Le bruxellois: journal quotidien indépendant

1007 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1918, 10 August. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 19 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/4j09w0bj0s/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Le Bruxellois - jifc JOURNAL QUOTIDIEN 1PCDBPEND ANT 6ameai iu Août 1918. - N° 1385 - . ■ -— ' ABONNEMENT ' ' 'é; Bruxelles - Province - Etranger ( Les abonnements sont reçus exclusivement par tous les Bureaux de postes. Les réclamations concernant les abonnements doivent être ai cessées exclusivement au bureau de poste qui a délivré, l'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : t 'Smois: 2 mois: 1 mois : Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3,00 TIRAGE s 125,000 par jour Samedi 10 Août 1918. - N° 1385, ANNONCES ; ' " \ Faits divers et Echos , \ La ligne, fr, 500 Nécrologie . ;% . . ,y ». , "v . . . , . 3.c0 Annonces commerciales V ï . :i 2.0^ Annonces financières . • , « • i « 2.C0 PETITES ANNONCES, La grande ligne, 2.ÛÛ ^ Rédacteur en chef : Rbné ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente i BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE : 125,000 par jouf P Chronique des Abus H Dans l'article «Vrais, paru dans le «Bruxel-H 'lois» de dimanche soir, on a oublié de dire que H ||es magistrats chômeurs touchaient leurs ap-H [pointements depuis six mois que durait _ leur H ' {grève, cé qui fait qu'au lieu de deux mois de H vacances ils eu auront déjà eu six et peut-être H "auront-ils ainsi 2 ans de vacances avec pleine ^7 'solde, puisque l'on dit que la guerre durera en-,core 1 an 1/2. : Que peut bien leur faire alors la misère^ des feens vivant de la justice et qu'ils ont bénévo-■ lement mis dans la gêne ? La plupart touchent H leur traitement d'un fonds secret. Pour le reste, H ils se moquent, surtout des contribuables et des justiciables qui les paient et qui restent sans jus-jtice depuis six mois. Depuis six mois, on parle d'une «caisse de prêts» à fonder par les ventres dorés du barreau H afin de venir en aide à ceux de ses membres oui sont sans fortune. Or, il n'y a pas encore un sou de versé, ^T"\ ; Comme toujours, en Belgique, on nomme une H / commission, une sous-commission, un comité, ' un sous-comité, on va faire ceci, on va faû'c H ,ce!a, on a des projets magnifiques, et finalement on ne fait rien ; pendant ce temps-là, on ■ . berne ceux qui attendent sous l'orme. H | î _ Les avocats et autres auxiliaires de la jus-J ,tice se morfondent sans causes et sans argapt. R [Ils doivent se créer des ressources en vendant ce qu'ils peuvent bazarder, ou contracter des | emprunts quand ils trouvent une âme charitable ■ ; pour les leur consentir, ou s'adresser à des usu-H: riers. Que veut-on de plus ? On nous prête bien ■ des milliards pour aider à tuer des Belges, mais Mon ne donnera pas quelques milliers de francs Bpour empêcher quelques fonctionnaires belges de ^Kourir de faim. HpLes nombreux pauvres _ honteux et les crève-H^^Ttusère du Palais de Justice ne peuvent se faire inscrire au chômage de leuir commune. On leur répond : «Vous n'en êtes pas là», et pourtant, ■ il y en a qui « en sont là ». A des avocats ■ chômeurs qui doivent encore tenir un certain B rang, ne peuvent pas se loger plus modeste- -ment et éviter des frais de déménagement et qv.i sollicitent un prêt, à ceux-là on leur repro-che d'habiter une maison ! d'avoir une servan-^k| te ! de ne pas faire travailler leurs jeunes filles ou jeunes gens et on me leur donne rien. Ah ! c'est beau l'entr'aide belge ! De braves gens bien intentionnés abusent vrai-H ment et perdent leur temps à fomenter une croi-H sade pour le pain. Celle-ci n'arrivera à maturité iqtae le jour où les facteurs économiques l'imposerontH En attendant, il plaît au monde d'être, comme ■ ia femme de Sganarelle, battu et ruiné et mas sacré. Et c'est bien fait. H Les humanitaires soupirent* néanmoins des «jscisques à quand» plaintifs. Certes, ceux que n'aveuglent pas les passions politiques et que jy île laissent pas indifférents les ruines morales, et K matérielles qu'entraînent pour notre malheureuse, patrie la prolongation inutile de la guerre mon-diale qui désole l'humanité, ne peuvent qu'ap-J prouver les efforts faits ici et ailleurs en vue de créer passai la population belge un courant favorable à ta paix, courant qui, espérons-le, trouvera son écho auprès de ceux qui, par esprit B de conquête ou dans le secret dessin d'anéantir H une puissance qui leur porte ombrage, prolongent la guerre indéfiniment sans se soucier des ruines •jMji^Psccu^^lent et de la détresse d'un \-euple ■r s massacreurs jusqu'aubou- testes. Hp 11 en est et il en sera toujours de même, du reste, et pour les mêmes motifs, des articles concernant ce sujet