Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 28 Februar. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 23 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/cc0tq5t09p/
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4™ Année N. 869 Ed. S CINQ CEHTinES Mercredi 28 Février 1917 ABONNEMENT POSTAI, ÉD. JJ Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours le» 1 Janv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob. On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois Fr.3.00-Mk.2.40 Frl.50-Mkl.20 TIRAGE : 0SO.QO© PAR JOUR Le Bruxellois Rédacteur en Chef : René Armajad L m Israsl Quotidien fsiSpsiismi m Rédaction, Administration, Publicité, Venté : i BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS j ANNONCES — La ligtu Faits divers et Eehos . fr. 5.0Ï Nécrologie 3.00 Annonce? commerciales . I.SO » financières . . . J .00 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.50 La grande lighe L0r' TIRAÛEîllO.OdO PAR JOUR DERNIERS COMMUNIQUÉS OFFICIELS ALLEMANDS BERLIN, 27 février. — Officiel de midi : Théâtre de la guerre à l'ouest. Des poussées nombreuses, effectuées par les Anglais contre noire front entre Y près et la Somme, une seule a pu atteindre nos tranchées. L'ennemi, qui avait pénétré à l'est d'Arras, a été rejeté par une contre-poussée. Le feu d'artillerie ne s'est élevé au-dessus de la vigueur habituelle que dans peu d>' secteurs.Théâtre de la guerre à l'Est. L'activité combatlive a été fréquemmest plus vive qu'en ces derniers temps par un froid décroissant, giont ae Macédoine. Rien de nouveau. BERLIN, 26 février. — Officiel, soir : A l'est d'Arras une poussée en avant anglaise a échoué. Dans le secteur de Sailly l'activité combal-tive a augmenté d'intensité dans l'après-midi. Rien de particulier à l'est. lorpiiieius allemands â l'emCoucnura de la Tamise. BERLIN, 20 jcvrvtr. — Officiel : Dans ta nuit au 25 au 26 février des fractions de nos forces de comoat sous-marines, commandées par les capitaine de corveite Tillessen et Conrad Al-breciit pénétrèrent dans la Manche jusqu'au delà de la ligne Douvrcs-Calais et jusque dans l'embouchure de la Tamise. Après un violent combat d'artillerie, nous avons fait sauter les destroyers anglais occupant la Manche. Plusieurs d'entre eux furent endommagés et évitèrent par une fuite rapide, des combats ultérieurs. Pour le restant, nous n'avons rencontré aucun adversaire dans cette région. Une autre partie de nos torpilleurs a poussé, sans rencontrer la moindre surveillance, jusqu'à North Foreland, au delà des Downs. Les installations militait es du htloral près de North Foreland, la ville de Margate, située à l'arrière plan, ainsi que des navires à l'ancre, ont été pris avec succès sous notre feu. Nous n'avons rencontré aucune trace de transit commercial. Nos vaisseaux sont rentrés indemnes et au grand complet. AUTRICHIENS VIENNE, 26 février : Thékire ne la guerre è l'Est. Groupe d'armée du ieioaiarecliai général von. Maeksasen : Rien de particulièrement intéressant. Front d'armée de l'aiehiuue Joseph: Au nord-ouest du défilé des Tartares nos troupes ont repoussé récemment une attaque russe au moyen i'un combat de grenades à main. front d'armée au feldmaréchal général Prince Léopold de Bavière: Au sud de Brzezany une nouvelle poussie en avant russe a été repoussée. A l'ouest de Luzk nos troupes d'attaque ont surpris plusieurs sentinelles de campagne ennemies. Théâtre de la guerre italien. L'après-midi un feu d'artillerie plus intense s'est manifesté en quelques secteurs du front du littoral. Près de Vertoïba nos troupes ont pénétré nuitamment dans une sape ennemie fortement occupée, qu'ils détruisirent et dont ils exterminèrent les occupants à l'exception de quelques soldais qui furent faits prisonniers. TURCS CONSTANTINOPLE, 27 février. — Officiel du 26 février : Nos opérations au front du Tigre s'effectuent méthodiquement. Au front du Sinai, la