Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 03 August. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 24 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/z892806x8g/
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Samedi 3 Août 1S18, • 1373 - p ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Les abonnements sont reçus exclusivement par tous les BUREAUX DE POSTES. Les réclamations concernant les abonnements doivent être a(';asséès exclusivement au bureau de poste qui a délivré l'abonnement. v. PRIX DES ABONNEMENTS : ^3 mois: 2 mois: 1 mois : Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3,00 TIRAGE s 125,000 par jour Le Bruxellois JOURNAL QUOTIDIEN INDEPENDANT DIX CENTIMES Samedi 3 Août 1918. - M0 137fi ANNONCES Faits divers et Echos La Hgne, fr. 5 06 Nécrologie . . . 3^ Annonces commerciales I ! ! ! 2.0Ç Annonces financières 2SX PETITES ANNONCES. . . La grande ligne. 2.00 Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : £ BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE : 125,000 par jour Chronique des Abus Les scandales continuent à faire florès dans l'alimentation officielle. A Jette-St-Pierre notamment, l'affaire Pattyn et consorts défraie toutes les conversations. L'opinion s'étonne qu'on ait osé donner de l'avancement à certain fils à papa, très protégé et impliqué dans ces détournements de denrées obtenues avec de faux livrets ou cartes de ménage et qu'on ait insuffisamment sévi contre les autres intéressés ou complices. Nos . « autorités » font tout ce qu'il faut pour se faire ■ taxer d'incurie, voire de vénalité ou de complicité dans toutes les malpropres aventures de gabegie qui voient successivement le jour. On cou-.vre les fautes des frères et amis, on organise la .•«conspiration du silence autour de faits qui relèvent de la correctionnelle et l'on confie même 'parfois aux protecteurs des coupables le soin d'enquêter pour la forme contre leurs créatures. Aussi le résultat est Connu d'avance. L'impunité encourage à la récidive. Il y a d'ailleurs trop de profiteurs des abus. C'est pourquoi ceux-ci perdurent, fleurissent et ne font que croître et embellit, nous valant ainsi à l'étranger une réputation de paya pourri que l'ensemble de notre population est loin de mériter. Lisez ce que dit de nous la presse hollandaise, par exemple. Voyez la plaie du jeu. Ce fléau fait tache d'huile. Près de 70 tripots fonctionnent nuit et jour ouvertement à Bruxelles. Un lecteur ose même inscrire les noms de policiers qui toucheraient des « gratifications » dans certains cercles où l'on joue un jeu d'enfer et qu'ils sont chargés de « surveiller ». Est-ce possible ? Il est vrai que ,1e coût excessif de la vie actuelle explique bien des complaisances, sans les excuser. On a, avec la loi de façade de 1902, supprimé le jeu officiellement régenté à Ostende et à Spa, ruinant du coup ces stations balnéaires où les •rastaquouères, les vieux marcheurs et les ven-ftres dorés venaient se faire plumer avec le gracieux concours des cocottes, les allumeuses soudoyées par Georges Marquet et les autres maîtres-croupiers tenanciers de ces tripots pour gentlemen, tous fort peu intéressants. Mais on ferme les yeux sur le jeu clandestin, qui fait fureur. Jusqu'à nos chômeurs entretenus dans l'oisiveté qui jouent sur les trottoirs et dans des cabarets des centaines et parfois des milliers de francs volés .en revendant à prix de famine les produits fraudés. Les barons zeep, les accapareurs, les nouveaux enrichis du courtage à 1,000 pour cent, les hétaïres, les demi-mondames, les petits crevés ou pshutteux, suiveurs benêts ou marlous des petites dessalées aux griffons lécheurs. les commerçants trop veinards, les provinciaux du mercredi-iBourse, les « acteuses » habituées des bars et des tea-rooms qui pullulent, les buveuses de lait qui font prospérer les succursales de nos grandes laiteries (lesquelles drainent à Malines et partout de lait dont on prive ou dont on rationne à outrance les enfants et les malades, pour leur permettre de vendre aux belles jouisseuses force gla-i,ces ou crèmes à 1, 2 et 3 marcs), bref, toute la clientèle qui,jusque dans les tripots installés dans les guinguettes et autres théâtres de verdure du Bois de la Cambre, alimente les tables de baccara ou de roulette, constitue en réalité l'écume so-'ciale, la racallie morale ou plutôt immorale — "qu'elle soit riche ou non — de l'époque de transition, sinon de décadence par laquelle passe la Belgique depuis la guerre. S J'écrivais ici récemment qu'on ne crée rien, pas même le vice. En effet, tout ce qui est procède jd'un germe antérieur et c'est ici que s'accuse lamentable la. faillite de notre éducation nationale et dè notre formation culturelle. Nos gouvernants fidèles au mot d'ordre de Guizot : Enrichissez-vous! jeté à la bourgeoisie qui triomphait en 1830 avec Louis-Philippe I, le bourgeois au parapluie, qui la résumait et l'incarnait, n'ont songé qu'au progrès matériel mécanique. La ville industrielle, Verviers, par exemple, que je connais, ,'devint le prototype et le microcosme synthétique de ce barbare et païen Laissez faire, laissez passer. Le résultat ? Ce fut l'oubli volontaire et graduel de toute culture des facteurs moraux, le dé-bridement sans frein du matérialisme jouisseur et du voltairianisme sceptique et négateur : « Qui l'abat Va!» — Ce qui est bon à prendre ou à ramasser est bon à garder. — La fin justifie les moyens — et quelques autres axiomes de morale pratique tout aussi peu édifiants, devinrent en fait les bases inavouées de cette morale utilitaire, dont l'Anglais Jérémie Bentham avait codifié les lois et les maximes pratiques. 