ABONNEMENT POSTAI, ÉO. Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.6( Les bureaux de poste en Belgiqm et à l'Etranger n'acceptent que te abonnements TRIMESTRIELS; ceux-c prennent cours îes 1 Janv. 1 Ayjwl 1 Juillet 1 Octgb On peut y abonner toutefois pour le; deux derniers mois ou inê ne'pour Ii dernier mois de chaque trimestre si prix de : 2 Mois l Mois Fr-3.00-Mk.2.40 Prl.S0-Mk.l.2< TIRAGE :UO.OOG PAR JOUR Le Bruxellois Rédacteur en Chef : Roué Arunatitl s Journal (guetidleGi Indépendant I Rédaction. Administration, Publicité, Vente BRUXELLES. 45. RUE HENRI MAUS ANNONCES — La ligne, Faits divers et Echos . fr. 5.0G Nécrologie......... 3.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières. . . 1.00 . PETITES ANNONCES La petite ligne ...... 0.50 La grande ligne. ..... 1.C0 TIRAGE ; IIO.OOG PAR JOUR Derniers Communiqués Officiels ALLEMAND» BERLIN, 3 mai. — Officiel de midi ; Théâtre de la guerre à l'Ouest. Groupe d'armée du feld-maréchal prince héritier Rupprecht de Bavière: La lutte d'artillerie persistante de ces derniers jours, sur les deux rives de la Scarpe, a été suivie, ce matin, d'un feu roulant. Ensuite, de nouvelles attaques anglaises ont commencé sur un large front. Groupe d'armée du Kronpriuz allemand: Par un temps favorable à l'observation-, l action des artilleries et des lance-mines a atteint hier une grande intensité. Le combat d'artillerie a été particulièrement violent au front montagneux entre Vauxaillon et Craonne, le long du canal Aisne-Marne, et aux positions des hauteurs au nord de Pros-nes.Groupe d'armée du duc Albrecht : Pas d'événements spéciaux. Evénements aériens. L'aciivité aérienne a été très animée au-dessus et à l'arrière des positions, le jour et la nuit. L'ennemi a perdu, au cours de luttes aériennes, 8; par atterrissage forcé, i ; par le feu de défense venant de terre, 7 ax'ions et 1 ballon captif. Théâtre de la guerre à l'Est. La situation générale n'a pas subi de changement. Entre les vallées de la Susita et de la Putna, une attaque russe s'est écroulée dans notre feu avec des pertes nombreuses. Çront en Macédoine: Vif feu près de Monastir, sur la rive ouest du Var-iar et au sud-ouest du lac de Doiran. BERLIN, 2 mai. — Officiel du soir ? Théâtre de la guerre à l'Est. Feu fort et intermittent aux fronts de combat de l'ouest. A l'est rini de particulier. AUTRICHIEN -j VIENNE. 2 mai ; Théâtre de la guerre à l'Est. Dans la région an nord de la route d'Oïtoz, une poussée en avant des détachements russes a été net-ment repoussée, à part cela activité d'artillerie par-Ikment plus int.nse. Taeâtre cte la guerre italien. Théâtre de la guerre au Sud-Est. soir du 30 avril, nos hydro-avions ont attaqué succès visible les insinuations du port de ■ et sont rentres au grand complet malgré un K Ur de défense. TURCS CONSTANT1NOPLE, 1 mai. — Officiel : Les Russes ayan qmité Musch et s'étant retirés l'ers le nord, nous avons occupé cette ville. A un autre endroit du front, un village occupé par l'ennemi a été attaqué par un de nos détachements de cavalerie. Au cours de cette attaque, nous avons tué deux officiers et plusieurs soldats ennemis et nous gv ni fait six prisonniers. Rien de spécial à signa.er sur les autres fronts. BULGARES SOFIA, 2'mai : Front en Macédoine : Dins le coude de la Czernà et sur la rive droite du X'ardar, feu d artillerie animé. Deux avions ennemis cfit 'té abattus par notre feu dans le coude de ta Czt'.ma et dans la région de la Moglene. Front en Roumanie: Le calme prévaut. FRANÇAIS PARIS, 2 mai. — Officiel de 3 h. p. m, .