Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1916, 23 Oktober. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 20 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/3f4kk95v84/
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3me Année - N. 745 - Ed. B CIHQ CENTIMES Lundi 23 Octobre 1916 ABONNEMENT POSTAL, ÉD. g Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les 1 Jânv. 1 Avrîl I Juillet 1 Octob. On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois on même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois • Fr. 3.00-iMk,2.40 Fr.l .50- Mk.t .20 Ti^AOE : 90.000 PAR JOUR Le Bruxellois ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. 5.00 Nécrologie. ........ 2.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne ...... 0.40 La grande ligne 0.75 TÎRÂGS:90.©00 PAR JOUR j 1 o joBrnal Sœatlilsii IniipeBiaail « [ BRUXELLES, 45. RUE HENRI MAUS j Derniers Communiqués Officiels ALLEMAND» BERLIN, 22 octobre. Officiel de midi : iheàire (le la y lierre a l'Ouest. Groupe d'année du prince héritier Ituppreclu de Bavièoe. La bataille de la Somme se poursuit avec acharnement. Sa caractéristique jui encore hier le développement extrême 'des deux artilleries, principalement sur la rive septentrionale. Des salves d'ensemble sur les tranchées et le terrain à l'arrière, ont préludé aux attaques anglaises, qui se sont élancées par des assauts souvent répétés depuis l'Ancre jusqu'à Courcelette et des aeux côtés de Gueu-àecourt. Sacrifiant des victimes en proportion de ht grande masse d'hommes amenés, l'adversaire est parvenu à gagner du terrain dans la direction Gran-court-Pys. A Gueuaecourt il a été rejeté. De violents combats à Sailly sont restés sans résultat pour les Français. Au sud de la Somme, une contre-attaque nous a remis en possession de tranchées perdues récemment entre Biaches et La Maisonnette. Nous avons pris aux Français ici 3 officiers, 172 soldats et 5 miti aillettses. Dans le coin de forêt au nord de Chau'lncs, on se bat de nouveau depuis hier soit. Groupe d'année du Krouprinz allemand. Sur la Meuse, la vive canonnade perdure. i'héàtre de ta (pierre à l'Est. Fro:ii du IfeMmarÉchal général prince Léo-pold de Bavière : Devant ie zentie du groupe d'armée du général colonel von Wayrsch ri à l'ouest de Luck, l'action *— 1.0 idniliarie s'est accrue dans quelques secteurs. Des combats sur les avancées à l'ouest de hi hante Strypa se sont déroulés favorablement pour nous. Sous le commandement du général de l'infanterie von Gerck, des troupes allemandes, après les poussées réussies, quoique limitées en étendue des derniers jours, ont battu de nouveau l'ennemi par une attaque concertée entre Swistelniki et Usko-norochy Nowe. Une petite pièce de terrain seule sut la rive occidentale de la Narajovka est encoie au pouvoir de l'adversaire. Il a subi de lourdes pertes sanglantes. Nous avons fait prisonniers 8 bffi-ciers et 745 soldais. Front du général de cavalerie archiduc Chartes : Malgré une tenace défense. des accùsulr- leiix «ggj lés "troupes roumaines en plusieurs endroits ont été battues. Des contre-poussées n'ont pu nous arracher la possession du territoire déjà conquis. iheàire de la guerre des Balkans. Groupe d'armée du fetdmarécha! général \on Slaekeusen. La bataille commencée le 19 octobre dans la Do-brudsche, s-'esi décidée en notre faveur. L'adversaire russo-roumain., après de lourdes pertes, a été délogé sur tout le front de ses positions déjà organisées en temps de paix. Les forts points d'appui Topraïsar et Cobadinu sont pris. Les troupes coalisées poursuivent. Front en Macédoine. Les combats dans le coude de la Czerna ne sont pas encore terminés. Des troupes allemandes y'sont intervenues. AUTRICHIEN S VIENNE, 21 octobre. Tïieàire de la guerre a l'Est. Les ccmoats commuent dans ia région frontière rurnéno-hongroise. L'effoit fourni par nos troupes se battant sur tin terrain des plus difficiles, au milieu de la neige et de la gelée, est au dessus de tout éloge. Au noid des Carpathes, rien de