1 Les fruits nous les Voyons sous nos yeux, et ils épouvantent tout penseur impartial. Plus que jamais l'argent est tout; le Veau d'or est toujours debout et règne avec, à côté de lui, Moloch et Vé-nus-Astarté. Nos femmes, nûs bourgeoises, nos ouvrières, partout fascinées par la rage malsaine de paraître plus qu'elles ne sont, sont devenues chair à plaisir. De nos hommes, déjà chair à dividende, on a fait malgré eux de la chair à canon. Et toute cette comédie s'est jouée avec accompagnement de coups de grosse caisse patriotique et de Brabançonnes, dont se moquent leurs promoteurs officiels, la plupart arrivistes sans scrupules, ayant renié cyniquement les principes comme l'idéal de leurs partis dont ils se firent des tremplins. Pendant ce temps, notre soi-idisant « élite dirigeante » s'affole désemparée, sans boussole. C'est qu'elle n'a — sauf une infime minorité d'exceptions — acquis qu'une instruction spécialisée, commerciale ou scientifique. La culture générale approfondie et la conscience morale lui manquent à peu près totalement, tout dans notre éducation ayant été sacrifié aux seuls éléments qui rapportent. Aussi nous assistons à un universel fléchissement des consciences, même chez des prototypes les plus représentatifs de l'autorité, voire chez des mandataires officiels. On récolte la moisson semée. Quant à notre peuple, maintenu dans une igno- ' rance calculée et longuement préméditée par les classes possédantes qui l'exploitent, il est abso- 1 lument incapables de sentir même son abaissement moral. Tout son instinct de révolte, qui le 1 sauvera pourtant, se borne depuis 1885, à se re- ' mettre pieds et poings liés, entre les mains d'un ' état-major de bourgeois ambitieux qui ont constitué l'oligarchie des meneurs du socialisme politique et de la démocratie soi-disant chrétienne, jnais, avant fout domestiquée par la bourgeoisie qui tire les ficelles des pantins qui ont l'air de la (conduire. Quant aux pseudo-libéraux, vestiges de îa vieille et caduque école doctrinaire, où tintèrent vingt ans, durant les grelots progessistes, la même conclusion s'impose. La Franc-Maçonnerie, c.-à-d. une chapelle de courte échelle, grou- ■ pe les meneurs bourgeois arrivistes qui les mènent . tous de la coulisse, où « fraternisent », au détriaient du vrai peuple, le Vénérable Frère Emile Vandervelde et le non moins vénérable Grand-Maître Goblet d'Alvièlla, avec le petit Paul Hy-jnans ou l'écervelé Demblon. 1 Quant à l'initiative consciente et indépendante Je nos masses populaires ou bourgeoises, ce n'est qu'après vingt ans d'instruction obligatoire que jous pourrons en parler — et encore. En attendant, le plus pressé ce serait de balayer toute la bande des trop malins ou des trop sots personnages qui mettent nos finances au pillage. ; lin exemple, le dernier en date. ; On a lu ici même que les édiles bruxellois ' tiennent, non sans faire la grimace, de rece- ' Voir le budget des hospices et secours de la ' ,apitale. Celui-ci atteint des proportions telles J Xue les mandataires communaux, atterrés, n'ont jttême plus trouvé la force de protester ou d'é-pettre un vote défavorable. La caisse communale doit solder le déficit de la gestion des » administrateurs des hospices. Pour l'année en < lours, le conseil d'administration des hospices t it secours clôture son budget par un déficit t 3e 6,772,011 fr. 48 pour les hospices et 2 mil- t ions 340,146 fr. 50 pour la bienfaisance, soit t tu total le chiffre énorme de 8,112,157 fr. 98. j 1,'an dernier, le déficit avoué ne se montait t u'à 3 millions de francs; cette année il dé- r ,tasse 8 millions. i J t * -î J iC a. j. Pour justifier ( !) ce chiffre invraisemblable, les « administrateurs » des hospices invoquent l'accroissement des charges supplémentaires qui leur sont imposées, soit pour la hausse des prix 2 millions et demi, pour le réfectoire anti-tubeiculeux 1 million et demi. Ils invoquent également l'augmentation de la population hospitalisée et les mesures prises en faveur du personnel. II est à noter également que différents établissements spéciaux ont été créés : annexe de l'hôpital-éléphant Saint-Jean à Jette et rue des Palais, colonie d'enfants débiles à l'abbaye de Dieleghem, qui