Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 08 April. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/9k45q4sw87/
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DEUXIEME ANNEE- - N" 189 ©BUS© fôZOTi&ffl&S « I., ur,-. - •_.. r. M a Oïl * o AWBIT IA4E LE BRUXELLOIS ABONN^MBHWTS : 1 an, 12 francs. — 6 mois, 7 francs. — 3 mois, 4 francs 1 mois, 2 francs. pcirv 'u-ov mmaÊÊm MBH «Joiix*xi.-rs,i c^ixoïl'Ciioini, ±3icï.é:£»exi.cS.£t3D RÉDACTION, ADMINISTRATION, PUBLICITE 45, ïîue lïeruri Maus, 45, Bruxelles ANWOMGS9 : Faits-Divers, la ligne 2 francs. Nécrologie, la ligne 1 fr Petites annonces, la lirae 20 centimes La Chronique des Abus  l'œil droit des vendeurs d'orvlétai À KL XL liVsl WfefkJ Le docteur L. II..., un des plus distingta.es praticiens de l'un des grands faubourgs industriels de Charleroi, nous écrit : 1 J'ai lu avec beaucoup d'intérêt .l'article pciru dans T 7> Bruxellois du 31 mars 1915 : « La police dei mœurs, ic. ». Je ne puis qu'applaudir chaleureusement au décret-loi du général allemand pour remédier à une situation d'intérêt général. M. le docteur Beware qui met excessiveiraetit bi?n 'os choses au point, ne pourrait-il pas s'oçcupar de ses confrères? Le corps médical entier réclame des: lois sérieuses, draconiennes même, ne comportant aucunement '■a condamnation conditionnelle contre les pharmaciens ui donnent force consultations médicales, délivrent des médicaments et font le réitéré des prescriptions médicales, sans prescription du médecin traitant. ÏUn aide pharmacien (pas un gérant qui, lui, doit être pharma-ien) même un simple remplaçant qui n'est po:enit pharmacien, doit offrir certaines garanties. En Belgique, ut le monde, indistinctement peut faire lvintériin clans une pharmacie. Nos collègues ont comme devise : « Je mets derrière mon comptoir qui il me plaîtt et cela no regarde personne. » Les lois actuelles sur l'art de guérir doivent être cn-îèrement revisées parce qu'elles permettent trop aisément « le voyage autour du Code. » Agréez, etc. ivoire distingué confrère sait .Roussi bien qui noUiS, quel je m'en... îoutisn1* p ivsici e au foiic-!ioîsnemçnt des commissions médicales provinciales chargées de la surveillance des officines pharmaceutiques. A Liège, à \ erviers, à An- pharmacies opérant sans le moindre diplôme, à * Jt l'abri de la plaque d'un prête-nom jamais présent derrière le comptoir. L'un de ; va mercantis avait JB2Ômerepris, il y a six ans, une pharmacie dont le* titulaire, toujours absent, ci ait coulissiei marron -et spéculateur en Bourse (il y a d'ailleurs gagné » une rapide fortune). Ce tenancier, ancien rinceur de bouteilles, s'est adjoint un soi-disant asfcocié, un ex-pharmacien dans la purée et que lai clientèle n'a peut-être jamais vu. I vend et fabrique des tas de spécialités ruineuse* pour les malades et a même des démarcheurs el des voyàgésurs à sa solde pour inonder la province de ses drogtues. Et tout cela sous le regard corti >ra- plaisant des eunuques de la fameuse commission iels de surveillance qui n'y a jamais su voir que du feu. Quant au commerce scandaleux et barnomes-lans que des pilules, pastilles, onguents, etc., aux éti-lirs> quettes et à la provenance menteuses, on sait du reste quel scandale permanent il constitue, quels « bénéfices » excessifs il vaut, surtout par une réclame intensive, aux malins qui ie ïhononoli-1)19,1 sent. Tous nos confrères peuvent, d'autre part, se,3 proclamer combien dispendieux ers « spécialités » s®~ rendent le traitement du moindi-e bobo. Le pu-j I>lic crie que les médecins sont intéressés dans le c-jes lancement de ces drogues d'une cherté outragea- géante, alors qu'en réalité ce commerce, favorisé aide surtout au début, par quelques sommités des