Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1916, 12 Mai. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/wm13n2286w/
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3"" Anne N° 584 là. B CINQ CENTIMES V^nrlrAfli 19 Mai 1Q1A nuu.niLiiii.iH r UOIML, CU, Q Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mit. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n ; eepte/it que des abonnements TINMES l KîELS; ceux-ci prennent cours les 1 Jaxv. 1 Avml 1 Juillet 1 Octob On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ott même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mots Fr 3.00-M- 2.40 Fr l4Ô-Mk.l.20 Q TSRAGE : 75.000 Le Bruxellois Rédacteur en Chef : j M- » »'o < I o SA IvAt JûUimsl Bndfinanrianf Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. 2.00 Nécrologie 2.00 Annonces commerciales . 1.00 > financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.2(1 La grande ligne. ..... 0.50 TIRAGE : 75.000 PAR JOUR Derniers Communia ués Officiels LA GUERRE CommunHptés Officiels ALLEMANDS H h Il LI N, 12 mai. —Communiqué de midi: i bétitre do tu ijuerre : l'Ouest. Des avions allemands ont lancé des born-'i s sur Uunkcrque et sur les installations du hemm de fer près d'Adinkerke. Sur la rive uest de la Meuse, au cours de l'après-midi, es Français ont attaqué nos positions aux bords du Mort-Homme et au sud-est de la auteur iJ0A deux reprises, leurs assauts se ont écroulés sous le feu de nos mitrailleuses t les tirs de barrage de l'artillerie; l'ennemi r essuyé des perles considérables. Dans le ois du C'amard une patrouille bavaroise a fait it isonniers 51t Français. Le nombre des Fraliais non blessés que nous avons capturés, dénis le 4 mai, dans les combats livrés pour la iOfsession de la hauteur 30/f est monté au otal de 53 officiers et 1,5tô hommes. Sur la ive orientale de la Meuse, aux environs du "•is de la Caillette, on s'est battu à la <Jrecule, durant toute la nuit. Une attaque fremise a été repoussée dans ce bois. Mieàiro de lu guerre a t'Est. Au nord de la tjare de Selbourg, nous avons mis d'assaut la position ennemie sur une tendue de front de '500 mètres; à la suite ie cette affaire, 309 prisonniers non, blessés ont restés entre nos mains. Xous avons, en utre, capturé quelques mitrailleuses et lance-om.be s. Dans les Balkans. l'as d'événc.nt nts particuliers, AUTRICHIENS T IEX?\ E, 11 mi. — Comm. off, de hier : litéùiro (ie la guerre russe. En Galicie et en li olhynie activité croisante et céntinuelie chez les troupes de garde, l'as d'événements particuliers. Théâtre de la guerre italien. Apres que l'ennemi eût hier déjà canonné •lus intensivement des parties isolées de la ''ie de pont de Oarz e.t du A. a mi. .plateau de iaberaa, il a prononce ce matin plusieurs ht-tques, dirigées contre San Martino, qui fîtes ont été repoussé es. Au front de Carinthie, insi qu'au jiont du Tyrol oriental par endroits une activité plus intense de l'arlJ.l ne a gaiement eu lieu. Théâtre de la guerre Sud-Lst. Calme in va r table. TURCS CONSTA XTIX01'L E, 11 mai. — Le q limier général annonce : Au front de l'Irak dons le secteur de F claie combats d'artillerie par intermittence et ' infanterie localisés. Sur le front du Caucase, l'ennemi, dans 'n combat qui a commencé au matin du S nai par notre attaque et qui s'est poursuivi usqu'au son-, a été chassé par une attaque à ■.i baïonnette hors de ses positions sur une tendue de presque 15 kilomètres et refoulé irrs l'est. Au cours de ce combat nous fîmes irisonniers 0 officiers et plus de 300 hom-iirs et Htms avons capturé !f mit railleuse s en ton état. X<>tre détachement de jxiuioiitc « ontinuellt meiit gardé le contact arec les détachements ennemis en retraite, malgré de riaient es tempêtes de litige. A la suite d'une iliaque de surprise accompagnée de succès et 7ronrincée pendant la niai du S au '■) ruai coure le camp de l'ennemi à Baschkoï, ii 50 l in. tu sud-est d: Mamerchtan et au sud de Tus/a Tcreh, un