Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 12 September. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 29 September 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/rj48p5wb6r/
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Jsurasl enetliiiii ladêpeadant ABONNEMENT POSTAL, ÉD. £ Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - MU. 3.60 Les bureaux de poste eu Belgique »t a l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci premunt cours tes 1 Janv. 1 Avril J Juillet 1 Octob. On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou mÊnie pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de 2 Mois t Mois Fr.3.00-Mk 2.40 Fr 1.50 - Mk.l .20 T5RAGE: fîC OOO PAR JOUR ANNONCES — La Htmf Faits divers et Echos . f Nécrologie Annonces commerciales » financières . . . PETITES ANNONCFS La petite ligne La grande ligne O T8RÂCSE : IIO.OOO PAR JOUR Rédacteur en Chef : René Armand Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, Los bureaux du « BRUXELLOIS » se trouvent RUE DE LA CASERNE, 33 et 35, à Bruxelles (près de ia place Ânrteessens). IF H M IHDIfilH L-y mu jliw mamum L'éditeur du grand quotidien au.«kam « The New-York American », continue, dans son journal new-yorkai9 aussi bien que dans les trente autres journaux paraissant dans les grandes villes américaines, à crUu)utr la participation à ta guerre européenne. Le « New-York American » écrivait déjà lie 17 juin : « Dans notre ardeur à aider l'Angleterre, nous oublions que l Angleterre avait déjà conclu avant la guerre une alliance offensive et défensive a^ec le japon, d'après laquelle l'Angleterre s'est engagée à aider le Japon dans une guerre japonaise, si le Japon 1 aidait dans une guerre européenne. Nous semblons voir dans l'Allemagne notre seul ennemi éventuel et oublier complètement qu'il existe d'antres ennemis bien plus fâelieux qui pourraient faire plus de torts à notre pays. Une guerre r^ peut être de-placée en Amérique, et des troupes ne peuven*. être débarquées ici que par la suprématie sur mer. Actuellement, l'Angleterre possède la plu& grande flotte du monde, avec ses propres bases d'opération dans notre pays limitrophe, le Canada; elle possède en outre des points d'appui na-vâls, tels que les îles Bermudes et la Jamaïque dans-l'Atlantique, et d'autres encore dams l'océan Pacifique. Le Japon renforce aussi rapidemert que possible sa flotte déjà si puissante, et s'est lié d'amitié avec notre voisin du Sud, le Mexique, de manieie qu'il y dispose d'une base d'opérations. Les nouvelles du Japcn nous prouvent que l'inimitié vis-à-vis de nous croit de jour en jour et qu'on y cherche un prétexte en vue d'une guerre. Nous ne semblons pas comprendre qu'une attaque de ces deux puissances navales alliées, le japon et l'Angleterre, ou même de l'une d'elles) menace plus notre sécurité et notre existence comme lia lion, qu'une attaque d'une autre puissance européenne ou asiatique. La majorité des Américains sont d'avis que notre sécurité et r.cs intérêts ne doivent pas être sacrifiés pour une guerre européenne qui ne nous regarde pas. Nous ne devrions pas envoyer nos troupes en Europe pour y être massacrées; ne pas mettre notre richesse à la disposition de gouvernements, qui n'existent plus ou pourraient cesser d'exister à tout moment P?-r l'action ennemie ou par la révolution. Aussi longtemps Qu'il y aura en Amérique un demi-million d'Anglais qui se sont soustraits au service militaire anglais, aussi longtemps que le Canada, l'Australie et la Nouvelle-Zélande n'auront pas le service générai obligatoire, notre al lianoe ne nous impose pas d'aiaer l'Angleterre. Notre premier devoir est de protéger notre pays et d'augmenter notre propre défense. Le « New-York American » du 16 juin écrivait ; « La meilleure façon d'aider l'Angleterre dans sa lutte difficile, est de lui renvoyer ses embusqués Installés en Amérique. Elle a suffisamment d'hommes pour se maintenir au front, ave© l'aide des courageux -Français, sans notre aide immédiate... Que le