borna- pitaux — gens plus ou moins naïfs et par les ar-har- ticles payés des gazettes — nuit énormément au lue, bon renom des médecins et des pharmaciens hon-irim nêtes, entretient l'ignorance crasse de certains se : praticiens dont toute la science thérapeutique est cela copiée dans les formulaires dont 1 s fabricants de spécialités leur fout périodiquement le cadeau en- intéressé. lisé- Oui, cher confrère, il faudrait nettoyer ces ''curies d'Augia.?. Mais tous les vœiixJe nos congrès n'ont jusqu'ici servi qu'à grossie es cartons de dossiers dont les ron^-de-cuir mvei.-iels assû-que ventl'éternel sommeil.- H faudra sabrer ferme et inc- lur et surtout sévir impitoyablement contre ces 'in- pratiques et ces abus multiples rfestvs jusqu'ici nés impunis et qui sont une honte -nationale pour nous An-' devant l'étranger. Celui-ci 'qui lit nos journaux ides rougit pour nous de voir tant de vendeurs d'or-ï, à vi'étan et de panacée, tant .d'accoucheuses et pré- d'avorteuses professionnelles « travailler » cyni-ntis quemen't en toute liberté, dans une sécurité ab-icie solue, s'enrichis§~ant en dix ou vingt ans, pen-sier dant que de consciencieux pharmaciens font f'ail-;urs lite et que des médecins savants et sérieux ga-an- gnent beaucoup moins, aprçs des études qui leur soi- ont mangé plus de 25.000 francs, que des ronds-irée de-cuir dont le favoritisme, politique ou le né^o-. Il tisme a fait en six ans des chefs de division ou des uses directeurs de ministère à titre aussi personnel 3 et qu'immérité... ince Là aussi une révolution est urgente — et elle se orii- fera ou on la fera. 7)r BEWARE. Lisez en TROISIÈME PAGE les derniers télégrammes arrivés pendant la nuit. DÉPÊCHES nasr KSSJ m œzs V2* EJ ea (LE BLOCUS Rotterdam, 2 a-rril. — Le ComirBSwyne, du Mail Roval des Invles Occidentale, a été arrêt' près de Douvres par ordre clu gouvernement anglais. flette mesure est basée sur le fait nue le navire a à bord du Ciifé et du cacao pour l'Angleterre. Le navire'nvailt également à bord le mail des Tndes occidentales. Berlin. STavril. — En raison de l'offensive toujours croissante des stous-marins allemands, 1T compagnies de navigatiau françaises sur 45, oni restreint de 40 n. c. leur trafic avec l'Angleterre. Santander, 3 avril. — Ee vapeur espagnol Au-gustina, en route de l'Angleterre à Santander, a été arrêté dans le Canal par le V 2S et a pu continuer son voyage après examen de ses papiers de bord. Lisbonne. -3 avril. A 60 milles du cap Finistère un vaneur anglais a été coulé, par le sous-marin allemand V 28. TTn autre vapeur anglais a débarqué à Lisbonne 36 hommes de l'équipage du vapeur torpillé. Londres, 3 avril. — Le sous-marin allemand V 10 a coulé 3 toueurs anglais à 40 milles de Shields* Les équipages o<ut été sauvés. Amsterdam, 3 avril. — Le vapeur Schieland a sauté jeudi, à 24 milles de Spurn (pointe Sud-Ouest du Yorksbirse). TJn marin a été réduit en bouillie, les autres fuirent brûlés. Huit personnes manquent à l'appef!: on -ense qu'elles se sont réfugiées dans un canot. Le. capitaine Duit se trouve parmi les rescareén et a été amené à Hull. Londres, 3 avril. — Le Staffa, de Rotterdam à Luth, v est arrivé "aujourd'hui. Lu capitaine du- ra rj clare que lorsqu'il s'approcha le 30 mars de la cô- 'i.C te anglaise, un aéroplane allemand lança sur le | ' navire une bombe qui tomba à i'eau à 5 mètres •IC~ cle celui-ci. On lança une flèche inflammable qui 4. explosa au visage de l'aviateur. Celui-ci s'éloigna illl. alors du navire. Le vapeur Delmira, torpillé récemment, a été remis à flot et est arrivé à Cherbourg. mimmi Le Avonwen est entré à Cardiff pour y faire des réparations. FRANCE. — L'aspect du quartier général anglais Nous trouvons dans l'exposé de plusieurs