove (région d'A-siago) et ont entamé un. combat avec tin détachement ennemi qui a essuyé des pertes. Des tentatives faites par l'ennemi en vue d'avancer de son poste dans la vallée de Rosole (glacier de Fomo), de ses redoutes à gauche de la vallée de Lagarina, de la vallée de Posina et de la colline de Lc-droj ont échoué sous notre feu. Combats importants et isolés d'artillerie Jane la vallée de Lagarina, dans la Vallarsa et sur le haut-plateau d'Asiago, où des explosions et des incendies ont été constatés dans les positions de l'ennemi. ANGLAIS LONDRES, 16 mai (Officiel): Nos troupes ont attaqué hier soir les tranchées et nemies établies dans les environs de Gavrelle; elles ont fait quelques -prisonniers.Rien d'autre à signaler en dehors de l'activité réciproque de l'artillerie, notamment dans les vallées de la Somme et de l'Ancre, à l'est d'Arras et sur le front de bataille septentrional. — Dernières Dépêofies La convention intervenue entre l'AuIriclH'-ilohgrie et l'Allemagne. Budapest, 18 mati. — Nous possédons maintenant aussi des détails au sujet das nouveaux accords conclus entre la monarchie et l'Allemagne. La protection commune visée par l'alliance des Puissances centrales rend absolument nécessaire l'organisation uniforme de la direction de l'armée en tout sens. Ceci implique um certain accord en ce qui con)-cerne l'armement et l'équipement qui est de ■nature à faciliter essentiellement les préparatifs communs aux pointe de vue militaire et économique. Par suite des nouvelles conventions, les "traditions et les usages des armées coalisées resteront intacte, comme il convient à une alliance que les accords militaires sur une' base de parité complète. Las droits de commandement suprême, ainsi que les droite du Parlement restent intacts, de telle sorte que, par exemple, l'accord eoncer-rwuBfifc l'armée hongroise autonome ne subira aucune modification du fait de l'alliance. Echcc de la dictature Wilson. La Baye, 12 mai. — De Washington au «Hollandsch Nieuws Bureau» : La proposition tendant à accorder à Wilson le pouvoir dictatorial ©ffedtif, a été rejetée. Lôrd Courtney opposé au jusqu'auboutisme. La Haye, 17 mai. — D'après le «Vader-land », le ((Manchester Guardian» publie dans le texte d'une lettre de Lord Courtney les paroles qu'il eût prononcées loxs des débats sur la paix, à la Chambre des Communies, s'il eût pu être présent à l'assemblée en question. Et, après sa mort, sa lettre produit l'impression d'un testament. Il y déclare que, selon lui, aucun des groupes de belligérants aie peut être vaincu; que Berlin est inaccessible aux Anglais; que ni un affaissement de l'Allemagne, ni l'assistance, même croissante, des Etats-Unis, n'entraînerait le résultat d'un refoulement des Allemands jusqu'au Rhin, Eh bien, alors, dit-il, pourquoi- s'obstiner à sacrifier la jeunesse, l'humanité, la chrétienté ? Qu'il surgisse une possibilité de conclure un arrangement, on s'empresse de la repousser à priori. Est-on justifié à Voir, dans chaque velléité de rapprochement, une arrière-pensée déloyale, dans chaque proposition un piège ? Courtney admet que ces propositions ne soient étudiées qu'en comité secret, par quelques initiés en petit nombre; il doute, par exemple, du bien-fondé des résolutions prises par ces arbitres; il désire que, dès l'arrivée d'une nouvelle occasion, l'Angleterre prouve qu'elle est prête à conclure en toutes circonstances une '-aix d'équité et de réconciliation. Il répudie toute idée selon laquelle l'Allemagne ne tiendrait pas à la traiter actuellement' et ne voudrait, pour le quart d'heune, absolument pa's .entendre parler de paix. Notez, dit-il, que nous iléus ressemblonssuffisamment — le parti démocrate-socialiste et