cavalerie ennemie, en relation avec une batterie de six mitraiïlen-ses, a attaqué une de nos compagnies avancées. Après un combat d'une durée de trois heures, l'adversaire a été contraint à la retraite. Sur les autres fronts, pas d'événement important. FRANÇAIS PARIS, 2,6 février. — Of]iciel de 3 h. p. m. : Hier en fin de soirée, un de nos détachements a fait irruption dans les iignes ennemies près de Ville-sur-Tourbe. De nombreux abris ont été détruits.Des prisonniers eî du matériel ont été ramenés par nous. Deux coups de main ennemis, l'un sur nos tranchées au nord de Beaulne (nord-est de Soissùns), l'autre sur un de nos petits postes au nord-ouest i'Avocourt, ont échoué. Nous avons fait des prisonniers, dont un officier. Canonnade intermittente sur quelques points du front. AVIATION. — Dans la journée d'hier, nos pilotes ont abattu trois avions ennemis. L'un de ces appareils est tombé dans nos lignes près de Mercy (région de Reims), le second au sud de Binon (Aisne), le troisième au sud est d'Altkirch. Nos escadrilles de bombardement ont lancé de nombreux projectiles sur deux bivouacs et un dépôt de munitions près de Spincourt, où de nombreuses explosions ont été entendues, ainsi que sur te terrain et les hangars de Buzancy et les voies ferrées d'Ars-sur-Mosellc, les gares de Bousserviller et de Woel-fling (région de Weissenburg). PARIS-, 26 février. — Officiel de 11 h. p. m. : Notre artillerie a exécuté des tirs de destruction efficaces sur les organisations ennemies en Belgi que, dans la région des Dunes et à l'est du bois de Malancourt. Nous avons réussi un coup de main sur un saillant ennemi au nord de Tahure et ramené des prisonniers. Rien à signaler sur le reste du hniii RUSSES PETROGRAD, 25 février. — Officiel : Front ouest : Dans le sccteur de Semanki Liest-schentaty, au sud du lac de Wischniemvski, i'enne-nti a laissé dé g ger du gaz. Après que les couches de gaz eurent atteint nos tranchées, elles refluèrent vers les tranchées tnnemies, par suite d'une saute ie vent. ÏTAUENS ROME, 25 février. — Officiel : Activité d'artillerie assez vive dans les vallées de ïAstico et de Travignolo, au Haut-Cordevole et d.anî la région à l'est de Gorizia. Nous avons nettement repoussé toutes les tentatives d'attaque ennemies contre nos positions du Monie Mosodagii, sur le haut plateau d'Asiago, au grand Pal, au But supérieur et dans la vallée inférieure de Stunden, au ruisseau de Pontebba. Le temps ciair a favorisé i activité des avions. Soutenus par notre artillerie, nos avions ont dispersé partout les aviateurs ennemis qui exécutaient des vo.s de reconnaissance au-dessus de nos lignes. ANGLAIS LONDRES, 25 février. — Officiel : L'ennemi a continué au cours des dernières 24 heures son mouvement de retraitc.Nos détachements se sont avancés sur un large front sans se heurter à beaucoup de résistance et ont occupé le village de Serre ainsi qu'un certain nombre de points importants, situés plus vers l'est. Au. cours d'une poussée, effectuée hier soir avec succès, sur un front de 450 mètres à l'est de Vierstraat, nos troupes sont restées pendant une heure dans les tranchées allemandes, en infligeant à l'ennemi de lourdes pertes. Plusieurs colonnes d'artillerie et de munitions, ainsi que trois mitrailleuses, ont été détruites. Nous avons en outre pénétré dans les lignes ennemies au cours de la nuit dernière à l'est a Armentières. Un détachement, qui avait réussi, sous la protection d'un vicient bombardement, à atteindre le matin nos tranchées, au nord-est d'Y près, a été immédiatement repoussé. L'ennemi a fait sauier ce matin une mine à l'est d'Ypres. L'artillerie a montré récemment une grande activité des deux côtés, au sud et au nord ds la Somme. LONDRES, 25 février. — Communiqué. de Mésopotamie : La fraction méridional^,de la position de Sahnai-hat, dont nous nous somn&rs emparés> s'étendait sur deux lignes et mesurait 450 mètres de large en front, sur 