correspondants de guerre anglais qui ont été reçus par French, une description intéi ssante du quar-e, au fjel. général anglais. Ces coiT6Sp0ndants ont pu irreto visiter en détail l'installation de l'état-major g>é-' au* néral : ue 'c a Le blanc et le noir du commerce françaiis, ngle^ notamment le charbon et le sucre, sont les deux mail industries qui nourrissent en temps de paix la ville où est installé le quartier général anglais, nsive Ça et là un ouvrage de défense d'ancienne date ls, 17 rapelle les anciennes luttes de la ville. L'époque i. ont à laquelle Marlborough, Turenne ou Condé se terre, disputèrent chaque parcelle de la Flandre fran-1 4m- ?aise- Actuellement la guerre est de nouveau de-j r venue l'industrie de la ville. La ville même est •on'ti- assez é'°'gnétt d(: 'a bataille, mais intellectuelle-rs de meut est assiégée par l'ennemi, car toutes les | attaques appellent d'abord une réaction d'où par-! tira le mouvement contraire. Bans toute -la cir-?ims- ! conférence de la ville règne l'esprit de l'armée de sous- , campagne; c'est ici le cerveau de la bataille. Ex-îglais | térieurement la ville n'a, pas plus que les autres ipage places que j'ai visitées dans le territoire d'onéra-tion, un aspect de guerre. On rencontre, il est tnand vrai> Peu de bourgeois, mais les soldats ne sont es de Pas nombreux non plus. Ici et là une sentinelle, baïonnette déployée, devant la maison d'un bour-clanci ?eois aisé' Mais lIn ?r!,n<1 nombre d'officiers Sud Pal'courent les rues. On les reconnaît comme ap-it " partenant à l'etat-major général par les galons ^ rouges du képi. L'état-major représente un gou-t Tç vernement complet. Je ne puis dire de combien tr ''ft Pers01311es il e«t composé, mais si le quartier 0l1" général n'occupait en France au mois d'août que quatre chambres, il occupe maintenant ufte lam à douzaine d'édifices. C'est d'ici qu'on pourvoit à ie dû- tous les besoins de l'année. Le Ministère de la LA GUERRE Oomminrni ortiés officiels FRANÇAIS ssion Paris, 1 avril (15 heures). — Des combats d'or e du tillerie ont eu lieu sur différents ■points du fron français. mes- Nous avons fait sauter plusieurs tranchées prè : éti- fa Dompière, au Sud-Ouest de Péronne. du Dam les Argonnes ■les tentatives d'attaques de }uels AUemands près de Bagatelles ont échoué. u?.e Dans lu Woevre, à l'Ouest du bois Le Prêtre " i" nous avons occcupé Feyenliaye et nous nous ; P. sommes maintenus malgré plusieurs contre-atta [tes ï ques. '' A l'Est de Lunéville. où le communiqué aile "i® mand du 1 avril nrétend que les Français ont su - bi des pertes considérables dans un combat d'à °Y-£ vaut-poste, un bataillon bavarois a été refoulé S. ° Les pertes françaises ont été minimes. C I .... combat a eu lieu daiis le voisinage d 'i ' Parr.oy, à grande distance de Lunéville, qui es tains situé complètement en dehors des lignes d'avant ■è est V°ste- deau Pom. 2 avril <23 heures). liien d'essentA n'est à annoncer du front entier. Au matin n m éeu avorts descendu un aéroplane ennemi dans nos-, l „ gnes, à l'Est de Soissons. Une escadre aérienne is de /' 33 l»""'"-- braques, Tes entrepôts .et., ;; j. ,,„re de l'ignevlles en Woevre. Nos a/vumb oi 110 et essuyé un feu violent et tiré de très près. Trn ,, c. . sont revenus avec des grands trous dans lcts aih m'ici rl d'autres ont été touchés par des éclats de- 'shraj 2ommtmiç[ués offic /iels. Aucun, de nos aviateurs ne fut tué-. Tous le aéroplanes &ont revenus sans accident 'dans no ar~ lignes. Paris, 3 \avril (15 heures). — Dans la ■région d la Somme. à ha Boiselle et à Dompierre, la guerr )r^s des minfàs souterraines continue à notre avan taqe. 7 aes Le n/pmbre des prisonniers faits dans le bois L Prêtre>, au Nord-Ouest de Pont-âi-Mousson, du 3 ti'e, mars -au 1 avril, s'élève à 200, y compris 6 offi s y ciers*. Parusseslie- *ll~ Pctrograde, 2 avril. — Sur le front à VOues l a~ d u Njernen, nous avons obtenu un avantage su les Allemands le 31 mars dernier dans la contré (< de Krasno, à l'Ouest de Simno. es^ ! 