Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 01 Februar. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 19 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/gx44q7sg13/
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ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger L«i abonnements sont reçus exclusivement par tous les BUREAUX DE POSTES. , . Les réclamations concernant les abonnements doivent ître adressées exclusivement au bureau de poste qui a délivré l'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois : 2 mois • 1 mois : Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr «.OO TIRAGE : 125,000 par jour Le Bruxellois JOUJRNAIy QUOTIDIEN INDEPENDANT ANNONCES Faits divers et Echos La ligne, fr. 500 Nécrologie 3 00 Annorares commerciales 2.00 Annonces financières 2.00 PETITES ANNONCES. . . La grande ligne. 2.0C Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente î BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE : 125,000 par jour AVIS AU PUBLIC Prochainement nos machines rotatives et vos linotypes fonctionneront enfin, le u Bruxellois » se composera et s'imprimera dans son propre itn-meuble et sous les yeux de la Rédaction. En attendant cet heureux jour Que nous tftat-\\verons d'un caillou blanc, Vacceptation des annonces étant réautonsée, notre service de la « Pubhcitè » a recommencé à fonctionner avec fruit. « La publicité far le journal, c'est de l'or » et i a vie économique et mercantile moderne ne sou'ait plus s'en passer. Nos tarifs n'ont subi aucune majoration malgré le renchérissement ne toutes choses et noies nous ferons un devoir et vr. honneur de rester dans ce domaine comme dans tous les autres, au premier rang où le succès -- un succès ininterrompu — nous a placé. En un mot le « Bruxellois » restera pleinement digne de <on passé de lutte féconde et irréductibleit ent fidèle à son programme d'or gave u neutre et indépendant ». Le public qui a soutenu notre œuvre, toute d'initiative privée, continuera à nous honorer de sa confiance ■Il |i®i~ iiiiili Le chancelier allemand, dans son dernier discours, répondait à M. Wilson par-dessus la tête de Lloyd Georges. C'est ce que nous avions espéré. Ce discours du chancelier tend à la pacification.. Wilson et von Hertling sont les deux pôles fixes de l'axe qui communiquera désormais le mouvement à toute la machinerie diplomatique travaillant pour la paix. Les monologues irritants ont fait place depuis le vendredi 25 janvier an dialogue des deux leaders diplomatiques les plus sages et les plus écoutés. M: Wilson ayant parlé sans injure à l'adresse de ses adversaires, ayant exposé en 14 Jjoints les condition? essentielles pouvant servir de programme dé discussion entre les délégués fie la quadruple et de la multiple Entente, M. von Hertlirig, sans dite au préalable quë la carte militaire devait servir de base à toute négociation, a examiné successivement tous les 14 desiderata de M. Wil?on et, sans réserve ni réticence a déclaré, au nom de ses coalisés, que les 4 premiers points : plus d'accord secrets internationaux, liberté des mers, suppression de toute restriction économique, restriction des armements, pouvaient être acceptés d'emblée. « On le voit, « t-il dit, Messieurs, qu'un accord pourrait être conclu sans difficulté en ce qui concerne lès —quatre premiers points du programme de M. Wilson. Quant aux auties points, M. von Hertling Tes a signalés à tour de rôle en ayant l'air, dans ces commentanes, de dire à l'adresse de M. Wilson: tvhere is a wiU, therc rs a ivay (vouloir c'est pouvoir). Le seul non possumus énergique de M. vori Hertling se rapportait à la question d'Alsace-Lorraine. « Je ne puis que répéter expiessément qu'il ne peut et ne pourra jamais être question d'une cession des Pays d'Empire. » Tant il conciuic de là que Berlin et Washington ne pourront jamais s'entendre? Aucunement. Qu'on veuille bien remarquer, en effet, que M. Wilson n'a pas exigé !a rétrocession pure et S'mple des deux provinces à la France mais bien de