100 yards de profondeur. Six contre-attaques ennemies échouèrent. Notre attaque de Vaprès-midi du 22 février a amené la prise de deux lignes ennemies sur une largeur de front de 900 mètres. Le 23 février, avant le lever du jour, nous avons passé le Tigre à proximité de SUumquahbehd. Nos troupes de couverture ont pris position sur la rive gauche et fait quelques prisonniers. En 9 heures, nous avons reconstruit le pont et assuré notre position, jusqu'à la tombée de la nuit, malgré une résistance énergique. Nous avons repris l'attaque près de Sah-nahyat et nous nous sommes emparés de la troisième et de la quatrième ligne, sur 1,050 yards de profondeur. Le 23, nous avons lait 544 prisonniers dans la région de Shtttuarcr. m» Dernières Dépêches La situation misérable de l'armée de Saionique. Rotterdam, 27 février. — D'ap:ès les journaux anglais, Dilion a fait une critique acerbe à la Chambre des Communes au sujet de l'expédition de Saionique. Il déclare ce qui suit : Si la politique du Ministère de la guerre comptait rendre ridicule et détruire l'expédition, elle ne pourrait être autre que ce qu'elle est. Les 200,000 hommes ae trouvent dans une situation terriblement défavorable. L'année dernière il y avait 60,000 malades de la dyssenterie et de la malaria. En outre on n'a pas envoyé à Sarrail les renforts qu'il a demandés. On s'oppgsa à toute entreprise même quand elles furent nécessaires par les opérations des puissances centrales en Roumanie. Les munitions, Us canons et autre matériel de guerre ont fait défaut à Sarrail. Le navire de guerre continental américain. Le pays de l'apôtre de la Paix qui est occupé à pourvoir les pays de l'Entente de munitions considérables pour arriver à une prompte fin de la guerre, est très actif au point de vue de l'invention d'outiis meurtriers. Ou se rappelle encore comment une fabrique de munitions américaine louait dans ses prospectus son invention d'obus fabriqués avec du poison. Mais l'audacieuse fantaisie ne veut pas s'en tenir à de pareilles bagatelles. Le périodique « Deutschland zur See » reproduit d_s ilius.tra.ions du navire de guerre continental, une fantaisie d avenir américaine, dont l'inventeur est l'Américain Frank Schumann. Ce navire de guerre continental représente une combinaison d'une voiture en forme de faucille des anciens temps avec les vaisseaux de ligne géants modernes. Oe l'avis de l'inventeur, parmi tous les moyens que ia technique met à la disposition du Dieu des batailles, seul le navire de guerre mérite le nom honorable de «machine». Car seul le navire de guerre exploite le massacre général de l'adversaire. Pourquoi l'.eau aurait-elie seule la faveur de cette exploration? Cette idée audacieuse inquiéta le bon Américain et il dressa dans sa fantaisie, le nav-ire de guerre sur des roues. Comme l'indiquent les illustrations, le navire de guerre continental possède trois roues, deux roues tournantes et un guidon. Les roues tournantes ont un diamètre de C0 mètres et peuvent sans hésitation, simplement écraser des forêts et des locali és habitées ou tout ce qui est dans son chemin. La machine donnant la force d'impulsion est établie sur un support à treillis de 100 m. de tension. Naturellement les canons et autre matériel de guerre ne manqueront pas. On a fixé également entre les roues tournantes une espèce de rateau, qui devra détruire ce que les roues tournantes n'ont pas abîmé. L'illustration montre le navire de guerre continental au moment çA il détroit une ville industrielle et au moment où il traverse un fleuve. L'inventeur est na turellement convaincu qu'il n'existe pas de défense contre son navire de guerre , continental. Nous croyons que la question des moyens de défense peut encore être laissés e-n suspens, car provisoirement le navire continental n'est q„ eue création imaginaire et nous ne croyons pas qu':' existe des moyens de défense contre la fantaisie diîs Américains, La