Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 28 November. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 29 September 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/m32n58f97z/
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4®« année» - N" H137 - Ed. 0 AB0NNEA1ENT Bruxelles - Province - Etranger Xe- abonnements sont reçus exclusivement par tous les ÏJREAUX DE POSTES. Les réclamations concernant les abonnements doivent :re adressées exclusivement au bureau de poste qui a élivré l'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois 2 mois 1 mois • r 9.00 Fr. 6.QO Fr 3,00 riÊSAGE ! 125,000 par Jour D5X CENTIMES Mercredi 28 Novembre 1917 annonces"" Faits divers et Echos Lallgne.fr. 500 Nécrologie . . 3(0 Annonces commerciales . . » , 2.00 Annonces financières 2.C0 PETITES ANNONCES. . . La grande ligne. 2.00 Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE : 125,000 par Jour Le Bruxellois JOUjR N AI* QUOTIDIEN IN X> JE> TP 23 N13 A. N T Les Défauts allemands Il m'a semblé plus d'une fois entendre dos lecteurs de ce journal, me dire malicieusement : « Ne fûtes-vous pas imprudent, quand, à La fin de votre article-éloge des deux Empereurs et du peupla allemand, vous promettiez, pour un jour prochain, de nous parler aussi des défaut^ allemands. Dans Le Bruxetlo.sl — Pourquoi pas? Le Bruxellois est rédigé par des Belges, vo re par d e Français, lesquels, pour av--ir su se libérer d'un certain patriotisme obt s, n'o';, sont pas moins borns patriotes. Ceux-là seulement qui, de partii-pns, ne lisent pas Le Bruxellois, journal soi-d saut « boche », peuvent méconnaître la largeur d'idées, le courage et l'indép ndance dont, ici, nous avons maintes fois fait preuve. « Mais la censure allemande? » — Elle ne m'effraye pas. Je la sais tolérante pour qui reste d'espr t impartial et de bon ton. « L'Allemagne, m<3 disait une personnalité émineme, n'est point une prison; d s prisonniers n'auraient pas, tro s àiife durant, défendu avec ce beau courage et cette abnégation, leur lieu de servitude. » Dette parole est vraie et c'est pourquoi la censure doit peu intimider, tamt, év.demment, qu'on évite le. terra, n des secrets militaires ou tBplom&tiqu.s, ou celui des basses injures et des excitations malsaines. Ce qui bien plutôt m'embarrasse a.u moment d'ouvrir le ohapibr> des défauts allemande, c'est la crainte de manquer de matâèr ... Car, je n'ai pas l'attention de m'amusfâr au petit jeu du pour et du contre et ayant dit, oc que je soutiens encore, e<t oe que les statistiques démontrent, non mo.na que les historiens sincères, à savoir que le8 Allemands forment, pour la trsès grande majorité, un peuple instruit, ami de la culture diverse et large, un peuple discipliné, sérieux et grave, religieux et moral, et non mo.ns un peuple très attaché, depuis les antiques forêts germaniques, à un© juste liberté de pensée et d'action, il sent de tout cela qu'il y aurait eontradict on et vaine jonglerie des mots et des idées, à prétendre, fut-ce le plus loyalement du monde, dérouler je »jû sa b quelle série des vices, défauts, insuffisances de oe même peuple. i Pourtant, je me rassure, car rien ici-bas 11'Cstt parfait;, presque tous nous péchons par nos vertus mêmes, ou putôt par un certain excès de no® qualités. Le Belge est bon enfant, simple, cordial, mais parfois, jusqu'au sans-gêne. Il aime la liberté qu'il ne distingue pas toujours de la licence et de la gêne d'autrui. Lo français est brillant, beau parleur, spirituel, tmia aussi un peu extérieur, vain, irréfléchi, négligent dans l'action. , Faut-il-s!