Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 25 März. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 29 September 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/nz80k27d0r/
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5mc année. • M® 1251 » Ed. B DIX CENTIMES Lundi 25 IWap» 1918. 1 1 — * ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Les abonnements sont reçus exclusivement par tous les BUREAUX DE POSTES. Les réelomations concernant les abonnements doivaet être adressées exclusivement au bureau de poste qui a délivré l'abonnement, PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois : 2 mois : 1 mois : Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 Tirage : 125,000 par jour Le Bruxellois AiN INUINL-tLo Faits divers et Echos la ligne fr. 5 Co ^ Nécrologie 3 co Annonces commerciales................. 2 00 Annonces financières . 2 03 . PETITES AirNONCES : la grande ligne 8 00 1 Réiacteur en chef : René ARMAND. Réfaction, Administration, Publicité, Vente BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne. Tirage : 125,000 par jour* ■-11, 11. | JOITJRXATy QUOTIDIEN INDEPENDANT LA GUERRE Communiqués Officiels ALLEMANDS BERLIN', 34 mars. — Officiel de midi. Théâtre île la guerre à l'Ouest. La bataille près de Monchy-C'ambrai-La Fè re est gagnée. Les 3me et Sine armées anglaises et des fractions des réserves fran co-américaine amenées ont été battues et re jetées sur B apaume-B ouchavesnes derrièrt la Somme entre. Péronne et Ham, ainsi qut sur Chauny, en essuyant les -pertes les plu. lourdes. L'armée du général von Beloiv (Otto) 6 ■pris d'assaut les coteaux de Monchy et ai, sud de. là a transporté l'attaque par delà IV'ancourt et. Hcitin vers l'ouest.Au nord-es\ de Banaume elle se trouve au combat pain la troisième position ennemie. De vigoureuses contre-attaques anglaises ont Jié refouléest.L'armée du général v. d. Marivits a serré de près l'ennemi battu et dans une ardente poursuite s'est avancée encore au cours de la nuit du 22 au 23 jusqu'à la troisième position ennemie sw la U-gne Equancourt-Nur-lu-Te m pleux-La Fosse-Bernes. Hier matin, elle a- attaqué l'ennemi à nouveau et l'a battu malgré u-ie défense désespérée et des con-tre-atlaques ennemies persistantes. La jonction avec l'aile d'attaque gauche de l'armée ilu général v Bel ont fut réalisée. Entre Ma-nancGurt et Pérorne, les troupes des généraux v. Katlien et v. Goutard ont forcé le passage Sur le secteur Tortille et se trouvent sur le champ de combat de la bataille de la Somme en lutte -bour Bouchavesnes. Péronne est tombée. D'autres divisions, au sud de cet endroit, se sont avancées jusqu'à la Somme. Déjà dans la soirée du 22 mars l'armée du général v. Hutier, poursuivant de très près, a pris d'.7gsaut la troisième position ennemie, l'a percée et a forcé l'adversaire à la retraite. Dans une poursuite sans relâche, les corps des généraux v. Lucttwitz et v. Oetin-ger ont atteint la Somme. Ham est tombé après un combat acharné aux mains de nos troupes victorieuses. Des réserves anglaises, qui se sont lancées contre elles dans une attaque désespérée, ont subi des pertes sanglantes. Let corps, des généraux v. Webern et Conta et les troupes du général v. Gayl ont franchi après un ardent combat le canal de Cronat. Ils oui rejeté des régiments français. anglais et américains, amenés à la hâte du sud ouest pour la contre-attaque sur Chauny dans la direction sild-'ôuegt. Des troupes de toutes les races allemandes on contribué de leur mieux à la réalisation de ce succès formidable. L'esprit d'attaque de l'infanterie ne pouvait être surpassé par rien. Elle a montré de quoi la vaillance allemande était capable. L'artillerie légère, lourde et des plus lourdes et les lance-mitjfs, se portant en avant sans répit sur le cJmmp des entonnoirs a contribué considérablement à maintenir l'élan de Vat-taque de notre