guerre aérienne, Berlin, 26 février. — De même que tes jours précédents, le brouillard a empêché de voir quoique ce soit aans la matinée au 25 février, et influença notablement l'activité de nos aviateurs et des aviateurs ennemis. Mais vers miai, le soleil creva les masses de nuages et en un tour de main les avia<-teurs des deux camps s élevèrent pour accomplir leur tâche de combat ou de reconnaissance. La pius vive activité d'aviateurs a régné durant iss heures du midi et de l'après-midi entre cens et Arras et au-dessus de toute la longueur du front de la Somme. L'activité fut particulièrement vive en Champagne. Des deux côtés du front, ii y eut de nombreux combats aériens, au cours desquels les aviateurs allemands réussirent à abattre huit avions ennemis, dont trois furent obligés d'atîèrrir au nord de la Somme, un quatrième resta devant nos lignes à l'est de St-Mihiel ; les débris du cinquième, un « Nieu-port », gisent près de Pfastatt/-st Lutterbach, taudis que le sixième, du même type, fut abattu au front de Macédoine. Les septième et huitième avions furent abattus au sein d'une escadrille anglaise qui avait tenté d'attaquer Saargenïiind, l'aprèo-raiai. Les Anglais ne réussirent pas à s'approcher du but convoité et ils furent Contraints de virer prudemment. Les bombes qu'ils avaient jetés explosèrent sans résultat au milieu des champs. Nos aviateurs de combat obligèrent, en combat aérien, deux des assaillants à atterrir. Un avion écrase git à proximité de Saargemiind ; l'autre réussit à grand'peine à regagner ses lignes, derrière lesquelles il s écroula. Si l'on rapproche ces faits du dirigeabie-pilote abattu la nuit précédente près de Saars.bin, ce^ pertes montrent sans doute à nos adversaires, que ia défense aérienne de notre sol est à. son poste et ne laisse impunie aucune tentative d'attaquer des villes industrielles allemandes. La politique de i'Sntenfce ea Extrême-Orient. Berlin, 26 février. — La « Norddeut^che ALge-^ 'racine Zeitung « publie des documents qui jettent un jour significatif sur les rapports de la Chine et de l'Allemagne. Parmi ces documents figure une lettre de l'ambassadeur italien à Tokio, à son gouvernement, datée du 22 avril 1916, où il est "dit : « L'opinion, que les Japonais, à l'instar de leurs ancêtres, savent aussi de nos jours agir sans se presser, se trouve confirmée par l'opiniâtreté fine et inlassable avec laquelle, depuis de nombreuses années, ils ont su tendre au-dessus de ia Chine un vaste et invisible réseau d'intrigue, d'espionnage et de ruse, afin de préparer ainsi, dans ce malheureux pays, le désarroi dont on a vu le résultat au cours de ces dernières années. » Un autre passage de la lettre dit : « Si finalement Yan-Tchi-Kai fut une victime de la guerre européenne, et si c'est un fait incontestable que la guerre a empêché les gouvernements de l'ouest d'apporter toute aide matérielle à la Chine, cela ne paraît pas justifier la faiblesse des représentants de l'Entente à Tokio, qui a permis au Japon de faire payer non seulement les finances matérielles, mais aussi les valeurs politiques, son aide, à des taux d'usure éhontés. Une chose est certaine toutefois, c'est que les Puissances européennes feront tous îeurs efforts pour grapiîier ce qu'elles pourront de ce que fut jadis l'immense empire céleste. » La « Norddeutsche AHgemeine Zeitung » fait remarquer à ce sujet : « C'est là un ton d'expression peu usuel parmi les Alliés, et qui démontre que l'ambassadeur italien émet des doutes sérieux au sujet de la sagesse politique des Puissances de l'Entente, vis-à-vis du Japon. Ceci donnera également à réfléchir au gouvernement chinois. En tout cas, les conseils de l'ambassadeur prouvent une fois de plus combien sont creuses toutes les phrases hypocrites de ncs adversaires européens, lorsqu'ils parlent de protéger les droits des neutres. Ga demande des réformes en Eussie. Berne, 26 février. — Le correspondant