étonner alors que l'Allemand, et surtout le Prussien, discipliné, ordonné, sérieux, parfois se montre rai-de, voire rogue, métculeux, voiré chicaneur; exigeant pour lui-même, mais aussi pour les autres 1 Oa a dit aussi l'Allemand orgueilleux... Il est vrai que sa haute civilisation dans tous les domaines est bien propre à lui donner la. tentation de l'orguei], sentiment où il entre de la-noblesse. Mais, d'autre part, on peut soutenir qu'avant la guerre surtout, l'Allemagne s-ô considérait un pou en Cendirillon, avait pour tf-s aîmSes, l'Angleterre et plus encore pour la France, je ne sais quelle déférence un peu craintive, respectueuse et imitative. l>s évé: Bfmertts actuels auront développé dans le peuple allemand la conscience de ce qu'il valait intellectuellement et moralement, pour ne ri n dire ici die ce qui est, avant tout, d'ordre guerrier, Pourtant la guerre a ses noblesses, surtout quand on sait vaincre, souffrir la faim et la mort, moins en vue de la guerre elle-même qu® "pour ramener la paix. Or, telle fut l'Allemagne. Je sais bien qu'on l'a accusée d'ambition, do vouloir « tout prendre », comme disent les bonnes gens. — Assurément, le, champ des entreprises commerciales et industrielles, celui de l'expansion et do l'émigration, était ouvert aux Allemands, comme à tous les autres peuples. Dans cette libre rivalité, européenne et mondiale, leurs succès ne furent pas minces et mêm0 éveillèrent l'inquiète jalousie de la vieille Angleterre, jusque-là reine incoubeabeé do l'industrie, du commerce, de la colonisation. Mais les pac.if ques succès allemands étaient légitimes', justifies par des qualités d'ordre, d'activité, d'instruction, de connaissance des langtoès et des régions étrangères. Quant à l'ambition conquérante proprement datte1, j'y crois peu; m'est r.vis que cO fut plutôt le mauvais vouloir des adversaires à commencer et à continuer la guerre qui aura forcé l'Allemagne a de nouvelles viotc'ros qui ne pouvaient pas no pas avoir pour fruit à tout le moins, Certaines conquêtes définitives — je fais allusion surtout aux provinces mi-germansqt® die îa Baltique. Si l'on objecte certains événements de 1914, une fois de plus je répondrai que la lumière n'est point faits encore sur ces faite et cixoonstaiw-'B. très complexe», efc qu'il y a, on faveur de l'innocence allemand — toute exception étant réservée •— oe juste préjugé que, depuis 3 saie, l'occupation ee poursuit sans presque d'attiré incident que l'application du diroib de la guerre, droit, je le reçonna,s dV-leurs, pénible et lourd eu- son essence, même. Oe chapitre de la psycho-logie de® peuples pourrait être infini : je n'ai pu- et voulu ici qu'on écrire quelques lignes taiéonnabJe me souviens qu'au temps de mon en fa ne- scolaire, a y a va lit dans notre livre d'exercices français, une page curieuse sur la qualtée de chacun des peuples. Cela piquait notre intérêt patriotique. Le livre au reste, était français, dû, |e crois, aux Frères de la Doctrine chrétienne, ces maîtres de l'éducation populaire. Dans îa vîe et ia fréquentation de divers peuples, a'ai souvent songé à ce livre d'école. Ce qu'il oisait d'u caractère de tel ou tel peuple était ©n. somme fondé, car il est vrai que ]e miJie-ûj l'histoire, les circonstances, l'effort en tel ou ÎÉ? sens ont donné aux nations un caractère en quelque sorte individuel. On ne peukuier o>lai-ig pas plus-qu'il ne" faut l'exagérer, car sous les modalités national s, il y a l'éternel fonds humain.. Cela est vrai des nations, comme d'es indiv dus. Et c'est pourquoi la paroie populaire est vraie et de bon sens : « Partout il y a d.s bons, tt y a des mauvais. » J a.i connu pour ma pa-rt nombre d'Alle-ma ds et même d'Allemandes, trompeurs,» u-vais payeurs, exigeants et égoïstés, sans afct©.u-t>on à autrui, manquant de tout et de délicatesse vraiment à un d gré impardonnable; in ■y ents — je p rie d s hommes - même envers des f mmes, leurs compatriotes.N'empêche que j commue à croire à la disctp.ine m.