la r para'.ion de l'injustice commise en 1870-1871 à l'égard de la France. » I es diplomates attachent la plus haute portée à cette « nuan-<*: ». L'on remarque.! beaucoup le ton plutôt sec dans lequel M. von Hertling renvoie M. Lloyd George aux historiens anglais pour y apprendre de quel côté gisent les responsabilités de cette guerre et découvrir le dtoit historique de l'Allemagne sur l'Alsace Lorraine. Les passages du discours adressés dans la di îection de Washington éta ent moins secs, moins brefs que ceux que M. von Hertling adressait à Londres. Notons encore que Hindenburg et Lùdendorff avaient été convoquas à Berlin pour prendre connaissance du discours du chancelier et que le passage très modéré concernant les quest.ons militaires a dû être soumis à leur agrément préa. lable, d'autant plus que la manifestation de la volonté de résistance jusqu'au bout est aussitôt suivie de l'invitation aux dirigeants de l'Enten-te de revoir encore une fois leur programme s'ils sont réellement animés « de di.-positiojis pacifistes ». Le .chancelier a été surtout très heureusement inspiré en évitant toute parole irréparable à i'en-dioit du président Wilson, du peuple et de l'armée américains. Ce qui contribue beaucoup à la manière optimiste dont le discours di'M. von Ilertling nous fait envisager la situation nouvelle, c'est que le chanreLtr, dès à présent d'accord avec M. Wilson dans les grandes lignes, aura facile de forcer MM. Lloyd George, Clémen-ceau à =e mettre d'accord entre eux d'ab&rd et avec M Wilson ensuite Si l'un ou l'autre s'est trop enferré dans le « jusqu'au boutisme ». i t t pis pour lui Le chai de la Paix lui passera sur le corps et ce sera tout. Notons enfin qu'une coïncidence a contribué à déterminer le chancelier à donner à son discours un caractère dé<i>if : c'est l'annonce par les •journaux viennois qu'à la suite d'une audience que l'empereur Charles venait d'accorder au nonce du Pape, puis à MM. Stidler, Czernin, We-kerlé et Tisza, M Czernin devait à l'heure même où M von Heitling parlerait à Berlin, se faire à Vienne l'interprète du désir ardent de paix de l'Empereur, de ses ministres et de l'immense majorité de la population. Concluons : les discours de MM. Wil-on et von Hertling cor,statuent la base des négociations de paix.Mieux que cela, ces négociations sont ouvertes par le fait mc-œr que ces discours ont été prononcés. Le Prési lent américain et le Chancelier aile ^iand ont dirigé une attaque concentrique et vic- terieuse contre tous les fanatiques jusqu'au bou-tistes de toutes les nationalités et de toutes les classes. Demain le pacifisme sera bien porté même par i les patriotards de la veille. La paix par la conciliation et le compromis est la seule possible. C'est la paix de Wilson et von Hertling qui s'avance I L'heure psychologique vient de sonner. I.a : Faix est en marche I Rien ne l'arrêtera plus I ; Sagax. LA GUERRE £em»iunioaês CffMeîs ALLEMANDS BERLIN, 31 janvier (Officiel), midi: Théltre de la eueire de l'Ouest. L'action est restée limitée à des duels d'artillerie et de lame-mines en différents endroits du front. Aviation — La veille de Noël et au cours du mois de janvier, des ai ialeurs de nos adversaires, maigre nos avertissements, ont attaqué encore des villes allemandes ouvertes très éloignées du terrain des opérations. Grâce à nos mesures défensives, des pet tes ''t dégâts notables ne sont pas survenus. Pour châtiment, la ville de Paris a été couverte de 1.100 kilogrammes de bombes en une première attaque aérienne méthodique, dans la nuit du 30 au 31 janvier. Théâtre de la guerre italien. Au sud ouest d'Asiago. une attaque italienne a échoué dans notre fru. Entre Asiago et la Bren-la, l'action d'a<titlerie est restée animée. Le nombre des prisonniers faits par les troupes aus-trô-hongroises, ou cours des derniers combats, s'est élevé à 15 officiers et 660 soldats. Des autres tliéâtrcs de la guerre, rien de nouveau.BERLIN, 30 janvier (Officiel) : Rien de nouveau des théâtres de la guerre. BERLIN, 31 