détachement, composé de 250 fan-■'tssins et '*00 cavaliers a t té nus en fuite éper-lue à coups de baïonnettes et de grenades à nain et anéanti presque complètement. Xoui rvons pris à l'ennemi un certain nombre de htsils. Dans le secteur du. littoral pris de changênent essentiel. L'ennemi qui a tenté de progresser à l'ouest de Dschc .t idilc a dû se re-'irer vers le nord à la -vite d'un mou ventent l'en cercle me nt opéré par nos troupes. I n torpilleur ennemi n lancé quelques obus semtre la côte de Kcmikln et s'est retiré tuante. I n croiseur a lancé inefficacement 50 ■ bus contre la tôle à l'ove-it de l'île de Ken-tten. Xotre ar tilt trie a riposté, l'as de nouvelles particulières des autre.-, parties du front FRANÇAIS FA RIS, 10 ma,. — Officiel, 3 h., .1 .P.M. : Entre Ofe et Aisne, un coup de main sut une de nos tranchées an. sud de Moulin-sous-Touvent a coinjHhtement échoué. Dans la ré-tjïàn de Verdun, le bombardement- s'est sensiblement ralenti. A l'ouest <lc la Meuset canonnade intermittente. /I l'est de la, Meuse, et. en Woïrre on ne signale an cours de la finit que des escarmouches à coups de gnnades dans le bois d'Avocovrt et dans la région sud du fort de D ■uaumont. En liante-Alsace vue reconnaissance ennemie qui tentait d'enlever un de nos petits postes près de Iliribach (sud d'Altkirch) a été repoussée avec des pertes. l'a ris, 10 mai. — Il h., A. F. M. : Sur la rive (fauche de la Meuse, éi la suite d'un violent bombardement, l'ennemi a lancé une lorte, attaque sur nos positions uu e abords de la côte 287. Cette attaque a été complètement repousfiéc. Qu- 'que s prisonniers font restés entre nos mains, li ne petite action of fensive menée jxtr nos troupes sur les pentes ouest du Mort-Homme nous a permis d'occuper quelques éléments d'une tranchée ennemie. Xous avons fait sot vante-deux prisonniers et pris deux mitrailleuses. Journée relativement calme sur le reste du front. ANGLAIS LONDRES, 15 nai.— Cmam.off. du 0 mai: Au cours de la nuit dernière combat à coups de mines entre Xem lie et St-Vaest et Souciiez, aixsi qu'au nord d'Ar m entières et ci l'est d'ïprès, sans apporter des changements à la situation. L'activité de l'artillerie fut très mini me et sans importance. RUSSES l'ETltOGI'A D, Il mai. — Comm. off. du 9 mai : Les Allemands ont bombardé la tête de pont d'Uxkull. A la Duna, en amont de Du,-t labour g notre artillerie a dispersé avec suc-ces quelques gtoujfs ennemis, occupés aux t. a vaux. ITALIENS ROME, Il mai. — Comm. off. du 10 mai; Activité habituelle de l'artillerie. Sur le Karst nous avons fait exploser d'autres mines et causé des dégâts dans les lignes ennemies. Sur le restant du front pas d,'événements essentiels.LOME, 11 mai. — Comm. off. du 9 mai : L activité de l'artillerie au front perdure, quoique gênée par le mauvais temps. Dans la région de Tofana un de nos détachements a occupé, au nùrd-est du troisième sommet ■une position importante à une altitude de 2,835 m. Sur le Km, vos troupes sont descendues du mont Yrata par le talus du torrent de Le-penje et ont lancé des bombes contre Us positions ennemies. A proximité cle l'église de San Martino, sur le Karst, l'ennemi fit exjdoser, pendant la nuit du 7 au 8 mai. des mines, qui ont, occasionné des dégâts au chevet de nos tranchées et qui ont îait s'écrouler une partie des Au sud-ouest de San-Martino nous avons fait sauter nouvellement nos mines, détruisant ainsi les lignes ennemies. J^a destruction fut complétée par le tir précis de notre artillerie. Dernières Dépêches La question de l'île {l'Aalaad Stockholm, 11 mai. — (Télégr. de l'agence télégraphique suédoise). — Le général Rappe publie dans « Aftonbladet » de nouvelles considérations sur la question de l'île d'Aaland. 