particulièrement important à mentionner du côté aes forces austro-hongroises. ïncatr® de la guerre italien. Nos positions dans le secteur dn Pasubio se trouvent continuellement exposées à un violent feu de canons et de mines de tout calibre. L'infanterie ennemie, qui se irouvaii déjà devant le versant du Boîte, a été tenue en respect par noire artillerie. Quatre assauts italiens contre la parie orientale du versant furent rcpoussés. Une compagnie ennemie, qvi s'avançait dans la vallée du Brand, contre la position de ta vallée, fut balayée. Nous avons fait j t isonniers 2 officiers et 159. hommes et capturé 10 taheemines, ainsi que d'autre matériel. Théâtre de la guerre au Snd-Est : Rien de nouveau. TURCS CONSTAN TINOPLE, 21 octobre : An front du Tigre, un détachement de cavalerie ennemie a été dispersé ci obligé à fuir, après un engagement qu'il avait provoqué avec nos troupes et 110s volontaires. I ront dn Caucase : Escarmouches fai arables pour nous, au cov.ts desquelles nous avons fait un certain nombre de prisonniers. A noire aile gauche, nous avons refoulé toutes les patrouilles d'éc.lairenrs avec pertes pour elles. Sur les antres fonts, pas d'événement d'importance.Au front de ta Dobiudscha, nos troupes avec-les tio'.ipes coalisées oni attaqué, le 19 octobre, déiogé cl refoulé l'ennemi des positions retranchées situées devant lui. Nos vaillantes troupes, qui se sont emparées des positions retranchées de l'ennemi sur h hauteur 121 (au i)ord de Kara Wad-cha), ainsi que de la mélairie Sus-AU-Bei Kokuerdscha, ont refoulé t ennemi plus loin et ont entrepris sa poursuite. Au cours du combat, nous avons jait prisonniers 1500 Russes et Roumains et cuptuié 7 mitrailleuses, 2 canons, 8 (hariots de munitions et une quantité d'armes et d'engins de guerre non encore invent /iés. BULGARES SOFIA, 22 octobre. Officiel du 21 : Dans la Dobrudscha, il > a eu, le 19 et le 20 octobre, des combats assez sérieux. Toutes les positions avancées de l'ennemi sur une partie de son f i ont principal sont en notre pouvoir. Nous avons I fait prisonniers à cette occasion 24 officiers et plus | de 3,500 soldats. En outre, nous avons capturé 2 . canons, 5 chariots de munitions, 22 mitrailleuses et ur lance-mines. FRANÇAIS PARIS, 21 octobre, 3 h. p. m., officiel : Aucun événement important à signaler au cours de la nuit. PARiS, 21 octobre, 11 h. p. m., officiel : Au nord de la Somme, la journée a été marquée pa< de violentes réactions de l'infanterie ennemie qui a muliiplié les tentatives pour nous chasser du village de Sailly-Sanlisel. A trois reprises dijjéi entes l ennemi a lancé ses vagues d'assaut contre nos positions après des préparations a artillerie d'une extrême intensité. Les Uts de barrage et les feux de mitrailleuses oni etiuque fois brisé les attaques ennemies qui ont subi aes pertes sanglantes au coins de ces assauts et n'ont pu aborder nos. lignes en aucun point. Au sud de la Somme, l'ennemi a fait preuve du mime acharnement contre les positions que nous avons récemment conquises entre Biaches et la Maisonnette. La lutte, qui a commencé vers 2 heures, a été particulièrement vive dans la région du bois Biaise, où l'ennemi a fait usage de liquides enflammés. Repoussé sur l'ensemble du front avec des pertes élevées, [ennemi a pris pied dans quelques-uns ues éléments avancés au nord du bois Biarse. Vers le même moment r.ous avons remporte, un brillant succès dans la région de Chaulnes.Après une vive préparation d'artillerie, une attaque rapidement menée nous a rendus maîtres des bois situés au nord de cette localité jusqu'au carrefour central. Nous avons jait 250 prisonniers au cours de cette action. . Canonnade habituelle sur le reste du front; plus violente sur la rive droite de la Meuse entre Hau-dromont et Fleury. RUSSES PETROGRAD, 20 octobre. ■— Au nord du bourg ae Kisielin, des combats acharnés. Au nord de Kurotpatnilcij l'ennemi a prononcé des attaques furieuses, mais sténeles. Après un feu de barrage,l'en- saillante contre le secteur de notre