ôrieu-e et extérieure allemande, car, comme la paix, la vie et la santé physique, la santé morale d'un peuple n'esit-elie a,usa, en somme, qu un équilibre dans lequel les puissances du bien égalent et même dépassent à un degré p us ou moins haut, îes puissances du mai. Chose importante a ut se: C'est da-iS ,eur mulieu qu'une piante, un animal, un nomme, un peuple doivent être observés et jugés. Tous les « déracinés » sont plus ou moins en dt-séqttilibre. Un Chinois à tresse et à rcbe ramagée, nous s m-blie radicule parmi nos lia bits noirs en nos plastrons blancs. L'inverse serait tout au si vraie. Je n'eu dirai pas autant dos moments de crise. En vérité, et on l'a obs 'rvé avec une grande finesse, 1. s grandes ciro. nsi-anoes et le., initiants crit queg ne font pas les hammes,mais mcintrënt plutôt oe qu'ils ét-ient et ce qu'ils valaient. J'ai bien peur que 1 e futurs h sto riens die la présente guerre soient rédu >s à av uei que leg Centraux l'empor.ère. tsiur leurs advesaaares iatans en objectivité, vérii-é, ordre, modération, sentiments paJfiques, plus encore que par la fortune, laquelle d'ailleurs n'est pas aveugle, des bâta 1-Cs. Mais j'ttn revien- pour fi-iir au fonds humain éternel qui se retiouve en chaque p-'itp.e, sous ch que nation"lité. De même qu'il y av ifc un certain internat caalisme toujours grandissant dans le cos.ume, ^habitation, la façon ex-téri-ure de-vivre, aicsi il est souhaitable qtiO l'huïnani-é entièrc s'accoide et se i-essii-mbie de plus eu plue dans un idéal intellectuel, moral, social. A chacun de nous de sculpter en lui, d'extraire de sa gangue l'homme perfectionne, véritablement humain, ayant tout, s les qualités. désirables, sans pourtant les défauts die ce® mêmes qualités. Idéal lointa n et difficile à atteindre, mais nécessaire et vers lequeJ il faut s'efforcer selon la célèbre et très profonde parole que « la perfection est dans le juste mi-Lieu ». Humanus. LA GUERRE ALLE^AÎvSDS BEE LIN, 27 novembre (midi): ïuSatre de ia gaene a l\,ucst. Groupe d'armée ci» ieia-iuaïécjiaï gtnéraJ pii_.ee héritier iunpiecuo ae ^aviere : Un Flandre, l'action d'artillerie a j-euttu de nouvCaul '■'après-midi, u .e grande «io.crçoe entre le bois d'ilowJitUst et Zandvoordc. Dans quelques se. l'ours isolés du. champ de bataille au sud-miCst de Cambrai, la jowrn:êe durant, intense duel d'arùherie. L'infanterie anyLtej, disposée pour 1e combat, sous la protection de l'obscurité, attaqua, le so.r, le vidage m te bois de Bourlon. Elle fvt re poussée, dans un âpre corps-à-corps. L'action taix acantïpostes est demeurée anTfnte sur tow> le fi ont de bataille. Groupe d'armée au punce impérial allemand : vit» nord de Prunay, une agression française fut repoussée dam un combat de tranchée. Sttr la rive orient-ale de la Meuse, l'action conibat-Uvc a été modéré<? la journée duram. Le soir, entre SamognCux et BUaum&nt, et de part et d'autre d'Ornes, une considérable recrudescence d'ar. tllerie est intervenue. Groupe d arm^e du duc Albreeht : Sur la hauteur de Combres et entre St-M'Jiiel et l'ont-à-Mousson, le feu d'artillerie s'est ra^ nimé par moments. Théâtre ci© la guerre à l'Est. tfront en macédoine. Pas d'opérations de quelque envergure, j Théâtre de la guerre italien. La situation ne n'est pas modifiée. Sur nier. BERLIN, 26 novembre (Officiel): De nouveaux succès de nos sou-s-marins sur le théâtre de la guerre maritime septenitrio-nal : 20,000 tonnes de jauge. Parmi les navires détruits figuraient deux grands vapeurs pleinement chargés, dont un aocc une cargaison dè munitions. BERLIN, 27 novembre (offie fil) ; Nouveaux