infanterie,marchant constamment de l'avant. Les lance-flammes ont accompli leur mission. Les pionniers, se sont montrés à leur hauteur habituelle au combat ainsi que dans leurs travaux. Les aviateurs 'et les ballons ont apporté des informations ■précieuses au commandement. Nos escadrilles de chasse et de bataille, habituées à la .victoire,ont maintenu leur supériorité dans les airs au cours d'âpres luttes et ont attaqué des colonnes ennemies qui refluaient. Les troupes d'automobiles, des colonnes et des trains ont travaillé sans trêve.Les points de transport à l'arrière de l'adversaire ont '.été attaqués par nos escadrilles, a-mées de bombes, travaillant chaque nuit. Le butin s'est accru au delà de 30,000 prisonnier$ et de 600 canons. En beaucoup d'endroits du restant dit .front à l'ouest des luttes d'artillerie et des engagements de reconnaissance ont perduré. Des autres théâtres de la guerre,rien de nouveau. BERLIN, 2-3 mars. -— Officiel du soir ; La première parùe de la Grande bataille en France .est terminée. Nous avons gagné la bataïi'e près de M onchy-C ambrai-St-Quentin-La F e-rc. Vue partie considérable de Formée anglaise est battue. Nous combattons (laits la ligne au nord-est de Bapaume-Péronnc-Ham, La guerre sous-marine BERLIN, 24 mars. — Officiel .• Dans l'ouest et le centre de la Méditerranée, des sous-marins allemands et austro-hongrois ont coulé cinq vapeurs assurés four des sommes considérables et représentant ensemble 24,000 tonnes; on cite, parmi eux, un vapeur chargé d'huiles de graissage a destination de Malte, un autre, chargé d'essence pour chauffage, lequel, fortement détérioré par la torpille, parvint à être remorqué jusqu'à Malte, mais coula à l'entrée du port. AUTRÎGHJEN . VIENNE, 23 mars. — Rapport officiel de ce midi ; Au front de l'Ouest, un grand succès a été obtenu. Aux autres fronts, rien de noiraeau. BULGARE SOFIA, SI mars. — Officiel : Sur le front en Macédoine, entre le lac '(C0chrida et le lac de Prespa, la canonnade a été plus violente de part et d'autre. A l'est du lac de Prespa, notre artillerie a incendié un dépôt de munitions ennemi. Dans la boucle de la Cserna, au nord de la localité de iilapesch, sur la rive orientale, près de Ter-tiov, la canonnade a été plus violente par 'intermittence de part et d'autre. A l'ouest du \Vardar, l'artillerie ennemie a exécuté plusieurs attaques; nos batteries lux ont effica- cernent répondu. Sur tout le front, grand activité aérienne réciproque. Sur le front de la Dobroudcha, armistice TURC CONSTANT1N0PLE, 22 mars. — Offi ciel : Front de Palestine : Activité animée d'artillerie sur tout l front. En certains secteurs le feu d'artilleri a acquis une intensité considérable. Au cour de petits combats d'avant-postes nous ttvon repoussé une petite troupe de. reconnaissante, ennemie de Chan Kafr Tut et nous non sommes établis au nord de Risane. Il n'y eu pas de grande activité d'infanterie, . FRANÇAIS PARIS, 23 mars. — Officiel, 3 h., p. m. Bombardement intermittent et assez vio ■ lent de nos premières lignes et de nos ar '■ lières au nord du Chemin-des-Dame s dan. la région de Reims et en Lorraine. Un coit\ de main ennemi à l'est de Loivre est restt sans succès. Rencontres de patrouilles ai nord de la Côte 344- En Woevre, dans la ré gion de Blemerey, l'ennemi a prononcé uni attaque qui a été dispersée par nos feux L'ennemi a subi des pertes sensibles et t laissé des prisonniers entre nos mains. Rier à signaler ailleurs. PARIS, 23 mars. — Officiel, 11 h., p. m.. Actions d'artillerie parfois violentes dam la région au sud de l'Oise, dans la région de Reims et ne Lorraine entre Harracourt et les Vosges. En Haute-Alsace un coup dt main ennemi sur le bois de Hirtzbach a ' échoué sous nos feux. PARIS, 24 mars. — Officiel : Depuis heures du matin, l'ennemi a bombardé Paris tous les quarts d'heure, au moyen d'un canon à longue, portée. Des bombes de 21,0 