7'j offensive continue dans les Carpathes. int-> j Le 30 mars nous avons obtenu des résultats fa j vorables dans la régions de Volïa Mrchovo. No j troupes, ensevelies dans la neige jusqu'à la poi tj^el | trine, escaladèrent les pentes des montagnes e yus j attaquèrent, dans des combats acharnés, Venvi ;J H- mi retranché derrière l'es oh ■fa ries de fils de fft Me a barbelés. Ils chassèrent les Autrichiens pas à ztlà \ de leurs tranchées et s'emparèrent, d'une série c ont I hauieurs retranchées sur la chaîne de Besh'fïe\ rois | Dans la direction de I/utoviska nous avo b.s r viles j foulé égale nient V ennemi, malgré son feu 'àfiole, rap- | et la neige énaisse, de ses positions retranché 21018 les par des fils de fer barbelés, à l'Ouest de A asie nos ne ei au sU(i de Dwnermikof. Ati Caucase. — Pétrograde, 2 avril. — Uetc d?- major général de l'armée du Caucase annonce rre Une tentative des Turcs à passer sur la rive droi 271 ' de VArkhdne a échoué. Aucun changement s les autres fronts. Le 30 TURCS ffi- Constctn,tinonie, 4 avril. — Notre flotte a coi hier à Oiiessa deux vaisseaux russes, le Provitlei jaugerenit 2,000 tonnes et le Wastoclinaja, j<> géant. 1,500 tonnes.Les équipages des deux navi esi ont vt/e faits prisonniers. Lors de cet événemei sur 1e vi/oiseur turc Medjidie, au cours de la poi r£c sui&e de bateaux releveur$ de mines, approcha^ la frive ennemie, non loin de la forteresse d ( ? c-l&akew, lorsqu'il toucha une mine et coula. /> S cfuipdge du Medjidie fut sauvé nar des navires fa- j r guerre turcs qui se trouvaient dans le voisinât Vos V Les marins du Medjidie ont montré une condu ioi- .f| au-dessus de tout éloge. Avant V engloutis s em^ et, du navire, les culasse. des canons furent comp n*. te ment enlevées ; le croiseur même fut torjyi frr pou • rendre, impossible à l'ennemi de remon pas plus tard le navire. ' de Un bateau-mine qui tenta hier de s'approcl 'en. des Dardanelles fut touché par un obus de i re- batteries sur la hauteur Kumkale et coula, lent part cela, rien de particulier à annoncer, ni c té es Dardanelles ni des autres iront s r x " Guerre a son département particulier; ie minis-:t 1ère de la Justice est remplacé par un| tribunal militaire, le ministère des finances pdr Finten-dant général, le ministère des Travaux Publics ' par le général quartier-maître et le •.-•.inistère de l'Instruction publique est incorporé djanç une éco-1_ le d'officiers qu'on a installée ici. C 'est ainsi que 11 chaque département du Gouvernement a sa représentation, et les gens qui travaillent ici, repré-v sentent les métiers les plus divers. Il y a la des 's financiers, des ingénieurs, des cartographes, des photographes, des experts en aviation, des gens qui soignent les transports, des membres du ser-!e vice diplomatique, des polyglottes, des détectives, des savants, des historiens, des journalistes, etc. Toute l'installation des organes du grand 5 quartier général est mise sur un très grand pied. A côté des questions stratégiques, on y discute les j'~ questions politiques et administratives; c'est une variété de facteurs diplomatiques, industriels, économiques, sociaux et militaires, qui se concentre ici. Seul le quartier giénéral du corps d'aviateurs est à part et pourtant c'est un monde. La flotte aérienne prend sa force et son activité dans té ies ateliers et dépôts die provisions qui se sont établis dans les environfe. Dans les dépôts de pro-es vision, on trouve toute® les pièces détachées