succès, sous-marins, sur le théâtre de la g-ùerre septentrional : 20,000 tonnes de jauge britl.e. Parmi les navires covlés, figu/rCnt deux grands vapeurs lourdement chargés, dont l'un transportait des munmons. AUTRïçmar* VIENNE, 26 novembre (Offcie^) : Théâtre de la guerre italien. Dan* la vallée de là BrCnta et dans les mon. tagne.s à l'est de ce'le-o, les combats de ces derniers'jours wjus ont valu une noii'jeÙS avance de terrain. Da conire-atiaques de 1 ennemi sont restées sans résultat. Sur le théâtre de la guerre rmso-rouinain, ia situation est inchangée, TURCS CONSTA NTINOPf.E, 24 novembre (OfficielFront du Snut'i: Le calme prévaut s>/r la côte. Le 23 novembre, Jcs Anglais ont renouvelé leurs attaques contre le centré, de notre front; elles ont touts été repoussées et ont coûté de fortes per.es à l'ennemi. Des mitrailleuses et des prisonniers appartenant à trois divisions sont restés entre nos mains. Au lame de la eôte de Palestine, trois va peurs ont encore été coulés ces derniers temps, entre autres un vapeur de transport et un vapeur ennemi chargé de munitions de matériel de guerre Nos hydroav.ons ont empêche un vapeur ennemi d'entrer dans le port ae Mersin et l'ont forcé à rebrousser chemin. FRANÇAIS PARIS, 26 novembre (off ciel), 3 h. P.M. : Sur a rive droite de la Meuse, grande activité d'artillerie dans la région au nord de la lôte 344, :û nos vroup s organisent le, positions qu elles ont conquis.s. Ln coup de main sur nos pJ'^.ts postes ae ta région a.e Bezonvaux a échoué sous nos feux. Nuit calme partout ailleurs.PARIS, 26 novembre (officiel), il h. P.M.: Actions d'artil. rie assez v.olentes en Belgique a sur e Chemin des Dames. Sur la rive droite de la Meuse, nos bat.er.es oni pris sous L urs feux et dispersé des rassemblements en-ntmis au > ord des po itions conqu.ses hier. La lutte d'artillerie se poursuit, .rès vive dans le secteur. Rien à s gnal r sur le reste du front. KoME, 24 novembre, l^iticiea;: Au freat moiuayneux cta i^/ue-au d'Asiago, jitiaqU au Pikive, uio j.uisic-auiës attaques die i an versante, préparées sa* utie ecneiie pa-r te feu d'a-rtalitrie tv exécutées avec opi-îuauvte, otto écuçuu. Dans 4a p.w*nes 0& uô-taeiieanenià ennemis oint tenté ue feiu-nic le Piavc au mojeu u-e bateaux; iiS furent écrasés uuis le licuve. Trois avions 'ennemis ont été abattus par nos avvatcurs. En Albanie, d'importants effectifs ennemis ont attaqué r-otre liyue-, au cotir-s de la nuit pu'écé<l>-.jit le 2.5 nevemore, entre la V ojusa et Osun, ait sud ue Leittaiiia. lis ont été repous-sés. Quelques avatuages nartiéits reanisés- par eux eiiitre. Monastir et Presieiïca, ftvent annulés de nouveau par notre co.uti-e-action. Bernieres Dépêches conférence û&j pa s a"liés. D'uprèa d-s nouvelles de gyaxtfi italienne, la nouvelle confér nce d-'s Alliés aura lie-u }e 29 novembre, à Paris. Non et'u-eme.nit, les présidents du conseil, mais auesi ies chefs des dépa-r-fr'm nts techniques des gou ve rnem en ta alliés, y f existeront. A coé de l'assemblée à Versailles, il se tiendra, à Londres, une conférence pour la discussion de qu étions indastriellflR et économiques. Les combats à l'Ouest. Les pertes a-gai as devant Cambrai. B Hrlin, 20 nov. — En Flandre, dans la matinée du 25 courant, nos positions à l'ou cet du bxs de lio'ttthulst se trouvèrent, pa,r moment, Cxpoeées à un violent feu destructeur. Dans l'î.j»i-è&-midi, l'adv-rs ir d^pge». de fort s attaques de feu sur nos positions entre Westreo>-sf'beke et Gheluvelt. Assez tard dans -la soirée, l'ennemi attaqua, sans pi-éparatjkiai d artillc rie, avec des conûngnta de la force d'un bataillon. Au nord-est- de Paasoltetidaele, cette attaque s'écroula avec de fort-.s portes pour l'en-nom. Pendant