i Le Bruxellois m ABONNEMENT POSTAL, ÉD. Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk, 3.60 Les bureau* de poste en. Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les 1 Javv. î Avril 1 Juillet 1 Octob On petrt s'abonner toutefois pour îes deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mot» 1 Mois Fr-3.00-^2.40 Fr.L50-MM.20 TIRAGE : 75.000 PAR JOt'R Rédacteur en Chef : » Maro 11 o SAI^M ® Journal Quotidien indépendant ■ «:sîws««s» v maBSBsauB j<s I 11 » t Rédaction, Administration, Publicité, Veate : BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. ' .00 Nécrologie i-00 Annonces commerciales . î.00 » financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne 0. *0 La grande ligne. ..... 0.. 0 TJRACE : 75.000 PAR JOUR Derniers Communiqués Officiels ALLEMANDS TSE RLIN, 12 juillet. — Communiqué de mi Idi : Théâtre de la guerre à l'Ouest Les luttes engageas dès l'après-midi du 1( juillet, des deux côtés de la route de Bapau me à Albert, à Conlalmaison et dans le boi de Mami tz, de même que les nouveaux com lats, prêt du bois de Trônes et ait, sud-ouest dt là, continuent avec une âpre violence. Au suc de la So-mme, les Français ont subi un échei sensible dans une attaque en massey prononcéi sur la ligne de front B'elloy-Soyécourt. GetU attaque s'est complètement écroulée sous no tre feu. Des forces moins importantes lancée, centre notre ligne de La Maisonnette à Bar leux ont également reflué vers leurs position, d'appui, non sans essuyer de grosses pertes Sur le front de Champagne, les Français on échoué dans des attaques localisées, tentées et 2)lnsieurs endroits,entre autres à l'est et au sud est de Reims, ait nord-ouest de Mass/g^fs et ai nord-ouest de Flirey. Dams la région de le Meuse, sur la rive gauche du fleuve, il n'y a et, que dis engagements peu importants. Sur U r<ve droite du fleuve,nous avons fait avança nos positions en les rapprochant des ouvraget de Souville et de La Laufée. En cette occasion, nous avons fait prisonniers, 39 officien et 2,106 soldats français. L'ennemi a tenté de vigoureuses contre-attaques, que nous avom ?? UemJnt repoitssées. Les patrouilles allemandes ont fait quelques heureux coups de main, au sud-ouest de Dixmuiden, au sud-ouest de Cerny [région de o'Aisnej et à l'est de Pfet-tershausem.Près d'Athies (au sud de PéronneJ, un biplan anghus a été obligé d'atterrir dans no<& lignes. Un «tuion ennemi est tombé près de Soyécou-rt, un autre, atteint par le feu. de notre défense spéciale, près de Chattaucourt. Près de D'imbas, à l'ouest de la Meuse, yn b.illon captif a été abattu par nos aviateurs. Theâtre de ta guerre à l'Est A l'ouest de Friedrichstadt, les Susses ont teinté de franchir ta Dana avec des contingents peu importants; cette tentative a été déjouée de. même que des attaques esqtcisscej au sud du lac Narocz. Sur le front du. Stochod,. la situation générale n'a pas changé. Près de la-iiovlca nous avons attaqué des détachements russe& qui cherchaient à prendre pied sur la r.vc gauche, fa» un homme de cette troupe n'a pu atteindre la rive sud. En cet endroit, ainsi que près de la voie ferrée de Kovel à Rovno, nous avons encore fait, hier, plus de S00 prisonniers.Lc.s deux derniers jours de combat sur la Sto-ch d ont fait tomber entre nos m'ji+ui outre un certain nombre d'officiers, 1,932 soldats russes et 12' mitrailleuses. No» escadrilles d'aviateurs ont continué leur activité à l'est du Stochod. Un ballon ecrptif ennemi a été abattu. Data les Balkans Pas d'événements essentiels. AUTRICHIENS VIES NE, 11 