position au sud ae Swistelniki. Le combat perdure encore. Au sud de Dorna-Watra, l'ennemi a saisi l'offensive et a attaqué nos détachements. Au nord du mont Ela-muntelo, nos troupes oni passé à l'offensive, ont chassé l'ennemi d'une série de hauteurs, ont capturé 4 mitrailleuses et ramené des prisonniers. ROUMAIN BUCAREST, 20 octobre.. L'ennemi a attaqué à Goivasa, dans la vallée du Trotus. Il a été repoussé. Dans la vallée de l'Uzul, violente activité ae l artillerie et de l'infanterie.L ennemi a été dispersé. Dans la vailce de l Oelos, nos troupes ont saisi l'offensive et ont rejeté l'ennemi uu delà de la frontière. Le combat continue. Sur le restant du front, la situation ne s'est pas modifiée, à part à la passe de Bran, où nous avons repoussé une attaque ennemie, prononcée contre notre flanc gauche. Nous avons fait 45 prisonniers et capturé du matériel de guerre. Nous avons repris le mont Sut al. Sur la rive droite de l'Ait, nous avons refoulé cinq attaques ennemies aans la région du mont Ro-but. L'ennemi y a subi de lourdes pertes.Nous avons trouvé plus de 300 morts devant nos tranchées et avons capturé deux mitrailleuses. Dans la vallée du Schiu et à Orschowa, canonnade. ...Le long du Danube,feux d'artillerie et d'infanterie. Dans la Dobrudscha, l'ennemi a saisi l'offensive sur tout le front. Sur notre aile droite et au centre, il a été repoussé. Sur l'aile gauche, nous nous sommes quelque peu repliés vers te nord. ITALIENS ROME, officiel du 20 ocl. — Pendant la nuit du 13 au 19, des détachements ennemis ont attaqué nos lignes avancées au nord-esi de Leucumo, dans la vallée de Conceï (valiée de Ledro). Ils furent immédiatement lepoussés. Le combat acharné et meurtrier pour la possession du sommet du Pasubio a perduré hier. Sans egard pour les sacrifices, l'ennemi lança jusqu'à quahe fois ses masses compactes de chasseurs impériaux à l'attaque, mais notre tir précis leur causa à chaque fois de très gtaiçles pertes. Après des aller natives ae succès, la forte 'position resta pour la plus grande partie en notre pouvoir. Nous avons causé des pertes gigantesques à l'ennemi et axons fait 107 prisonniers, dont 10 officiers....Sur le restant du front, uciivité d'artillerie plus vive dans la région à l'es', de Gorizia et sur le Karst. * Des avions ennemis ont essayé sans succès de jeter des bombes sur ie pont au dessus dit But, Hais le voisinage de Tolmecco. , Front albanais : Un de nos détachements a occupé Lfaskovilci, sur la moniagne alskerib, à l'est de Prenwti, ie long de la route qui va de fanina à iioritza. ANGLAIS LONDRES, 21 ociobre (officiel du 20 octobre ai anl midi). — Hier soir, ia redoute Stuff et la n doute de Souabe ont eié violemment bombardées par l'ennemi. Deux petits coups de main ennemis ont été entrepris la mut dernière contre nos tranchées dans la région autour de Loos. Officiel du 20 au soir. — L'ennemi a attaqué ce matin à l'ouest de la wdoute de Souabe. Il fut re-pouss, avant d'avoir atteint nos positions et subit ues pertes considérables. LONDRES, 21 octobie (officiel de Salotiique) . — .4u front de la Sirotstna ,deux patrouilles ennemies ont été faites prisonnières. Au nord de Neohor, une position ennemie a été endommagée par notre feu. Activité d'artillerie en quelques endioits du fiont du Doiran. t Dernières Depeches — — _ _ a La situation on txi'ece. • Berne, 21 octobre. — Un mande d'Athènes au « Temps » par M spécial, que las troupes itaikerukjs occupant ia aw6 Pagciuia-Coi)â;spuia.s L'-amucW Foutu** a miuu vinsse au proMuent du Conseil, Lambros, aux tais de teimmier te reniement tves; qutS'iioins concernant la remise uu matériel ae chemin 'de 1er sur lu ligne Larissa et le contrôle die la police. Hue divi».un .navals a été coinautuée à l'aide au oroiseur-cuiraissé t< Hydrja » et de trosa torpilleurs grecs. Amsterdam, 21 octobre. — D'après une fcuilie îoeaae, le « Tanas » apprend u Athènes que ie résultat de l'audience ue ï ambassaucur iimyiais près d-u Roi serait ceaiui-oi : Le Roi et 1e Gouvernement se seraient