janvier (Officiel); De nouveau 19,000 tonnes de jauge sont tombées victimes de nos sous-marins dans la Méditerranée centrale et orientale. Le trafic commercial vers l'Italie a été particulièrement atteint, de la sorte que deux grands ï>apeurs ont été torpillé t hors d'un convoi protégé par de nombreux navires de patrouille et des navires-chasseurs de sous-marin. AUTRICHIEN VI EN NE_ 30 janvier (Officiel) ; Les violents combats continuent sur le haut p'alcàt' d'A-nrge. -ri-tc~srrurua("fi: a'A~sragO et dans la région du monte Cisenion, toutes les attaques italiennes ont échoué et ont coûté de faites pertes sanglantes à l'ennemi. Après une défense héroïque et un combat acharné, le monte di Val Pella et le ( ol del Rosso ont dû être abandonnés aux forces ennemies envoyées au feu en t.ombre de plus en plus grand. TURCS QONSTANTlNOPLE, 20 janvier (Officiel): Sut tous les Iront s, la situation est inchangée. BULGARES SOFIA, "29 janvier (Officiel) : Front en Macédoine : A l'est, du lac de Doi-'ou, au sud du Vardar, à Gradnitza et entre le Vardar et le lac de Doiran, la canonnade a été violente. Au sud ouest du lac de Doiran, les opérations des détachements de reconnaissance se sont terminée'r rit notre faveur. Dans la plaine située à l'ouest du Sercth, notre artillerie a dispersé plusi tirs détachements d'infanterie anglaise.Front dé là Dobrondscha ; Armistice. COMMUNIQUES DES ÂSÎMEE3 DE L'ENTENTE FRANÇAIS PARIS, :I0 janvier (Officiel), 3 h. P.M.: Nos patrouilles opérant au nord de l'Aisne ont ramené des prisonniers. Dans les Vosges la iutte d'artillerie s'est maintenue vive p<}idant la nuit, à l Hartmannsweilerbopf. Rien à signaler sur le reste du ]ront PARIS, 30 piuv. (Officiel), 11 h. P.M.: Assez grc.nde activité des deux artilleries dans le région de la Miette, sur le front du bois des Caunères 'l en- Wœvre Da is cette région un coup de ma'n ennemi au nord de SeicJieprey n'a Tas donné de résultat Journée calme partout c-.il/eurs. Aviation : Dans la jou;née du 2'! janvier, deux avions ennemis ont eu abattus par nos pilotes cl trois sont tombés dans leurs lignes c.vec de grosses avaries, à la suite de combats. ITALIEN ROME, 29 janvier (Officiel): .4 l'aube, des détachements d'infanterie italienne ont impétueusement attaqué hier les positions ennemies établies sur les hauteurs qui .,e dressent à l'est du bassin d'Asiago. Sur différents points, brisant une -opiniâtre défense, ils y ont pénétré et ont résisté ensuite à des contre-attaques acharnées. Le soir, 1,500 prisonniers environ, parmi lesquels 02 officiers, étaient déjà rassemblas dans le camp de concentration. Notre artillerie et celle de nos Alités ont ap-•fryé notre o{ éraltot ; elles ont bombardé le (drain situé à l'arrière du front ennemi, dispersant ainsi tes renforts amenés en hâte par 1rs vallées qui courent au nord de C ampo-tnuloNos escadrilles aeriennes ont eu le dessus sur toute la hgne. Nos aviateurs ont attaqué et repoussé un grand nombre d'avions ennemis; ils ont descendu aix appareils ennemis et les aviateurs français en ont descendu deux autres. ANGLAIS LONDRES, 29 janvier (Officiel): Des avions ennemis ont survolé la côte d'Es-sex et de Kenl i ers 9 h. 30 du soir. Une heure plus tard, quelques avions cherchèrent à pénétrer dans Londres jusqu'à présent aucun d'eux n'a réussi à atteindre 'les fortifications de Londres. Mais comme on l annonce, quelques bombes furent lancées sur le district extérieur. L'attaque continue. LONDRES, 30 janvier (Renier) Officiel de l'Amirauté : Le vapeur-transport « Aragon » de la Royal Mail, jaugeant brut 9,588 tétines, a éié torpillé et coulé le 30 décembre dans la Méditerranée orientale, comme nous l'avons déjà annoncé dans notre communique du 7 janvier. Le croiseur auxiliaire « Osmanich », de là Khedivean Mail, jaugeant brut 4,0-11 tonnes, a touché une mine au même endroit environ, le ''-1 décembre, et a coulé. Quatre officiers de navire, parmi lesquels le capitaine, 15 membres de Véquipage, 10 officiers île l'armée et .r81 passagers ont péri avec l\ Aragon », et avec l\i Osmanich », 3 officiers de bord, dont le capitaine, 21 hommes d'équipage, un officier de l'armée, 1(!