juillet : Théâtre de la guerre russe En Bucounii'-, pas d'événements par-—- tieuliers. À ■Zabie, sur le Czeremosz, nos troupes ont repoussé des attaques russes, plus au nord, jusqu'au Stochod supérieur, ia trêve continue; elle n'a cté interrompue que jxjr d^s randonnées que nos groupes de chasseurs ont exécutais si'c sucçès à Bur/canote. A SoLul, des attaques riuses, bien qu'en sw-pêiioriié numérique, se sont brisées, contre nus obstacles. L'enrumi s'ist vainement efforcé d'arrêter ses niOMiti en recul par le feu de ses canons et de ses mitrailleuses. A llulewicze, sur le Stochod, Vennemi a été refoulé, après, des combats opiniâtres avec alternatives de succès, par des. troupes allemandes et auslro-iiongi ois' s. A signaler également d'autres poussées entreprises par Vennemi dans la région du Stochod et terminées par un échec complet. Théâtre de la guerre ilalien Hier, il n'y a pas eu d'importants combats d'infanterie. De nombreux déserteurs ennemis confirment les pertes particulièrement lourdes des Italiens au cours de leurs attaques dans la région située à l'est de la Cima Dieci. ÎYos hydroavions ont copieusement bombardé des installations militaires, ainsi que la gare de Latisana et y ont provoqué de grava in- n.. t . / . 7 . ANGLAIS LONDRES, 10 juillet. — Feu avant minu des aviateurs ennemis ont survole la côte su est. Il semble qu'ils ont jeté cinq bombes cn'i ron; les canons de défense ont bien riposté LONDRES, 10 juillet : Après une sixième attaque désespéréer t Allemands, au prix des plus lourdes pe.rU réussirent à pénétrer dans la petite forêt à Troncs. Le combat dans cette forêt eontiti-'plus à l'ouest. Nous.avons gagné du terra près de la.- petite forêt de Mamctz, où la d fense ennemie opposa à nos efforts une rés\ tance poussée à l'extrême. Nous avons égal ment gagné du. terrain à l'est d'Ovilhrs et i La Bo selle. FRANÇAIS PARIS, 11 juillet. — 3 h., p. m. : De part: et d'autre de la Somme, la nuit été c.dme. Le nombre total des prisanme faits par les Français au sud de la Somme pédant les combats d-s deux derniers jours, d pa^i-e actuellement 1*,360. Sur la rive gauche de la Meuse : assez grani activité d'artillerie dans les secteurs d'Av court et de, Ch'jttancourt. Sur la rive droite le bumba'nlement déchu, chc hier par l'ennemi sur nos positions, dlejm Fie-ury jusqu'à l'est du Ghcnois, a redoub d'intensité au cours de la nuit. A 1/. heure l'ennemi a prononcé une »tt>aqu,e sur tout front bombardé. A l'est du bois Fumin dans le bois du Chemin, fennemi a prts pit dans les tranchées ayaneves d'où nos c<*ntr attaques immédiates Vont rejeté. Partout ailleurs, nos tirs de barrage et h feu.t de nos mitrailleuses ont brisé les utfaqu. de l'ennemi. Le bombardement continue dans la mêir région. A l'ouest ds Pont-à-Mousson, un cou de main, ennemi sur une de nos tranchées d bois d". Mort-Mare a complètement éekoué. En Lorraine, après une vive préparatio d'artillerie, l'ennemi a attaqué un saillant a notre ligne à l'est d» Reillon (est c, Lunévlle), et a réussi à pénétrer da-t les éléments de premièra ligna sur u front de 200 mètres environ. Au novd-ei de Vého (ouest de Reillon), à la faveur d'ez plosions de mines, l'ennemi a essayé die noi enlever une de nos tranchées. Arrêté par noti fudlUule il a dû se replier,laissant sur le tel vain des morts et des blessés. Nous avons o< cupé les entonnoirs des mines ennemies. D tns les Vosges, au sud de Lussj: (est de S. Dté(,une attaque ennemie a été rep,rnsée à 2 grenade. Au nard de la Fonti-nelU, vn eonp a main, exécuté par nous sur les positions em/ii mies nom a permis de pénétrer dams la. trait chêe de première ligne et dans la tranchée a scuiien,. qui ont été nnttoqj.