déclares prête à retirer les troupes conoeu urées à Larissa et à prendre des m*»ures ttltoneupas pour mât-Ire l'armée grecque sur pied de paix. La « i\oa Hiimcira ;; àffirme pourtant, que 2a décision finale -dépendra de i attitude que pronurani les partes 1 s-htiquess en rhewsaiie a l'égard oo cette mesure. Ou projette de considérer ce paya otîmnie une espèce de région neuitrè -entre les ligiw des AU-iés et les troupes grecques. Toute ; • province' esit menacée de famine, attendu que La récolte a été transportée en Bulgarie. L'amiral Founnat &. chargé un officier du contrôle de la police grecque. Coluii-cti est ro-vê-iu de pleins pouvors, d'accoid avec la loi grecque. L'amiral a communiqué au président du Consent que kis soldats de la marine ne pat rouillerai eut plus dans les rue® le soir, aussi longtemps que tes troubles ne se manifestaient puis. M. Lambros a recommandé au présidant du Club des Réservistes d'user de toute son mifluencp pour prévenir des manifestations. Peux compagnies de soldats de ia marine omit pris leurs quartiers au Parlement. Los journaux favorables à l'Entente ont reçu l'ordre de ne plus publier d'articles contre les Allies. Le gouvernement grec a cox.sen.tti h mettre à la disposition des Alliés 50 wagons et deux locomotives le: long de la voie ferrée du Pirée à Larissa. A la Chambre des Communes. Londres, 18 octobre. — Lioyd George a l'Ofuse de répondre à ia question' posee en vue de savoir combien de nmommiers de ffuaiiee , - .... . : ii , L -rr'-. Y.'L * il L.... HT J f."fSr tions urbaimes et aux travaux privés. Il serait, dit-i.l, très peu désirable de donner une information de cette nature. A une seconde question, Lloyd George se contenta de répandre que beaucoup pi-us de prisonniers travaillaient que lord Newton ne l'avait d-êclairé à la Chambre des Lords le 18 mai. A une autre interpellation, Protymar a répondu que te « Publie Trustées » dispoiaiit ao tual'leiment d'une somme de 2,312,324 livres st., représentant les intérêts allemands ein Angleterre.Arrestation du conseiller d'Etat Manniloff. Genève, 21 octobre. — Les journaux parisiens annoncent que le conseiller d'Etat Main-n-iio-ff, qui fut pendant de longues années chef de la police politique russe, a été arrêté à Paris. 11 parait que l'arrestation se trouve en connexion avec l'affaire de la banque Rubin-stein et Brodsiky, à charge de laquelle il y a plainte en trafic illégal de valeurs autrichiennes s'élevaat à plusieurs millions do couronnes.Les pertes anglaises. La liste des pertes du 1!) octobre contient 1-ets noms de 136 officiers (dont 39 tués) et 2,750 soldats. Ghenadiefî en danger de mort. Sofia, 21 octobre. — Après avoir été opéré du charbon, Ghi nadieff est tombé gravement malade, d'un empoisonnement du sang. Son état est grave. Le jugemeait à intervenir dans le procès en haute trahison où Gheiuadieff est impliqué, doit être rendu demain. Nécessité d'unitc d'action chez les Alliés. D'après le «Temps», la commission parlementaire de l'armée, après avoir entendu les déclarations du président du Conseil des ministres au sujet des événements en Koumanie et en Macédoine, a voté une résolution tendant à démontrer la nécessité d'une unité d'action de la part des alliés. La guerre maritime. L'Amérique et les sous-marins. Londres, 19 oct. — Le «Times» annonce de Washington à la date du 18 octobre : L' «Associated Préss» publie semi-officieliement qu'il n'y a aucun motif de croire que ie gouvernement américain communiquera officiellement son point de vue concernant la présence de sous-marins dans les eaux américaines. L' «Associated Press» déclare qu'on se montre surpris de la supposition anglaise que le sous-marin «53» aurait reçu des nouvelles importantes à Newport. Il a déjà suffisamment été déclaré officiellement que durant l'attaque des sous-marins allemands les destroyers américains -n'ont pas blessé la neutralité en ce qui concerne les vaisseaux anglais. La déclaration de 1' «Associated Press» produit l'impression, comme le dit ie correspondant