publiés par les journaux de guerre, qui d'ailleurs ne pénètrent pas dans les ^■r.' pay:: de l'Entente. HT On a donc^ inutilement fait un abus des moyens employés jusqu'ici et ce n'est pas ainsi que la vérité sur notre situation sera connue au W delà de nos frontières. C'est par des articles publiés par des journaux neutres ou par des journaux indépendants anglais et français (il en existe tout de même quelques-uns) ; c'est par la propagande per-i sonnelle faite dans "les pays de l'Entente par ries personnalités dévouées et honorables, que la vérité pénétrera peu à peu dans la masse du publi •. Une fois la graine germée, l'idée fera f son chemin, et il arrivera un jour où les peuples, désabusés, se demanderont si les avantages..., très _ problématiques, à retirer de la continuation de la guerre, peuvent être mis en parallèle -avec les effroyables sacrifices !" tous les jours plus grands jde vies humaines, et surtout, si ces sacrifices justifient l'anéantissement moral et physique de la population belge si éprouvée déjà. Çe Jour-là verra poindre les premiers rayons dê l'aurore de la paix, à laquelle nous n'osions plus penser que comme à une chose lointaine qui ne doit plus revenir, car la poussée pacifique de la démocratie aura vite fait de balayer les derniers obstacles qui s'opposeraient encore . à ce que ces belles paroles du Christ que nous j citions dans notre article « Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté » devinssent en-fin, après un cauchemar de quatre années, une réalité radieuse et tangible. fi Mais jusque-là, répudions l'abus de la phra-J séologie humanitaire et laissons évoluer et mû-| | rlr les facteurs économiques qui seuls ont dé-! clenché la guerre et seuls la clôtureront. .Revenons à des sujets plus prosaïoues, c.-à-â. à des abus plus objectifs, plus tangibles. Une de nos plus talentueuses comédiennes et des plus justement fêtées. nous écrit ce matin pour nous faire part d'un fait inqualifiable qui vient de se présenter. Voici ce dont il s'agit : « J'ai, nous écrit la sympathique ar.iste, à mon ; service, depuis quatre ans, une fille dont je suis on ne peut plus satisfaite. Malheureusement elle est souffrante depuis quelque temps et n'ayant pas le loisir de la soigner comme il le faudrait, j'ai consulté le docteur De W.... D'accord avec lui et sur sa recommandation, j'ai envoyé la malade, conduite par une amie complaisante, à l'Institut Chirurgical, 370, chaussée d'Alsemberg, afin d'y faire une cure de re-' pos et de convalescence. Lorsque ma bonne s'est présentée, munie de la lettre du docteur trai-' tant et adressée à Mlle B..., infirmière en chef, ' elle a été fort mal reçue. Ignorant les usages en pareil cas, j'avais omis de pourvoir la malade de. la somme exigée à son entrée. La personne qui raccompagnait ayant déclaré que je viendrais le lendemain pour solder cette question et que, vu l'état de faiblesse de la malade, il était •- impossible de la ramener, on finit par l'accep ter. » Je m'apprêtais donc à aller la voir à 2 h., heure où commencent les visites. Mais quelle fut ma surprise en voyant revenir ma bonne accompagnée d'une infirmière. Mlle B... lui avait déclaré qu'elle avait à quitter l'Institut sur-le-champ. Malgré les pleurs de la pauvre fille, qui la suppliait d'attendre mon arrivée, on l'a mise brutalement dehors. Vous comprendrez aisément dans quel état se trouvait la malade après une telle secousse. .Non seulement le traitement^ ordonné par le médecin n'avait nullement été appliqué, puisqu'on lui a refusé le boùillon prescrit, sous prétexte qu'il est impossible d'en faire en ce moment (le prix avait cependant été fixé à 15 fr. par jour), mais encore on lui occasionnait une fatigue grandement nuisible à son état de santé. >> Voilà ce qui se passe, en ces temps de souffrances, où l'on nous prêche la bonté et les devoirs de l'humanité ! ! ! Le publie qualifiera cet incident comme il le mérite. Ce n'est pas, du reste, la première fois que nos institutions philanthropiques et médicales^ affichent aussi cyniquement leur mégris des rèeles les nlus élémentaires de l'humanité. Ah ! les philanthropes, quelle engeance ! On nous cite telle commune où les patrio-philan-thropes font du prosélytisme. On ose dire cyniquement à des malheureux, mourant de faim : « Vous aurez un bon pour de la viande, du pain, des œufs, du charbon; vous aurez de quoi habiller vos enfants, à une seule condition : Aller à la messe et au patronage ; voici la carte de contrôle, elle vous sera estampillée à la sortie de l'église ou au patronage. Si cela ne vous plaît pas, vous n'aurez rienf » Voilà comment agissent certains gros exploiteurs, gagnant gros actuellement. Que font ces messieurs des lois belges qu'ils prônent si haut ? N'a-t-on donc plus la liberté de conscience en Belgique ? De