{J soldats et 8 infirmiers. Il a été question de ces deux navires à la séance de la Chanfbe des Communes du 23 janvier. Dernières Dépêches Les grèves en Allemagne. Spandau, 30 jar.v, — La situation ne s'est pas essentiellement modifiée depuis hier. Dans la plupart des ateliers de l'Etal on travaille à équipes complètes. Dans les ateliers de l'artillerie où le nombre des grévistes s'élevait hier à 3,500 ou 4,000, ce nombre a diminué, de même que chez Orenstein et Koppel où il y avait en tout G00 grévistes. Au total c'est à peine s'il y a 4,000 grévistes fur les 70,000 A 80,000 ouvriers employés dans ces usines. Chez- Siemens on continue également à travailler. Découverte d'un© conspiration itaiisaiM en Suisse. Berne, 31 janv. — La police zurichoise a trouvé dans une giange, près de Zurich, des caisses remplies de revolvers, de grenades à main et d'écrit? révolutionnaires. 11 s'agissait, d'après l'Agence téiégiàphiqine suisse, de 102 brownings, de 50 grenades, quantité de 'nu* rations et de brochures ou de proclamations d'i l caractère nettement révolutionnaire, en langue italienne. L'arrestation 'le quatre individus de nationalité italienne a été opérée à la suite de cette découverte. La grange en question ;'vait été louée nt pat m anàfçHîstë «SI- nont de Bino Andrei, qui exploitait à Zurich un commerce de victuailles. Depuis novembre dernier, Bino Andrei était détenu sous l'inculpation d'espionnage. Il est connu comme éditeur du petit journal italien « Macchie », qui fut interdit, il y a deux mois en raison de ses intempérances de langage à l'égard du gouvernement italien. Andrei a été condamné à mort par contumace, en Italie, pour crime de haute trahison. L'enquête de la police suisse n'a pas encore fourni d'éclaircissements sur l'origine des armes et des munitions, ainsi que des borr.bes retrouvées dans la grange. Selon toute apparence les brochures et les proclamations étaient destinées à'être réparties parmi le peuple et surtout dans l'armée italienne. L'attaque aéiiaane contre Loiîdres. Londres, 29 janv. — Lors deTattaque aérienne de la nuit dernière contre Londres, 14 personnes, la plupart des enfants, furent blessées mortellement clans une cohue, la foule cherchant à pénétrer dans un abri dont la porte était fermée. Londres 29 janv. — Lots de la récente attaque aérienne, une bombe est tombée sur une station du Métropolitain < ù ne nombreux hommes et femmes s'étaient pressés. Après une violente explosion gui arracha des morceaux de béton aux parois, un incendie se déclara et bientôt tout le bâtiment ne fut plus qu'une mer de flammes. Un homme a cté atteint par le feu et fut transformé en torche vivante; il dût être jeté à l'eau afin d'étouffer les flammes. Les nouvelles attaques aériennes sur l'Angleterre. Londres, 30 janv. (Keuterj. — Hier soir a eu lieu une attaque aérienne qui dura plus longtemps que tontes celles entreprises jusqu'ici con^ tre l'Angleterre. F.lle se continua, sans interruption, pendant cinq heures, sous un beau clair de lune, par un ciel sans nuage et un calme atmo •-phéricjne complet. Le tir des canons fut plus fort, le crépitement des mitrailleuses plus dis tinct que d'habitude et seule l'activité incessante des aviateurs anglais, luttant avec les agresseurs, provoqua des pauses de durée variée. Après quoi, le feu reprenait de plus belle, à l'apparition d'un nouveau groupe d'avions Amsterdam, 31 janv. — D'après des rapports officiels anglais, le nombre des victimes, lors de la dernière attaque aérienne allemande sur Londres, a été de 17 personnes tuées, dont li hommes, 17 femmes et 10 enfants, et 109 per sonnes blessées, dont 93 hommes. 59 femmes et 17 enfants. A l'exception d'un mort et de 7 blessés, toutes les autres victimes ont été frappées aans Londres même. Amsterdam, 31 j.