♦ Dans la région du Chemin des Dames, grande activité des deux artilleries, sur le front Cerny-Hurtebise-Craonne. L'ennemi a iancé à plusieurs reprises sur nos tranchées et nos petits jiosles des attaques partielles qui ont été repoussées par nos feux de mitrailleuses et par nos grenadiers. En Champagne, la lutte d'artillerie a pris pendant la nuit une certaine violence dans les secteurs du Mont Corniliet et du Monl-Haut. Vifs combats à la grenade dans les bois à l'ouest du Mont Corniliet au |l cours desquels nous avons sensiblement progressé. A ux Emarges, nos détachements ont pénétré en plusieurs points dans les lignes ennemies. ■ Des destructions ont été opérées et nous avons ramené du matériel. En Lorraine, activité de patrouilles vers Mrncel et Emperménil. Nous avons fait des prisonniers.AVIATION. — Dans ia nuit du 30 avril au t mai, nos escadrilles de bombardement ont lancé de nombreux projectiles sur plusieurs gares et établissements mili aires de la région de Vouziears-Rethel. Des incendies ont été constates. PARIS, 2 mal. — Officiel de 11 h. p. m. : Les deux artilleries se sont montrées actives.particulièrement dans ia région au nord-ouest de Reims et en Champagne, dans les secteurs de Moronvil-liers et d'Hurtebise. Une oj^*ration de détail bien conduite nous a valu de gagner du train dans les bois à l'ouest du Mont Corniliet. Journée calme partout ailleurs. AVIATION. — En représailles du bombardement de Châlons et d'Epernay, effectué par des avions en. nemis dans la nuit du 29 au 30 avril, cinq de nos appareils ont survolé, la nuit dernière, la ville de Trêves, sur laquelle nous avons lancé de nombreux projectiles. Tous les obus sont tombés au but. Un / incendie d'une grande violence, qui s'est rapidement I développé, a éclaté au centre de la ville. Dans les journées du 30 avril et du 1 mat, nos pilotes ont abattu trois avions ennemis. Dix autres appareils ennemis ont été sérieusement endommagés. RUSSE PETROGRAD, 1 mai. — Officiel ; Sur le front à l'ouest et sur le front en Roumanie, fusillades et opérations de reconnaissance. * Sur le front du Caucase, près de Armirda. au sud-ouest de Van, une importante troupe de Kurdes a repoussé un de nos postes de cammgne. Notre cavalerie a dispersé les Kurdes. A l'arrime •»- rtns lignes les attaques de la population et des Kurdes deviennent plus nombreuses. ITALIEN1 ROME, 1 mai. — Officiel : Hier, tout le long du front, le feu de l'artillerie a été très violent, particulièrement dans la vallée de la Wippach et sur la lisière septentrionale du Karst, où il a continué aussi vendant la nuit. Les opérations de reconnaisse" co réciproques ont amené de petits engagements entre patrouilles. Nou$ avons fait quelques prisonniers, parmi lesquels 1 of. f ci r. Des hydro-avions ennemis ont lancé des bombes dans le secteur de l'isonzo inférieur; les explosions ont occasionné quelques dégâts. ANGLAIS LONDRES, l mai : Au cours de la nuit nous avons effectué une poussée heureuse au nord d'Ypres et nous avons fait à cette occasion quelques soldats prisonniers. L'activité aérienne a perduré u<er pendant la nuit et le jour. Au cours de combats atr:r"° s avions en nemis ont été abattus par les nôtres. Deux sont tombés en dedans de nos lignes.neuf autres appareils ont été mis hors de combat et un autre avion a été abattu l>ar nos canons de déf-nse spéciale. Neuf de nos aviateurs ont été parlés manquants. La guerre sous-marine. LONDRES, 3 mai. — L'Amirauté annonce : Le vapeur-transport de troupes «Ba.hrat» (11.200 tonnes), se trouvant en route vers son port d'origine avec un grand nombre de troupes australiennes, a été torpillé et coulé par un sous-marin le 25 avril, à 25 milles de la côte. Par la brillante discipline et l'attitude énergique des troupes, on a réussi à embarquer tout le monde dans les canots de sauvetage, qui ont été ensuite amenés au port par des navires de patrouilles, arrivés rapidement sur le lieu d* l'accident. Il n'y a pas de pertes humaines à déplorer.LONDRES, 3 mai. — L'Amirauté annonce : Le vapeur britannique « Gêna a (2 78* Umpes) a été coulr mirdi sur la hauteur d'Adelhnnrgh. par une torpille, tirée par un hydro-avion. Tout l'équipage a été sauvé. Par le feu des canons du «Gêna» un avtr" tp'inv (/ f/- ahattn nrriwnnlc ont t'té fils prisonniers. (Voir cwimuniaué a'iemsnd d'hier.) Dernières Dépêchés Lee combats à l'Ouest. ; Berlin, 2 mai. Rigion d'Arras. — L'activité combattive de 1 artillerie s'est ravivée hier matin en que.ques endroits seulement. Le matin de bonne heure, un nouveau et fort feu d'artillerie fut engagé au sud de la Scarpe, jusque dans la région de Bullecourt. Après une ( préparation d'artillerie intense, deux tentatives anglaises d'attaque en masse se succédèrent, mais s e-; crou.