la nui?, partiellement, ree-ni-descence do tir d'art,i lier 15. La ville de Dix-mude fut de nouveau vivement bombardée. Dans le rayon de lutte de Cambrai, l'adversaire se saigna à nouveau, a.'reès l'échec de ses diverses tentatives de p reée, c-n entreprenant à nouveau des attaqueig dans le courant de . l'aprèe-mid , des deux côtés de la route d'In-chy à Louvjrval. Tout/es ces attaques furent repoussée-s avec des p;irt.es sanglantes pour les Anglais. A l'ouest de la route, notre vaiPanto infanterie réussit, par con re-ohoo, à avancer les pesiteons allemande 'et à réocoupei- nos anciennes lign<ss avancé1». Plus à l'est-, la région de Bourlon, fut à nouveau ie théâtre de combats acharnés. Après que, vers 9 h. 15 du matin, le feu ie plus v.olent eut été dirigé sur Bourlon, lee assauts on rangs sénés des Anglais qui furent repousses sans exception, s'écroulèrent de nouveau. L'infanterie anglaisa qui avançait au eud de Bourlon, fut égaie 1? ;;ru rejefée. Les ir-ds cî'Angkis qui éta, en!, restés la veille dans lo village, furent nettoyés, à la suite de co-rps-à-coipa. Dan» ces combats, corn, me durant la nuit du 24 au 25. l'adversaire subit de très fortes pertes. Huit officiers, plus de 300 hommes et 20 mitrailleuses restèrent en. re nos mains. Notre artillerie s'exerça à plusieurs reprise» de façon dévastatrice contre des résolves ennemies et d-s sections de « tanks », dont les emplacements avaient été reconnus. Près de Graincourt, notre' fou donna en plein au beau milieu d'un rassemblement de 40 «tanks». Sur le théâtre des opérations, plus au sud, vers 8 heures du matin, un violent feu roulant s'abat it sur r.oère position, le long du oa.ua 1, à Banteux, dans 1a direction du nerd-est-, jusqu'à mi-cJiemin de Crève-Cœur. Une attaque ennemie fut. repous-ée ici par un contre-choc. Pendant la nuit, le feu eininOmi se maintint par moments avec vivacité, au sud d'Inchy. Ou en arriva à d®s combats de grenades à mains, tandis que sur la lisière sùd-ouest de la forêt de Bourlon ofc à l'ouest de Fontaaie, des combats nocturnes acharnés se déroulaient, qui coûtèrent aux Anglais <fc fortes pertes ofc mous permirent d'avancer nos lignes de quelques centaines de mètres. Sur-le front- de Humtlly jusqu'à Banteux, le feu atteignit également, durant la nuit-, par moments, une grande violence. Le tas Maivy Ge.uève, 27 nov. -— Des incidents très mouvementés s» produisirent au cours de la .séamco de la Commission de la Chambre de» députés, appelée à se prononcer sur le cas de l'ancien ministre de l'Intérieur, M. Malvy, qui avait demandé à être jugé par la Haute Cour. Au nom des socialistes, Eenaudel d'abord et Sem-bat ensuite, demandèrent que Malvy fût entendu par la Commission et que l'on procédât ensuite à l'audition, également, de Clemenceau et de Daudet-, L a trois motions furent repoais-sées à une faible majorité, ce qui eut pour effet que les socialistes quittèrent la salle des délibérations, après avoir formulé une protestation qu'ils firent irsérer au procès-verbal. La fraction socialiste ne participera plus aux délibé rations do la Commission. Celle-ci décida enfin, après une très longue discussion, ds pro-pcs"r elle-même la mise en accusation du ministre, sans préalablement l'entendre. Cette résolution fut prise par 12 voix contre 4 et 10 abstentions. Ce Que Clemenceau pense de la guss^e sous marins. Genève, 27 nov. — Tandis que Lîoyd George affecte de déclarer que la guerre sous-marine a perdu, pour l'Angleterre, toute son importance, au point de vue danger, il se trouve qu'en Frartce, l'homme, qui vient d'assumer le pouvoir et qui a pris en mans les rênes du gouvernement, — M. Clemenceau a reconnu franchement, et à t&mps, tout ie sérieux de la situation et ne