du «Times», que les autorités améneaines ne sont pas d'avis que le vicomte Grey aurait rendu service à l'opinion anglaise sur cette question en comparant au point de vue les opérations du sous-marin allemand et les opérations de patrouille à la côte américaine par des croiseurs anglais. Londres, 21 oct. (Reuter). — Le vapeur anglais «Penyla», jaugeant 3875 tonnes,-a été coulé. Une nouvelle offensive a la ItoiiroiHÎseha. De la «Kôlnische Volfcszeitung» : Les combats dans la Dobroudscha dovfl^e caractère plus aigu a\ ait été souligné par le communiqué allemand d'hier, ont abouti h un succès remarquable. Les troupes alliées allemandes, bulgares et turques ont pénétré sur le Iront légèrement incurvé de Rasova-Agemlar-fuzia, dans ia principale position ennemie, et se sont empares de Tuzla (sur le littoral de la mer Noire), des hauteurs au nord de To praïsar, au nord de Cocargea, et au nord-ouest de Mulciova. Topraïsar, qui est situé à environ 20 km. à l'ouest de Tuzla, avait déjà été .occupé par les troupes alliées lors de la premiere phase aes combats dans la Dobroudscha. De là le front courait vers l'ouest, dans la direction d Agemlar, situé à environ 20 km. de Topraïsar, pour se diriger ensuite vers le nord, dans la direction du Danube, en passant par Cocargea et Mulciova. Mulciova se trouve à 15 km. au sud de Rasova et à 12 km. au nord-ouest de Cocargea. (Il existe une localité du même nom qui est située à peu près à la même distance de Tuzla et de Topraïsar.) Quant aux positions nouvellement acquises, ce sont de foris points d'appui de l'ennemi, que 1 ennemi, profitant des combats peu importants dans la Dobroudscha, avait puissamment fortifiés. Comme les Russes constituent la majorité parmi les prisonniers, ou peut en conclure que le front de la Dobroudscha est formé actuellement en majeure partie par les Russes. Ce tait était d ailleurs à prévoir, attendu ia forte besogne qui occupe les Roumains au front transylvanien. Le dernier communiqué roumain mentionne également la nouvelle offensive des alliés, mais ne leur* concède de succès que sur l'aile gauche s'ap-puyant sur i'aile roumaine, donc du côté du littoral. Leurs succès s'étendent par contre également à la partie occidentale du front, comme le démontre la prise des hauteurs si pies de Cocargea et de Mulciova. DEPECHES ' Kipioau-itc» ae i eauion yrtceacme.j Le président du Conseil des ministres autrichien comte feturgjisli assassiné j à coups do revolver. Vienne, 21 octoore. — Le piesiaent du Conseil comte Stùrgkh a été tué aujouidhui à coups de revolver ptnuaat son dîner, par 1 éditeur d'un journal local, nommé Aal&r. Vienne, 21 octooie. — Le président du Conseil comte £>turgkh a é.é victime ce midi d un attentat. Pendant que Stuialsa 'iuiHii i l'kôtsi « £>ciifcu'ii », 4 ; i icGiicil i\J.*">-1" t-nira, o ttvuiiyâ vers la table et tira à rapides iniervaues trois coups de revolver contre le pit-siuent du conseil des ministres. Sturgtli-fut atteint à ia tête et la mort instantanée.Vienne 21 octobre. — Oa ne peut encore rien établir quant à l'identité de l'auteur de 1 attentat contre le comte Stiirglui. Probablement s'agit-il du iils du leader suciai-aernocraie Victor Adler, rédacteur en chef et rédacteur du journal socialiste de gauche « Kampf ». Le fils se trouve être un adversaire politique de son père. Le comte Charles Stûrgkh naquit à Graz, le 30 octobre 1859. 11 débuta au ministère de l'instruction publique. En 1892, il fut élu au Reichsratii par les propriétaires fonciers de Styrie. En 1909, il devint ministre de l'instruction publique. L année suivante, il fit une grave maladie, mais reprit bientôt la pleine activité des affaires. Déjà le 5 oct. 1911, le comte Stûrgkh avait failli être victime d'un attentat. Au cours d'une séance du Reichsrath, un homme tira de la seconde gâterie de 5 à 6 coups de revolver dans la direction du banc des ministres où siégeait le ministre de la justice Hochenburger e tle comte Stiirgkh, ministre de l'instruction publique. Les coups manquèrent