èrent avec des pertes considérables, à l'ancien endroit d'attaque, au sud de Monchy et près de Fontaine, sous notre tir de barrage. A l'ouest de Lcos et à l'ouest de Lens, les attaques anglaises ne parvinrent pas davantage à se développer, grâce au feu de nos mitrailleuses et de notre artillerie. Le butin des 28 et 29 avril s'est augmenté d'un grand nom-? bre de prisonniers et de 20 mitrailleuses. Le temps clair a favorisé l'activité aérienne intense sur tout s le front d'Arras. Les combats d'artillerie récipro-s ques au sud d'Arras ont duré toute la journée. Nos s batteries on pu observer à diverses reprises l'effica- 1 cité de notre action contre les buts ennemis. Feu 2 extraordinairement fort pendant toute la nuit. f Région de Reims. — Là aussi les opérations de combat indiquent 'e profond épuisement de l'enne-i mi et son enthousiasme d'attaque brisé. Un coup de main ennemi au sud de Cemy échoua avec de lourdes pertes pour lui. Après une forte préparation d'artillerie, des attaques ennemies partie'les i vinrent de nouveau se briser en cet endroit, ainsi s que près de la ferme d'Hurtebise, malgré plusieurs tentatives renouvelées, sous notre tir de barrage ou au cours d»? oorps-à-corps, chaque fois sans succès et avec des pertes considérables pour l'adver9aire. Des préparatifs ennemis furent prie efficacement sous un tourbil'on de feu dans les tranchées combles. Dans la région au sud de Craonne, entre Craonne et l'Aisne, cù déjà des escadrons entiers de combat avaient été anéantis, nous avons observé un certain nombre d'automobiles blindées, que nous s avens pris efficacement sous notre feu. Nos nombreuses poussées de reconnaissance en ce secteur ,, ont été couronnées de succès. Nos troupes de guet-s teurs ont ramené de nombreux prisonniers, dont e plusieurs officiers, et capturé bon nombre de mitrailleuses et d'autre butin. f En Champagne, les Français n'ont pas pu -se décider à prononcer de nouvelles attaques après leur s lourde défaite du 30 avril, près des hauteurs au nord e de Prosnes. Le feu qui s'était affaibli passagèrement x le matin, redoub'a d'intensité vers le soir et pen-i, dant la nuit. Vers le soir, les Français réunirent, en f divers secteurs,leurs colonnes d'assaut dans les tran-s chées, où, abattues et décimées par notre feu des-f tracteur, elles ne se hasardèrent pas à pousser de s l'avant. Un« information de la Tour Eiffel, annonçant que les Français s'étaient avancés le 30 avril sur la route de Nauroy-Mcronvilliers, à environ 1 kilomètre au nord de la Montagne-Haute,a été démentie par l"s ', événements, lis avaient réussi passagèrement à pousser jusque-'à, mais ils furent Immédiatement refoulés, avec des pertes sang'autes, par une conire-aîtaqtve allemande. Ber'in, 2 mai. — Les Français de couleur qui font surtout office de chair à canon dans l'offensive de l'Aisne, avaient souffert considérablement du froid en ces derniers temps et avaient perdu de leur valeur combattive. I>g prisonniers des corps coloniaux ont déclaré que la force d'attaque tant vantée des Sénégalais, n'est pas parvenue à se développer quoique entamée avec beaucoup d'entrain. Il est vrai que les bataillons sénégalais n'ont été transférés que depuis peu du midi de la France «n front, malgré oe-la l'unique compagnie a souffert de déchet par suite de froid aux pieds. Des prisonniers du premier corps colonial constatent que les nègres sénégalais ont beaucoup souffert de pieds gelés et de refroidissements. Des prisonniers du 22e régiment colonial, qui ont participé à la batai'le de l'Aisne, ont constaté le fait répandu plusieurs fois que les indigènes algériens s'étaient opposés par la force des armes à leur incorporation dans l'armée française. Un des prisonniers, un Algérien blanc, qui se trouvait en congé à Alger, au mois de