s'est pas fait faute de le signaler. En contraste avec la9 efforts des milieux officiels de masquer .es efï 'ts de la guerre sous-ma-r.ne, en en atténuant dans la plus large mesure possible l'importance, Clemenceau a, tout récemment-, dans son journal « L'Homme enchaîné », — r, devenu depuis « L'Homme libre », — fait un exposé des effets de ta guerre sous-marine ot critiqué a«jer-b( meut lJa.btitudG de l'Amirauté française, qui se replaît sur l'Amirauté britannique, en l'oc-currenoe. « C'est avec surprise que je' constate, dit-il, que le ministre d€ la marine continue à publier dès relevés hebdomadaires sur les entrées et les sorties de navires dans i^b ports français, qu,, comme cela a été prouvé à plusieurs reprises, ne p uvent servir qu'à nous induire en erreur sur les effets de la guerre de sous-marins. Des deux côtés de la Manche, on a vivement critiqué ce procédé, qui nous ramène, do façon enfantine, sotts las yeux, lo même batoa-u daDS tous ses déplacements, d'un port à l'autre". (C'cst-à-d re que si un navire accoste dans cinq ou six ports de !a côte, cm le fait passer pour cinq ou six navires. diff 'rente pu s-qtie son nom n' st pas spécifié). L'am ral L caz;., qui possède un ag-ea-bie talent de çàusour, mais qui 11e 9 mMe pas êti-e die-ué d'un esprit bien inventif, ferait assurément bien de trouver au'ir chesC que d s espédiente de ce genre, pour nous débarras.er de nos soumis. Veut-on contester que la guerre do so-us-ma-rna met en dang-r notre ravitaillement, ot ce, dans tous les domaines? Tout s les statistiques de l'amiral La-eaze 11e peuvent p"s nous cmpêcher d'admettr€ que la vérité pure et simple nous r"ste ca bée. Le plus mauvais calculateur peut évaluer avec certitude, com-bi ai de tsr"p8 cola pouirra encore durer, attendu que le tonnage disponible de chaque pays est très exactement connu. N'est-ce pas là" d dans que gît. le noyau de toute l'affaire, ^la question essentielle, vers laq-elle-doivent converger tout: s les discussioiisj Mais eee/fc pvé-cisén !nî de cela qu'on ne parle pis, <3hnz ntnis!... i? Depuis, l'am'ral Lacaze, ainsi attaqué par C-e-inênèeau, s'e^t depuis lôSgtempg retiré et son antagoniste est dev nu président du Censé 1. Il sera eurkux-de voir c® que lui va m'à-in-tenant d>rc afficieilcment de la guerre erras-marine?Mort de Jameson. Ou annoatioC de Londres la mort du Dr Sir L andre Starr Jameyon, connu par son fameux îttid au Tranevaal. ua démeati du Eaint-Siège. L'Os e.-vatorè Romano publie une note d-ana laquelle il est d- t que la nouvelle, d'après laquelle le Pape auràit adressé un iioiuve-1 apipol pour la paix aux belligérants, est dénué 'd*> tout fondement. La Ëï.vïJATIÔlSr EH EXÏSSEÊ. Lo B iimgske T dénde, de Copenhague, apprend dJKapar-anda que d'après !© D'f lo Na-rodna., il s'eèt ténu ces' jours-ci, au grand quartier général, une réunion de délégués des comités et des ivprésentants"de dfféreD.es parties de l'armée A c<"t-to ocoasioai, il a été décidé de fermer un nouveau gouveiucmenfc qui se co-nrprs.ra de représentants de tous- K* partis sceiialistes II a été décidé de plus, que des né goo.atiions de paâx seraient e-ntaméés lô plus tôt possible. M. Tehenioff aurait-été indiqué comme président du cous il. De Stockholm : En ce qui ■oo'!'c'">,inc les traités secr-ts russes, on annonce de la meilleure source, que la nouvelle d'après laquelle, l'ancien minie. ye des affaires étrangères, M. Nera-tcff, aurait mis en sécurité les traités originaux, o%\ les aurait- remis à l'ambRe adsur de France, esb fausse. Au contraire, le gouvernement de Lénine est .en possession cle II traités qui ont été conclus entie l'ancien gouvernement ru.