înv. — Reuter raconte en 1-jng et en large comment une bombe d'aviateur allemand, tombée sur un toit, traversa toute la mai son et pénétra jusque dans la cave où un grand nombre de personnes avaient cherché refuge à t'annonce du danger. Des fragments métalliques tuèrent quelques femmes, après quoi un incendie déclara, qui ne put être maîtrisé sut le champ, attendu que l'entrée de la cave était obstruée. Les pompiers retirèrent 40 cadavres de la cave. Au cours d'une panique qui se produisit parmi le public empressé à se réfugier sous les voûtes du ^Métropolitain, 17 personnes furent écrasées. Manque de laine en Angleterre. De la Haye : On annonce que le gouvernement anglais a l'intention de régi-einentftf prochainement la quantité de tissus de laine qui pourra être vendue. Les carderiea anglaises auraient dû fermer leurs portes, à cause du manque de matières premières. Calais devenu anglais? Le collaborateur Scandinave du Service générai de Presse envoie l'importante dépêche qui suit: « L'affirmation déjà produite auparavant, d'après laquelle la France aurait conclu avec l'Angleterre une convention ayant pour objet de lui affermer Calais, pour ur.ie durée de 99 ans, est maintenant confirmée. Calais a été extraordinairemont fortifiée par les Anglais aussi l sn du côté de la mer que du côté de la terre, et est devenu entièrement port anglais. L'Entente lâche la Russie. Berlin, 31 janv. — Un journal français annonce, sans que toutefois cette nouvelle soit oon-fiimée, que les traités militaires et politiques entre l'Entente et la Russie ont été suspendus par décision générale des cabinets alliés le 10 janvier. Le conseil ds guerre des Alliés à Versailles, Paris, 30 janv. (Havas). — Lloyd George, Pershing, Douglas Haig, Cadorna, Otlando et plusieurs généraux français sont arrivés à Versailles. Le Conseil de guerre des Alliés aura lieu dans fa salle de l'Hôtel Trianon. Les généraux alliés ont tenu hier une assemblée prépa-tatoire. Le Conseil de guerre siège aujourd'hui officiellement sous la présidence de Clemenceau. Versailles, 30 janv. (Havas). — Clemenceau, Lloyd George et Orlando ont pris part aujourd'hui à la Conférence des Alliés qui s'est prolongée jusqu'à 11 h. 45 L'après-midi aura lieu une séance plénière à laquelle abstraction faite de Clemenceau, Lloyd George et Orlando, pren. dront part les missions militaires de France, d'Angleterre, d Italie et d'Amérique. La politique inteiscandinave. On mande de Copenhague que la Conte-rewe qui doit régler l'échange des marchandises entre les trois pays Scandinaves, scia ouverte dans cette ville le 21 février. Celt>e conférence est surtout L.téressamte parce qu'elle re décidera pas seulement de 1 é-ehamge de marchandises et de i'imporlance de cet échange, mais parcevqu'elle établira aussi les bases dfe toute la coopération future des Eiats du nord. L'oppression russs en Finlande. Stockholm, 30 janv. — La guerre civile qu'on sentait depuis longtemps prête à éclater est devenue un fait accompli quoiqu'elle n'englobe qu'une partie excessivement minime de Finlandais, le nombre des gardes rouges finlandais, rftHV n—'• 'l-' - ' y..... -r*.— 20,fKv). -Le nnyau -de la guerre civile est consti tué par les soldats maximalistes qui prétendent établir sur le sol finlandais une succursale de l'état maximaliste russe, bien que celui-ci ait reconnu récemment l'indépendance finlandaise. Les troupes maximalistes reçoivent constamment des renforts de Pétrograd, notamment des troupes armées de mitrailleuses. D'autre part, on annonce que les paysans de l'Osterbottcn et de la Carélie septentrionale affluent en masse sous les drapeaux finlandais. Près de Viborg, les corps de garde de bourgeois et de paysans ont livré des combats sanglants pendant deux jours. Les assaillants maximalistes ont été battus, les Finlandais ayant réussi à couper les ponts entre Viborg et Pétrograd. En dépit de ces débuts très honorables pour la jeune Finlande, on prétend dans les milieux finlandais que la situation de la Finlande vis-à-vis des forces russes numériquement supérieures, est désespérée. On considère la chute d'IIelsingfors comme imminente