janvier, raconte que les Mahométans avait nt organisé, lors de leur séiour à Constaatine et à Futna. une guerre de tranchées directe e<t s'étaient défendus à l'aide de grenades à main et de fusils, row éviter d'être incorporés dans l'année française. Le prisonnier a constaté de nombreux morts des deux côtés. Dans la papeterie anglaise. Amsterdam, 3 mai. — L'a A^emeen Handels-blad » apprend de Londres qu'une crise s'est déclarée dans la papeterie ang'aistf. L'arrivée des matières premières a presqu'entièrement cessé. Plusieurs usines, surtout celles fabriquant le papier pour journaux, ont dû fermer leurs portes. Les restrictions anglaises. Londres, 1 mai. (Reuter.) — Le Roi a lancé une proc'amafion par laquelle tous les sujets du Royaume sont invités à restreindre leur consommation de farine, de pain et de toutes sortes de céréales. Le Roi est convaincu que l'abstention dans la consommation des céréales est le premier moyen et le moyen le plus efficace pour amener la fin victorieuse de la guerre. Le budget anglais. Londres, j^maL (Renier > —nr: visoire du budget annonc qua !yj<; récites s'élèvent à 573 428 010 livres sterling, et dépassent de 71 millions 152 000 ivres les prévisions; les dépenses s'é-; lèvent à 2 milliards 198.113 000 livres sterling. Encore neuf ports anglais fermés. D'après des nouvelles d'Angleterre «-arv<wMti<s en Hollande, le gouvernement anglais annonce la fermeture de neuf autres ports anglais, parmi lesquels ceux de LWth et de Newcaetle. L'impuissance de la flotte britannique. Londres, 2 mai. — Le « Morning Post », réfutant les attaques dirigées contre l'Amirauté, écrit : « Tout le sérieux de 'a situation réside dans ce fait que, quoique notre flotte de guerre n'ait pas été vaincue et que la flotte a'iemande se trouve retenue dans ses ports d'attache. l'Allemagne n'en a pas moins rendu très dangereuse, gràoe à ses mines et à ses sous-marins, la navigation dans une grande partie des mers. Le public, qui, pendant des générations entières a é*é élevé dans la foi inébranlable en la puissance maritimie de l'Angleterre et qui a conscience de ce que 'a ftotte britansnioue est plus forte que jamais, ne peut comprendre qu'en présence de la piraterie exercée par les sous-marins, la flotte britannique est et demeure impuissante. Il faut que le pays apprenne à comr»rftndre que, ce que l'on entendait iusqu'iri par a puissance nava'e britannique » n'existe plus. C'en est fait de l'an-ci-n ordre de choses qui voulait oi«* tout notre système économique et politique reposât sur une fiotte victorieuse et une navigation de commerce sans entraves. » Comment on traite les Flamands en Angleterre La Haye, 3 mai. —- Huit mille ouvriers, pour la plupart des Flamands, ont été internés dans un camp près de Londres, où ils sont traités oomme de vulgaires criminels, parce qu'ils ont refusé d'aller au front. Jofire indésirable. Ber'in, 3 mai. — On mande de Copenhague au « Berliner Lokal-Anzeiger » : On télégraphie de Londres au « Beriingske Tidende ». que le bourgmestre de Chicago s'est refusé à recevoir Joffre à Chicago en alléguant que Chicago est une des plus grandes villes allemandes du monde. ' La cour anglaise et le roi de Grèce. Rotterdam, 3 mai. — L'entourage du roi d'Angleterre est péniblement affecté par les exigences de la presse al'iée, qui réc'ame instamment la déchéan-s ce du roi Constantin de Grèce, et la proclamation r d'une république grecque avec Venize'os comme , président. lt Dans la navigation hollandaise. [. L'Agence Télégraphique Néerlandaise de La Haye annonce que des 20 navires hollandais se trouvant dans des ports anglais, qui ont profité de l'offre al-r lemande de libre passage dans h mer du Nord, 15 j sont déjà arrivés dans les por s holtendais. Les 5 na-lt vires manquants se trouvent probablement encore en Angleterre ; on ne sait pas quand on peut attén-n dre leur arrivée en Hollande. i- Les Norvégiens à la conférence de Stockholm. ;- Christiania, 3 mai. — Les socialistes norvégiens e délégueront un représentant à la conférence