-se et *es cabinets de Londres, de Paris et ds Rome, entre août 1915 et .le milieu d» mars 1917, ainsi que d'une soixantaine de iM-ps qui oat été échangé s pendant la même époque avec ces mêmes cabinets. 11 ne saurait y avoir aucun doute au sujet- de l'authenticité de ces documenta. Lo gouvernement actuel s'occupe en ce moment de l'exmeu judicieux de ees .dio-cumente, o..t examen s rt terminé au commencement- de -décembre, et la publication, fcoxbuel-10 de.9 documents aura Heu imméd'iatem. nt après. Genève, 27 nov. — Le département français des affaires étrangères, communique ciue les cabinets de l'Entente ont déridé de protester, dans un appel au peuple russe, centre l'offre d'armistice des Ma xi un. liste?, qui eansrtitu ' une violation du traté de Londres. D'autre part, il® eut proteste contre la publication du traité fj.'anco-t'ucse. Ces cl.ux déJara'.io'ae sre-ront notifiées aux Bolchévi&tes. La guerre sous-maiitie. Bea'hn, 27 nov. — Du « Tàgliehe Kùnd; schatt » : Le vapeur anglais .c Ardlmiore » jaugeant 1,304 tonnei3,_a> été coulé à la c6te iv landaise dans-le voisinage d'e Cork. Il disparut avec sa- précieuse cargaison, au bout aie 3 minutes. 7 hommes de l'équipage, qui com-pronait 28 têtes, ont été sauvés. Madrid, 23 nov. — On annonce de Bu-: 1-kwie, que le vapeur américain à ohai'geïnent de tabac ,venant- des Philippines, « Hizal » (2,744 fc. brute®) et lo va-peur espaignoil « YU-(ena » (955 t. brutes) qui si& trouvait sous pavillon américain, out été coulés au large de ia ville d'Alger.. L'équipage, formé de Philip pins et les officiers seraient vraisemblable-1 ment sauvés. Une dépêcha d,e Las Patlmas, au* îles Canaries, du qu un vapeur espagnol avait! e.nLenciu 1 appel ue détre-sse d un vapeur an-, glais coujé. A Almeria, sur un autre va-peuï anglais, gravement atteint, sont arrivés 33 hommes du vapeur ciiaroonnier <1 Trew-. bright », coulé près de Uatctcap. Les nz0 autres manquent encore. Lo petit vapeur cotre hoikux.-is »« Doi-larije », diaiifi ton vo>a0e d'Amsterdam à ]Lisbonne, a été coulé d un coup ae canon. .a hommes sont morts, six sont sauves. Concernant le coulage du vapeur » H'aiiiax » (1,875 t. br.) et « itio de JaneL-o » (3,5o3 t. br.), peu die journaux seulement aonn-eut d- . nouvelles. .Le, journaux favorables à l'Entente 11e s'étendent pas sur la perte des deux vapeurs. DÉPÊCHES [ uepruuwtics we i cuLnuri [)Tcc*:uvjiic.j Gai-aux contie Iie. .o Paris, 26 ncv. — M. Caillaux a porté plainte contre M. llervé et « La Victoire » pour calomnie. Cette affaire passera d v nt la Cour d'aasiges, Les Irlandais et la guerre. Berne, 25 nov. — A propos d 1 la dcck ratifiai faite à la Chambre d s lords, rclative-m-nt a la poasibiiité d'enrôler d ns l'armés» un demi-m lnon d irlandais, M. D- Vatera a dit ie 18 novembre, dans un meeting à Mohiïî: — Les Alliés prétendant ejuioau-re pour 'a cause des p.tàttte nat.ons. Eh i bien, nous som^ mes prêts à leur donner un dcmi^nillion dé soldats irlandais, mais à ta coxid-ition qu'iia nous disent au préalable quelles sont les petites n.at on s qu'ils veulent affranchir et qu'j's nous prou v<'ut, en aiiran-aiiisaaiit 'Irlande pour commencer, que leurs intentions sont fcé-rieusea. Lorsqu'on nous d mai.de pourquoi lTiaande 11e veut pas se baùie pour 1» B«*lgi-que et la Serbie, nous répondons : Parce q.«-l'on n'a pas en Irlande la garantie qu€ M guerre ae faia réellement pour la liberté d -ces petites nations. Les Sinn-fdn-rs n'aecor d n, pas foi aux déclarations aes ministres -les oaus. b de la guerre . k ur conviction est qu'ils ch.rchent Simplement à pousser les Ir-, landais à ga battre pour «t prédominance coni mérc.ale de l'Angleterre; c'est pour elle ei> eff..t qu'on fait 'a guerre, et non p-as pour ley petites natJons. Les Iraités- sesrefs russes Rotterdam, 26 nov. — Le « Nieuwe Boit r-danuche Courant » annonce, d après le « Daily News », que Trotzki a prononce un grand discours sur la polit que étrangère da-s « Sa-vic-s ». Ii aurait d,t, .