ées. Nous avons rt mené quelques prisonniers. PARIS, 11 juillet, 11 h. p. m. : De part et d'autre de la Somme, la journé a été relativement calme. B-e petites opère tions de ditad nous ont permis de nettoy« complètement le bois cm nord de la Maison nette et (Toccuper quelques boyaux entre El trées et Relloy-en-Sa/titerre. Noms avons fan des prisonniers. Sur la rive droite de la Meuse, les Alh miauls ont, ce mutin, renouvelé leurs attaque sur le front station de Fluury, bois de Vaux Chapitre, la Chenois. A près plusieurs tentat\ ves infructueuses, fui lu,i ont coûté de fortes pel tes, l'ennemi est parmnu à prendre pied, dan la, batterie de Dittuio ap et quelques élé-ui.e.jtt dis, ligne du bois Fumin. Le bombardement s maintient interne dans toute la région. Su, la rive gauche, activité moyenne de fart dit rie. Canonnivle habituelle sur le reste du front Aviation : Dans la région de la Somme, no avions ont hvré llf. combats d'ans la, journé d'hier. J/. appareils ennemis, sérieusement ton : chés par les mitrailleuses, ont été contraint de piquer brusquement. Un de nos pilotes , pu ramener son appareil en feu dans ses h gnes et atterrir sans accident. Nos eseadrille de. bombardement ont été actives d'ans la nui du 10 juillet ; 220 objfs ont été lancés sur diver ses g ires où l'on signalait de l'animation, no tamment sur celles de Hem, de La F ère et d RUSSES P ET ROC R AD, U juillet : 71 "fli/t*. t 71,. »,7» .... 7# t ' ,f mmuiiqu Ides Allemands. Entre Ki>-selin et Zubilno.noi avons opéré un coup de main et attaqué l'e, nemi par surprise. Au front de Galicie, feu d'artillerie part culièrement violent aux deux rives du Dnic ter. * ITALIENS ROME, 10 juillet. —Activité de l'artilh s rie et de l'aviaticn entre l'Adige et la Brentt 3 Des obus ennemis ont 'provoqué des incendu à l'edescala et en d'autres endroits de l'Astu supérieur. Une attaque tentée par l'ennen contre Le mont Seiuggio a été vivement r< poussée par nous. ' D 'us la région de Tosana (llochbo-ite), ni détachements alpins se sont emparés, la nu-du 7 au 8 juillet, grâce à une habile manœi vre, d'une grande partie de la vallée située et x tre le premier et le second Tosana, au nora ouest du baraquement de défense et d'une fcn te 'position sur le premier Tosana dominait cette vallée. La garnison ennemie fut cerné et forcée de se rendre, soit. 190 hommes, don 8 officiers, ainsi que S mitrailleuses et un abondante quantité d'armes et de muiationi Dans le But supérieur, combat d'art'ilerie t petits combats d'infivnien- sur le Zellrnlcofei Sur îes hauteurs au nofd-ouest de Qurz,l'eri ; ncmi, après une violente canonnade, a attaqu à gros c iritirgcnts, le soir du 8 juillet, nos pc , niions sur le mont Sabottno supérieur. S. marche ayant été brusquement arrêtée par ni, r tre feu„ nos hommes sortirent de leurs Iran ehées, lui causèrent de lourdes pertes et lu prennent des pi igonttiers. t Des aviateurs ennemi s ont jeté des b'mbe sur la citadelle et sur quelques localités de VI son.zo inférieur. Il n'y a 'aucune perte humai ne et les dégâts -smntériels isont peu importants Au-dessus de Gôrz, un de. nos aviateurs a des tendu, un avion ennemi après un combat aé rien de courte durée. lia presse et le raid intrépide dît pBôînteB çuvt5_ra;3.