Canada, l'Australie et. la Nouvelle-Zélande. fassent d'abord leur possible. » Le « New York American » du 21 juin écrivait : « On ne comprend pas pourquoi les Américains devraient prolonger la guerre de trois ans, pour donner des colonies à l'Angleterre et l'Alsace- .Lorraine a la France... » LA GUERRE Comniiuilauâs iffitleis ALLEMANDS BERLIN, 11 s<-p.embre. — Gi,icwl lie midi ; x'ucatic ito ia guerre a i ouest. Groupe a armée du ield-marécliai générai prince oemier Kupprecm ûe iJaviera ; lutte d artiUene en Flandre a atteint passe gèremtmt une g'arute vigueur au tiitoiiH et dans l boucle d'Y près. Des attaques anglaises au sud-e-i de Lungemarck et au nord de Frezenbetg ont «/ repoussées. Près de Villeret, au nord-ouest de S Quentin, de nouveaux engagements se sont dérot lés ce matin, à l issue favorable pour nous. Groupe a ai race au prince importai allemand : Des entreprises de groupes fiançais de recmnai. sanee, ^repartes pou* la plupart par une canonnad violente, Ont subi un' échec au nord-ouest de Reim et dans plusieurs sect&urs de Champagne, Sur l rive orientale de ta Meuse, d'importants ejfecti) français ont attaque hier matin le bois de Fosse jusqu'à celui de Chaume (3 1/2 km.). L'ennen qui s'était introduit au sud au bois de Wavrill dans notre zone d'action, a été repoussé en cor, tre-attaque. Sur le reste du front, les vagues d a: saut françaises se sont écroulées dans iwire fe de défense swis des pertes élevées. De fréquente ■tentatives d'attaque dêctanch'es encoie par l'aç versaire au cours de la journée, ont constammer échoué. Dans la poursuite, nous avons avancé ne lignes sur quelques points. Aviation. Le lieutenant Vos» a aba.tu hier 3 aviateurs er, nemis et a élevé ainsi le nombre de ses victoire aériennes à 45. l'heatie de la guerre à l'Est. Groupe d armée du ieid-marecbai général rince Léopold de Bavière: De nombreuses remontres- J'a-,ta/m-garde s or eu lieu entre les positions russes et les nôtres, de « pnii la mer jusqu'à la Duna. L'ennemi a perdu de prisonniers. N0lls avons repoussé aes aitaques d détachements russes de pah ouille dans la régio toisée au nord de Husyatyn et ad Zbrucz inférieut front, d'armée du colonel-general, aiciuduc Joseph Dans l'angle sud-est de la Bucovine, les Russes ont passé à t'at.a^ue; simples succès locaux. Près de Solka, entre les vallees du Trotus et de l'Oitoz, l'ennemi, ]useju à présent, n'a pas renouvelé ses vaines attaques, iront en Macédoine; Dans la région des montagnes au sud-ouest du lac d'Ochnda, des forces allemandes et uustro-hon-groises ont empêché les Français de progresser davantage.BERLIN, 10 septembre. — Officiel : Devant Verdun une forte attaque des Français a échoué dans ta iorét de Chaume, A part cela rien d'essentiel à signaler ni a l'ouest ni à l'est. Sur mer. BERLIN, 10 septembre. — Officiel : De nouveau 27,000 ionnes de jauge ont été coulées dans ia zone barrée autour de l'Angleterre par nos sous-marins. Parmi les navires coulés ftgu. raient le vapeur angtais armé « Cyprian » avec un chuigemeni de houille en route de Newport à Dublin, le voilier anglais « Cooroy », convoyé par le » Fo.xglove », ainsi que deux grands vapeurs anglais pleinement chaigés qui ont été torpillés hors d un convoi. Des hydroavions ont coulé dans l'après-midi du 9 septembre dans l'embouchure de la Tamise un vapeur angtais. AUTKiCHJEN VIENNE, W septembre. — Officiel ; Théâtre de la guerre à l'est Près à'Ocna les Russo-Roumains ont repris leurs attaques, mais ils lurent repoussés avec de lourdes pertes. Théâtre de ia guerre italien A l'isonzo, la journée d hier s'est encore une fois passée sans grandes opérations de combats.Près de Bezzecca, une entreprise de nos troupes spéciales d'assaut nous a valu plus de 50 prisonniers et 2 mitrailleuses. Théâtre de la guerre au Sud-Est. Ail nord et à l'ouest du lac de Ma.uk des force: ennemies supérieures en nombre, composées de troupes françaises de couleur renforcées de Russes, ont refoulé nos pos'es sur les hauteurs principales. Au sud de