notre parti ouvrier, le parti libéral-national efc les li-béraux^impérialistes, les nobles et les fer- — miers ancrés dans leur tradition de suprématie victorieuse — pour parmettre d'affirmer que tous s'équivalent. Il est donc temps pour les hommes intelligent, et consciencieux ide notre pays, de se lever afin de faire échapper leurs semblables au champ de bataille, aux multiples horreurs de la guerre, puisque celle-ci ne veut pas mourir d'elle-même. Note de l'ag. Wolff: Lord. Courtney, récemment décédé, appartenait au netit groupe des partisans anglais de la oaix dont la manière de voir a été exprimée dans le ((National» ainsi que dans le ((Manchester Guardian». Jusqu'ici, ce groupe n'avait acquis'aucune influence en Angleterre, sur le gouvernement ou sutr les milieux autorisés.L'ohsti'ucfciounisîn's aux velléités de paix Amsterdam, 17 mai. — LVÀlgemeen Han-delsblad» commente en cep termes les débats à la Chambre des Communes: « Il s'a git, avant tout, de déterminer pour quelle raison les pourparlers ont été- suspendus. Serait-ce à cau<se d'exigences françaises exorbitantes, a demandé Runciman; et Bal-four lui répond qu'une Alsace-Lorraine agrandie ne rentre pas dans las buts de guerre de l'Entente. Cette opinion ne constitue nullement partie intégrante de la politique française; cette réponse, bien entendu, (revient à parier pour ne rien dire, et o,n voit subsister la possibilité des intentions annexionnistes de Ribot ou Poin-caré sur l'Alsace-Lorrainc contrecarrant les tentatives pacifistes, et cela de leur propre chef, admettons-le, mais pas à l'insu de Lloyd George, qui, détail remarquable, s'est abstenu de prendre part à ces débats à la Chambre des Communes ! Les combats à l'Ouest. Berlin, 17 mai. "■— Par let temps chaud et ensoleillé, l'activité d'artillerie est restée min''m,o en Flandre-, La( 16 mai. Cte n'eat que vers te soir que le feu d'artillei-35λ s'est rîaivivé autour de Bailleul, à la forêt de Nieppe. et notamment aussi à la» rivière la Clarenee. Près de Lams, le fou a été animé à midi. Des patrouilles anglaisas) ont .bâte 1© terrain à diverses reprisas, mais ont été repoussées partout. L'attaque anglaisa à la Soairpe, mentionnée dans le communiqué, a épé exécutée par'deux compagnies. En un 'endroit il' s© produisit des combats corps à corps où les Anglais eurent le dessous. Sur tous les autres points, leurs vaguas d'assaut funontb arrêtées devant les positions alls-nuaindes où elles s'écroulèrent sous le feu •d'C'Stracfc<nvr ■al'em.ancl- O '.rlque-s fractions à peine parvimrant à regagner leurs tranchées. Des attaques considérables éehouèrenft de la même façon à l'Ancre supérieure, où une compagnie anglaisa fut ropoussée a-vee de lourdes pertes. Des deux côtés do la Somme, nous avons ne-poussé des patrouilles anglaisas. Dans le secteur de l'Avre, au ruisseau de Dues, jusqu'au nord <Js Montdidier, l'artillerie française redoubla d'in'tcnfiiULsanis que des combats d'infanterie se produisissent. Laon fut bombairdée jour et nujb. De la Ville, il ne reste plus que des ruines. Le bombardement du bass-in houiîler du Nord français et ses conséquences. Berlin, 17 mai. — Le lourd feu allemand à longue portée contre là région industrielle de Béthune continue. La 16 mai, les puits de minas près d'Annecin e)b de Nœux, aijnsi que les aciéries d'Isbar-gues ont surtout constitué le point de mire du feu allemand. Le bombardement continu du bassin houiîler de Béthune compromet gravement l'industrie chart-bonnière française. En 1912, le département du Pas-de-Calais produisait environ 21 millions de tonnes de charbon, dont les troupes allemandes ont accapav ré dès avant le 21 mars, environ 9.4 millions de tonnes ; les 11.6 millions restants