intervient dans le déficit pour 1 million et demi. Jadis, le budget des hospices .se suffisait à lui-même, grâce à ses ressources propres ; depuis quelques années, l'ère des déficits a commencé. Bien que la situation actuelle soit évidemment anormale, en raison des circonstances, nos mandataires communaux estiment que l'énormité du déficit ne plaide pas en faveur de la gestion actuelle du Conseil d'administration des Hospices et Secours. Savourez l'euphémisme de ce « communiqué i> d'allure officieuse. Nous allons donc encore une fois, nous, bénévoles contribuables de la capitale, devoir solder ces huit millions passés de gaspillage administratif ajoutés aux millions de déficit des Magasins intercommunaux, des Restaurants Bruxellois et des autres institutions de la ruineuse philanthropie officielle. Tu l'as voulu, Dandin! La consigne étant de se taire patriotiquement, on bâcle les séances des Conseils^ communaux en 2 ou 5 minutes. On escamote à huis-clos le vote de millions de crédit. Tout cet argent n'est pas perdu pour tout le monde.De tout temps les Hospices furent une vache à lait pour les fonctionnaires qui y pullulent par centaines, calés dans de confortables sinécures. Tous ces prébendiers sont unis comme les doigts de la main et font bloc contre tout curieux qui veut révéler les abus qui foisonnent et soulever un coin dit voile qui masque les gaspillages administratifs. Aussi faut-il n'être qu'un parfait et intégral imbécile pour léguer un sou aux Hospices. Autant le jeter à la mer. Les fonctionnaires des Hospices se croient au surplus tout permis. On nous cite le cas de certain rond-de-cuir, un gros bonnet des Hospices dont notre correspondant nous écrit le nom tout en long et qui émarge au budget pour 13 à 14,000 francs l'an. Ce monsieur se fait délivrer depuis des mois par le magasin central de la viande qu'il paie au prix de revient. Mais cette viande est partagée entre le ménage de son beau-frère et le sien. Ces gens favorisés habitent une villa dans la grande banlieue bruxelloise. Ce gros fonctionnaire fait , la ioie de son personnel, lorsque celui-ci le voit partir avec sa viande enfermée dans un petit panier à pigeons. Inutile de vous dire que les plus beaux morceaux bien pesés vont dans le panier à pigeons et que le petit personnel ne vient qu'après. (A suivre.) Marc do Salm. LA GUERRE la J.J.X LLJLl. JL ïj[ IL ALLEMANDS jg BERLIN, 2 août. — Officiel: se Théâtre da la guerre à l'Ouest a- Croupe 3'arméas du prince héritier P.upprecht S- L'activité d'artillerie s'est fréquemment ravivée le soir. Vive activité de reconnaissance durant la ^ nuit. îé Groupe d'armées du Kronprinz allemand g" Entre Soissons et Fère-en-Tardenois l'ennemi a • continué ses vaines attaques. A-près les avoir re-s_ -poussé et après avoir déblayé le champ de batail-a_ je d'hier, nous avons poursuivi méthodiquement nos mouvements au cours de la grande bataille d'arrière-gardes, durant la nuit. Un violent com-"bat d'artillerie précéda les attaques ennemies di-3_ rigées l'après-midi contre noire front des deux cô-tés de Villemontoire et qui s'étendirent l'après-[ midi jusqu'au sud d'Hartennes. Elles furent, re-poussées partiellement en corps-à-corps devant i_ nos lignes. L'ennemi a de nouveau subi un échec complet en cet endroit, sans réaliser le moindre Sain de terrain. Des divisions anglaises el fran-. çaises attaquèrent cle grand matin avec des forces considérables la ligne au nord de Grand-Rozoy-' Fère-en-Tardenois. Des deux côtés de Beugneux ? leurs chars blindés purent atteindre, au delà de notre première ligne, les hauteurs au nord de la is localité où ils furent mis en pièces par notre artillerie. Après des combats acharnés les attaques £ d'infanterie de l'ennemi échouèrent également sur F le versant septentrional des hauteurs. Nous avons ,a repoussé de même d'une façon sanglante de nou-•" velles attaques ennemies en cet endroit, l'après-midi. Entre Cramaille el F ère-en-Tardenois, les s très violentes attaques d'infanterie et de chars 's blindés, de l'ennemi, s'écroulèrent déjà devant '? nos lignes. Des attaques d'infanterie n'eurent lieu • qu'au nord de Cierges à la suite d'un violent feu d'artillerie entre F ère-en-T ardenois et la forêt de 'j Meunières. Elles furent repouSsêes. e Sur le restant du front du combat, le calme a i_ prévalu .Eti Champagne, combats d'avant-postes, au sud du Fichtelberg et à l'est de Suippes. Au nord-ouest de Perthes nous avons repoussé l'enne-[_ mi hors de ses premières lignes et repoussé des iq attaques partielles de l'ennemi au nord de Le t Mesnil. î- Croupe d'armées du duc Alhrecht l~ Combats d'infanterie couronnés de succès à l'ouest de la Moselle et à la Seille. g Nous avons abattu, hier, u avions et ballons captifs ennemis. Le capitaine Berthold a remporté sa 40e victoire aérienne. Nos aviateurs de bombarde-g ment ont été très actifs durant la nuit et on anéanti y entre autres un grand camp de munitions