11 démontre qu'une libre Aaland avec les ressources propres actuelles de la Suède est un minimum d'autonomie, et qu'il est dans l'intérêt de la Suède que Je « statu quo » soit maintenu pendant la guerre dans l'île d'Aaland. Ceci est l'intérêt de la Suède et non de l'Allemagne. Une hésitation pourrait forcer ia Suède à appeler l'Allemagne à son aide et ainsi la Suède devrait se soumettre à la volonté d-a^ l'Allemagne. La Suède ne peut dépendre de personne si ce n'est d'elle-même. H n'est pas admissible de différer la question jusqu'à plus tard, car justement à présent on décide de l'avenir. La Suède r.-e peut s'en rapporter à de simples assurances, attendu qu'elle est capable de décider par elle-même et qu'elle possède sa liberté d'action dans cette guerre, qui décidera de son sortt et de celui des grandes puissances, il g a une chose sur iaquei.e on n'accepte pas de compromis, c'est : l'existence même. Un para'ell» avec le King Stephen Col :gtie, 10 mai. — Les nouvelles do Stockholm, au sujet rie la {>erte du a L. 7 », sont très intéressantes,il y est question du rapport au sujet tle la déposition du capitaine du ya.-peur suédois « Frei ». D'après c : ! u i - ri il a vu descendre le dirigeable et il tenta de s'approcher du navire pour procéder au sauvetage des naufragés/Des torces navalfs anglaises l'empêchèrent toutefois. ILe communiqué de l'Amirauté anglaise ne dit pas si 1'éqnipa.ge du cr i^otir a été eu-fcièrement sauvé ou eu partie seulement, ix capitaine du « Fit-a » n'aurait pas entrepris la tentative de sauvetage, s'il ne croyait pas y réussir. Comme cette tentative fut empêchés par les Anglais,il y a sous ca cas un paralclk assez exact aveo l'incident clu « King Stephen », bien entendu si k--> Angh-'s n'ont pas sauvé de marins ailen.a.nds. Il est à espérer, écrit le •( Weserzeîtung » que le gouvernement allemand, dans le cas oi aucun homme cle « L. 7 » n'est sauvé, ferf constater le fait parla déposition assermenté* rlil capitaine du « Frea ». Si on possède déji des preuves remarquables de la obe-valerie <l< certains héros marins anglais, il n'est toute fo-is pas sans importance qu'on augmente 1; c; îlection des « documenta humanitaires ». Eisits de crise en Russie Pétrograd, 11 mai. — Ur.e crise ministériel!* sere'.t de nouveau imminente. Le cabinet aet-ue serait remp'a:é par un cabinet Miiio-u-koï. Circulation arrêtée à Odessa 1 Copenhague, 11 mai. — Le joiwnal mosco vite « Russkoje Siowo » mande, que l'-ad 3L mimshation de 1a vite d'Odessa a fait tous ses efforts pour maintenir la circulation régulière, malgré le manque de moyens nécessaires. Comme ceux-ci diminuent de jour en jour et qu il g a aussi manque de main-d'œuvre, !a société belge de tramways s'est vue obligée, malgré les protestations de l'administration de la vide, de cesser la circulation. La société reçut de ce fait urse amende da 20,000 roubles. La retraite de ïord Wimbouin Londres, 11. mai. —. Lord Crewe a fait savoir à ia Chambre des Lords, que lord Wim-bourn, vice-roi d'Irlastde, vient de donner sa démission. Raspoutiue assassiné ? Des télégrammes privés, adressés de Pétro-gracl à Bucarest, annoncent que ie moine Ras-pouîine, dont l'influence à la cour impériale était bien connue, aurait été assassiné. La nouvelle paraît d'autant plus vraisemblable, que Raspou-tine a de nombreux enneftris, qm enviaient sa situation auprès du tsar. Contre les pijthonisses à Paris Paris, 11 mai. — Le nombre des pythonis-ses zi des femmes lisaat dans les cartes, le marc de café, etc. s'est accru à Paris depuis ie début de la guerre dans des proportions telles, que la préfecture de police a dû recourir aux mesures les plus rigoureuses contre elles. Une légation japonaise à Bsin? Zurich, 11 mai. — Le gouvernement japonais établit LHie légation particulière à Berne. M. Mioura, ancien conseiller d'ambassade à Paris, a été nommé ministre. '--J &>< La Grèce et l'Entente Londres, 11 mai. —• On appréhenderait à Athènes, que tes alSés n'occupassent tout le territoire ati nord et à l'est de Salonique jusqu'à ia frontière bulgare, c'est-à-dire toute la Macédoine. Le gouvernement s'est décidé à deman^1*»1* ° l'An nt"*-"-"- ■■ r — "T comp ta.