du «Temps» à St-Pétersbourg annonce que la noblesse du gouvernement de Moscou a de nouveau fait parvenir une résolution au Tsar, où on attire son attention sur le danger, qu'aucune suite ne soit donnée aux vœux exprimés par la Douma; la situation intérieure de ia Russie serait entrée dans une phase extrêmement aiguë ; le retard apporté à la solution pourrait influencer le cours ultérieur de la guerre ; le bien-être du pays et du trône dépend de l'introduction immédiate des principes posts par les cor-pr,rations qui font la loi et par les Zemsrros. Copenhague, 2<f février. — D'après les informations des journaux russes, les membres du Conseil de l'Empire et de ia Douma d Empire ont introduit une requête près du Gouvernement, aux fins de réunir en Congrès tous les comités- qui travaillent pour" la défense du pays. Parmi les signataires, figurent le président de la Douma Rcdzianko, Gurko, Gutschoff, Kcnowaloff et Maklakoff. MartiîfSt&MoBS à Hew-York. Londres, 27 février. — L'« United Press » apprend de New-York, que des milliers d'hommes et de femmes ont manifesté uans la Fîfth Avenue contre la cherté des vivres. L'hôtel V7aldorf Astoria a été assailii. De nombreuses personnes ont été arrêtées.Le service civil en Russie. Amsterdam, 27 février. — L'« Algemeen Han-delsblad » apprend de Pétrograd, que les milieux gouvernementaux envisagent l'introduction du service civil; on ne suivrait toutefois pas l'exemple de 1 Allemagne et de l'Angleterre, mais on applique rait un système suivi par les autorités tinlanoanses, et d'après lequel l'obligation du travail serait imposée pour l'abatage et le transport du bois. L'emprunt anglais. Londres, 27 février. — Bonar Law a déclaré à !a Chambre des Communes, que le total de? souscriptions à l'emprunt de guerre atteint 1,312,095 livres sterling, dont 22 millions seulement ont été investis en emprunt exempt de taxe, le restant a été placé en emprunt à 5 p.c. Arrivée du « Orléans » à Bordeaux. Bordeaux, 27 février. — Le vapeur « Orléans » est arrivé dans la rade de Pouillac. La guerre sous-marine. Amsterdam, 27 février. — La direction de la ligne de nayigation Ctmard annonce que tous les passagers du « Laconia » ont été sauvés. D'après les journaux de New-York, vingt Américains se trouvaient parmi les passagers. Londres, 26 février. (Lloyd.) — Le vapeur de pêche anglais « Florlie », jaugeant brut 183 tonnes, a été coulé. Londres, 26 février. <Reuter.) — Le paquebot « Laconia », de la Cunard Line, venant de New-York et jaugeant brut 18,099 tannes, a été torpillé, sans avertissement préalable. On attend vers minuit au port un navire portant les 270 survivants du « Laconia », dont un bon nombre de passagers. . — iiiaiiiirCTnmwi DEPECHES (Reproduites de l'édition précédente.) Trahison de secrets militaires. Berne, 26 lévrier. — De Washington à 1' « Information » ; L'amiral Griflin a tait savoir que les secrets de construction au sujet des croiseurs de combat sont parvenus à l'étranger. Une instruction a été ouverte contre quelques constructeurs américains de navires. Chicanes anglaises. Berlin, 26 février. — La sollicitude anglaise pour les neutres se prouve parfois d'une façon vraiment singulière.Le cas suivant est significatif : Le 16 janvier, un de nos suus-marins rencontra le vapeur hollandais « Vieringen ». allant de Baltimore à Roiter--çî?m avec dr.s cérc?!e?,_N*x>ur compte dr gouvernement hollandais, et qui n'était pas moins de deux mois en route. Merci pour les chicanes anglaises ! Les Anglais avaient d'abord amené le vapeur à Kirk-wall, ensuite on l'obligea à retourner à Falmoutn et de là à Dartmouth pour y emporter du charbon. Finalement le vaisseau put continuer sa route vers la Hollande par les îles Shetland. Et tout cela pour un vapeur qui transportait des céréales pour le gouvernement. • Le service auxiliaire anglais. Copenhague, 26 février. — Le correspondant londonien du « Berlingske Tidende » écrit : Lors de ia seconde discussion au sujet du service auxiliaire anglaise, Revil Chamberlain a reçu,pleins pouvoirs, pour mobiliser toutes les sources auxiliaires de la nation. Costa-Bica et les Etats-Unis. L'Agenzia Americana de Milan affirme que le nouveau gouvernement, institué dans ia république de Costa-Rica, à la suite du coup d'Etat, enverra le général Timoco- à Washington arin de fournir des éclaircissements sur les causes de ce coup d'Çtat et d'informer le gouvernement des Etats-Unis de l'imminence d'élections générales. La Sénat américain et M. Wilson. New-York, 24 février. — Les membres républicains du Sénat ont décidé de ne pas accorder de pouvoirs illimités à M. Wilson. lis désirent au continue que M. Wilson consulte le Congrès avant de prendre des mesures graves. La rareté du beurre à Paris. Berne, 25 février. — Des journaux lyonnais à Paris : Par suite de l'établissement des prix rnaxi-ma pour le beurre, celui-ci a presque totalement disparu du m.arché. Aussi le gouvernement se propo-se-t-ii de saisir tout le beurre. La vérité sur la divulgation prématurée de la note de Wilson. New-York, 26 février. — Le rapport de la commission du Congrès des Représentants, chargée d'élucider la question de la divulgation prématurée de la note pacifiste de M. Wilsou, sera publié dans quelques jours. Il écarte toute culpabilité des cercles officiels. Il la rejette sur deux journalistes, à qui le secrétaire d'Etat aurait confié la nouvelle à titre confidentiel, et qui l'ont communiquée à des courtiers de Bourse. La situation en Grèce. Rome, 26 février. — Le « Corriere delb. Sera » apprend d'Athènes, que samedi les ouvriers ont encore manifesté' dans les rues du Pirée. La presse, les autorités, ainsi que des délégués de la population ouvrière et des commerçants, ont de nouveau exhorté la population au calme, malgré les souffrances résultant du blocus. Le gouvernement et les comités de bienfaisance prodiguent leur aide aux nécessiteux. On a ouvert des cantines populaires. L'attitude de la Hollande. Berlin, 26 février. — De La Haye au « Berliner Tageblatt »: Les navires qui font route ont reçu l'ordre provisoire de ne pas poursuivre leur route. C'est ainsi que les navires partis des Indes vers la Hollande, séjournent provisoirement à Port-Saïd. Du côté officiel on continue à donner par des communiqués précis, une idée au public, des difficultés dont souffre actuellement la Hollande. On attire l'attention sur les conséquences que pourrait avoir la retenue en Angleterre des cargaisons de salpêtre du Chili. Les vaisseaux retenus portent 20,000 tonnes de salpêtre. On exprime en outre des craintes pour le cas ou Ja _^iae ne serait pas accordée pour la nourriture de bétail, retenue en Angleterre. Il faut aussi tenir compte que six navires jaugeant ensemble environ 90,600 tonnes, chargés de tourteaux de lin, d'avoine, d'orge, de maïs, etc., ont été retenus depuis quelque temps en Angleterre. " "-ngleterre serre la gorge à la Hollande, par une pression méthodique. Du côté allemand, il aurait été en tout cas prouvé jusqu'ici qu on veut enlever autant que possible directement ou indirectement à la Hollande, l'apport nécessaire en vivres. Les buts poursuivis par l'Angleterre sont également d'une importance extrême pour la Hollande.Le voyage du Frédéric « VIII » ew-York, 20 février. — D'Halifax à l'« Asoccia-ted Press » : L'interruption du voyage de retour du comte Bernstorff et de sa suite, occasionnée par ia perquisition à bord du paquebot Scandinave « Frédéric VIII », sera probablement de courte durée. La perquisition des passagers commencée le 17 février aurait été terminée aujourd'hui. On adme' aue le vapeur serait prêt le 24 février pour continuer son voyage. Malgré que les passagers du « Frédéric VIII » se soumettent encore aux décisions destinées à empêcher des communications prohibées, de courts télégrammes, émanant de diverses villes des