fran-^ gais au nord de Chdlons. BERLIN, 1 août. — Officiel du soir: Violents combats au nord-ouest de F ère-en-Tar-> denois. Sur le restant du front de combat, rien e d'essentiel. a e Le khédke au Quartier général aïlsmani BERLIN, 1er août. — Officiel: LEmpereur a reçu hier au grand quartier général S. A. le Khédive Abbas Hilmi II. t • La guerre saus-marina BERLIN, 1 août — Officiel: Dans la Manche et sur la côte occidentale de France cinq vapeurs ont été torpillés au sein de convois en partie fortement protégés, soit au total 16j000 tonnes de jauge brute. t AUTRICHIEN VIENNE, 1 août. — Officiel: r Théâtre de la guerre italien : s Les combats d'artillerie et l'activité de reconnaissance ont été très animés hier, sur tout le front sud-ouest. Avant-hier une forte escadrille de 3 bombardement italienne a attaqué nos champs d'aviation en Vénétie. Nos aviateurs se sont lancés 1 i au-devant de l'ennemi et l'ont empêché de causer 1 ; un dommage quelconque. J Front d'Albanie f i Les attaques entreprises il y a une semaine par ; nos forces albanaises ont obligé les Italiens à i abandonner après de vaines contre-attaques au i nord-ouest et au nord-est de Beral sa première li-: gne et des terrains d'une étendue considérable situés derrière celle-ci. sur une largeur de front de \ 30 "kilomètres. Nos braves troupes dont les performances combattives doivent être estimées d'au-: tant plus que la chaleur et les conditions climaté- ( riques leur créent de grandes difficultésa poursui- ] i. vent l'ennemi en retraite. » 1^ j • _n_ JR- JL* A. -A.JL -JH-W BULGABE 's SOFIA, SO juillet: s Front de Macédoine : i- A l'ouest du lac d'Ochrida nos troupes d'atta-que ont enlevé un poste ennemi et capturé du ma-tériel de guerre varié. En plusieurs endroits dit front le feu d'artillerie intensifié a été de temps s à autre plus animé. A l'est du Vardar des déta-e chements d'assaut ennemis ont tenté après une e violente préparation d'artillerie de pénétrer dam e nos tranchées au sud de Stojakowo et de Dovian, r mais furent dispersés par notre feu el subirent des s pertes importantes. Un de nos détachements d'in-s fanterie a pénétré dans les tranchées ennemies à l'ouest de Doldjali et en a ramené diverses pièces e de butin. : TURCS n CONSTANTINOPLE, 30 juillet: L~ Front de Palestine : Activité combattive minime. ■ Des attaques de » patrouilles nous ont valu quelques prisonniers. f Front des Da/daneiles ! [' Le 30 juillet un hydro-avion anglais est tombé entre nos mains. Les occupants, deux officiers s anglais, ont été faits prisonniers. Sur les autres u fronts, aucun événement important à signaler. FRANÇAIS e PARIS, ] août. — Officiel, 3 h., p. m.: :S Dans la région au Sud-ouest de Reims une at->" taque ennemie sur la 7noniagne de Bligny a été repoussée après un vif combat. L'ennemi a effec-u tué divers coups de main dans la région du Four. obtenir aucun avantage. Nous lui avons infligé à vbetuir aucun, avantage. Nous lui avons in-fligé r des pertes et fait des prisonniers. '• PARIS. 1 août. — Officiel, 11 h., P. m.: 5 Au nord de l'Ourcq, nos troupes en liaison avec :1 des unités britanniques, ont rejeté l'ennemi des } positions où il se cramponnait avec énergie entre la région du Plessier-Huleu et la rivière. Nous t avons enlevé la hauteur au nord de Grand-Rozoy, dépassé le village de Beugneux, atteint Cramoi-selle et Cramdille, réalisant sur ce front une u avance d'environ trois kilomètres. G00 prisonniers sont restés entre nos mains. Plus au sud nous nous s sommes emparés de Cierges el du bois Meunière, t au nord de la roule de Dormans à Reims■ Nous 0 avons conquis, après un combat acharné, le village de Romigny et fait une centaine de prison- s niers. Le nombre total des prisonniers ennemis e faits sur le front de bataille de la Marne et de Champagne, dans la période comprise entre le 15, e date du début de l'offensive ennemie et le 31, s s'élève à 33,1,00. dont 67fy officiers, ITALIEN e ROME, 31 juillet. — Officiel : Dans la nuil du 28 juillet, nos alpins ont surpris un avant-poslc ennemi établi dans la vallée de s Dacne et ont fait prisonniers les hommes qui l'occupaient-Dans ia vallée de la llrenla, après un violent feu destructeur dirigé contre les positions de nos ailes cl contre l'arrière de nos lignes, les Autrichiens ont exécuté, la nuit du 30 juillet, une attaque en masses contre nos positions du Comone (versants méridionaux du Sasso Ftosso/. Après un corps à corps amené par une conlre-atlar/ue résolue, noire infanterie « nelfemenl repoussé l'ennemi, qui a été forcé de se retirer. Les Autrichiens ont perdu une mitrailleuse el des lansc-flammes et ont laissé quelques prisonniers entre nos nains. Hier, nos aviateurs ont continué à bombarder efficacement des obfrclifs miMlfàies ennemis el, au cours de combats aériens, ils ont descendu cinq . avions autrichiens. ANGLAIS LONDRS, 31 juillet. — Officiel : Par un heureux coup de main el au cours d'enga-2 gemenls etre patrouilles livrés près de Lens, 'au _ nord de Bèthune et dans le secteur septentrional de . noire front, nous avons fait des prisonniers, t Au sud et à l'oucsl de La Bassée, nous avons re-? poussé des attaques ennemies. L'arlillerle allemande a été active au sud-ouest . d'Albert et à t'est de Robecq. 