—.» rc ijrnWire grec. Le cabinet fera prochainement parvenir cette décision aux ministres de l'Entente. R propos des exécutions en Irlande Londres, 11 mai. — L'exécution de l'Irlandais Joseph Plimkett constitue une aventure romanesque. P'.unkett était le fils du comte Plunkett, le rejeton d'une des familles catholiques les plus en vue. Quelques jours avant l'exécution, ime jeune dame de Dubiln, Miss Grâce Gifford, acheta une bague de fiançailles dans la boutique d'un bijouiisr. La jeune femme, qui était fortement émue, raconta au bijoutier, qu'elle voulait se marier avec Plunkett, le matin même de son exécution. Les autorités n '* dires ont donné leur consentement à ce mariage. La sœur de cette dame est la femme de M. Thomas Mac Donogh, de l'université de Duh.in, qui a également été exécuté. Le comte et la comtesse Plunkett, avec deux autres de leurs fils, ont été arrêtés eux aussi. Anglais rappelés sous les arni2s Londres, 11 mai. — Un décret sera publié le 15 mai, rappelant sous les amies pour le 13 juin les derniers groupes du système Derby. Ce sont les classes d'hommes mariés de 18 et de 36 à W ans. Le « Daily Mai! » écrit que l'introduction du service obligatoire est inopportune, parce qu'un bouleversement se produira dans la vie privée comme on n'en a encore jamais connu. Beaucoup de centaines de petits commerces disparaîtront ou seront écrasés par la grande concurrence. Contrairement à l'ordre et à la facilité avec lesquels le service obligatoire est accueilli sur le continent, nous nous trouvons dans une situation du plus grand embarras et de malheurs. Spéculation manquée Christiania, 11 mai. — Selon le « Tidens Tegn » il y a à Bergen, Haugesund, Christian-sund, ainsi que beaucoup d'autres ports de la côte occidentale de la Norvège, d'énormes masses de harengs et des morues empilés dans des tonneaux, que l'Angleterre et la France ont achetés aux prix les plus élevés, comme ils achètent du reste tous les poissons norvégiens, afin d'empêcher toute exportation vers l'Allemagne. Ils n'ont pas réussi d'embarquer pour Archangelsk, ces énormes masses de ; poissons ; il reste pou<r plusieurs millions de couronnes de poissons dans les ports norvégiens où ils pourrissent, sasis pouvoir être utilisés i pour les marchés indigènes. Il en est de mênle du pen norvégien qu'une * firme d'exportation de Bergen travaillant dans 1 les intérêts de l'Angleterre, a acheté à des ! prix élevés avec une Banque de Bergen pour rendre l'exportation vers l'Allemagne très d-if-k ficile, avec l'intention de forcer l'Allemagne d'acheter contra des prix usuriers. Cette spéculation a entièrement échoué, puisque l'rtl-le-! magne s'est assuré ailleurs de l'hulie de foie 1 de monte à des prix peu é'.evése t qu'elle est de ce fait indépendante du marché norvégien. Main-d'œuvre impropre en France Paris, 11 mai. — La « Lanterne » écrit : On a rappelé récemment une partie de la classe de 1888 (19 ans), sans égard pour l'âge. Il s'agissait de trouver de la main-d'œuvre. On envoya les hommes qui appartiennent aux corps de métiers les plus différents, pêle-mêle dams les fabriques. La plupart d'entr'eux ne comprirent rien à la main-d'œuvre et désespèrent les directeurs de fabrique. On les renvoya alors dans leurs dépôts. Manque de médecins à Paris Berlin, 11 mai. — Le ministre de l'Intérieur et le sous-secrétaire d'Etat pour le département sanitaire, ont pris des mesures pour assurer que les divers départements possèdent suffisamment de médecins, qui manquent actuellement par suite des derniers rappels. Le service est assuré par des médecins militaires ou bien par des médecins rappelés, dont les communes ont à supporter les frais de voyage. Béimioa des fabricants de sucre Londres, 11 mai. — Hier eut lieu à Londres une importante réunion de fabricants de sucre des Indes, de l'Australie, des Indes Occidentales, du Canada et de l'Egypte, provoquée par l'association des fabricants de sucre anglais. Cette réunion avait pour but de protéger les