socialiste internationale de Stockholm aussitôt que les e avant-travaux du Congrès seront terminés, i- La réunion du Congrès brésilien, e D'après des nouvelles reçues à Berne, le Congrès s brésilien s'ouvre aujourd'hui, jeudi. Le ci-devant à ministre d'Allemagne au Brésil se trouve actuelle-ît ment en Uruguay. Renforcement de la flotte de guerre brésilienne. D'après l'Agenzia Americaaa, le gouvernement bréspien a commandé six sous-marins en Italie. Le gouvernement américain et l'agriculture. Londres, 3 mai. — L'Agence Reuter apprend de Washington, que le Sénat vient de voter une proposition de loi d'après laquelle un crédit do 10 millions de dollars sera affecté à l'achat d'engrais chimiques, qui seront cédés aux agriculteurs au prix coûtant. Les états sud-américains et l'Espagne. Madrid, 3 mai. — Le président du conseil, M. Garcia Prieto a fait savoir que sept Etats sud-américains ont déclaré qu'ils observeraient la neutralité, à l'exemple de l'Espagne. Les événements en Russie. Stockholm, 2 mai. — Le correspondant du « Nya Dagligt Allehanda » apprend de source autorisée que l'ambassadeur britannkjue à P-^erbourg a demandé au ministère d-s Affaires étrangères russe, qu'il soit interdit aux Russes séjournant à l'étranger, de rentrer dans leur pays, mênv après avoir reçu des passeports des ambassadeurs et consuls tusses. Il a exigé en même temps qu'il ne soit accordé aucune autorisation aux socialistes russas pour quitter leur pays. Berlin, 2 mai. — On mande de Copenhague au a Berliner Lokal-Anzeiger » : Un grand nombre de soldats de la garnison de Saint-Pétersbourg qui, d'après les dernières décisions du ministère de Va Guerre, devaient partir pour le front, ont organisé des manifestations alarmantes. Plusieurs officiers qui voulaient leur faire comprendre raison ont été maltraités.L'« Aftonbladet » de Stockholm apprend de Pé-trograd via Haparanda, que les cercles anglais et français de la capitale russe, suivent avec une inquiétude croissante le développement que prennent les événements dans la Nouvelle Russe. Extension du gouvernement russe. Talmoë. 2 mai. — La «Birschewija Wjedomosti» annonce qu'on projette une extension du gouvernement russe, qui-consti uera un ressort pour les questions polonaises, ukraniennes et mahométaties, qui sera affilié au gouvernement. Le chef polonais bien connu Lednieki a été désigné comme chef du ressort polonais. On ^'abore actuellement au ministère des projets de constitutions d'Etats futurs, pour la Pologne, l'Ukraine et le Caucase. Des armées ukraniennes, polons!ues et caucasiques autonomie seront constituées Les bases de ces armées se composeront de 2 briaades. Selon toute apparence un Comité ministériel autonome, Sera également formé pour les prov'noes baltiques. Le barrage maritime allemand. Berlin. 2 mai. — La « Victoire » du 27 avril écrit: Il n'y a plus de viande congelée et le prix du charbon a doub'é cet hiver. Nous pouvons ericM-e user de poisson à nos soupers sans viande. Mais pendant combien de temps encore? Pourquoi cela? Rien au'à cause des sous-marins. Les auais des villes hwséatiaues de la mer du Nord «t d° que, jouissant d'une paix profonde. Par contre mes ; amis de Calais et de Dunkerque ont été «'veillés su-h>t«m<=nt en pleine nuit par 1-s pwmades des eation-i nîêres a'iemsndes. Pourauoi cela? «=■ demande-t-on. ; Tou» simplement parce que la mer n'est plus libre. I' est naturellement très bon de construira V nTi«! de navires de transport et de bateaux Insubmersibles, j M«is pourrons-nous construire plus eue les A'ie-( mands ne cMilenf II faut que nous fassions autre j chose. Nous devons détruira sanus-marins en a taauant leurs obsnt'ers et pénétrer dans la Baltique. ( Il est clair que bientôt nous manquerons de poisson, 1 si nous permettons aux sous-marins dp couler nos , We«iix d» nPohe. Le nombre des vaiœ**!