1 - ; DERNIERES DÉPÊCHÉS ; LES COMBATS A L'OUEST 1 Berlin, 1 août. — Après l'échec de ses grands f efforts des 29 et 30 juillet, l'adversaire n'a en-. gagé de fortes attaques partielles, le 31 juillet, t que de Fère-en-Tardenois jusqu'à la forêt de Meunières. Ses attaques croulèrent devant la ré- 2 sistance éprouvée de nos troupes combattant depuis des semaines dans cette région, qui non seulement repoussèrent complètement l'ennemi, mais gagnèrent de leur côté du terrain en contre-attaque.Une attaque répétée de l'ennemi fut brisée par notre feu à 7 h. 30 du matin. Une attaque " entreprise par l'ennemi vers midi à l'Est de la ! forêt de Meunières eut le même sort. Vers 5 heu-) res de l'après-midi, l'ennemi espéra un grand ' succès d'une forte attaque partielle prononcée sur un large front. Elle croula également dans , le sang sous notre feu de défense et en contre-attaque. Une troisième attaque nocturne plus faible subit le même ort. 1 Berlin, 1 août. — Au Sud du Fichtelberg-, en Champagne, nous avons fait prisonniers 2 offi-1 ciers et 11 soldats. Une assez forte contre-attaque - eut lieu ensuite contre le point d'appui que nous > avions conquis hier sur la route au nord de Per-' thes. Au cours de cette contre-attaque, l'ennemi fut rejeté avec des pertes sur ses positions de départ. Des concentrations ennemies reconnues ultérieurement en cet endroit furent prises sous notre feu de destruction. Bombardement da Durikercsuo Berne, 1er août. — De Dunkerque au «Matin»: Durant la nuit du 26 juillet, des avions allemands ont survolé Dunkerque et ont bombardé la ville de 60 torpilles aériennes du plus lourd calibre, qui ont occasionné des dégâts matériels considérables. Le 2ô juillet, le bombardement a été entamé par un canon à longue portée. La guerre saus-marine Berlin, 2 août. — Aj cours de ces quatre années de guerre, les flottes ennemies ont perdu : 25 vaisseaux de ligne, 26 croiseurs cuirassés, 45 croiseurs protégés, 1S7 destroyers et torpilleurs, 23 canonnières et monitors et 75 croiseurs auxiliaires, soit de loin beaucoup plus d'unités navales que ne comportait notre flotte de haute mer au début de la guerre. Celle-ci se composait le 1er août 1914 de 33 vaisseaux de ligne, de 12 croiseurs cuirassés, de 33 croiseurs protégés, de 10 canonnières, de 1&3 torpilleurs et de 28 sous-marins. En présence des grandes pertes de la contre-partie, il est à peine besoin d'insister sur le fait que l'Allemagne n'a perdu, qu'un vaisseau de ligne, depuis le début de la guerre, notamment le «Pommern» qui a sombré lors de la bataille du Skager-Rack. En outre, il convient de remarquer le grand nombre de croiseurs auxiliaires, destroyers et sous-marins ennemis qui ont été perdus. Dans la quatrième année de fuerre,. seuls 03 destroyers. 25 sous-marins et 24 croiseurs auxiliaires ont été coulés3 parmi ces navires, par les flottes des Puissances Centrales ou par suite d'autres causes. La guerre sous-marine manifeste ainsi particulièrement Ses effets parmi les unités des flottes adversaires.Clemenceau et la situation militaire Le « Morning Post » apprend de Paris que M. Clemenceau fera très prochainement au sein de la commission de l'armée, des déclarations sur la situation militaire. Appe! de la classe 1920 en France Paris, 1er août (Havas). — La Chambre a discuté le projet de loi cohcernant la levée de la classe 1920. Plusieurs orateurs insistaient pour Ue licenciement des classes âgées. Renaudel EPBNDANT trouve qu'il y a maladresse politique à convoque la classe de 1920, car si d'autres pays l'ont ap pelée déjà, il^ faut tenir compte des pertes fran çaises considérables. atta- Le Sous-Secrétaire d'Etat Abrami déclare 1 ma- France impliquée malgré elle dans une effroyo s du puerre. d'où la nécessité d'arriver au plu ;mps tôt a une issue victorieuse et, dès lors, d'appe lé ta- 1er cet automne la classe de 1920 ; d'ailleurs, dil une il, le Gouvernement s'engage à ne l'utiliser qu dans sous contrôle très strict, et compte aboutir ; fian une solution en ce qui concerne le licenciemen ! des des classes âgées. i'in- La syphilis en France [es à Le « Pays », dans un article alarmant, attiri eces l'attention sur les ravages causés en France pa: la syphilis. Le journal écrit entr'autres : « Pendan que la France lutte au front et à l'arrière, la sy philis exerce ses ravages dans le pays. Avant 1: guerre, on comptait dans une grande clinique ui syphilitique sur six malades ; la deuxième anné< s de de guerre, cette proportion était déjà de 1 à 4. Ac tuellement, la situation est telle, que si l'on ni prend pas des mesures énergiques, la populatior mb ' eS^ menacée