plus, ces messieurs font courir les calomnies les plus stupides sur le compte d'administrateurs d'oeuvres qui leur déplaisent. L'institution de la Soupe scolaire de Bruxelles, jadis œuvre privée subsidiée par la ville, est depuis le début de la guerre complètement à charge de celle-ci et dirigée par les ronds-de-cuir du service de l'instruction publique. Son installation, située dans le fond d'une impasse de la rue de l'Etuve, est enclavée dans les bureaux de l'administration et ne fait guère honneur à la ville de Bruxelles au point de vue de la salubrité, quoique le service d'hygiène y touche de très près. Constamment des fonctionnaires ou employés y tombent malades par suite, prétendent-ils, des émanations de la cuisine. Mais les organisateurs trouvent une grande facilité personnelle à laisser cette cuisine dans ce trou, car toutes les marchandises rentrent par la rue du Lombard. Nous espérons bien que certains employés ne quittent pas leur bureau chargés de colis, comme nous nous refusons à croire qu'un chef de bureau, par exemple, fasse porter des paquets par son messager, qui à la fin de l'année se voit allouer une indemnité de 250 fr. pour services rendus. Non, nous ne mordons pas à ces calomnies qu'on nous écrit et qu'on signe, comme nous ne pensons pas qu'un chef de bureau oserait nourrir ses poules avec les soi-disant détritus de la soupe, lesquels ne seraient que le fond des douches qu'on laisserait com-plaisamment bien garnis, c.-à-d. que les poules recevraient le riz ou les haricots au détriment des enfants. Encore une fois nous voulons croire que tout cela est pure invention. Un autré nous soutient que des fonctionnaires et employés de l'instruction publique, si orgueilleux d'ordinaire, acceptent de manger à midi une partie de la nourriture solide enlevée aux rations dç nos enfants et que ces portions leur seraient servies derrière un paravent dans le grand bureau du premier étage par l'économe lui-même, qui soigne ses supérieurs dans l'espoir d'une nomination après la guerre. Tous les jours, une boulangerie y porte, ajoute notre correspondant, une douzaine de pains de quatre rations,soi-disant pour la soupe, mais qui sont payés par la concierge qui les reçoit et partagés parmi le personnel de ce bienheureux service. Non! Tout cela ne doit pas être possible, n'est-ce pas ? Lorsque M. Ernest Solvay, lors de son anniversaire, envoya du chocolat pour les enfants des écoles, la répartition se fit encore par ce service ; les concierges ne purent en obtenir un morceau, mais tel chef de bureau s'en retourna chez lui avec toute une boîte. Non, franchement, le lecteur pas plus que nous ne croira un mot de tout cela. -il'îït..'"' rv?.s, cependant, plus que temps Qiic mandataires communaux, passant tous lés' jours par là pour aller à l'hôtel de ville, aillent jeter un coup d'œil dans ce service pour s'assurer des entrées et sorties des marchandises, goûter la soupe des différentes douches, sans se contenter de celles qu'on leur servirait, mais en choisissant eux-mêmes celle dont ils veulent juger, car la plupart du temps les écoles de la rue Haute ne reçoivent que de l'eau de vaisselle, à tel point que des enfants refusent d'en manger. Nous aurons à reparler des réfugiés de l'asile de l'avenue de la Toison d'Or. Il y a là des vieilles gens de province, des Dinantaises notamment, qui se plaignent amèrement d'être trop mal nourries et protestent parce que ceux ou celles qui osent se plaindre sont carrément expulsés. Marc de Salni. — i ■■ ... LR GUERRE * Communiqués Ofiloieîs ALLSHANBB BERLINj 0 août. — Officiel: Ybéâtra da la guerra à t'Ousst Groupa, S'arniéas àu prinsa héritier Rupprseht Entre l'Yser et V Ancre activité animée nocturne dJartillerie. Au sud-ouest d'Yi>res et au sud de la Lys des attaquss -partielles ennemies ont succédé à uy^feu des fins violents; elles furent re-potisséss. ' Entre Ancre et Avre l'ennemi a attaqué hier/ avec des forces considérables. Favorisé jiar un brouillard éfais, il -iênétra avec tes chars blindés dans nos lignes d'infanterie et i,'artillerie. Au nord de la Somme nous avons rejeté Vennemi hors de nos positions, en contre-attaque. "Entre Somme et Avre nos contre-at'aqies ont arrêté l'assaut ennemi tout à l'est de la ligne M or couri-H arb o-.iîùères- Caix- Frechoy- Couto.re. A'ous avons -perdu des -prisonniers et des canons. 