Etats-Unis, ont été remis à bord du navire, à Bernstorff et aux membres de ta suite, après avoir passé la censure. Le voyage transatlantique de deux vapeuis américains. A la Chambre de Commerce de Bordeaux, on croit qu'il est possible que le vapeur américain «Orléans» entre dans le port par la marée de lundi.Un épais brouillard règne sur l'océan. Les dernières nouvelles du vapeur « Rochester » sont absolument vagues ; on ne sait rien de ce navire depuis son départ de New-York. La pêche maritime en Sfoivège. Copenhague, 26 février. — D'après une communication du directeur des pêcheries norvégiennes, le produit de ces pêcheries a atteint en 19i6 une valeur de 136., millions de couronnes, contre 35.8 millions en 1914. La leiaiioe des naviic» es Angicteiig ~ et l'agriculture hollandaise. L'officieux Bureau de Corresponaance de La Haye expose en détail la situation faite à l'agriculture hollandaise par la retenue des navires. Il en résulte que le gouvernement anglais retient actuellement 3 navires ayant ensemble à bord 20,000 ton-" nés de nitrates du Chili, dont la non-arrivée aura une répercussion énorme sur la future récolte hollandaise.La navigation neutre. Copenhague, 26 février. — De Bergen au « Na-tionaltidende » : Le premier vapeur anglais chargé de charbon, est arrivé ici, depuis la déclara-tior. allemande du blocus maritime renforcé. Explosion à bord d'un vapeur-transport de troupes françaises. Genève, 26 lévrier. — De Malte à Paris : Une explosion fromidable dans ia chambre des machines, s'est produite à bord du vapeur français « St-Lau-rent », faisant le service d'Amérique. L' « Echo de Paris » croit que ja version d'après laquelle la catastrophe aurait été causée par un coup de torpille, est erronée, mais il n^ peut donner aes explications pins détaillées quant à la cause de-l'explosion. On dit que plus de 20 personnes ont été tuées. Le vapeur servait aux transports de troupes et jaugeait 5,614 tonnes. Il a été construit en 1905 et appartenait avant la guerre à la flotte de la Compagnie générale transatlantique. Le nouveau « Mcwe ». Londres, 24 février. — On mande de New-York au « Times » ■ L'équipage du vapeur britannique « Theodor » prétend aïoir établi indiscutablement que l'un des croiseurs allemands qui opèrent dans la partie méridionale de l'océan Atlantique est ie croiseur « Vineta ». Conséquences du blocus sous-m&ûne. Vienne, 2 ôfévrier. — Les journaux polonais apprennent de Lemberg que, par suite de ia guerre des sous-marins, le trafic des voyageurs, le service postal et les* transports de marchandises sont com-. piètement suspendus entre la Russie et les autres pays de l'Entente. Le commerce russe subit de fortes pertesf Les eSets de la guerre sous-marine. Genève, 26 février. — L' « Ojuvre » pui ie une statistique des quantités de céréales qui auraient dû i être importées jusqu'en juillet 1917, par les pays ' de l'Entente, en vue de ravitailler leur population. Il en ressort que la France a besoin jusqu'en juillet de 30 millions de quintaux de céréales, l'Angleterre de 55 millions, l'Italie de 16 millions. Ces quantités doivent ctr-î importées des Etats-Unis, du Canada, des Indes, de l Argentine et de l'Australie. Avant la déclaration du blocus maritime, la France n'a reçu que 8 millions de quintaux sur les 30 millions nécessités, l'Angleterre encore beaucoup moins. Mais la situation de l'Italie est de loin la plus défavorable, qui d'après 1' « Œuvre » souffre réellement da la misère. Le journal déclare qu'il est inutile da cacher les chiffres, car ils sont certainement con-. nus du gouvernement allemand et la déclaration doi la guerre sous-marine, repose sur ces chiiiics; si l'Allemagne maintient sou i e..e ptr.iehdr* àj atteindre au cttur 1 Eia-iits ' ont ,at ie ttiani que de charbon et ûb ce Genève, 26 février. — • :n . ; '■ "x-neiro au « Temps L'inwii..ciic.. , .. u i.n^

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