de contamination. Il se passera de: moe gicles avant que la F rance ne se soit guérie et aii ,/rp\ purifié son sang, qui s'infecte tous les jours da-tires vantage. Le butin des Centraux après quatre années da guerre Berlin, 1er août. — Le nombre des prison-? al- niers se trouvant dans les camps des Puissance: ete Centrales s'élèvent à la fin de la quatrième an-ffec- nge de guerre à 3,800,CKK) hommes dont enviror °ur~, 2,300,000 dans la seule Allemagne; la dernière ygê année de guerre a augmenté le nombre des pri-uge sonniers de près de 8.10,003 hommes. Le matériel de. guerre capturé durant l'année qui vienl de s'écouler augmente le butin existant jusquf ivec là jusqu'aux chiffres colossaux suivants: des Au lieu des 12,156 canons capturés au 2 aoûl ntre 1917, il y en a maintenant près de 23,000. Au fous lieu de S,352 mitrailleuses, il y en a mainte-zoy, nant près de 38,000, c.-à-d. près du quadruple, moi- tandis que le nombre des véhicules a septup'é une en passant de 10,640 à 65,000. Sans compter uers celles qui ont été détruites, 365 automobiles blin" ■tous dées sont tombées aux mains des Allemands ; i ère, 300 d'entre elles ont été capturées dans la seule fous année qui vient de s'écouler. Ajoutez à cela de-vil- puis le 1er août 1917 environ 1 million de fu-son- sils. plus de 6 millions de projectiles d'artille-imis rie, 200 millions de projectiles de munition d'in-t de fanterie, environ 3,0'00 locomotives et 28,000 vva-1 15, gons de chemin de fer. Il est quasi impossible 31, d'évaluer numériquement les pertes inouïes causées depuis un an aux ennemis, en matériel maçonné de toute nature, en béton de fer, en fil de fer, en baraques, en camps de campagne, en hôpitaux de campagne, en parcs de pionniers, pr;,s en magasins d'habillement et d'équipement, en ae matériel de chemin de fer de campagne, ainsi l'oc- qu'en combustibles, à la suite de l'offensive allemande à l'Ouest et à 1 '{Est. Par tout ceci, on feu peut voir à quel point l'état-major allemand a ilies atteint son but : l'affaiblissement de l'énergie ont combattive de ces pavs. En même temps, la for-sses tune publique de 1 Entente a diminué de plu-dio- sieurs milliards de valeur. lrPs Les buts de guerre de l'Ailemagna et de ses adversaires mi. Munich, 1er août. — Le président du con-ue^ seil bavarois, M. von Dandl, vient de prononcer, à la Chambre bavaroise, un grand discours e/. politique dont nous extrayons les passages sui-au vanto: :inq " N°s offres de paix ont été repoussées par nos adversaires avec mépris et moquerie et ont été interprétées comme un signe de faiblesse. La France veut nous arracher du territoire allemand, et le but des Anglais, c'est en finir une fois pour toutes avec un concurrent poli-aû li9ve et commercial extrêmement dangereux et , , désagréable. Le but de -guerre de l'Angleterre ' L est d'enserrer méthodiquement l'Europe entière ; tous les points d'appui occupés par l'Angleterre au cours de la guerre ne sont nullement des . , théâtres auxiliaires de la "-uerre, mais représentent le but principal de la rapace Angleterre. Je me suis certes pas un annexionniste et je serais le dernier à parler d'une paix basée sur , la violence sous n'importe quelle forme, mais 3 ce serait un suicide politique que de souscrire au désir manifesté par certains de tout abandonner sans autre forme de procès, et sans avoir , un,e protection quelconque contre les buts de s conquête anglais qui affaiblissent la politique ,ei^" mondiale de l'Europe. On ne saurait assez clai-i^t' rement insister sur les visées conquérantes de , l'Angleterre ; on ne saurait déclarer assez haut, Je" ni assez fréquemment que l'Angleterre ne com-bat pas pour l'Alsace-Lorraine, mais pour ses 10? propres intérêts, pour rendre l'Europe sa vas-ml' sale au point -de vue commercial et politique. on" Que la France s'en rende enfin une fois compte en jetant un vaste coup d'œil sur Calais... Quant see à nousj nous ne voulons rien que le rétablisse-î1?e ment et l'assurance de l'équilibre des puissan-ta ces, le libre développement économique de cha-euî que pays, la liberté pour le commerce et le libre trafic sur la mer libre. Une ligue des peu-cee pies fondée sur cette base serait le plus beau ans couronnement de l'œuvre de paix. Si Wilson •,re~ voulait se convertir complètement à cette con-ception, il ne nous serait pas difficile d« nous entendre avec lui. Mais aussi longtemps que nos ennemis à l'Ouest prétendent mous arracher du territoire allemand, anéantir notre autonomie iue économique, détruire notre liberté et anéantir 3US même l'Empire allemand, aussi longtemps nous ,erT ne pouvons diminuer l'intensité du combat qui doit servir à faire comprendre à nos ennemis ®I" qu'ils doivent finir par s'entendre avec nous ». no- La valeur du secours américain Rome, 1er août. — De l'«Italia» : On mande d'un port atlantique que les troupes américaines sont irréprochablement équipées et que leur via- organisation est