sont graveraient compromis pour la majeure partie. Dans les mines de Béthune (2.3 millions de tonnes), d© Nœux (2.03 millions d© t-), de Druay (2.74 minions de t.) et de Liévin; (2.8 millions de t.), la production a dû être suscendue ou même arrêté© complètement. Si l'on y ajouta les mines du département du Nor.d, qui se trouvent aux mains des Allemands, on peut compter que 25 millions de Itonnes au moins de la production charbonnière française total® se trouvent ainsi enlevées au commerce français.La France déviant ainsi complètement tributaire de l'exportation anglaise qui, de son côté, subit l'influence de la guerre sousyma-rime.Collision de trains en France. Berlin, 18 mai. — De Rotterdam au «Berliner TageblaJtt» : Un train de perj-missiionnaires est entré en collision, avec un train do marchandises è llaphcle près d'Arles. Huib personnes ont été tuées, 22 autres blessées. La D'IHd fiiilandaise. Berlin, 18 mai. — D© la «Gazette de Voss» : La Diète finlandais© s© réunira mercredi pour la première fois depuis la Révolution. Accroissement de taxes aux Etats-Unis. Berne, 17 mai. — On mande de Washington aU «Morniing Post» que le secrétaire d'Etat américain Mac Adoo aurait vivemen(ti indigné le monde deâ aff-akres en annonçant l'intention du gouverne-rniar4 de| proposer au Congés.une fM.19-m,en,tation des impôts directs. -- ■J-- —1 ■ r ,--1^-..vj-yï J-V, A-g j>. . > La tentative de blocus contre Ostend». Berlin, 17 mai. -— L'Amirauté anglaise en arrive à démentir ses propres nouvelles du blootis d'Cteteinde, puisqu'elle a encore envoyé des monitors, hier, 16 mai, après-midi, contre oa port prétendûment bloqué e|ti devenu inopérant. L'efficacité du bombardement n'a d'ailleurs pas dépassé ©aile des précédents. Los installa^ tions maritimes, à l'épreuve das ravages grâce à leur armature de béton et de blindages, eon|b demeurées intactes, et ce n'est quel parmi la population que -les projectiles anglais ont atteint de nombreux habibamte. Une aetion collective des neutres pour la paix. Le «Berner Tageblat'i» veut savoir qu'on pairie à Berne d'organiser une conférence des pays neutres, à l'effet d'amoroar un vaste mouvement en faveur dia la paix. 'Des journaux de la Suisse française assurent que 1© minlistr© de Turquie ferait parti pour Oonstan,bino-ple, afin d'aller chercher des insbruotions pour l'éventualité d'une conférence de ce genre. DÉPÊCHES La guerre aérienne à l'Ouest. Berlin, 17 mai. — Le beau tiemps de ces derniers jours a de nouveau permis à nos forces de combat aériennes de déployer leur pleine activité. Au cours de nombreux combats aériens, nous avons abattu cm deux jours 35 avions ennemis et 4 ballons captifs, La vieille équipe, du capitaine baron von Richthofen a abattu à telle-seule 12 avions. Le lieutenant Windisch a remporté sa 20e victoire aérienne. Nos pertes n'ont comporté que 12 avions e;b aucun ballon captif. Il est donc de nouveau prouvé, chiffres en mains et en dépit de toutes les affirmations de l'ennemi, qu'après comme avant nous détenons la maîtrise des air®. La nuii,b, nos escadrilles d© bombardement ont entrepris de fortes attaques contre des installations imporfcanite® de l'ad-versaire. Au cours de ces deux nuits,nous avons lancé la quantité colossale de 73,200 kilos de bombes. Berlin, 17 mai. — L' «Homme, Libre» du 2 mai publie un télégramme de Lonr dres concernant las pertes aériennes en avril. Lefe chiffrés qui y sont cités jont d© nouveau en contradiction flagrante avec la réalité des faite. Londres annonce, en effet, que l'Entente n'a perdu, en tout et pour tout, que 113 avions au mois d'avril. La vérité c'est que rien qu'en notre possession il se trouve 122 avions ennemis. Ce chiffre ne comprend pas les 18 