'Far les -prisonniers que nous avons faits, nous avons -pu constater des Anglais et corps auxiliaires et car.a&tens ainsi que des Français. Au-dessus du ckami> de bataille nous avons abattu SO avions ennemis. Le lieutenant Loewenhardt a remporté sa JiOe, sa 50e et sa 51e victoire aérienne; le lieutenant Udet sa 45e, MGe et ils; le lieutenant baron von Richthofen sa 33e, sa Sl^e et sa 35e; le heutinm-il Krol sa 31e çt sa S'ia; le premier lieutenant Bilik sa 29e; le lieutenant Konneke sa 23e, sa 24e et sa 25e et le lieutenant sa 20e. Groupa d'armée? ciu Krcnprirsz aiicmamS En certains secteurs de la Vesles l'activité d'artillerie s'est ravivée. Combats partiels couronnés de succès des deux côtés de Braisne et en Champagne, au nord-ouest de. Souain. /bÊBLIN, S août. — Officiel du soir: Les Angla s ont attaqué ejitre Ancre et Avre. L'ennemi a pénétré dans nos positions. La guerre sous-marins BERLIN, 8 août. — Officiel: Dans la zone de barrage autour des îles Açores et à l'ouest de Gibraltar nous avons de nouveau coulé cinq grands vapeurs et un voilier, jaugeant tin total brut d'environ éS/iOQ tonnes. Certaines -des 'cargaisons étaient particulièrement précieuses. En même tevtfs que l'im des vapeurs, outre 370 tonnes de munitions, des valeurs 7nomiayées du gouvernement anglais, estimées à un demi-million de marcs, ont été perdues. Note de la Rédaction :La confiance dans la gestion du pays repose en partie sur la quantité de ses disponibilités métalliques. C'est pourquoi, vu la fluctuation actuelle des cours, cette perte en argent est doublement pénible. AUTRICHIEN VIENNE, S août.: ' Pas d'opérations de grande envergure au front italien. En Albanie une escadrille de bombarde'/r.erit composée d'aviateurs de terre et de mer a attaqué un champ d'aviation italien à l'est de Vaiçna. Un développement abondant de feu et fumée a témoigné du succès de notre entreprise. La guerre sous-marine. VIENNE, 6 août — Officiel: Dans la matinée du 6 août le navire-hôpital « Baron Call », croisant devant, le port de Duras-_ so. a été attauus à coups de bombes Par des avia teurs. Des 15 bombes lancées, 13 tombèrent dans le voisinage immédiat du navire-hôpital, sans atteindre celui-ci. L'après-midi du même jour le navire-hôpital ayant à bord près de 1,000 malades, fut attaqué au cours de sa traversée de Dtcrasso vers le Nard.par un sous-marin enneuii qui lui décocha 3 torpilles. L'une d'elles atteignit le navire sans exploser. Le ministre de la guerre (section de la marine) a fait les démarches nécessaires en : vue de protester contre- cette lésion inouie du droit des gens. BULGARES SOFIA, 7 août. — Officiel : Front de Macédoine : A l'est du lac de Prespa, nos trempes 'd'attaque ' ont pénétré dans les tranchées françaises en dépit d'une violente résistance ennemie au sud de Péristeri et près de la Cservena Stena, où ils firent prisonniers des Français. A l'est du Vardar de forts détachements anglais tentèrent au cours d'un assaut réitéré par deux fois contre nos postes, de culbuter le village de Mat.schuhow. Ils furent dispersés par -,notre feu. B'efs coups de main d'artillerie ennemie. Des -.no ntors ennemis ont bombardé vainement du golfe d'Orfano, nos positions à l'embouchure de la Strouma. SOFIA. 6 août. — Officiel: Sur le front en Macédoine, à l'est clu Siumbi inférieur, notre feu a dispersé trois détachements d'assaut français. A l'ouest du Dobropolje, et dans la région de la Mo^lena, canonnade réciproque assez violente par intermittence. A l'est du Vardar, nos avant-postes ont mis en fuite un détachement de reconnaissance anglais. Dans la région de la Strouma inférieure, nos troupes ont mis en fuite plusieurs détachements anglais. TURC CONSTANTINOPLE, 8 aoûti Front de Palestine ; Une attaque entreprise hier durant la nuit par plusieurs compagnies ennemies c antre nos positions près de "Rasat, s'est écroulée dans le sang. Après un assez long combat d'artillerie l'ennemi fut rejeté dans ses positions de départ. Durant toute la journée les positions réciproques ainsi que I hinterland ont été pris sous un jeu d'artillerie de faible intensité. A part cela, pas d'événements importants à signaler. FRAHC3AI8 PARIS, 8 août. — Officiel, Q h., p. m.: Ce matin à 5 heures nos troupt s en liaison avec les troupes britanniques ont attaqué dans la région sud-est d'Amiens. L'attaque se développe dans des conditions favorables. PARIS, 8 août. ■— Officiel, 11 h, p. m.: L'attaque effectuée ce matin pur nos troupes au sud-est d'Amiens, en liaison az^c les troupes britanniques, s'est poursuivie daim de bonnes conditions.ITALIEN ROME, S août. — Officiel: J Au nord du Col del Rosso iwe audacieuse patrouille a réussi à mettre en f'Mte un poste avancé de l'ennemi; elle s'empara <î celte occasion de quelques prisonniers et de quelques-mitrailleuse s. Durant là nuit du 8 l'adversairé.fi tenté, après une brève préparation d'artillerie ; $'attaquer de nouveau nos positions sur le Carnâtie. L'intervention heureuse de notre artillerie tfytia rapide contre-action de l'infanterie ont anèa ;li l'attaque. Dans la vallée de Ldgarina, dans IçQbûssms de la Val-larsa et d'Asiago, nos batte-r: à ovl canonné des eolonn-s. des chars et des c- vmfibiles dans les canes de co":r.'i"Vi xuu:i < ' . .'