kilomètres ont frappé la capitale et sa banlieue. Une dizaine de personnes furent tuées et 15 blessées. Des mesures sont en cours pour contre-attaquer le canon. PARIS, S4 mars. — Havas ; Les dernières nouvelles annoncent que le canon à Longue portée, ipui a bombardé *Pa ris, a tiré d'une distance de 120 "kilomètres. H était distant de 18 kilomètres du front français. ITALIEN ROME, 21 mars. — Les détachements ennemis ont attaqué un de nos postes avancés établi au nord-est de Corno dei Tre Signo-ri; ils ont été repoussés par notre feu. En amont de la vallée d'Ornica, nos troupes de reconnaissance ont fait quelques prisonniers. Près de Sile, nos détachements ont pénétré dans les positions de l'ennemi et lui ont infligé des pertes; ils ont fait des prisonniers et se sont emparés d'une petite quantité de matériel de guerje. Le duel d'artillerie a été violent dans le secteur de Possoi, dans la vallée de Lagarina et à l'ouest de la vallée de la Frenzela. Sur le restt du front, les opérations sont restées minimes. Le 19 au soir, nos aviateurs ont descendu un avion ennemi près de Campo-di-Pietra, au nord-est de Zenzon; en outre, ils ont abattu un hydroaviou dans le secteur de la côte, près de Cortellaszo. ANGLAIS LONDRES, 22 mars. — Officiel : V ers 8 heures du matin, après un violent bombardement réciproque,l'ennemi a déclan-ché ufie énergique action d'infanterie sur un front de plus de 50 milles depuis l'Oise,dans les environs de la F ère, jusque près de Croi-sillcs.Les Allemands ont exécuté des attaques d'artillerie sur un large front au nord du canal de La Bassée et dans le secteur d'Y près. L'offertsrve ennemie, dont les préparatifs ne nous avaient fas échappés, a continué toute la journée avec une vigueur extrême et une grand résolution. Au cours des combats, Us Allemands ont réussi à traverser sur quelques points nos positions les plus avancées et à pénétrer dans notre front de bataille. Les attaques ont été exécutées par de fortes masses ennemies, qui ont subi des pertes très élevées. 1m bataille continue sur tout le front Nous avons constaté'que l'ennemi a fait avancer tout le long du joftr d'importantes réserves à l'arrière de ses lignes.Nous avons identifié à présent diverses divisions ennemies spécialement exercées en vue de la grande offensive; elles comprennent les unîtes de la Garde. Des caries indiquant les plans de l'ennemi sont tombées entre nos mains; elles prouvent que les Allemands n'ont réussi à atteindre leur but sur aucun point de leur front d'attaque. Sur tout le front, entre l'Oise et la Sensée, la bataille a continué jusque tard dans la nuit. Nos troupes contieniitnt Vennemi dans ses positions de combat. Au chars de l'attaque d'hierJ les masses d'infanterie ennemies qui tentaient d'approcher de nos lignes constituaient taie excellente cible four nos canons 'et nos mitrailleuses. ÇJ'ÏT Tous les rapports signalent qne les. pertes des Allemands sont des plus élevées. Aucune attaque importante ne s'est développée ce matin; toutefois, nous nous attendons à un dur combat. Le combat a duré fort tard la nuit dernière sur tout le front entre l'Oise et la rivière de Sensée. Nos troupes résistent à Vennemi dans leurs positions de combat. Au cours des att-aques d'hier, l'infanterie ennemie étroitement massée a offert une bonne cible à notre fusillade, à nos mitrailleuses et à notre artillerie, et nos troupes en ont tiré parti. Tous les communiqués s'accordent à mentionner les pertes extraordinairement lourdes de l'ennemi. Ce matin de sérieux combats ne se sont pas encore développés, mais nous nous attendons à de lourds combats. Soir ; C* matin l'ennemi a repris ses attaques avec des forces considérables sur presque toute la ligne de combat. Le violent combat eut lieu dans notre position de bataille et dure encore. En certains points Vennemi a fait quelques progrès, en d'autres ses troupes furent refoulées