leur but, à l'exception d'une balle qui, par ricochet, ôrafla légèrement un bras du comte Stiirgkh. L'attentat eu lieu précisément durant un discours du çhef du pari social-démocratique Dr Adler. L auteur de l'attentat était un socialiste dalmate du nom de Vakusch. A présent, le comte Stiirgth est tombé tout de même victime d'un attentat. Le défunt était célibataire. Nouveaux détails. Vienne, 21 oct-oMc. — Au sujet do^ l'attentat commis sur la personne du comte.Sturgkh, le » Wiener Allgem-enne Zeituog » publie les. détails suivants, d'un témoin occulaiire : u Le comte Stiirgkh était assis, comme tous *es jours, dans la salle à manger de l'hôtel Mefcsil & Schadm cette fous en société du gouverneur du Tyrol, ie comte Toggenburg, ainsi que du baron Aohrental, le frère de feu le ministre des affaires étrangères. Ces messieurs avaient justement terminé leur repas, lorsque ie docteur F-riederich Adler, auteur viennois, un des fi'is du député Victor Ad 1er, qui était assis trois tables plus loin, se leva soudainement, s'avança trois pas en avant vers la table du comte Stûrgkh et tira trois_coups de revolver à bout portant- Le comte" Stûrgkh s'affaissa immédiatement, mort. Le comte Toggenburg, armé d'un siège, s'est tourné contre i'agrcs-seur et ie garçon a tenté de lui enlever le revolver. A cette occasion, encore deux coups partirent, dont un a blessé le garçon et l'autre Je baron Aehreutal, tous les Âeux légèrement au p:ed. Le baion Aehren-tâl a saisi à la volée Je comte StUrg-kh. Lorsque les coups de feu partirent, des officiers austro-hongrois et allemands présents, se jetèrent immédiatement sur l'assassin et tirèrent leur sabre. Adler a donné son nom et dit : « Je vous prie, Messieurs, je sais ce que j'ai fait. Je me misse tranquillement arrêter.» Sur la question d'un officier, pourquoi il avait commis ce fait, il répondit : « Je donnerai moi-même les explications devant les tribunaux. » L'inspecteur de la société de sauvetage qu'on était allé chercher, ne pouvait que constater la mort du comte. Quelques minutes plus tard arrivèrent le directeur du ministère de l'intérieur, le gouverneur Hleyleben, le maréchal prince Liechtenstein et le président de police Gortip. L'assassin fut arrêté et amené au Bureau, de la sûreté. La nouvelle qui s'est, répandue partout dans lu ville par des éditions spéciales, a provoqué, en général, une profonde ir.(ligua-lion de ce fait fou. A cette occasion, on a pu se rendre compte de Ja sytri- I patine'do§t jouissait la victime parmi la'po- I pulation entière. L'Allemagne et la Norvège. Christiania, 21 octobre. (Ritzau). — L' « Aften-ptsten » écrit entre autres: Si un télégramme de Berlin de ce jour annonce que l'ambassadeur allemand à Christiania a reçu ordre de protester formellement contre la façon d'agir du gouvernement norvégien, cette protestation semble reposer sur un malentendu. Le journal ie conclut d une déclaration du « Nordd. Allg. Zeituug », qui publie la nouvelle de la protestation allemande. L'incident repose complètement sur un malentendu — dit 1' « Aitenpos-ten », si ia « Nordd Allg. Zeitung » écrit que la Norvège nie l'obligation de devoir maintenir sa défense vis-à-vis d'une puissance belligérante quelconque.Dans la réponse au Mémorandum des alliés, le gouvernement norvégien a aéciaré qu'il ne croyait pas avoir l'obligation de décréter la défense. Maintenant, toutefois que la défense a été décrétée par une ordonnance royale du 15 octobre, elle sera maintenue dans toute son é.endue vis-à-vis ae tous les belligérants. Gela résulte à toute évidence de l'ordonnance. Bapaurue. Brunch, 21 octobre. — Le major Moraht dit dans le « Berliner Tagebiatt » que l'armée espagnole prendrait plus îaciiement Gibraltar que les troupes franco-anglaises Bapaume. Cette place est actuellement très lorte. La situation en Grèce. Rcme, 21 octobre. — La « Tribuna » estime que dans la situation extraorainairement compliquée et obscure, qui règne en Grece, deux choses seulement apparaissent clairement : en premier