sucres anglais sur les marchés. La Bussie et la Fiaiaade Copenhague, 11 mai. — La presse russe s'occupe de nouveau de la Finlande. Le « No-woji Wremja » se plaint amèrement d-u manque de tact de ta banque d'Helsingfors, du biian de laquelle il ressort que, malgré la guerre, elle a 'maintenu ses relations avec sas correspondants de Lubeck, de Berlin, dé Francfort-s./M. et de Vienne et qu'e'le a dépensé à cet effet 22,500,000 marcs finnois. Le même journal s'étonne également de ce que toute la presse finlandaise ne s'est pas donné la peine de commenter ie torpillage du navire-hôpital russe « Portugal ». La réponse de Wi-son Zurich, 11 mai. — La « Neue ■ f IL*! sajueift la respirer de nouveau ies neutres après solution du conflit. La « N. Z. Zeitung > écrit qu'une rupture aurait été le plus grand malheur pour les neutres et peut-être aussi pour les pays de l'Entente. La * Post » écrit qu'on est peiné en Allemagne de ce qu'on peut de nouveau conclure de la réponse, que la neutralité américaine se révèle également en cette circonstance favorable à l'Entente. Peut-on espérer, termine le journal, que le bon sens qui triompha ici, mettra finalement une fin à la guerre dans sou ensemble. La situation au Mexique Amsterdam, 11 mai. — D'après un journal d'ici, le correspondant du k Tim-eo » a Washington annonce que la situation au Mexique a pris de nouveau un aspect très menaçant. Le général Carranza a renouvelé sa demande que les troupes américaines soient immédiatement retirées. M. Wilson a encore refusé d'y répondre et a envoyé 4,000 hommes de troupes régulières en plus à ia- frontière. Dans !«3 cercles officiels on parle ouvertement de la possibilité d'nne intervention armée. 11 ésfc difficile à dire si on y pense sérieusement, ou si l'on pense simplement exercer une pression sur Carranza. La situation s'est de nouveau eèapirée par suite d'i'iie attaque sanglante et récente à la frontière américaine, opéré© probablement par les partisans de Carranza et non par ceux de Villa. L'on est très inquiet, car la possibilité n'est }>aa exclue que les troupes américaines aient à faire à une» force supérieure. Dans l'intervalle les Etats-Unis sont effectivement dégarnis de troupes régulières, et si le« difficultés au Mexique grandissent, on devra réquisitionner aussi les troupes de seconde ligne. Silli Al 15 a* Londres, 11 mai. — Lloyd annonce que le vapeur britannique « Dolooath », jaugeant 1,706 tonnes, a coulé - ■ ■ . ... — Dépêches (REPRODUITES DE l'ÉOiïlON PRÉCÉDENTE) SCrïOS DE LA C8JSE ' GERMANO-AMÉRICAINE La noie américaine Berlin, 11 mai. •— La répons© du gouverne ment américain y, la note allemande a été rc mise hier après-midi au département des af faires étrangères. Kilo est maintenant tradui te. Le texte officiel concorde eeaentic-llemen avec la reproduction tle Lïcutcr. Contre ies fournitures de guerre américaine La réunion de millions de protestations qu furent représentées en film aux Etats-Unis, for meut im tableau étrange et impressionnai;! On g voit encadrés en deux colonnes, rangé soigneusement l'un à côi<é de l'autre, sur m perron, de nombreux rouleaux de papier lié au moyen d'un nœud. Ce sont les protestation des villes isolées et des organisations, poti 1 lesquelles les signatures de « l'Association de J femmes américaines pour une neutralité stricte ont été rassemblées. Le texte qui décrit ce tableau remarquable s'énonce comme suit: « Une pétition longue de 82.000 pieds, coa» tenant 1,055,697 signatures pour une défense d'exportation des choses qui tuant. Quand les 21 corbeilles, toutes combles de papier furent apportées dans la salle du Sénat des Etats-Unis, le sénateur La FoLette les appela « un cri pour l'humanité du pays ». Le sénateur Kenyon, qui discuta la protestât.on et son importance dans un long discours, fit a'ors ranger les pièces de la manière mentionnée, et le grand nombre de signatures ainsi que l'énorme longueur que formaient les pièces séparées placées les