par nos contre-attaques. Nos pertes ont été considérables, ce qui était inévitable, niais elle? ne sont nul- ? lemeut disproportionnées à l'étendue de l bataille. D'après les avis qui nous parvier. nevt de toutes les parties du front de bc. taille les pertes de l'ennemi continuent à êt' très lourdes. Partout il n'a pu inarcher d l'avant qu'ai, prix de grands sacrifices. No troupes combattent avec la flus grande va'n lance. Dans une bataille comme celle ? ci où toutes las classes et toutei le », unités de chaque arme se sont mon î trées aussi capables il est dijficile en celt r phase de la bataille de citer des cas parti > culiers. Néanmoins les troupes de la 2!te di r vision ont tait preuve d'une bravoure inouï t en défendant Levernier de même que celle de la Se division qui ont maintenu leur po sition près de Croisilles, et au nord de cett localité en dépit d'attaques ennemies réitè rées. La 51e division a également combatii très vaillamment contre des attaques réitt rées, sur la roule de Bapaume-Cambrai. Le : constatations faites au cours de la bataill » ont prouvé que l'attaque ennemie a été pro ' aoncée par environ 40 divisions allemande ! appuyées par une nombreuse artillerie ren forcée de batteries austro-hongroises. Plu sieurs autres divisions allemandes ont par ticipé depuis aux combats, d'autres arriven ! sur le terrain de combat, où il faut prévoit \ d'autres combats de nature très grave. BERLIN, 23 mars. — Officiel : Le communiqué anglais parle de pertes ex trêmement lourdes des troupes assaillante, allemandes. : Ceci n'est pas conforme aux faits réels; no. ferles sont heureusement très minimes mal gré les résultais obtenus. Dernières Dépêches LA GRANDE OFFENSIVE A L'OUESI La première journée d'assaut. Borlin, 20 mars. — Lorsqu'au matin du 31 mars le feu roulant avait projeté d'épaissas gerbes projectiles, les canons lancent leurs flots i»carvci^isosots. Las vapeurs de poudre assombrissent encore 1© brouillard qui régnait, à tel point qu'on no voit pas d'une pdèosd'ar-tilleiris à la suivante. L'artillerie d'attaque décharge néanmoins ses obus dans un épais bro-uillard selon &on programme, en poi c t ant avec une précislion défiant toute difficulté atmosphérique. La première po- ition anglaise est annihilée, et est remplacée par un. vaste creux d'ontcniLOÛr désort; partout, des vestiges d'obstacles en fil barbelé, des entrées aux abris détruites, des blockhaus abattus pa.r le tir. La plupart des tran-ehôM boj,'awrs - mt feftKehses au pas de chargp. Les survivants de leurs garnisons courent à la rencontre des Allemands, désarmés et les mains levées. En d'autres points, les Anglais ee défendent avec beaucoup de ténacité ; à Epehj', par exemple, où ils ont défendu opiniâtrement jusqu'au soir la lisière du village. Par oontre, plus au sud, Lempi-re, Roussoy, Hargicourt, Villcra et Pont-ru sont enlevés^- Les troupes assaillantes sont parvenues, au prix de. difficultés innommables, à franchir le champ d'entonnoir et se précipitent maintenant à travers la chaîne des(collines. A' l'ouest des villages pris d'assaut, toutes les cul-tares et pâturages étaient déjà transformés en déserts. .Les Anglais s'efforçant de ee maintenir dans les positions d'artillerie, favorisés par la nature du terrain. Les chaînes de collines s'élevant vers l'ouest leurs permettent de voir à longue distance dans les meilleures conditions ; leur artillerie, bien que n'étant pas encore réduite à l'impuissance, n'est plus capable de soutenir efficacement leur infanterie; par contre, tes batteries allemandes s'élancent en avant.Le champ d'entonnoir se trouve encore exposé au feu et déjà les troupes du génie s'occupent d'établir des voies à travers 1© chaos des flaçnmes, et déjà au pre-mier jour d'assaut l'artillerie est sur les talons des « &turmtrupps ». En plusieurs endroits, les positions de protection de l'artillerie anglaise sont