Berat, feux animés de tirailleurs.TURCS CONSTANTINOPLE, 9 septembre. — Au front du Caucase, u'te nouvelle tentative d'attaque de la cavalerie enn mie a ét érepoussce. nans l'île de Samos, le port de Mati a été bombardé par nos aviateurs. BULGARES SOFIA, 9 septembre. — Officiel ; Sur différent points du front en Macédoine, feu habituel de diversion. A l'ouest de Bitolia, notre canonnade a provoqué une explosion dans les dépcls de munitions ennemis. Sur la Strouma inférieure, engagements entre patrouw-es. Sur le front en Roumanie, près de Tulcea et de Galatz, faible canonnade. FftASSWWa PARIS, TV septembre. — Officiel de 3 h. p. m. En Champagne et en Argonne, des coups de main heureux sur les tranchées ennemies nous on/ permis de ramener du matériel et des prisonniers. Sur les deux rives de la Meuse, la lutte d'artillerie s'est poursuivie toute la nuit avec violence. Nous avons complété nos succès du 8 dans le secteur bois des Fosses - bois des Cauri'eres. L'ennemi n'a pas renouvelé se5 tentatives dans cette région. De nouveaux renseignements confirment l'importance de l'échec qu il a subi dans la journée d'hier. Ses contre-attaques se sont succédées avec acharnement en dépit des pertes extrêmement lourdes que lui infligeaient nos feux. En plusieurs poinis, nos troupes ont repoussé jusqu'à cinq assauts successifs ei antxinti en partie les unités ennemies qui montaient a l'attaque. Nui/ calme ]Mrtout ailleurs. PARIS, 10 septembre. — Ofjiciel de 11 ft. p. m. ; Sur la rive droite de la Meuse, actions d'artillerie violentes dans la région de la côte 344 et du bois des Fosses, journée calme purtout ailleurs. Aviation. — Dans les iournées des 8 et y septembre, 5 appareils ennemis ont été abattus en combats aériens. Au cours des dernières semaines, nos pilotés ont poursuivi la série de leurs exploits et ont obtenu les résultats suivants : le Capinine Guyncmcr a porte à cinquante le nombre des appareils ennemis qu'il a détruits. Le sous-tieutenàm Nungesser u remporté sa trentième victoire et te capiiame Heurtcaux sa vingtième. Les sous lieutenants Madon, Ortoli, Lujrery, les adjudants Fouc-ket, Jartier ont chacun pour leur part descendu leur dixième adversaire. PARIS, 10 septembre. — Havas ; Le vaisseau de patrouilles « Golo 11 »-a été torpillé le 22 août dans la Méditeri%.nnée par un sous-matm et a immédiatement sombré. Il avait 257 per. sonnes à bord passugers et équipage. 38 personnes sont portées manquante s,dont 37 appartenaient à la marine de guerre 1iançaiset la 38e était un officier seibe. RUSSE FETROGKAl), y septembre. -• Front occidental. Apres avoir je le des ponts dans la région de Kiga, sur 1 Aa intérieur livonien, l'ennemi rassemble ses troupes sur la rive septentrionale du fleuve et se couvre1 par ia cavaieiie; qui. continue a opérer des reconnaissances, veis nos positions. Sur la route de Plesiiau, dans ia direction de Segewold, le combat de détachements ennemis avancés avec nos détachements de ca- valerte, qui arrêtent- la pression allemande, continue. Plus au sud, jusqu'à ia Duna, échange de ieu entre nos postes et ceux de renne-un; nos avions de reconnaissance signalent une activité considérable dans les ga.t es des voies ferrées ennemies aboutissant dans la région de Jakobstadt et -Dunabourg. Sur le reste du front, rien d'essentiel n'est signalé. a xont an .ttoimiar,io : LXuiis la région au sud de la ville de Piadautz, l'ennemi, au cours de la soirée du 8 septembre, a déclanché, avec l'appui d'un feu de barrage, une attaque contre le secteur de notre position aii sud d'Arbin, mais une contre-attaque l'a rejeté. Dans les autres secteurs du front, fusillade et escarmouches entre patrouilles. Le 7 septembre, une escadrille d'avions ennemis a dirigé une attaque sur la gare d'A-jour, en y jetant des bombes. Nos avions ont jeté des bombes sur des campements ennemis près de la localité de Ruedze, au nord-ouest de Postawy, ainsi que sur celle d'Oza-ritschi, au canal d'Ogmski, où campe l'état-major d'un régiment allemand. ITALIEN ROME, 