merveilleuse ; il convient néan-»ns moins de déclarer ouvertement que même en >m- admettant que les Allemands doivent tenir sé-lus rieusement compte de ces nouveaux adversai-na- res, les Américains n'en sont pas moins des lar- soldats improvisés, qui ont besoin d'abord d'in-ïue struction militaire et doivent être pourvus d'officiers. Bien que la bonne volonté des Américains ne laisse aucun doute, leur collaboration an- se trouve ainsi forcément restreinte. ^ La liberté et la civilisation américaines irs Berne, 1er août. — De la «Nouvelle Gazette au^ de Zurich» : La femme d'un millionnaire new-^a_ yorkais a été condamnée il y a quelques jours ute à 30 ans de prison et à 10,000 dollars d'amende )rn_ pour s'être exprimée sympathiquement au su- ne jet de l'Allemagne. Des cas de lynchage ont été ir0" également signalés au cours de ces dernières se-maines. La populace a plongé dans le goudron ier_ des personnes suspectes de germanophilie et les 0;^ a martyrisées jusqu'à ce que mort s'ensuivît3 ^ sans que les autorités soient intervenues. la Dans le camp des pacifistes bré Les démarches pacifiques de Lord Lansdowns !.0j* Londres, 1er août (Reuter). — Lord Lansdow-e„ ne publie une nouvelle lettre, dans laquelle après " avoir passé en revue l'exposé des buts de ffuer-re des Alliés par Lloyd George, Wilson, Smuts £g~ et d'autres hommes d'Etat, il déclare que le ' dernier de ces exposés, notamment celui de Wilson, daté du 4 juillet, n'est pas une circon-enj locution des conditions de paix, mais contient ,e une très noble description des choses pour lesquelles les peuples alliés du monde entier combattent. Lord Lansdowne demande ensuite un exposé clair, non point des conditions de dé-M. tail du traité de paix final, mais des conditions de sur la base desquelles l'Entente serait disposée la à entamer des pourparlers diplomatiques. (On se rappellera que le «Daily News» a publié ces jours-ci une déclaration analogue de Lansdowne qui a rappelé à cette occasion qu'il a était du devoir du Parlement anglais de cher-de cher un terrain d'entente, les succès de la con-)ur tre-offensive de Foch n'étant pas du tout dé-del cisifsl-' par jour aer Les nouveaux crédits anglais in- ^ 1er août. (Reuter). — A la Chambre des Communes, Bonar Law dit, au sujet de sa la 50Uv Proposition d'un crédit de 700 millions de livres sterling, que ce chiffre élevé est at-i' tnbuable plutôt a des raisons d'ordre parlem^n-oe- a jun accroissement d.e dép-nses. L'aug- mentation des frais pour 1 armée se comprend puis-me" PUG ce!le"cl, est plus nombreuse qu'à l'époque ou ^ Ion p. etaba le budget. Au cours du dernier =nt flperC1Ce fl?a"cier' l? ^montant de 1,332 millions: aZ lof5 s,t,?rIin2'Prêté aux alliés s'est augmenté iir-e llvres.P°ur les Dominions. A1 présent, les Allies seraient débiteurs de 1 102 ire nilhons, les Dominions de 208 millions et demi ->ar la Russie v figure pour 5-58 millions la Fnncn tnt Pour 402 millions, l'Italie pour 313 mfllioM et Yâ sterling5 S alHe'S P°Ur 19 millions de livres ^ La question de la paix à la Chambre j Lc des Communes ç/î né -, Londres, 1er août (Reuter). — Lee Smith a on demande a la Chambre des Communes si l'ent 'es ces o,.'n eD ^ derniers temps des avan-' ait - V1 ,"es Propositions en vue d'entamer des1 [à! négociations de paix. Balfour a répondu .No?' avan?es^°UVernement enDemi ne ncms a fait' des' OPinion anglaise sur la situation ' ' ! ^n^°T\rr<*am' /-ler — Le critique militaire Hn 4iVe-UWie -90urau raPPeMe ces observations du général Maurice: « 11 serait déraisonnable n- de considérer la retraite des Allemands comme fn;k ,et.ant funeste; il nous a fallu plus d'une E j£îr.&rïï S SSSTTA ?*— && Ue u "iNleUwe courant» y ajoute: « D'ailleurs ' -t l! rtste-P?ve tous les journaux de l'Entente, ut . c est a >-foire qu ils ont reçu d'en haut le S t rfîlhen?,ent - est remarquablement ré-nWpn^nnl ^ne ^blIatl0n <ie victoire, nous f: °^.v°ns Que la mise en garde contre toute Le à I €t CB]f' 1"" sans raison er nn ^ v. semble. On ne s y fie pas encore: n" auv Fr,iU- <Iue l'lrlltiative est maintenant s ; a"x * rançais, on ne peut qu'y ajouter que la lle / toujours matière à réfléchir. Lé e- groupe d armee prince Ruprecht — c'est-à-dirs u_ celui faisant race au front anglais — constitue e- i0u]0urs une puissante réserve, qu'on s'attend n- Plus ou moins à voir utiliser, tôt ou tard, pouï a- une puissante offensive contre ce front » ' !e Lseiïcral Maurice dit encore: « Il est visi-c u, bie que 1 ennemi n a pas consacré plus de 30 di4 a- -visions aux opérations actuelles ; il n'aura ^uèra :i1 nour'soifà JéseV% et dès lors' amendons! :D de hktnilll rJ6 Vlffpureuses poussées au champ s> rte bataille de ces jours-ci, soit à une déviation ,n bien proche en un jjiutre endroit » si tiret, les déclarations du général Maurice to-it 1_ comme 1 impression du «Nieuwe Courant», 'déno-1er l2*Ue—s Allemands ne doivent' pas envisa- •a fli'nro événements futurs avec