percées avant la tombée de la nuit; les ruines de Tem-plettx, écartées, sont prises d'assaut-, de même que les carrières, solidement organisées. Malgré tous les efforts formidables sur le front de combat, toute l'o-péraiion se déroule dans itn ordre exemplaire. Les mouvements sur les communications d'arrière et sur les voies récemment pratiquées dans le dos des troupes assaillantes s'accomplissent absolument sans encombre. La plupart des chemins sont déjà dégagés et réparés aux endroits défectueux. Des troupes do chemin de fer travaillent sans relâche, des troupes et des colonnes se portant eontimi-clJement»en avant. La .discipline, sur les routes, est parfaite. La joie des soldats se donne libre oours par des chants enthousiastes des suocès obtenus et pas moindre à la vue des accumulations de. vivres, couvertures de laine, vêtements, qui leur seront bienvenus pour les rraits. La deuxième journée. Berlin, 23 mars. — La deuxième journée débute également par un brouillard épais. Un voile impénétrable favorise la retrajite de-s Anglais. L'ariillorie d'attaque allemande qui ê'o&fc frayé un ehe-min àf travers la zone des entonnoirs au cours de la nuit, n'a encore aucun but à pointer. Dos projectile» anglais de fort calibra changèrent les quelques «adroits solides en champs boueux, mais les batteries allemandes cassèrent au galop à 2 travers des colonnes de feu. L'attaqu d'infanterie pouvait ainsi être appuyé par elles le plus près possible. A 7 heu " res commence le tir de destruction 0011 s tre la deuxième position anglaise ; a van qu'une heure se soit écoulée, Las triple clôtures en fil de for sont déjà franchies s Le brouillard persl ste toute la matinée l'infanterie continue à se porter en avan ? à travers cet océan cle brouillard, suivi inlassablement par l'artillerie. A midi ~ Jioiael est déjà atteint par des compa j gaiies avancées, et l'on combat âpremen t pou-r la possession de la gare ; de nom » breqix can-oais sont capturés ici. En mê me temps, des détachements anglais s< 1 maintienixant encore sur les hauteurs an sud de Templeux ; leurs mitrailleuse l prennent de flanc les troupes alleman des, mais pour peu de temps. On voi r déjà ee lever des quantités de bras d'An glats devant les vagues'd'assaillants qu affluent devant les chaînes de collines et d'abondants groupes de prisonnier; ! sont bientôt retransférés en arrière. Li soleil qui perce au travers de la nuéi donne sur les champs qui, depuis la re traite dans la position de Siegfried, n< portent plus aucune récolte; partout or ne voit que des vagues d'assaut alleman de<s. Sur les chemins suivent en serpen tins les colonnes de réserve allemandes L'ennemi, très teoiaee, doit néanmoins se retirer dans sa troisième position. Ai nord du ruisseau de Cologne, ses clô tures en fil de fer furent atteintes déjà; avant la nuit, par les détachements les plus avancés. Berlin, 24 mars. — Le correspondant du «Berliner Lokal Anzeiger» Karl llos ner mentionne cette parole de Hinden burg, prononcée par le fftld-maréchal k 22 mars : « Tout marche comme oela doit mai-char. Je suis content. » La guerre aérienne à l'Ouest. Sur tout le front les aviateurs de comba! allemands ont pris part avec succès aui combats et jetèrent de fortes quantités de bombes-sur les gares de Chaulnes, Roye el Nyon; des pleines portées furent observées sur des trains qui partaient;,ainsi que de violentas explosions à la gare de Compiègne. D'autres explosions violentes, dans la direction du village de Béhaines, attestèrent de l'efficacité du tir à longue distance des Allemands action admirablement soutenue par les avions desservant l'artillerie. BfasJî.n, ?-"• uare — L'activité de.