9 septembre ; Au nord-est de Gorizia le combat d'artillerie dure sans interruption. Sur te restant du front, activité habituelle d'artillerie et df patrouilles. ANGLAIS LONDRES, 9 septembre : Ce matin de bonne heure, les troupes anglaises qui occupaient la ligne à l'est de Villeret, jusqu'au sud-est de Hargicouri, ont -attaqué l'ennemi. Elles réussirent à pénétrer dans tes tianchées allemandes, sur une largeur de quelques centaines de mètres et à luire un certain nombre de prisonniers. Dans le courant de la nuit nous avons prononcé une poussée couronnée de succès contre les tranchées ennemies près de Gavrelle et à l est de Vermetles, et nous avons fait quelques prisonniers. Dans le courant de la.mut l'artillerie ennemie s'est montrée active dans le voisinage de Westhoek. Au cours d'un combat local au nord-est d'Ypies, nous avons fait prisonniers 13 hommes. Aujourd'hui l'artillerie ennemie s'est montrée plus animée que d'habitude dans le voisinage de H-irgicoart; autrement l'activité de l'artillerie a été peu importante. lt n'y a pas eu de combats d'infanterie. rickrttÎArckc m Aux iro&ts tsuûi'renieus. Vienne, 10 sept. — On mande du quartier général de la presse ; Théâtre de la guerre italien : 11 n'y a pas eu de grandes opérations de combat au front de l'isonzo. Seul le Monte San Gabriel© a été exposé également hier à un feu d'artillerie aJii-mé. A part cela, il n'y a eu qu un feu modéré sur tout le front. Les Italiens s'occupent activement de consolider leurs positions. Au front du Caiso, nos patrouilles d'assaut ont déployé leur activité, ! de même qu'au Graundabwg, où elles occasionnè-rtnt de lourdes pertes à l 'ennemi Au front tyrolien, une de nos troupes spéciales d'assaut pénétia dans les tranchées ennemies, détruisit les positions tn-nemics et ramena 3 officiels et 50 soldats prisonniers.Théâtre de la guerre à l'Est : Au front d'armée de l'archiduc Joseph, dies ba/idlons russo-roumains ont procédé, après une action préparatoire d'artillerie, à 1 assaut de nos positions récemment , conquises. Ihs furent sans cese-e repousses avec de lourdes partes. Sur le restant du front, il n'y a qu'une activité combattive minime à signaler. Théâtre de la guerre au Sud-Est : Dans le secteur ; tenu par les troupes austro hongroise© au front de Macédoine, des opérations de combat de grande envergure se développent probablement. Les Fran-; çais, tes Russes et les Iialiens ont attaqué, avec des ; troupes numériquement beaucoup supérieures en , plusieurs endroits, nos avant-postes, qui &3 sont re-t tirés sur des Ignés préparées d'avance. La crise ministérielle en France. Paris, 10 sept. — Dans les couloirs de laCham-• bre, les déput'-s socialistes ont motivé leur réso-I tution de ne pas participer à la forma.ion du cabinet de la façon suivante : Lorsque Ribot manifesta son intention de remanier le cabinet, le groupe des socialistes unis croyait qu'il s'agisSait de' remanier ( le cabinet sur des bases entièrement nouvelles. A cette condition, le groupe consentit à accorder ultérieurement sa collaboiation au nouveau Gouverne. ' ment. Mais après les divers insuccès rencontrés 1 pour la formation du cabinet, les socialistes se ren-< dirent compte de ce qu'un nombre limité de minis-' tères seraient pourvus de nouveaux titulaires, tan-; dis que la majorité des anciens ministres seraient maintenus en fonctions. Dans ces condLicxns, le 1 groupe modifia sa résolution et décida de renoncer ; à participer au minis,è*e, en alléguant que le nouveau eabinet ne présentait pas les gai amies nécessaires aussi bien au point de vue d'une attitude ' plus énergique pour la défense nationale, qu'au point de vue d'une action démocratique. L insuccès de la conférence de Stockholm. Copenhague, 10 sept. — De Stockholm au « National tidende » ; Les journaux do Pétrograd-annoncent que la présidence du Conseil dee-ouvriers ; et soldais russe a décidé de ne pas participer à la i Conférence, vu que. ni la France; ni l'Angleterre, ni aucun des autres pays alliés n'envoienrde