■* :. . ANGLAIS LONDRES, 7 août: Une co,lire-attaque anglaise entreprise ce malin du bonne heure an sud-ouest de Morlancourt nous a permis de reconquérir tout le terrain perdu hier; nous avons fait un certain nombre de -prisonniers. Nous avons avancé nos lignes sur une faible étendue des deux côtés de la rivière de Clarence et avons fait quelques prisonniers. D'autres attaques ennemies des deux côtés delà rouie Bray-Corbie,ont été. repoussées le matin et Vaprès-midi. La marche en avant de -j'os patrouilles s'est continuée à l'est de Robecq. Nous avons avancé 710s lignes entre les rivières la Lattre et la Clarence sur une profondeur de 1,000 yards s'étendant sur un front d'environ cinq milles. y. =3 » DERNIERES DEPSCHES LES EVEîSETvIEîiTS RUSSIE Une conspiration centre Lcniae et TrctzUI Bâte, 9 août. — On mande de Moscou àux journaux suisses qu'on a découvert un complot contre Leniné et Trotdri. Les mesures de police ont été renforcées. Lénine n'apparaît que rarement dans les rues de la vilie et jamais san? escorte militaire. /r ' Vainore ou rar-jr;r Stockholm, 8 août'. — De Pétrojrrad au «Tour-ral de Stockholm» : Trotzki a lancé un appel dans leauel il déclare que le gouvernement des Soviets doit crouler s'il ne parvient pas à anéantir les Tchéco-Slevaques. Les combats à la Vesle. Berlin, 8 août. —■ Après que les .radiotélé-graames de l'Entente annoncent à diverses reprises, ces derniers jours, le passage triomphal de la Vesle, la propagande ententiste se voit maintenant obligée de parler elle-même d'une pause dans les opérations en ajoutant cependant que cette pause ne signifiait nullement la cessation de l'offensive. Cette pause est une pause . d'épuisement ; car au cours de leurs attaques de la Marne à la Vesle, contre les arrière-gardes allemandes, se défendant avec une opiniâtreté et une habileté extraordinaires, les Français et les Américains ont perdu des flots de sang. Après l'écroulement des dernières attaques de grande envergure à la Vesle le 6 août, il n'y a plus eu le 7 août, sur la ligne é de la Vesle, que des combats partiels insignifiants et des combats d'artillerie d'alternatives diverses. Des détachements allemands ont poussé fréquemment au delà de la région riveraine et ont ramené des prisonniers. Trois contre-attaques françaises s'écroulèrent sous le feu des Allemands. Des attaques anglaises et françaises contre les nouvelles lignes allemandes des deux cô. tés de la route Braye-Corbie, ainsi qu'à l'ouest de Montdidier, échouèrent de la même façon. 1,8 bsmbartîsirient d3 Paris Berlin, 9 août. — On mande de Genève au . «Lokal Anzeiger»: M. Poincaré a parcouru les rues parisiennes les plus ravagées par le bombardement.Le «Petit Parisien» annonce que les victimes auraient été particulièrement nombreuses lundi dernier. La guerre scus-mariiî3. Copenhague, 9 août. — Le consulat de Danemark à Alexandrie annonce que le bateau automoteur danois «Columba», de 5570 tonnes, aurait été coulé le 1er août en vue de Port-Saïd, où le capitaine et 38 hommes auraient été débar-qxrés ; il semble que le 3me machiniste ait péri. Copenhague, 9 août. — L'ambassade de Norvège à Londres annonce que le vapeur norvégien «Alix» aurait heurté une mine, le 2 août, et aurait sombré à la côte irlandaise. Londres, 8_août (Reuter, télégr. partirai.). — On mande de Buenos-Ayres au «Times» l'échec des négociations avec la Suède concernant la cession, pâr celle-ci, de six navires suédois. Dans ces conditions, le ministère argentin des affaires étrangères a chargé l'ambassadeur à Paris de se rendre en Espagne, afin d'y obtenir des vaisseaux marchands en remplacement des navires argentins vendus ou coulés pendant la guerre. Les éwcneiîTîsnts sur mer La Haye, 7 août. — I,e vapeur «Poséidon», de 1a Compaenie Rovale Néerlandaise tle navi gation à vapeur, un des navires qui ont ét<! saisis par les Etats-Unis, est entré, près de Virginia, en collision avec un autre vapeur et <1 sombré. Le «Poséidon» jaugeait. 1.90fi tonnes, cl avait été construit en 1914. Copenhague, 7 août. — Des armateurs norvégiens et américains ont constitué, sous nom d'«American Steam Ship Line», une nouvelle société de navigation à vapeur avec siège à Seattle, dont les navires, au nombre de huit, feront des voyages réguliers en Chine, aux îles de la Sonde, aux Philippines, en Australie et en Nouvelle-Zélande. Quatre vapeurs sont déjà prêts et feront sous peu leur premier voyage. Copenhague, 7 août. — L'assurance maritime suédoise contre les risques de guerre a pavé, depuis le début des hostilités, 7<t millions de couronnes d'indemnité pour perte de navires et de cargaisons. La retraite allemande d'après la presse suédoise. Stockholm, 8 août. — La retraite allemande derrière la Vesle est admirée sans réserve par les critiques militaires suédois. C'est ainsi que