-, aviateurs ne commença au front de combat qu'à la dim'lnutâon du brouillard épais qui persiste jusque midi. On ne peut rien constater de la prétendue maîtrise des airs dont les Anglais se vantent ; à présent que les Anglais ne peuvent plus masser leurs avions sur un front d'attaque à petite largeur, l'entraînement tout particulier des aviateurs allemands se fait pleinement valoir. Avec les premiers rayons du soleil viennent les premiers aviateurs. Un avion anglais plane au-dessus des colonnes allemandes qui marchent sur Boise!, maris déjà quatre avions de poursuite allemands viennent le traquer de toutes parts. Une folle mêlée d'avions nombreux évolue dans les airs, et des canons de combat commencent promptemeot leur tir qui bientôt fait rage. Les oombats aériens ne tardent pas à se décider : pour 4 avions anglais abattus vient 1 appareil allemand. La marche en. avant des Allemands continue en dépit des attaques aériennes des Anglais. Par contre, les escadrilles allemandes de combat s'élanoent, leurs mitrailleuses font des ravages parmi les canonM.ers des batteries anglaises ; leurs bombes tombent sur des colonnes en marche, sur des quartiers d'état-major, ainsi que sur des baraquements et des campements de campagne. Les estafettes de reconnaissance viennent annoncer la retraite des colonnes anglaises sur Pé-ronne.L'Angleterre et la neutralité norvégienne. Christiania, 23 mars. — Les journaux norvégiens annoncent que le vapeur allemand « Valeria », chargé de minerai, aurait été capturé, le '20, par un croiseur auxiliaire anglais, dans un fjord situé endéans les eaux territoriales de la Norwège. En outre, le vapeur allemand « Greif » aurait été poursuivi le 19 par un croiseur auxiliaire de pavillon inconnu, également dans les eaux territoriales norvégiennes; il aurait pu toutefois sa réfugier à Boges, d:où il continua ensuite son voyage sous escorte de vaisseaux de guerre norvégiens. Crise ministérielle luxembourgeoise. Lux-ernoourg, 23 mars. — Le ministère Kaufinann aurait démissionné par suite de divergences d'opinions avec la majorité parlementaire et le Conseil d'Etat concernant la revision de la Constitution. Une faible majorité libérale-socialiste exige, en outre, la revision des clauses constitutionnelles ayant trait à la souveraineté. Quant au Conseil d'Etat, il serait opposé à l'une et l'autre Tevision. La guerre sous-marine. Stockholm, 23 mars. — On mande à l'«Af-tonbladet» que le ministère suédois des affaires étrangères aurait appris que le vapeur « Eros » de Helsingfors, jaugeant 852 tonnes, aurait été coulé par un sous-marin allemand à Landsend à l'entrée du canal de Bristol. Les diplomates de l'Entente retenus à Toula. Moscou, 23 mars. — On annonce do Helsingfors que deBuis plusieurs jours l'anibaà- m —""II» —Ma—VW h'IlHWM 'I 1 M || »■ m » 1 jn n M e sadeur français de même que les attach e de Belgique, Serbie et Portugal, seraient r tenus à la gare de Toula vu l'impossibili de franchir les lignes. j. Au front, les dei(± partis en présea s refusent de cesser le combat. L'intervention japonaise en Sibérie, . Londres, 23 mare ÎReuter). — On man< f- '* Osaka au « Daily Chronicle » en date c 20 : Les opinions des différents chefs de pa ti quant à l'intervention japonaise en Sib ' rie sont diverses. Le cabinet n« semble avo encore pris aucune décision arrêtée bic t qu'en général on s'attende à ce que la dii intervention finisse par avoir lieu, d'autai . plus qu'il s'agit de protéger la Sibérie oriei ; taie et Vladivostock. S'il y a peu d'enthoi î siasme en faveur de l'intervention il faut il dubitablement en attribuer la cause à l'ine tic du ministère actuel. Le parti Scijuk; " désire un changement de cabinet au cas c t l'intervention se déciderait, niais Scijulc, ^ lui-même n'est pas capable de «onstitucr u 1 ministère. On parle, e.i général, d'un cab , net constitué d'hommes de talent divers. I . Conseil de guerre qui aura lieu à bref déîa 1 fera aboutir à une solution définitive. ! DÉPÊCHES l La grande bataille à l'Ouest. Berlin, 23 mars. — Un soleil radieii a favorisé au deuxième jour de -la gr&i de bataille