>'"'" f-'gori-, fères est également beaucoup 'w Finalement nous devons employer au transport de charbon, tous les vaisseaux dont nous pouvons distv>a»r. DEPECHES e {Remortuiles de l'édition précédente.) i TTae opinion neutre sur l'offensive à l'ouest. Christiania, 2 mai. — Le correspondant militaire du « Morgenbladet >» capitaine Nôrregaard, com-r mente la bataille d'Arras, qu'il appelle une bataille décisive. 11 dit que certes les Anglais ont remporté des succès locaux, mais leur but était la percée ou tout au moins *e refoulement sur un 'arse front ; ceci ne leur a pas réussi : c'est pourquoi lorsque les - Allemands parlent d'une défaite anglaise, ce qualifi-s çatif n'est pas injustifié. L'activité aérienne au front de l'ouest. Berlin, 2 mai. — Sur tout le front à l'ouest, au clair de lune, par un ciel serein, une grande activité aérienne a régné ces derniers temps même pendant 'a nuit. Les r.ttaques ennemies à coups de bom-bes ont été particulièrement nombreuses au cours de la nuit du 29 au 30 avril. Nos contre-mesures ont Q toutefois forcé la plupart des aviateurs ennemis qui cherchaient à nous attaquer pendan la nuit à rebrousser chemin avant d'avoir atteint leur but; les e dégâts qu'ils ont occasionnés sont restés partout bien au-dessous de ce qu'ils espéraient. Pendant la nuit du 29 au 30 et ensuite le 30 au 5 cours de la journée, des aviateurs allemands ont at-l~ taqua la gare et les installations du port de Dunker-e que .ainsi que des champs d'aviation établis devant l" le front en Flandre, des camps de troupes et des dépôts de munitions français établis près de Corutey, 1. de Clermont et de Combres. Une de nos escadrilles 's a lancé, près de Moume et de Saint-Hilaire-au-Temple, 6,700 kilos de projectiles sur les installa-s tions (les voies ferrées et des dépôts de munitions. Une autre de nos escadrilles a lancé 164 bombes de gros calibre sur la gare d'Epernay et 132 bombes ■s explosives sur Bouvericourt et Venteley. De nom-it breux incendies et des explosions ont témoigné du s- succès de l'entreprise. Près d'Arras, nos explorations aériennes nous ont permis de constater que des masses de cavalerie étaient de nouveau prêtes à l'attaque. Sur l'Aisne et en Champagne, les aviateurs ont surveillé, pendant toute la journée, le trafic de l'ennemi loin à l'arrière du front français. D'autre part, toutes les mesures et tous les mouvements de l'infanterie ennemie ont été constamment ob^ei-vés et signalés par nos aviateurs. Près de Guyencourt.trois de nos avions de combat ont attaqué un groupe de cinq ballons captifs français. L'attaque a été couronnée d'un plein succès. Les cinq ballons sont tombés en flammes. L'ennemi a perdu, en outre, trois avions au cours de combats aériens. Un quatrième avion a été forcé à atterrir pendant la nuit, avant d'avoir pu lancer ses bombes. beru.i, 2 mai. — Des officiers du 1er et du 5e corps d'armée qui ont été faits prisonniers, se sont plaints, que le jour de l'attaque lors de la tentative de percée française, il n'y ait pas eu d'aviateurs français à voir, alors que des aviateurs allemands déchargeaient à 2,000 mètres de hauteur le feu de leurs mitrailleuses sur les vagues d'attaque françaises. Des prisonniers appartenant au 2e corps colonial, donnent des détails sur les pertes sensible? qu'ils éprouvèrent du fait de ces mitrailleuses aériennes.Un prisonnier parle de 20 morts et grièvemeiv blessés en un seul endroit, par le feu des aviateurs. Un autre appartenant à un autre front de combat déclare que de la colonne forte de 40 hommes, à 'aquelle il appartenait, 15 sont tombés par le feu des mitrailleuses aériennes. L'offensive franco-anglaise a donc également eu le dessous dans les air9 6et les escadrilles de combat allemandes, tiennent l'air libre au-dessus des lignes allemandes. Berlin, 2 mai. — Nous avons appris encore les détail suivants au sujet du dirigeable anglais «C. 17» abattu le 17 avril, par deux de nos mono-aviateurs de combat. Au reçu de la nouvelle qu'un dirigeable était en vue, deux de nos mono-aviateurs de marine s'élevèrent. Le premier attaqua immédiatement le dirigeable à hauteur égale et ouvrit le feu sur lui à 50 m. de distance et fut accueilli par un feu de mitrailleuses, tandis que