le «Journal de Suède» écrit ce qui suit : Depuis que les Allemands ont atteint la ligne de La l'ère—Ville-en-Tardenois, il est tout à fait clair qu'ils sont de nouveau maîtres de la situation. Depuis ce moment, ce n'était plus une retraite allemande, mais une marche en arrière stratégique, qu'on peut admettre comme devant se continuer à une allure déterminée par les Allemands, jusqu'à la ligne de la Vesle. Cela résulte de la circonstance que les alliés n'ont pas fait de prisonniers, ni n'ont capturé aucun canon.Cette retraite des .Allemands restera dans l'Histoire comme un véritable chef-d'œuvre. Parmi les descriptions de combat des alliés, une voix s'est également fait entendre de-ci, de-là, pour avouer que la retraite s'était effectuée dans l'ordre le meilleur. Le «Journal de Stockholm» dit : La rapidité et la décision avec lesquelles l'état-major allemand a mis à exécution un mouvement de retraite aussi vaste, laisse supposer que cette retraite est le fruit d'un plan mûrement conçu ayant pour but d'enlever de nouveau l'initiative à l'ennemi et de lui porter un nouveau coup en un point qui convient mieux aux troupes allemandes. Au cours de leurs campagnes de Russie et de Pologne, Hindenburg et Ludendorff ont montré qu'ils sont les maîtres de la retraite et savent changer celle-ci en victoire. C'est pourquoi il n'est pas exclu de croire que cette fois encore ils montreront à l'adversaire leur supériorité stratégique. La presse danoise et !a situation après l'offensive française. Copenhague, 9 août. — L' «Extrabladet» écrit relativement à la situation : "On continue à faire la guerre en territoire belge et français ; il y a un long trajet à parcourir pour arriver à là frontière allemande et marche sur Berlin ; et personne ne peut dire que les événements des derniers jours ont annulé ou diminué le courage ou la force combattive des troupes allemandes. Il est probable que celles-ci vont repasser à une nouvelle offensive, quand cette phase de la guerre sera terminée. Ce n'est donc pas sans raison que les jubilations de victoire en France se font plutôt entendre en sourdine. Opinion de Gardiner sur l'issue des hostilités. Berne, 8 août. — Robert Gardiner écrit dans le cDaily News», relativement à l'anniversaire de l'entrée en guerre de la Grande-Bretagne : L'adage latin « Si vis pacem para bellum » ne fera plus illusion; on sajt. à présent, que la cri ,u''or «'es', ? donné aux armements.'' D'aucuns affirment que la guerre peut être supprimée- par la guerre ; ils pensent que l'Entente peut arriver à une supériorité militaire tellement écrasante que l'ennemi ne pourrait plus jamais se reformer ; mais c'est là une vaine illusion. Jamais on n'imposera par la violence la paix au monde. L'idée qu'après leur victoire les alliés sauront maintenir la paix mondiale, grâce à leur puissance irrésistible, implique non seulement qu'on reconnaît la conception prussienne, mais qu'on foule aux pieds tous les enseignements de l'histoire mondiale. Une paix absolument sûre n'est obtenable que moyennant un nouveau système mondial capable d'extirper la cause de la guerre, autrement dit la course auy armements, vu l'impossibilité, dans les circonstances en cours, de garantir la paix dans l'intérêt de tous et de la civilisation, en réalisant une organisation susceptible d'une gestion équitable des affaires du monde, Ls voyagD cie EV3, Halrfsrich Berlin, 8 août — On annonce que le Dr Helf-i'erich est arrivé aujourd'hui de Moscou à Berlin. Après avoir délibéré avec les milieux gouvernementaux compétents, le Dr Helfferich se rendra pour plusieurs jours au grand quartier général pour y soumettre ses observations et ses -propositions quant à la situation en Russie. Il ; dépendra du .résultat des délibérations s'il retournera à Moscou. L I-, Uns allocution de Malvy. Berne, 8 août. — Après que Mtre Bourdillon, défenseur de Malvy, eut donné lecture d'une lettre de Mme Malvy, l'ancien ministre se leva et prononça, les mains jointes et les yeux enflammés, l'allocution suivante : « J'avais la conviction que pour sauver la France il fallait s'adresser à toutes les forces vives de la nation. C'est pourquoi je me suis mis en rapport avec les délégués autorisés et commerciaux de la classe ouvrière et je me suis.. souvent trouvé en contact avec ces hommes. Conscient du danger df la politique d'entraves, je ne'les ai pas utilisés. Tout ce que j'ai fait, je l'ai fait en réalité pour le bien de la patrie. A présent, il est facile d'exciter la force d'imagination des masses eni cherchant un cas isolé dans mon labeur incessant de trois années. Te prie Monsieur le procureur-général de me faire la grâce de renoncer à l'affirmation d'après laquelle j'aurais traité de mon_ propre chef derrière le dos de mes collègues. |e l'en prie déjà, lien qu'à Cause