délégués à Stockholm. La situation e.n Russie. Bsrne, 10 sept. — De Pétrograd au « Temps » : La défaite militaire provoque dans 'a capitale une inquiétudè croissante que di?s -éléments douteux cherchent à exploiter. Les partis des cadets et des socialistes < révolutionnaires ont provoqué des réu-v nions en ville, afin de prendre des mesures urgentes contre la campagne de-s extrémistes, qui excite à des violences contre les Juifs et • constitue une menace sérieuse pour le maintien de l'ordre. A Pé trograd, les agitateurs réussirent au début à pro voquer des pogroms. Un négociant Israélite et son fils qui était revenu du front, en congé, ont été 1 tués; plusieurs magasins juifs ont ©té pillés. La guerre sous-marine. Paris, 11 sept. (Havas.) — Le grand navia^e de pa'rouille « Golo II » a été torpillé dans la médi-terranée par un sous-marin et a sombré aussitôt. Il avait à bord 257 personnes, dont une partie appartenait à l'équipage et une autre se composait de pu&agers. 38 personnes sont poité:s manquantes, dont 37 appartenant à la marine de guerre, et un off:ckr serbe. Bergen* 10 st-pt. — La presse anglaise de la première semaine de septembre exprime ses soucis croissants au sujet du torpillage de plusieurs vaisseaux de ligne. DÉPÊCHES (Repioauiibs at i cuiiiùn pi ctcut ute.) La Crise en France Ribot refuse de former le nouveau cabinet. Berne, 10 Septembre. — Le minisire-piévident avait réuni dimanche après-midi les politiciens destinés à faire paitie du nouveau cabinet, lorsque le£ représentants du groupe socialiste parlementaire som intervenus pour déclartr qu ils ne croyaient pss pouvoir assumer la responsabilité ue leur groupe pour la formation du cabi.,.e'.. Le mi-ms re Thomas déclara à Ribot qu il lui était impossible de lui accorder l'appui qu'il espérait lui donner. Malgré cela, Ribot était déîidé à former le cabinet. Mais avant la réunion convoquée pour la constitution définitive du cabinet, le ministre de la guerre Painlevé a déclare qu il lui était impossible de renoncer à la col laboranion du groupe socialiste. En presence de cette déclare.ion, Ribot, avec l'accord unanime des membres réunis, a renoncé à former le cabinet. Genève, 11 septembre. — On cotsiuèie <a crise ministérielle en France comme extrêmement sérieuse, par-ce que les socialistes ne refusent pas seulement à Ribot de le suivre, mais sous l'influencé de Lcnguet exigent de tout nouveau gouvernement auquel ils participeront, cer.aines garatiiie9 pour un changement dans la politique. La minorité socialiste a déjà convaincu la majorité sccialis.e, représentée par Rtnaudel que la politique étrangère devrait ég*Ae.œfenf prendre une- nouvelle orientation. Paris, 10 septembre. — Pomcaré a fait appeler Paiuievé et l'a chargé de ta formation du cabinet. Painlevé s est réservé sa réponse jusqu'au soir. Les combats à l'ouest. Berlin, 10 septembre. — Les efiorts des Ang!ais en Flandre qui, outre qu'ils devaient servir leurs propres buts, devaient également aider a dégager les Russes fortement menacés et à soutenir ia gian-de offensive française de Verdun, se sont rapidement terminés. Une nouvelle grande attaque n'a point succédé aux poussées de reconnaissance et aux fortes attaques partielles durant la nuit du 10 sept'-mbre, comme on s'y attendait. Les Anglais se sont contentés de faibles attaques partielles qui furent repoussées partout. Le feu d'artillerie n'acquit égalémen; une iiiiensivé p'us grande que par endroits. Depuis l écroulement catastrophai de îa deuxième grande offensive en Flardre, la for^ d'attaque des Anglais est paralysée sur celte partie du front. En d.'pit de tous les efiorts des Français l'offensive générale de l'Entente s'endette aussi au front de l'Ouest. En AriO:S, l'activité combat ave a iga.ement été minime. L auaque dans la région de Si-Queûtin a fini par s'arrê er également. Nos tranchées perdues près de la ftrme de Malakoff sx>nt déjà reconquises. Ce n'est qu'à l'est de Villeret que les ligtes allemandes ont été quelque peu refoulées. La