avions que les Anglais omb incendiés au cours de leur retraite précipitée, après la bataille dy\.rmentières, au-dessus du champ d'aviation d© La G orgue. D'après les informations aiv glaises, nos pertes, em! avril, se sonit élevées à 470 avions. En réalité, nous n'avons perdu que 123 avions, soit environ le quart du chiffre mentionné par les Anglais, dont 87 tombèrent aux mains de l'ennemi. L'attaque contre Pola. Vienne, 17 mai. — La tentative ennemie exécutée 1© 14 mai, au lever du jour, de pénétrer dans le port de Pola à l'aide d'un torpilleur automobile, que nous avons mentionnée, échoua devant 1© porfc de Pola, grâc© à la vigilance de nos avant-postes et à nos mesures de protocr tion. Le navire italien à moteur fut coulé; l'équipage, composé d'un capitaine de corvette et de, 3 hommes, dont l'un était grièvement blessé, fut fai,b prisonnier. L'entrepris© ennemie paraissait appuyée par un détachement de la flotte en haute mer. Après le lever du jour, des aviateurs de reconnaissance austrq-hongrois s© rencontrèrent dans l'Adriatique septentrionale aveo une forte escadrille aérienne ennemie. A.u cours das combats qui se développèrent et durèrent une heure, un avion ennemi et un d© nos avions furent abattus. Commentaires danois sur l'accalmie au front Ouest. Copenhague, 15 mai. — On lit dans le «Politàke.n» du 13 mai : Si cett© pause des combats persiste aussi longtemps, c'est, naturellement, parce que le haut commandement d© l'armé© allemande tiient à préparer l'adtion dans tous ses détails, en sorte de pousser ses troupes jusqu'à la Mamche. Dès que l'armée britannique aurait été contrainte d'évacuer la France, celle-ci, même avec l'appoint des Etatsi Unis, ne serait plus à même de continuer la guerre. En somme, les divisions françaises qui combattent au front anglais luttent pour la France elle-même et elles sont en ligne au front français. ' Les armées des alliés ont non seulement l'unité de direction voulue par l'Entente, mais la puissance des attaques allemandes a« également contribué à Leur faire unifier leur haut com-miai).dement. On dit que. Foch aurait adjoint au front anglais 44 divisions de troupes fr'aîches ; s'il a pu disposer de forces aussi considérables pour cette partie septentrionale du front, tout en. tenant enioore prêtes, bien entendu, des divisions n'ayant pais encore participé à l'action, cela s'explique pair Je fait que la France a mis en ligne tout ce qui pouvait, pour parler vulgairement, tenir sur ses jambes ; derrière- oe front, ainsi qu'aux secteurs exposés à des actions moins intenses, ses réservas seraieoifc constituées surtout d'Italiens et d'Améi-ricains en remplacement das Français; il est clair que ceux-ci se rendent utiles au front, mais n' empêche que la consommation d'hommes dépasse grandement les prévisions en France : facteur qu'on aurait toutefois tort de faire trop entrer en ligne de compte lorsqu'il s'agit peuti-être pour cette grande nation, du combat décisif, de l'être ou ne pas être. D'autre paît, 1' «Ivens Venstreblad» (d'Odonsee), publiait le 11 mai s U est naturel qu'un relâchement se produise >Slr persiste assez longtemps après de3 résultait® tels que. ceux réalisés lors de» combats ayant eu lieu jusqu'ici; le suc-. cès des Allemands a été d'une telle envergure, qu'un© troisième bataille doit néeessilbar évidemment des préparatifs poussés à fond aussitôt la marche progressive arrivée à un temps d'arrêt. Les Allemands s'en tiennent à une iry-' aetion relative en attendant la fin de1 ces préparatifs; ils se bornent à tenir le. terrain acquis en évitant tout gaspillage de forces, ce. qui les rendra à même de s'abattre sur l'ennemi avec d'autant plus de puissance ; les combats de Verdun leur