de la dignité de mes collègues eux-mêmes. Si j'ai laissé parler ici mon président du Conseil, ce ne fut point pour me couvrir à l'aide de la solidarité ministérielle. Accusé, par un calomniateur de profession, d'avoir vendu mon pays, j'ai demandé des juges. Je me trouve devant vous au bout du calvaire de ma famille, après ces dix mois,mais l'homme privé n'est rien dans ce drame que nous vivons. Le pays veut justice. Le procureur-général ne devra point chercher à atteipdre par des détours le but que s'est proposé mon calomniateur : Je ne suis point un traître, mais jç suis un complice. S'il en était ainsi, je n'implorerais aucune pitié. Mais je suis innocent et vous ne me déshonorerez point. Cette salle, où tant de litiges politiques ont été tranchés, çst une salle de justice. Je confie mon honneur et celui de ma famille à la sauvegarde de votre savoir. En ce qui me concerne, conscient de mon amour envers la patrie, je porterai la tête haut. » Epilogue du procès Kalvy. Berne, 8 août. — Le bannissement de Malvy, punition qui n'avait plus été ^infligée depuis les débats contre les communards, implique pour l'accusé la perte de sa dignité parlementaire ; la Chambre n'a aucun droit de pourvoi en appel. Paris, 8 août. — L'agence Havas annonce que la notification du jugement de Malvy est parvenue aujourd'hui au ministère de l'intérieur, qui fera le nécessaire pour la mettre à exécution, conformément à l'art. 32 du Code pénal. Le Parlement anglais et ïa Ligue de3 mtioas. Berne, 8 août. — Les débats du 1er août à la Chambre -des Communes ont porté, entre autres, sur la Ligue des nations. Sir Dickinson, député libéral, dit que" pour justifier les dépenses pour la guerre, soit déjà 8 milliards de livres sterling-, il faut que ces fonds servent à lutter pour un idéal qui réside dans la Ligue des nations et que le gouvernement fasse élaborer un programme par ses fonctionnaires. comme cela s'est fait eu Fraace. II "V. y aurait à considérer ; 1) que les traités devraient être sacrés; 2) qu'aucune nation ne de* vrait recourir à la violence sans en avoir d'abord appelé à la Ligue; 3) que les litiges soient tranchés par un tribunal analogue à la Supreme Court des Etats-Unis ; 4) que les nations s'efforcent de rendre cette Ligue une organisation durable et vivace. Sinon il y aurait la perspective d'un renouvellement de la guerre dant 20 ou 30 ans. , Thomas, du parti ouvrier, dit qu'il n'y a rien de blamable à parler de paix, si cette dernière met fin aux guerres; que partout, dans toutes les couches sociales, on aspire actuellement à la paix ; que la guerre a cessé d'être une question territoriale, sinon les soldats britanniques cesseraient le combat ; qu'il faut tracer la voie pour organiser la Ligue des nations ; qu'il faut renoncer à la guerre économique ; j'ai la conviction, conclut-il, que celle-ci entraînerait une nouvelle guerre dans un proche avenir. Le major Word, du parti unioniste, dit qu'une .Ligue des peuples d'où l'Allemagne serait exclue est indésirable. D'autre part, le seul moyen de transformer la mentalité allemande, c'est une victoire militaire. Il ne faut pas Voir dans la Ligue des peuples quelque chose remplaçant la victoire. L'orateur pose comme conditions de la Ligue, le désarmement général, la liberté économique et l'arbitrage universel. Avant de realiser le projet, il faut être assuré de sa réussite, autrement, pas un seul pays ne sacrifiera, son armee II faut donc, tout d'abord, ne pas trop attendre de la Ligue; si elle fait ses preuves quelques années, on proposera le désarmement; on compromettrait le succès en demandant l'irréalisable dès la première année. Le colonel Wedgwood (libéral) dit que, maigre les déceptions que réserverait à certains pays la Ligue des nations, elle est la seule issue re-commandable.Mac Curdy (libéral) répète ces lignes du, «Times» : Aux prochaines élections générales, la Ligue des nations s'en tiendra au programme e.ectoral dans^ toutes les circonscriptions ; la Ligue devrait être constituée de nations bien convaincues de l'iniquité de la guerre. Mac Donald (parti ouvrier) propose d'expérimenter une Ligue de nations,non pas constituée de diplomates, gouvernants et fonctionnaires, mais de parlements des différents Etats. Robert Sykes (unioniste) signale les efforts de la classe laborieuse pour s'exempter, à l'avenir, du service militaire, ainsi que le désir de paix manifesté par tous les commerçants et fabricants ; il espère que la réunion de ces facteurs garantira une paix durable. Robertson (libéral) dit que la grande difficulté, pour réaliser la Ligue des nations, est d arriver à ce que celle-ci impose ses décisions; il estime que toutes les nations devraient d'abord s'entendre pour réduire les armements dans une très forte proportion ; que la Ligue devrait