par suite de l'intervention de la flotte de la Baltique, favorable aux maximalistes. De nombreuses marchandises attendent leur transport imminent pour l'étranger. La répression des grèves aux Stats-LTnis. Le » Figaro » apprend de New-York que le gouvernement a fait arrêter sans cérémonie, à Philadephie le comité central des grévistes, qui avait exhorté la population à ia grève générale. L'affaire fora remise sous peu au Conseil fédéral qui aura à la poursuivre.L'Irlande s'agite. tTn peu de partout, dit le » Morning Post •>, on signale deô tentatives isolées pour s'em-aprer d'armes et de munitions. U y a deux jours, c'était à Kinvaia, comté de Galway, qu'une bande d'hommes masqués a voulu s'emparer des fusils déposés chez un fermier nommé John Dinucanc. Celui-ci a été. forcé de repousser ses agresseurs à coups de fusil. Chez las gouvernements alliés. L' « Echo de Paris » donre une nouvelle, que rien n'est encore venu confirmer, d'après laquelle les conventions , militaires et politiques auraient été supprimées par une décision commune des cabinets de l'Entente, intervenue le 12 janvier. LES EVENEMENTS EU RUSSIE. Pétrograd, 31 janv. — Kameneff, mciBbçé de la délégation lusse à la Conférence de Brost-Lïtovsk, est parti en qualité d envoyé extraordinaire du Conseil des Commissaires du Peuple, pour Stockholm, Paris et Lon-dies, afin de renseigner les gouvernements et les peuples alliés sur la marche des négociations.L'Agence Hadio de Pétrograd aurait déclaré que l'annulation projetée de 1a d': Ue extérieure ne sera employée que comme une arme politique, et ne sera appliquée que si les circonstances l'exigent. On mande de Paris que le consul de Pou-manie à Kisehireff ainsi que 14 officiers roumains ont été arrêtée. Paris, 31 janv. — Un appel de 1a fraction ■ïoeiialisl-e-révolutiion-nni.Ye de la Constituante, signé par Tcherneff, annonce que toutes les mesures ont été prises po.u- que la Constituante puisse reprtirdre séance prochainement. Pétrograd, 31 jiaiiv. — Les commissaires du Peuple ont décrété la monopolisation de l'or par l'Etat. Ils en ont déjà fixé les prix pour les orfèvres. Les objets en or pesant plus de 65 grammes, qu'ils soient la propriété de particuliers ou de commerçant», doivent être livrés à l'Etat, au prix déterminé par lui ;à défaut de ce chiffre, les objets seront confisqués endéans le mois. Dsns c0 cas, les propriétaires de ces objets ne recevront plus qu'un tiers du prix fixé. Les églises, les musées et tous autres éatblissementS publics doivent livrer h l'Etat l'or, les antiquités, les objets d'art, etc. qu'ils possèdent.Haparanda, 31 janv. — D'après le « No-vaj.a Chin », Krylenko a donné au grand quautier-général l'ordre de licencier la classeï de 1903. D'autre part, d'après plusieurs journaux de Pétrograd, le gouvernement maximaliste a décidé de démobiliser l'année russe, ercore avant le printemps. Stockholm, 31 janv. — La ration de pain a subi une nouvelle diminution à Pétrograd, ces jours derniers. De no^oreuses boulangeries ont été pillées. Une commission d'hygiène, composée de médecins, d'étudiants et de délégués ouvriers, prépare des mesures préventives contre le développement de l'épidémie de typhus, que le peuple appelle» communément « typhus de la faim ». La signification de la paix avec l'Ukraine. Zurich, 31 janv. — Un collaborateur russe de la « ZUricher Post » écrit dans ce journal : « La conclusion d'une paix séparée avec l'Ukraine est d'une plus gtande importance pour la paix mondiale, que cela n'en a l'air. L'Ukraine, même prise dans son minimum d'importance terri. toriale, c'est à-dire les provinces de Wolhynie, PodoLe, Kiew, Poltawa, englobe tous les territoires les plus fertiles de la Kussie. Ces parties de l'immense empire russe ne sont pas seulement à même de nourrir toute la Kussie, mais aussi d exporter à l'étianger d'incalculables quantités de céréales. La statistique n'a ïamais été en giand honneur eu Russie et les chiffres fournis administrativement sont toujours restés très en-riessous de la