-ntite ; u-i<oi-.-.ïe, lfts AUiés avaient accueilli défavorablement le manifeste <k\s'« Conseils des Ouvriers efc S»L dats » (autrement d.t des « Sovn ts ») et qne, d'autre part, ;es ennems ne considéraient le» bouleversements en Russie qu'au point de vue de l'affaiblissement qui pourra en réduit, r pô.ir' cette dernière. Maigre e îa, Trotakj e^t « av'i que la guerre f nira bientôt. D'e Maximalistes prépareraient un « Livré Jaune » dans kquel se- trouveront réunis toits les traités secrets dont, ils ont pu se procurer on découvrir les textes. Il se pourrait cju» h'é paysans organisassent, de concert avec les délégations des armées, un gouvernOmnt propre, sous la dii-eetbon de Tehertioff. Le collaborateur militaire du « Da.ily Te:o-' graph » annonce, e-ti date de jeudi dernier q.i4« la pi«sse an1.1-maximaliste considère îa demande d'armist ce formulée par Lénine et Tro zfc*, comme une violation de l'accord de Loiu'.r et une trahison de ia Russie." Amsterdam, 26 nov. D'après t'agcne1-Reuter, 1' « Ag. >iee Téiégraph que St-P-é-teïE-bciirgeoisc », publie une série de dectiméîr s seorcts échangés entre la Russie et les A-l'ïé?. Il en ressort que la Russie émettait les préten-fcfcsis suivantes : occupation déiin'ttve, par elle, de Constantmople et des'côfs, des deux cotée du Bosphore, cle la mer de Marmara « o\«' Da rdarï' lîœ, de- la Thrace méri-d"sjaà-le jusqti'à la ligne Enos-Mi-aia, ainsi que des îles d'Im-bios et de Tenedos. Les Alliés de m and aient" que Con.-'-tantinople fut déclarée indépendante et neutre. A îa zone d'influence britannique 'n P m-devait venir s'ajouter une zone siipplémritun-re. Là Russie devait appuyer les révèindicatioi s de 1a- France en cï qui concerne l'Alsac -lorraine et des régions bo.sée® sur la rive gauche du Rhin. La Russie de son côté revendiquait, certains territoucs allemands, pour en fa-re d- s régions neutres. Pétrograd, 20 nov. — Troteki, _commi^-aii<-au Affaires étrangères, a publié une série de télégrammes et de documents gecre.ls si: raj> portant aussi bien à l'époqtt ■ du régime tsa-riste ''11 1915 qu'à l'époque du jn.uigitère d-coalition. Trotaki dit que le gouvernement d's ouvriers et soldats a supprimé la diplomatie secrète avec ses col ries, ©'s chiffres et ses mensonges. « Notre , programme, dit-il, e^t pexpresrion de la volonté de millions d'ouvriers, de soldats «t. de paysans. Nous voulons „ sans tarder, une paix reposant sur lé* ba6.es . du iibre développement de ia population. > Ces documents se rapportent à Constintînopîe et. aux détroits. L'ancien min'stre des. Affaires étrangères fait valoir les aspiraii nt- de lai _ Russie sut CotK-tanb'nople, sur la côte occidentale du Bosphore, de la mer de Maymara et d-s Dardanellos, sur 'a Thrace méaidionai« jusqu'à la ligne Enos-Mid'ia, .?ur la côte et-- a tique et les îles de la m«r de Marmara, ainsi que sur les îles d'Tmbros et de Tenedos: AUiés ont pesté une série de conditions auxquelles la Russie a souscrit. D'après leurs exigences, Constantin opie serait de von 11 un port ï.bre, pour les marchandise» ue venant pas de ou n'allant pas vers ia Russie. Ta1» Alliés demandent que leur droit- w la cote asiatique soit tout aussi r"connu qu^ l occupation d(,s lieux saints d'Arabie, soug souveraineté musulmane, et l'englobemen-t. de la zôue pea-se neutre dans la sphère «uglaise. La \

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le bruxellois: journal quotidien indépendant gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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