disposer d'une organisation de presse dans le but d'aplanir les différends entre nations ; que ces dernières devraient s'engager à fournir des contingents pour maîtriser les Etats récalcitrants aux décisions de la Ligue. Le major Tyrom (unioniste) trouve la Ligua irréalisable tant qu'on n'aura pas vaincu l'Allemagne.Lord Robert Cecil, sous-secrétaire d'Etat, clôture en affirmant que le gouvernement va élaborer un programme, et qu'on peut espérer, à bref délai, des déclarations concrètes ; les difficultés de la mise à exécution du projet de Ligue sont grandes; mais l'avenir de l'humanité tout en-tiere dépend de cette solution, à laquelle on doit aboutir par l'union des efforts de" tous lest I hommes de conviction et volonté sincères. Le commandant anlfîàîs en Afrique orfôÀïate Berlin, 9 août. — D'après le « Lokal Anzei-ger», le, journal «O Secola» de Lisbonne annoncerait que le commandant suprême des troupes anglaises d'Afrique orientale s'est noyC au, passage d'un cours d'eau. Le ravitaillement da !'Italie De Zurich : Le journal «Perséveranza» se plaint de_ la disette, de viande qui règne en Italie. Le poisson aussi est presque introuvable. On manque également de* farine de maïs. Le lard est très souvent immangeable. La crise ministérielle hollandaise C'olog'ne, 8 août. — D'Amsterdam à la «Gazette de Cologne»: La crise ministérielle n'est, pas encore terminée. Le ministère des finances a été offert au Dr Trip, trésorier-général, qui a oeclaaé cette offre. Le jonkheer van Nispen tôt Sevenaer, ambassadeur près du Vatican, est en route pour la Hollande, probablement par suite de la crise. La Haye, --'8 août. -—• Du «Nieuwe Courant» * Les pourparlers de Mgr Nolens au sujet de la formation du Cabinet sont avancés au point que jusqu'ici tous les portefeu:!:>, s. à part deux ou trois, ont trouvé des titulaires. Lundi, il ne manquait plais qu'un ministre des finances. 11 n'est pas encore certain que le jonkheer van Nispen tôt Sevenaer, ambassadeur près du Vatican, qui est actuellement en route pour la Hollande, reprendra le ministère des affaires étrangères et la présidence provisoire du conseil des ministres. Ceci_ dépendra des conférences concernant la politique extérieure. Man!f3&ai30Rs contre la vie chère à La Haye La Haye, 8 août. — Ce matin, une grande foule s'est réunie devant l'hôtel de ville et s'est livrée à des démonstrations provoquées par ie renchérissement général. La police montée a tiré plusieurs salves. Le calme n'a été rétabli que vers midi. La production fcbuiiière en HaHanda De La Haye.r Le «Maasbode» écrit que la p~o-» duction des mines du Limbourg se ressent considérablement de l'alimentation insuffisante des mineurs et de la grippe espagnole qui règne parmi eux. Ea production quotidienne est déià descendue de 1,500 tonnes. Difsnse d'expcrtatïen au Luxembourg On mande de Luxembourg oue le gouverne-' ment grand-ducal vient cle défendre l'exporta- . tion du vin. L'accusation contre Bratianu. v Bucarest,. 9 août. — Le Sénat roumain s'est rallié, par 57 voix sur 64, à la résolution de la Chambre, aux termes de laquelle l'e::-premier finistre Bratianu et sept ministres de son cabinet seraient attraits en justice. Il y a eu un vote négatif et 6 abstentions. Manifestations pacifistes on Suède Les journaux suisses apprennent de Stockholm que dans cette ville ainsi que dans un grand nombre d'autres villes suédoises, de grandes réunions ouvrières ont été organisées, dans le but de manifester en faveur d'une paix rapide, si possible immédiate. Ces réunions ont voté des résolutions qui invitent les amis de la paix dans les deux camps adversaires et dans les pays neutres à travailler de toutes leurs for-< es à amener le comme - ment de pourparlers de paix qui devraient conduire, si possible, à une paix générale par accord. Le cas du «Kcningïn R2gentas» Amsterdam, 8 août. — Le conseil de navigation a rendu aujourd'hui son jugement concer-nant le navire-hôpital «Koningin Regentes» et conclut que celui-ci a été coulé par torpillage. Comme on n'a retrouvé aucune pièce de tor-< pille, on ne parvient pas à_ établir la nationa-t lité du sous-marin qui a déchargé la torpille. Le terrorisme en Grèce. Berne, 8 août (télégr. particul. de l'Agence; hellénique). — Le conseil de guerre extraordinaire siégeant à Kozani a condamné à cinq ans de prison le métropolite de Kozani, prétendû-ment coupable d'antipatriotismo. A Athènes, on a arrêté l'évêque de Larissa; on a arrêté ensuite à Lemis le général Papu-lias, comme provocateur des insurrections' militaires de Thèbes. L' «Echo de Grèce» annonce que l'état dç siège est appliqué à l'île d'Ithaque. DIX CENTIMES

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le bruxellois: journal quotidien indépendant gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Zeiträume