ont beaucoup appris ; ils y ont constaté ce qu'on peut obtenir par la moyen do combats de minime importai ee, mais en succession continue ; les ba<, tailles de cabte année leur ont révélé qu'on atteint, plus rarement il est vrai, das succès plus vaistes en portant des coups plus violents. Pour les puissances d© l'Entente également, il n'est pas facile d'exécuter do' but en blano une offensive de grand sty. le. Les divisions ayant participé aux oom> balts y ont subi de. graves pertes ; celles-ci ont probablement été comblées, maia il ne peut y avoir dans les nouvelles for-maitâons une homogénéité, un ensemble comparables aux précédents. La grande armée de réserve stratégique des pays de l'Entente doit, au point de vue qua(-lificatif, avoir décliné, puisqu'elle n(3 tarde pas à devoir faire interyenir des troupes tantôt en un point, tantôt en un aubre. L'adjonction de troupes améri-< eaines peut, au point de vue_quantitatiîs — — rétablir l'armée à sa puissance précédente, mais, sous le rapport qualité, on n'aura pu, provisoirement tout au moins, ramener que dans une proportion restreinte le niveau d'auparavant'. Les Allemands ont toutes raisons d'être satisfaits de leur résultat. Pour notre part, nous ne pensons pas que leur haut commandement s'était proposé de pratiquer l.a grande percé© du premier coup ; en somme, il se trouve en présence d'un. adversaire digne de lui. Seulement, 1» succès réalisé par les Allemands lors de ces deux premières batailles, peut leur donner l'espoir de pousser leur pénétration jusqu'à la Manche, soit à la troisième, soit à la quatrième ou cinquième bataille, voire même après celle-ci, et,. dans ees conditions, de mettre hors cause I'arméa britannique. 1rs Anglais eu France. Berlin, 18 mai. — La «Germania» est informée que le curé d'Aveluy, en Ffan-ce, rapporte avoir visité son église après le passage des troupes anglaises dans cette commune. Les meubles contenant les objets sacerdotaux, rapporfe-t-il, avaient été épargnés par la canonnade, mais radicalement vidés; disparus également, les ciboires, reliques, tapis et une foule d'accessoires d'apparat. Démarche pacifique auprès de Lord Grey Berne, 16 mai. — On mande au «Han-noverscher Anzeiger» qu'à Londres, Gar-diner -aurait adressé à Lord Grey une requête le priant d'user de son haut prestige moral aux fins de désintéresser la Grande-Bretagne de la guerre; ©elle-ci, dit-il, prouve l'insuffisance des homme» d'Et.at européens,- lesquels feraient mieux de s'unir en contre-partie aux visées du. président Wilson, le seul et pour cause. des motifs de jusqu'auboutisme. La guerre sous-marine, Paris, 17 mai. — Le vapeur postal «Afw lainbique», des Messageries Maritimes, a été .attaqué au début de mai dans la Méditerranée et atteint d'un coup de torpille. U réussit à regagner un de nos ports à l'aide de ses propres forces. Un passager européen et un Arabe ont péri1. Entrée du général von Mannersheim à Helsingfors. Copenhague, 17 mai, — On mande dei Helsingfors : La général yon Manners-j heim a fait jeudi son entrée triomphale dans Helsingfors. Le président Svinhu-' fond a remercié le sauveur de la FinlanV' de et a souhaité la bienvenue aux troupes. j .1 ' Lo prétendu ultimatum allemand à <f l'Oukraine. Berlin, 1Y mai. — Les journaux russes démentent officiellement le prétendu ultimatum du comte Mirbach au gouven-nemenfc des Soviets de Moscou. C© dé-; menti oaradtéris© de provocatoire» ceà . bruHts malveillants. La situation internai Dimanche S© Kls" DIX CENTIMES 5ma sn&ee. » £3° 1303 ■ Ei ,% — ABONNEMENT Ed. 3

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le bruxellois: journal quotidien indépendant gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Zeiträume