unes à côté des autres, occasionnèrent aux Etats-Unis une grande sensation. M. Kenyon déclara, d'après ce que nous lisons dans les journaux américains, au sujet de cé mouvement : - Les signataires de cette pétition ne sont pas pour les Anglais, ils ne sont pas pour les Allemands, mais iis sont pour les Américains, pour l'humanité, pour le christianisme. Le son des dollars ne peut étouffer ie cri de souffrance des champs de bataille de l'Europe. Est-il permis selon le droit ces gens, de vendre ces choses. C'est contraire aux lois morales. ENTRE ALLIÉS Le Mcnténéyro eapnlsé de l'EaUnte ? Lyon, 10 mai. — Le « Républicain » de Lyon annonce que l'Angleterre a repris la <ii-rection ue toutes les prétentions vis-à-vis da 1 Entente, excluant ainsi le Monténégro dea conférences et des délibérations ultérieures dea alliés. Retraite de la flotte anglaise en Asie orientale La « Frankfurter Zeitung » écrit : De nouveau .les navires marchands japonais ont été arrêtés dans les mers do l'Asie orientale par des croiseurs auxiliaires anglais. guerre an- chure "iHns un autre cas, neuf* Hindous furent arrêtés par les Anglais à boiv. d'un vapeur japonais. Ces incidents créés par la flotte de guerre anglaise ont eu pour résultat une énergique protestation de la part des compagnies de navigation japonaises, laquelle a été transmise à Londres par le gouvernement de Tokio. D'après le « Japaa Daily Mail », la Japon aurait demandé à l'Angleterre que œUe-ci retire ses navires cle guerre. L'Angleterre a particulièrement dû s'engager à abandonner la visite des navires marchands japonais en Asie orientale, et la flotte japonaise y reprendra le service ties patrouilles. La puissante Amérique admettra-t-elle maintenant encore que des navires de guerre anglais visitent, près de la côte américaine, des navires marchands et violent ainsi la n«Ut tralité du pavillon américain. ENTENTE ET NEUTSES L'interveniion c n Grèce Athènes, 11 mai. — Ou mande d'Agostoli que. les Français et les Anglais y fortifient la côte. Les Alliés maintenaient qu'ils prenaient cette mesure, pour se protéger contre les attaqua; aériennes ennemies. Le gouvernsemenib grec a énergiquement protesté contre la saisie continuelle de la poste intérieure de la Grèce et attira l'attention ele l'Entente etir l'opinion publique défavorable en Grèce, L'on est persuadé en Grèce que de jolies mesures n'ont pas de but e-t qu'elles n'ont pas d'utilité pour l'Entente. Une lettre de Sslonique Bâle, 10 niai. — On écrit de Salonique au « Neue Ziirohei Zeitung » : La situation incertaine, au point de vue de l'attente d'une catastrophe quelconque, est encore devenue plus incertaine par suite de 1a dernière attaque aérienne allemande. L'explo-siou du dépôt cle munitions eut une efficacité effroyable, beaucoup d'Anglais perdirent la vie on ne sait combien. Toute la ville en trembla, tout comme peu» dànt un tremblement de terre. Depuis lors, l'on dort moins tranquille qu'auparavant. Le soir, quand les familles se souhaitent la bonne nuit, c'est pareil à un adieu, parce qu'on ne sait réellement pas ce que la nuit réserve. Pendant ces derniers jours, il était de nouveau question d'une évacuation do Salonique. Da nombreuses familles se rendent dans l'ancien» ne Grèce, mais la plus grande partie de la po» pulaiiou doit rester et attendre les évôno-me-nts.A côté de ces dangers qui menacent journeï-g îement notre vie et notre existence, sans que nous soyons en guerre; il y avait encore u» J tas cle difficultés et irrégularités qui nous oppriment. Nous son unes à moitié sépares élu * monde. L'expédition des lettres demande s beaucoup de temps parce qu'elles sont ouver-11 tes par la censure et sont alors expédiées on* s non.Des journaux locaux,les vénizélistes seuls S peuvent sortir de la ville, les autres, oom» t me « Le Courrier do Salonique », sont retenus; s il arrive rarement qu'une édition insignifiainl* » peut passer.

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