vérité. Mais si néanmoins l'on se base sur les chiffres de ia statistique russe, on peut escompter qu'après une conclusion de paix avec l'Ukraine, les Puissances Centrales se trouveront délivrées de toute préoccupation quant à leur ravitaillement en vivres. Le gouvernement le plus fertile de la Russie est Kieiv; c'est le point central de la Petite-Russie. A Igù seul, en se basant sur les dernières statistiques connues, ce go u v i rnc; m. <it pe; jt oi;od,ni-p un nnili;<yi rtn tonnes-"de blé èt de-frôment, plus un demi-million de tonnes d'avoine. À cela, il faut ajouter 185,000 tonnes de millet, 150,000 tonnes d'orge et 92,000 tonnes de seigle. Ce sont là des chiffres d'une belle éloquence. Mais, en ce qui concerne la viande, le gouvernement de Kiew en fournit d'énormes quantités. D'apfcs les dernières sta-rstiquës, il comptait plus d'un million de têtes de bétail de race bovine et, à ce point de vue, il n'est surpayé que par le gouvernement de Wolhynie, qui en compte un demi-million do plus Par contre, le gouvernement de Kiew tient inco testât)!ement la tête en ce qui concerne la race porcine: on y comptait 1,250,000 porcs. Le gouvernement ' de Russie qui vient en second 'i'Ui au point de vue de la fertilité est celui de Podolie II produit plus particulièrement du blé, du seigle, de l'avoine, de I orge, du maïs, des pois et du froment et ce, en de telles quantités, qu'un bon dixième reste pour l'exportation à l'étranger. Vient -rifi: le gouvernement de Wol-> ûie, qui possède le plus grand nombre de bêtes à cornes e; de porcs d< toute la Russie. Mais, pris dans leur ensemble, on peut surtout considérer les trois gouvernements précités, commo les greniers à bl< de la Russie. Or, on ne sait pas encore exactement quels seront les autres gouvernements que pourra comprendre le nouvel Etat d'Ukraine, mais quoiqu'il en soit, on comprend aisément tome l'importance qu'a, pour les Puissance Centrales, une conclusion de paix avec ; les Ukrainiens. 11 est un fait avéré, que d'énor. mes provisions de vivres se trouvent encore à l'heure act iciic accumulées en Petite Russie, en raison de 1 impossibilité qu'il y a de les transporter jusqu'ici. La conclusion de la paix avee l'Ukraine amènera incontestablement cet excédent de richesses alimentaires aux Puissances Centiales, et de te fait résulterait surtout le plus grand bien de l'Autriche, après les dernières manifestaions provoquées par lés difficultés de l'alimentation-nationale'! Mais cette conclusion de paix avec l'Ukraine est d une bien plus giande importance encore, au point de vue de la conclusion d'une paix générale. Elle agira da façon suggestive. C'est la paix entre la Russie e; la Bulgarie qui h attaché le grelot, après que l'Entente eut étouffé les velléités de pa'ix du Monténégro; la paix entre l'Ukraine et les Puissances Centrales, constituera le deuxième éche-'on; le troisième sera la paix avec la Grande-Russie, qui sera inévitablement suivie par la pa x avec la Roumanie. Le reste viendra après. La guerre sous-marine. Berlin, 31 janv. — La guerre sous-marine produit un effet désastreux sur le trafic maritime vers l'Italie. D'après le <; Popolo d'Italia» le ministre italien Nitti, estime les pertes de la flotte marchande italienne au cours de la guerre actuelle à 45 p. c. Ce processus remplit les Allemands d'une j<.rie d'autant plus grande, que la confiance dans ia navigation libre supposait naturellement pour l'Italie sa trahison envers la Triplice et sa jonction avec l'Angletei.re. A présent l'importation de charbon, de pois et de vivres est suspendue. Les chemins de fer et même l'industrie de guerre sont en détresse. L'Ita* lie dépend complètement du bon vouloir de l'Angleterre, qui ne considère le front en Véné-tie que comme théâtre de la guerre accessoire et ne 'ui accop e son aide que pour autant que l'Italie continue à -e sacrifier pour les plans égoïstes de l'Entente année. • N* 1199 - Ed. B |)IV CENTIMES Vendredi 1 Février 1918

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