lieu la nécessité asboiue de couvrir les derrières de 1 armée de Sarrail — opération dont l'amiral Fournet s est chargé avec la plus granae énergie, — et en second lieu l'aversion décidée du peuple grec pour toute participation à la guerre, aux côtés de l'Entente.D'après ce journal, « les événements de ces derniers jours auraient non seulement confirmé clairement ces deux constatations, mais ont encore démontré qu il existe un solide et inébranlable accord entre le roi Constantin et son peupie, accord qui devait plante de l'intervention grecque, que Vénizelos a voulu planter dans le sol stérile des îles grecques. Il serait donc non seulement erroné, mais dangereux de vouloir forcer la Grèce à combattre. » Le « Popolo d ltalia » apprend de kome que les puissances alliées exigeront la diminution des effectifs dé l'armée grecque ainsi que la remise de i'ar-tilerie se trouvant dans les arsenaux et dans les dépôts militaires. Les lignes de chemins de fer seront entièrement occupées par des troupes de l'Entente et 1 état de siège proclamé à Athènes. La neutralité suisse. ' Berne, 21 octobre. — Le Conseil Fédéral Suisse a décidé de défendre d'arborer des drapeaux ou de se livrer à toute autre manifestation dans le but de fêter des victoires remportées par des pays étrangers. Le Conseil estime notamment que ces manifestations ne sont pas compatibles avec la strie-la neutralité ae la Suisse. Les élections américaines. Londres ,20 octobre. — On mande de Washington au « Times » : Les candidats présidentiels redoublent d'activité en présence de l'apathie complète manifestée par de nombreux groupes d'électeurs faisant de très bonnes aitaires. L'attitude de Wilson provoque 1 enthousiasme dans les milieux ouvriers et dans les petits milieux. Tous deux concentrent leur action sur les villes de 1 ouest moyen et sur la rive gaucjje du-Mississipi. Probablement que plus tard l'Etat de New-loik deviendra le principal champ de bataille. Dans l Ohio, l'hlinois et 1 indiana, les démocrates et les républicains ont entamé la bataille électorale. Le seul élément nouveau de la situation, c est que les Allemande paraissent depuis peu disposés à voter pour Wilson. A ia Chambre française. Paris, 20 octobre (1 lavas). — En l'absence du ministre de la, guerre et du président du Conseil, la Chambre a ajourné au 27 octobre ,ta continuation des débats au sujet de l'interpellation concernant les services auxiliaires et les équipements de troupes. La Chambre a adopté en outre, à l'unanimité, un projet accordant pouvoir au gouverneur général' d'Algérie de contracter un emprunt de 20,000,000 de francs en vue de travaux de chemins de fer. Explosion d'un dépôt d'explosifs en Suisse. Berne, 20 octobre. — Un dépôt d explosifs a sauté cet après-midi près de Lucerne. Cinq ouvriers qui se trouvaient à proximité ont été tués. La nouvelle bataille à ia Narajowka. Du « Berliner Tagebiatt » : Commandement à l'armoe du Sud, 19 octobre. — L'armée du comte Bctnmer peut jeter un regard rétrospectif sur l'été qui vient de finir. Elle a eu à défendre ses positions au cours de 60 jours de combats, depuis le moi* de juin, contre les assauts des masses russes. Au commencement de ce mois, les Russes avaient es« sayé de déborder le front au sud-est de Brzezany, mais après un combat de deux jours ils durent abandonner aux héroïques défenseurs allemands, autrichiens et turcs, ca champ debataille semé de se» propres cadavres. L entreprise avait lamentable* ment échoué. Pourtant le but, la route vers Lem-terg était si alléchant, qu'une nouvelle tentative ne paraît pas improbable. Nos hommes étaient sur leurs gardes. Au lever du jour, le 15 octobre, l'artillerie ennemie commença son feu contre nos positions à l'ouest de Podszumlanze. 11 continua, augmentant peu à peu en violence, jusque 11 heures. L'ennemi assaillit alors en masses compactes no» tranchées; mais ses rangs furent déjà si éclaircis devant nos obstacles de fil de fer par le feu de la..

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