la continuation do l'offensiv ; entre la Scarp© et l'Oise. Sur le fron entier, l'infanterie allemande a progrès sé résolument. Le fan d'artillerie alk mand avait fait son effet. Les obstacle et organisations extrêmement consolidé pendant de longs mois étaient détruits Les tranchées anglaises étaient changés en tombeaux. Elles étaient jonchées d, morts. Tandis que les premières lignes n'é taient occupées en partie que elairsc méos, les Anglais ont opposé dans leu deuxième position une valeureuse résis tance, qui a été brisée dans un âpr corps à corps, homme contre homme. Ic : s'est montré la supériorité de l'infante ; rie allemande le plus clairement. La pré | pa-ration de l'artillerie allemande, dé clanchée à l'improviste et extrêmemen efficace, rte permettait à la contre-ac »lon dos batteries anglaises que de » développer graduellement. Ainsi les per tes allemandes sont restées très minime, à la propre surprise des Allemands Dans les positions anglaises oonquisttJ souvent des contre-attaques, effectuée en masses .opaques,ont dû être repous sées. La deuxième contre-attaque fut dé clanchée le soir du 21 mars dans la ré gion d© Boignes et après la conquête d) village de Vaulx-Yrancourt, avec l'aidi de nombreux tanks. Seise de ces tank ont été détruits par le feu d'artillerie d'autres par le feu d'infanterie ou pa des lances-mines. L03 Anglais ont eu de pertes extrêmement élevées- pendant ce: contre-attaques. Le butin et le nornbri des prisonniers s'accroissent continuelle ment. Un seul régiment allemand a pri 30 canons à Mouchy. Lors de leur mar che en avant à travers les hauteurs ai sud de MaÀsseny, les troupes de choi allemandes sont tombées sur des batte ries anglaises. Après en avoir fait sau ter trois, une autre a été détruite lori de sa fuite. Parallèle outre l'offensive allemande e la batailîo de Cambrai. Borlin, 23 mars. — Le premier gran< succès de l'offensive allemande cominea cée le 21,qui marqua,dès le premier jour te refoulement de la 3e et de la 6e ar mées anglaises chassées de leurs posi tiens extraordinairement fortifiées, rap pelle la bataille de Cambrad du 6 no vembre 1917 ; au 20 novembre, l'ennemi en grande supériorité numérique, par vint, grâce à une attaque inopinée avei appoint de plus de 300 tanks, à pénétre; dans te front allemand sur une largeui de 15 kilomètres ; te 22 novembre, le< Anglais citaient 5000 prisonniers et 1( correspondant particulier du «Morninf Past» écrivait à propos de ce succès ini tial : « La journée d'aujourd'hui marqu< %in événement d'une portée historiqm mondiale. » Or, te communiqué officie anglais affirme lui-même qu'ils e-st diffi cite de ne pas tomber dans l'exagérais loi quant à l'importance de la victoire. Lf «Daily Télégraphe qualifiait ces événe ments d'épisode le plus sensationnel e! 1e plus dramatique de l'année entière Le «Daiily Chronicle» affirmait l'etnfon cernent du système de défense élastiqui de von Hindenburg et, en conséquence te relèvement du prestige de l'armé; britannique ainsi que la prompte déli vranoe des Français. A Londres, les clo ches de Saint-Paul annoncèrent au mon do le grand événement. Or, chacun saii que quelques jours après, au début d< décembre, ce succès de l'armée anglais» se transformait en défaite décisive. Ou'oï juge, d'après l'évaluation du succès ini fclal anglais par les rapports officiels, c< que peut signifier la poussée allemand* de ces jours-ci. en considérant qu'ai premier jour déjà, deux armées anglai sas perdaient leurs formidables retran chements et, dans l'espace de 24 heures 16,009-prisonniers et 200 canons, tout œ la au jour même où' les Anglais étaie 11 ' complètement battus entre la> Scarre-l'Oise,,

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le bruxellois: journal quotidien indépendant gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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