moins de con-- ie fiance qu ils ne l'ont fait jusqu'ici. ! r- La grève des ouvriers de munitions en Angleterre Londres, 1 août. — Les informations paxve- * nues sont contradictoires; Reuter a déjà signalé, deux fois la cessation de la grève. Le « Daily', Chronicle » dit que la grève ne subit pas d'inter- ! n_ ruption et que Birmingham seul compterait rs 160,000 grévistes. i- La propagande pacifique de !'Antî-Corîcgs-raacl néerlandais ir Amsterdam, 1er août. — L'Anti-Oorlogs-raad' rt néerlandais a tenu hier, à Amsterdam, Rotter-' e. dam et La Haye, des assemblées publiques quii i- se sont terminées toutes les trois par l'adop-' ir tion d'une_ motion conçue dans les mêmes ter-i i- mes, qui émet le vœu de voir le gouvernement-et néerlandais faire des démarches ouvertes en vue 'e d'une médiation pacifique. r' Extension du service militaire en Italie ;s ^ Rome, 2 août. — Un décret gouvernemental j, etend le service militaire aux Italiens nés à1 s, 1 étranger ainsi qu'aux étrangers naturalisés en! je Italie. l ;r Le service des chemins de fer en Italie -p ^ août : L' « Epoca » se plaint du servi- e ce défectueux de plusieurs lignes des chemins de ?" fer de. l'Etat italien. Par suite de l'emploi de ■r mauvais combustible, il arrive même que deg e trains restent en panne au milieu de leur trajet. i- Une manifestation pacifiste en Hollande le i. Amsterdam, 2 août. — L'« Anti-Oorlograad » t, hollandais a organisé mercredi des réunions pu- î- bliques à Amsterdam, Rotterdam et La Haye; :s ces reunions ont voté une résolution exprimant s- le vœu que le gouvernement néerlandais fasse î. ouvertement des démarches en vue d'une médiane tion en faveur de la paix. " La dossier Bratianu et consorts Bucarest-, 30 juillet : j. La commission d'enquêle de la Chambre, chargée ? g d'examiner le cas des membres de l'ancien gouver-, j. nemnt Bratianu, a rédigé un rapport, qui a étf u remis aux inculpés, en même temps qu'au Roi, au n Sénat et à la Cour de cassation. Elle a formulé deux j. nouvelles accusations à charge des inculpés. Le s gouvernement Bratianu aurait négligé, en violation g de la loi, de convoquer la commission de-s généraux ,r inspecteurs d'armée, pour leur soumettre le plai> [e de guerre et demander leur opm/on au sujet, de' ir l'opportunité de l'ouverture des hostilités. Cette d'é-' 1S cision a été prise par le gouvernement parce qu'il' ji élait convaincu que la majorité des généraux ma-, s pecteurs étaient défavorables à une entrée en guer-! re, vu la préparation Insuffisante de l'armée. C'est ce qui explique que des commandants de corps no, savaient pas encore, la veille de l'ouverture des e host!lilés, à la têle de quelles unités ils seo-aient i- placés, ni quel serait le terrain des opérations. :r La seconde accusation vise l'utilisation arbitraire; i- et la destruction partielle de documents important» n dans plusieurs ministères. r' Pour la poste aérienne :S La Haye, 2 août. — On mande officieusement de Londres que les négociations en vue de l'or-; f. ganisation d'un service postal aérien entre l'An-, \. gleterre et la Hollande ont été rompues du côté n anglais, le gouvernement anglais n'ayant pas, d'aéroplanes disponibles pour un tel service. L'insécuritéi en Perso Le « Temps » apprend de Téhéran que le con-( , sulat d'Angleterre et la Banque anglaise, à Recht, " ont été assaillis par les rebelles connus sous le ; nom de Dchengueli Des Bolchevistes arméniens.-qui occupent Enseli, le port de Recht, sur la meif J Caspienne, se sont refusés à venir à l'aide dea Anglais. Le consulat a été incendié. Le personnel a de la banque s'est défendu contre les assaillants, s Attaques aériennes :j II est rendu compte dans l'«Aérophile» des désastres occasionnés par les attaques aériennes dont Londres a été l'objet du 6 avril 1917 au a 19 mai 1918. 248 appareils ont pris part à 19 raids, dont 17 ont été abattus ; 412 habitants ont perdu la vie et 1,610 ont ^été blessés. L'at-s taque la plus meurtrière a été celle du 13 juin 1917, au cours de laquelle on enregistra 107 morts s et 413 blessés. (H.) I LES EVENEMENTS EN RUSSIE i- Moscou, 30 juillet. — On lit dans les jour-, t naux: ;- Dans le secteur de Westurai, l'ennemi, parti i- des stations de Kasin et de Grobeso, marche sur n celle de Bilial. Dans le secteur Ekaterinembourg-Tcheljebinsk, s des tentatives d'attaques ennemies sur le flanc e gauche de la position de Kosebradki ont été refoulées.i- Dans le secteur de Schadrinsk, les troupes des e conseils, tout en combattant, se sont retirées il de la ligne fluviale Sinar-Warajek à la ligne flu- :- viale d'Iset. L'ennemi attaque au sud-est'de lai; i- station de Sénersltaja et à l'est, la colonie dq; :- Tramondskqja à 50 verstes à l'ouest de DolsJ maMa

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le bruxellois: journal quotidien indépendant gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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