nouvelle offensive devant Verdun se-présente sous son aspect habituel : minimes succès de début, neutralises en majeure partie par des ccntie-aiia-ques et combats partiels annexes qui peuvent traîner des jours et des semâmes. Les comoats partiels du 9 sptembre ont remis les Allemands en possession de l'extrémité nord-est de la forêt de Fosses. On se bat également dans ia forêt de Chaume ainsi que dans 'a région de la hauteur de Croix-de-Vaux. Dans la forêt de Chaume, les Français ont de nouveau prononcé une attaque, qui fut re,poussée partiellement au cours d'un combai de grenades à main. Les troupes spéciales d'assaut allemandes ont ramené plusieurs prisonniers de même tant au cours des combats dans la forêt de Fosses que près de la hauteur 344 Les Allemands avaient execu-té une forte poussée en cet endtoit vers 6 heures du matin et avaient pénétré jusque dans les posi.ions françaises. Les 100 prisonniers que nous avons fait à cette occasion, appartiennent à deux divisions, différentes.Les comoats à l est. Berlin, 10 septembre. — A l'Est il n'y a eii a.u front de Riga, emre la Baltique et la Dwfna que des escaimouches entre avant-posies. Les Russes s'occupent activement de se îettancher et de se grouper. Entre les valiées du Trotus et de l'Oitoz les Russo-Roumains ont fait des efforts désespérés pour arracher aux coalisés les poSioons conquises. Après une1 forte préparation d'artillerie i's a-ii.quèr'ent à diverses reprises des deux côtes de la vallée de Dostana. Toutes leurs attaques fuient répoussées partiellement au couis de corps à corps acharnés. Au D. Cosna, lés Russo-Roumains furent refoulés par contre-attaque. Vers le soir, ils tentèrent une nouvelle attaque précédée d'une forte préparation d'artillerie entre le D. Cosna et Grozescî, qui échoua avec de lourdes peites pour l'assaiLlant. Là où les Russo-Roumains tentèrent encore d'attaquer avec des forces minimes ne s élevant pas à plus d'une compagnie, notamment de deux côtés de la vailée du Casinu et au nord de la vallée de Susita, ils furent repoussés aussitôt et partout sous le tir de barrage de notre artillerie. Le prix de l'ofiensive de Verdun. Oarlsruhe, 10 septembre. — Les ccrrespo-ndant& militaires des grands journaux fiançais ciiiiquem d'une façon rcmarquab'e l'cifei.siv.e actuelle piès de Verdun et pai là même 'a direction eu généra' Peia<n. On y fait remarquer qu'il n y a pas d< comparaison possible enuc la première et la deuxième ofîensive près de Verdun. Les pertes ont été extraordinaiptuieqi louides ; e est ainsi p«r exemple que l'un de ces dentiers jours, les Fiançais ont perdu 20,000 hommes sur un etKciit de 100 à 200 mihe nommes engages. Le minime gain de terrair esi tout a fait hors de proportion avec 'es pertes su. bies. Les Américains en irmace. B-rlin, 10 septembre. — 0 journaux suisses annoncent que l-s Américains ce-us-ruis-nt un chemin il© fer a quaue vote*, qui conduira de Bordeaux au frotit de ' ouest. En France on consiste une granùe ajumosité contre les nouveaux allies qui détruisent les champs sans tenir compte de rien. inaateur coitoie genciaiissime. i*.ei'en£ki îevoque ■n.oriinoii. Stockho.iii, 2U septembre. — Kei-enski a publié la proc.amat'un su'vmte: Le 8 s-ptembre, le membre de la Douma, le priace Lwow (i'ex-premi'.i ministre) est arrivé à St-Pé;ersbourg et m a somme, au nom du général Kciiiiioff.d abandonner umg les pouvoirs civils et militaires au généralissime qui îoiUKraiii un gouvernement a sa convenance. Ca,e sommation me fut confirmée dans une communication qui nie fut) faite par fil télégtapiiique emre" St-Pétersbouag et l'état-major générai. Comme je considérais cette sommation au gouvernement provisoire, j»r mon intervention, cûnme une tentative de ceuiSius cer-les de la population, pour profiter de la situation difficile du pays afin d'y réi„biir.un état die choses en ccnirfidic.ion avec les conquêtes de la Révolution, te gouvernement provisoire a jugd utile, pour le bien de la Patrie et la liber té du système républicain du