*ist maKahatif Berne, 12 juillet. — La « Neua ZiircAier Z'ed fcung » écrit, relativement à l'exploit chi sau3 marin marchand : « Ce fait surprenant appelle a nouveau l'ad miratioa du nKœde entier sur la technique al lemande, parvenu» à réallsar tm forçage d blocus dont Tes. difficultés ae- doivent pas êfcr< ; sous-évaluées. Ba Allemagne, on n'escomp-t< guère une diminution d«s difficultés créées pai . le blccus, mais le point capital est ce fait d'à voir incontestablement forcé le blocus anglais San§ exagérer,, celui-ci a reçu un rude coup c-t se trouve fortement ébréohé. L'esprit in ventif des Allemands accomplit de vrais mira, des en cette guerre mondiale,, ©t l'Allemagm est à féiiciteri;jjiour ce nouveau trait de génie. > Berne-, 12 juillet. — Du « Petit Journal » « Ceci, en corrélation, avec les faits d& C&rtha gène, va, activer les écliajiges de vu«s entre loi alliés quant à défearmiaer -s'il ne faut pas ap porter au droit dos ge®s de nouvelles diaspoei , tions coincsirnant dette nouvelle machine die i guerre, notamment a,u sujet de la surveillan j ce à exercer à son départ des ports neutres oi à son arrivée dans, ceux-ci ainsi que pour 1< : traitement légal à lui réserver dans les ports. > Du. « Journal » : Les Allemands ne laisaem passer aucune occasion de faire voir que la maîtrise des mers n'est pas complètement dé tenue- par les allias. Leur tactique conriste,uoi pas à. détruire, mais par dessus tout à arriver ; ce "que lo so-us^marin ne tomba pas en taal qu'engin da guerre s°ns l'application des clauses du droit des gems en vigueur jusqu'à présent.Ls « Matin », envisageaaA l'attitude à prendre par les Etats-Unis vis-à-vis du sous^maaia , conclut tout simplement qu'il doit être assimilé à un navire de guerre, et compte bien qu* les E.t:ita-Unie lui ménagarout un accueil plutôt froid. « De notre côté, dit-il, n'oublie m pas que le droit inLernation-al maritime continue toujours à se développer, et qu'il n'y a pa<s lieu d'appliquer les vieilles formules aux navire» do&t riàterv-sntic-n n'a pas été prévue, U faudrait renvoyer le sous-marin au pays d'o rigiae en- le faisants accompagner par un navire .neutre. » i >us probablement assimilé à un navire de „eora-°-n- m-eroe. La décision sera basée sur le rapport de la douane de Baltimore et après examen du ■ti. navire par -des officiers cle marine. Un haut es. fonctionnaire du Dép?jrtement d'Etat, à qui l'on demandait si, en présence de l'exploit du « Deutschland », il faut considérer le bînetts anglais comme ayant éclioué, a répondu que oe Ie- fait n'avait pas 4a moindre influence sur l'of-ta. ficacité du blocus anglais. « Les Allemands îes. viennect objecter que de ce fait le blocus n'ex-îco iste plus que sur le papier, qu'il est d'aille>ttrs mi devenu illégal, et que les Etats-Unia auront le re- droit d'exiger que le gouvernement anglais cesse de retsnir dans des pc-rts neutres des car-'■os gaisons destinées à l'Allemagne, çt d'exiger ut que lea clausss de la gu'erre navale soient sou-mises à une revision. Les Etats-Unis ont détsr-"n- miné que les navires marchands armés peuvent d- dès qu'ils voient un sous-marin, tirer' sur lui, w- étant donné que la présence d'un sous-martn, nt nom loin d'un navire de commerce fait confia-é« re à des intentions hostile». S'il arrive que des nt navires marchands tireœt sans avertissement nt préalable, sur un soiis-ta&rin et s'il peut être IS- prouvé que celui-ci est rtoa p-ag un eagiia de et guerre, mai» un navir» marchand, ke E-tats-■ l. Unis appliqueront les clauses émisea dans leur n- note, et devront considérer ce navire marchand comme étant coupable d'iuna violatiiom fia-,c- grante du droit des .gens. » Le reporter cle la !»