de son côté il déchargeait 400 coups contre le ballon et la nacelle. Lorsqu'il se fut appoché jusqu'à une distance de 20 mètres environ, le dirigeable commança à brûler. Le pilote-aviateur lança sa machine vers la droite et le dirigeable se redressa et s'abattit ensuite en flammes dans les eaux. A 250 mètres de hauteur, la nacelle disparut dans une mer de flammes. Le restant du dirigeable brûla encore trois minutes environ, à la surface de l'eau. Le second avion aperçut le dirigeable à environ 800 mètres de hauteur et le poursuivit en se maintenant à la même hauteur. Peu avant l'attaque, qui de même que celle du premier avion, se déroula dans un laps de temps excessivement court, il dépassa quelque peu en hauteur le dirigeable qui était descendu à environ 500 mètres et lui déchargea environ 150 coups de feu à très courte distance. Après un virage, ce pilote-aviateur put également voir le dirigeable se redresser et s'abattre. Le diri-> geable jaugeait environ 10.000 mètres cubes et appartenait au type « Astia-Torres ». Les nacelles carrées s'étendant sur une longue distance étaient munies à l'avant et à l'arrière d'un propulseur aspirant et refoulant à 4 ailes. A propos des remaniements de l'état-major français. Berne, 2 mai. — Les journaux commentent la nomination de Petain comme chef de l'état-major etj rendent hommage à l'activité dont il a fait preuve., ! Ils font ressortir que le rétablissement de ce poste avait été proposé depuis longtemps déjà, ».* 'e général Nivelle avait insisté à diverses reprises sur cette nécessité. Le « Petit Parisien » écrit que cette nomination dépasse de loin les limites d'un événement ordinaire. Le gouvernement pr>°ndra encore d'autres mesures pour remanier certains services qui fonctionnent défectueusement.Le «Temps» déc,a-rt que le gouvernement qui doit assumer une situation responsable devant le pays en ce qui concerne l'offensive du 16 avril, a fixé son attention sur certaines circonstances qui ont présidé aux opérations militaires. Simultanément des soucis de même nature ont assailli les Commissions de l'armée des deux Chambres où Painlevé a été mis en demeure de fournir des explications à Godart. Le gouvernement s'est entretenu à ce sujet avec divers mi.ieux militaires afin de mettre à profit les leçons qui se dégagent des dernières entreprises. Le correspondant de ia mission de l'armée, Paté, déclare dans 1' « Evénement » qu'il «it nue des mutations sont imminentes dans ie personnel des hautes sphères du commandement. Sous la rubrique; « Leçons de ia récente offensive », le « Petit Parisien » déclare que le but de tous les efforts de la France doit être d'amener une solution définitive par la victoire, que ce'le-ci soit obtenue par l'offensive ou la défensive. Les soldats doivent de nouveau avoir la certitude que lors de la préparation d'une 3 offensive, les effets de l'artillerie sont tels que plus ! aucun obstacle n'existe lors de l'attaque, et que le 1 gouvernement qui sait épargner les deniers publics, sait aussi ménager les vies humaines. Un aviateur anglais capturé par les Allemands Zurich, 2 mai. — La « Neue Ziircher Zeitung » , apprend de Londres, que Robertson le meilleur aviateur de l'Angleterre, porté manquant depuis le début de l'offensive, est prisonnier des Allemands, t Son appareil est tombé derrière les lignes allemandes, mais l'aviateur même est sain et sauf. , La po itique financière de l'Angleterre, s Le « Hollandsche Nieuws-Bureau » apprend de Londres, que l'événement le plus important de la semaine prochaine, sera le dépôt du 5e budget de i. guerre, qui sera présenté pour la première feis par e M. Bcnar Law. On s'attend à ce o<>e l'impôt sur les s bénéfices de guerre, qui s'éiève déjà à 60 p.c., soit encore augmenté, ce qui donnerait une somme de u 139.921,000 livres sterling. Il se pourrait aussi que les impôts sur le tabac et les attractions publiques s soient augmentés. 4me Année - N. 933 - EcL E £!MH CiBîiTiff 1*1 Vendredi 4 Mai Î9Î7

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