gouvernera.nt, de me charger de prendre des mesures impérieuses pour couper court à tous les attentats contre le pouvoir et contre les droits civils conquis par la révolution. Je prends donc, pour le maintien de la liberté et de l'ordre pubnc dans le pays, toutes les mesures que j annoncerai en temps opportun à la popula.km. En même temps j'ordonne : 1) Le gênerai K or ni lof f devra passer son commandement au général Klcm-bowsky, commandant en chef des armées du fron» du nord qui barrent l'accès à St-Pétersbourg; le général Klembowsky devra provisoirement reprendre 1 autorité du généralissime, mais il restera à Pskow. 2) je proclame, l'état de siège sur la vi'le et le district de St-Pétersbourg. Je somme tous les citoyens de collaborer au maintien de l'ordre pour, le bien de la patrie. Je somme I armée et la flotta de remplir avec calme et fidèlement leur devoij pour la ûéfense de !a patrie cun-re l'ennemi. Korn.loff aurait-il voulu jouvr ie rô.e d'un Monk au proiit du giand-duc Michel, aspirant au tsarisme?- Il est certain que la réaction n'a pas renoncé à tout espoir d une con;re-<-évokiiiion. Aussi Kerenski ferait-il mieux d'assurer l'avenir de la république russe en concluant au plus vitfl la paix avec l'Allemagne. lia situation intérieure en Italie. Le « Giomale d'Italia » annonce que ie parti socislis'e iaiien lance des manifestes i évolution-naires dirigés contre le Gouvorne-mer.t et contre l'Etat, parmi la population. Dans cot écrit, les ouvriers et 'es paysans sont exhortés à suivre l'exemple russe. Une propagande identiqi» est menée par le c'eigé rurai. Les eiectious en Russie. Êeshe, 9 septembre. — On an,-once de Pétro grad au « Mfctin » : Les résultais des élections communales ont vivement surpris les cercles politiques. Les révoiuiionnaiies sociaux ont obtenu 120,000 voix, les Léninistes 88,000, les cadets 52,000. La'défaile des cadets est d'autant plus remarquée qu'on a cru qu'ils rerr<;.oriiérai>int ta" victoire. On estime généralement que la bruyante opposition des caaets vis-à-vis du conseil des ou-viiers et d-s soldats, a poussé de nombreux éléments modérés cans les rangs des Lei.inistes; en outre ils paraissent avoir perdu beaucoup de voix en raison de leur refus de collaborer avec le gouvernement.L'évacuation de Pétrograd. Copenhague, 10 sept. — D'après les journaux de Pétrograd, I évacua.ion de la capitale "rusée aurait déjà commencé. La majorité des écoles et des bureaux administratifs seront transférés à Moscou. Le journal « lsvestia » annonce que les ambassades anglaise, française, italienne et- américaine Sg rendront d'ici quelques jours à leur tour à Moscou, où se trouvent déjà 'es-ministres de Belgique, de "Serbie, de Romnan'e et de Monténégro. LiA u- M iaivitjà SO ti Caj isruhe, 10 septembre. — De Christiania au B-rlingeke Tidende » : Des sous-marins al k manda ont de nouveau déployé une activité extraordiaai. rement animée dans la mer glaciale du Nord. On a amené dans un port norvégien les survivants de deux vapeurs torpilles. L'un de. ces derniers était un- navire de 3,000 tonnes, comportant 37 hommes d équipage, ayant à bord un grand chargement de munitions pour la Russie. Il fut cou lé mardi à 30 milles au large de la côte norvégienne. Le second fut coulé mercredi. Un autre navire norvégien ramena 20 survivants d'un troisième vapeur torpillé. Les survivants furent amenés à l'hôpital dans un état des plus graves. A Hammersfest* 20 hommes appartenant à un vap>eur tori»Slé ont également été débarqués. Fraiicfurt-stir-Mein, 10 septembre. — De Copeo. hague à la « Gazette de Francfort » : On mande d'Ebsjerg que la Compagnie d'armement Vegteir-havet a perdu depuis le début de la guerre sous-marine renforcée, 2G navires sur 38 qu'elle poe-sède. GlliQ CENTIMES Mercredi 12 Septembre 1917 Anaiée - N. 1061 - Ed. %

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le bruxellois: journal quotidien indépendant gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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