« « Morning Fost » ajoute que l'Allemagne s£«u-»r haite que oe litige soit discuté entre les Etate-n- Unis et l'Angleterre; car, par le fait qu'on u* rendrait impossible aux capitaine» de navires la certitude qu'un sous-marin est-de giurre ou e$ de commerce, il s'ensuivrait une situation dan-I- gerettse pour leurs propres navires, puisqu'ils ne pourraient procéder à leur défense qu'au ■s. usomeait où il serait trop tard pour le faire. s/ Copenhague, 12 juillet. — D'un article de e~ fond du a Dag-ens Ny'aster » : « On est involontairement frappé d'admiration devant cette nouvelle pi«euve de l'énergie et de 1,'initia-° tive allemandes. Ls fait que le premier sous-marin de destination exclusivement pacifique fi a fait, ses nreuve§. da^La une. Lotot** tvraverB»a de 1 Atlantique, ao,t inspirer au respeco pour S-- I3. nation à laquelle on est redevable de oe pro-s- grès A l'avenir de montrer si l'on peut continuer dans cette voie. Ainsi, le premier sous-;l- marin pacifique traversant l'Océan a porté le <1- pavillon allemand; puissions-nous en augurer le favorablement pour l'avenir. » Baltimore, 12 juillet. — Le capitaine du « Deutschland » a déclaré très catégoriquement que ce »sous-maritt est le premier d'une eérie d'autres construit» pour assurer un trafic régulier de l'AUemagn'e avec les pays d'outre-y' mer. Le « Deutschland » avait quitté I>rôn%e avec environ 750 tonnes de matières eoleran- 5b~ ... . • tes. Samedi dernier, arrivé on vue de la Virginie, il est resté sous l'eau pour attendre I'oJk scurité; puis,la pleine lune ayant disparu après minuit, il est, entré à toute vapeur venant e® droite ligne d'EIelgoland.Dans. la mer du Nord, il a vu, à plusieurs reprises, la fumée des erci- saurs et destrovers an'alaia. a- - 0 le Brème, 12 juillet. — L'allégresse est. géné- 1- raie ici. Outre un grand nombre d'édifices pu- iu blics et bâtisses privées, celui du No-rdd&ut- I» soher Lloyd, où affluent les télégrammes de » félicitations, est pavoisé. La Chambre de eom- it merce do Brème a envoyé à M. Alfred Loh- [a îua-rm, son ex-président, qui a fondé la nou- b- velle firme d'armement, de cordiales félicita- en tiens faisant ressortir la vaste portée de l'c-n- à treprise qui inaugure l'ère nouvelle de la liber- ut . té des mers. 1- Amsterdam,, 12 juillet. — Le « Hanclels-3- bliad » qualifie l'exploit du « Deutschland » d'audiaéieux raid maritime.» Les rapports Iieu-1- ter, dltril, tâchent de créer l'imp>ression que 3, le sous-marin devra être retenu: en Amérique, i- mai» la chose est imposa-ibie. Ce navire a les mêle mes droits d'être traité comme vaisseau mar-1- clxand que ceux de» armateurs d'Angleterre, is France et Italie qui se rendent aux ports amé-i- ricains. Alors, même qu'il porterait deux ea-fcs nons, il n'y a pas encor© là un motif de le re-i- tenir comme vaisseau de guerre. Car il y a éga-î. lement clés vaisseaux marchands armés d'au->• très nations belligérantes qui sont arrivés aux 1- Etats- Unis sans y être contrariés du moment où ils déclaraient que leur armement n'était t —i: j' „ j :,, Dernières Dépêches F >"» Ikt ^AÏtUinc<i<iik ilu i > i Berlin, 12 juillet. — On mande de Iv.widrea au « Lokal Arwtiger » qw» lord D&rby a fait, à un reporter du « Brooklyn Eagle », la déclaration que voici • « il n'est pas possible d© considérer comme offensive décisive la poussée actuelles de» armées anglo-française». La tâche de vaincre lee Allemuids est tellement grande et difficile, que le but ne peut être atteint par la force militaire seule. » L'offensive de ta QuatSropliee. Opinions bulgares. Sofia, 12 juillet. — La presse bulgare décrit l'offensive de la quadruptico sang inquiétude.Le « Fre-poretz » écrit : Jusqu'à ce jour l'offensive n'a pas répoadu à Patiente. Une preuve que l'offensive anglo-française n'atteindra aucun résultat déc-'sif, est le calme avec lequel on l'accueille en Alla-ma- Le « Mir » dit : Brufeseîow n'a pu euibater îes armées ennemies et l'armes anglaise invite le peuple à patienter.L' « Echo de Bulgarie » écrit r L'entreprise n'est pas. te*wîi-»é® et eontinnei-ra encore quelque temps, mais c'est, sa dernière cartouche. On peut affirmer positivement que ce ne sera en tous cas pas un succès, final. Epuité et sans espoir die meilleurs, succès la Quadrapïiee devra slneliaer devant la réalité. Mêemtte»tenteot on ffattantfe. La Haye\ 12 juillet. — Il y a, eu.hier une manifestation socialiste-révolutionnaire contre le-, procédés du gouvernement relativement aux denrées alimentaires. Plusieurs mil liera d'hommes et de femmes y ont pris part. Une pétition signée par 67,000 pejsomies a été remise au ministre de l'intérieur, et une copie en a été remise au Sénat. Des réunions, ont été ténus après les manifestations sur la voie publique, mais il n'y a pas eu de stène violente. • oQO.O/IO hectoîîlres de grain incendiés. i.q 1 nonce qu'à Baltimore un grenier à blé contenant 300,000 hectolitres de grain, appartenant à l'Entente a été eomptètément inoondié Plu sieurs permîmes y ont péri. La tiré fit et i'LrHetiK*. Berne, 12 jaill-ct, — Les journaux pain-siens. publient des extraits de jouma-ux grec» disant.que Skuludis ©st décidé maintenant à une fflrme opposition», et qu'il posera sa candidature en Altique. Dragonis serait inscrit à Salonique. Le parti libéral organiserait la plus violente campagne électorale par de» ee-nléren-ee<3 deinnées dans toutes les villes greeques. A la fjfeamb*e française. Paris, 12 juillet. — Communication de l'agence Ha vas. — La Chambre, a discuté dans sa séance d'hier une proposition de M.. Bouysssou ayant- pour but de réquisitionner la flatte commerciale française pour tout» la durée de 1a guerre. Le sous-secrétaire d'Etat au commerce, M. Nail s'éleva contre des réquisitions générales, les réquisitions partielles étant préférables attendu qu'on s,'-adresse saieeessiva-ment à toutes les compagnies de navigation. Un abaissement des. taux des frets est impossible aussi longtemps qu'il n'y a. pas un arrangement entre tous les belligérants. M .Nail était d'avis que l'aecord pour la diminution des fréta entre alliés suffirait. D'ailleurs, la loi adoptée sur les bénéfices de guerre rendra superflue la réquisition totale de la flotte dit coîgmerce. M. Cliauinet préconisa la création d'une caisse centrale par les armateurs qui centraliserait leurs recettes pour l'équipeiaenfe des navires après la guerre. Le ministre de la Marine craint que l'ordre de réquisition rencontrerait- de grandes difficultés dans son exécution <jfc tient pour nécessaire de laisser aux armateurs la possibilité de faire des bénéfice» qui leur permettraient après la conclusion de la paix de remplacer des navires. La. Chamb: • repoussa par 2o0 voix contre 207 le renvoi cia-la proposition Bouyseon à une Commission eb adopta ensuite la résolution Bouyssou.ave-c une petite modification. Le ijéttéî-al Pau. Borne, 12 juillet. — Le général Pau séjourna actuellement, d'après le «Journal», de Paris, dans une station balnéaire du Caucase. Le 3me Année - N. 644 - Ed. B CIHQ CENTIMES Jeudi 13 Juillet 1916

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