d'un aéroplane en nombreux exemplaires. Des charpentiers, des électriciens, des mécaniciens travaillent dans les atelÊers; un bureau spécial fait r_ ses rapports sur chaque vol, sur son efficacité ou Jfi son insuccès. Et chtacun des nombreux départe-r ments, même le n3rus petit, doit avoir une pa-w reille organisation^ é- FRANCE. — Sur. l'Yser. Ecluses endommagées On annonce de Rotterdam : D'après des nou- s, velles de source belge, le bombardement par les lx Allemands des écluses de l'Yser les aurait telle- la ment endommagées que l'inondation s'est encore s. étendue et que> les opérations des Alliés rencon- te treront de ce iait de grandes difficultés. le FRANCE. — Au Palais Bourbon se a_ Paris, 3 avril. — La Chambre des Députés a adopté à l'unanimité la loi autorisant la levée de si 1917- e. ANGLETERRE. — Le traitement des es prisonniers allemands r- Londres, 2 avril. — L'ambassade américaine a r- fait parvenir à Sir Edward Grey une missive, le émanant du Gouvernement allemand. On y de-mande des renseignements au sujet de l'affirma-es tion que les prisonuiers de guerre des équipages a- de sous-marins allemands sont soumis à un trai-st tement autre que celui des autres prisonniers de at guerre allemands en Angleterre. L'Allemagne y e, fait la menace, si ces affirmations sont confii'-r- inées, q.ue pour chacun dés officiers des équipa-rs Pfes de sous-marins allemands fait prisonnier par p- les Anglais, un officier anglais prisonnier allers mand, sera traité d'une façon aussi sévère. 11- Sir E. Grey a répondu que les officiers et bornai mes sauvés des sous-marins U 9 cl U Ht soiit en-er fermés dans la caserne pénitentiaire maritime, en le raison de la nécessité de les tenir séparés des ie autres prisonniers de guerre. Ils sont traités hu-à mainement et ont l'occasion de se mouvoir. Ils lu disposent de livrés allemands et ne doivent pas wp——lu iwwMMisBBMnecaBimBHjMBwE5fi3aMsre»myOÊuesy travailler, sont mieux nourris et hgbilfëg que les prisonuiers du même ranc nu de anêmq grade qui sont, actuellement en Allemagne. ; Mais, prétend Sir Edward Grey(1 comme ces : prisonniers de guerre, avant d'ê/re repêchés, étaient occupés à couler des navires marchands : neutres non coupables et qu'ils voulaient tuer les non-combattants, ils ne peuvent être considérés comme des adversaires loyaux. ANGLETERRE. — Militarisa/ion des dockers | Londres, 2 avril. — Le ministre de la guerre ' a approuvé le projet qui sera, mis eu vigueur la semaine prochaine, d'après Voquel les ouvriers des docks de Liverpool seront organisés militairement. Le bataillon des .mvriers des docks sera pris dans le régiment de iLiverpool ; le travail du gouvernement sera exécuté dans le port. Lord ' Derby est commandait du bataillon. Les hommes seront soumis à tovis les points de vue à la loi militaire ; ils ne seront employés que dans le pays. ; Us auront un salaire d'ouvrier et la solde de ^ soldat, ils gagneront ainsi au moins 42 schel-, lings par semaine., Le bataillon ne pourra com. j prendre que des nombres de l'Union ouvrière des j docks. Il sera oi/ganisé sévèrement, selon les rè- j ^ gles des corps d.fa métier, sans le droit de grève, i Lord Derby a dféclaré que cette organisation n'a , aucun rapport^ avec la grève du samedi à Bh-ï kenhead. , AN G.LETERRE. — Les pertes anglaises Londres, f2-avril. — lie Daily Telegraph publie les perdes anglaises du 24 février au 26 mars. Il en résulte que les Anglais ont perdu, sur tous les théâtres de la guerre, 390 officiers et 4,496 hommes, tués. Les pertes totales dans cette époque s'élèvent à 1,081 officiers et 18,794 hommes. ' Les, 'pertes totales de la marine, pendant le dernier toois, se sont élevées, pour autant qu'elles ! ont fêté publiées, dans les combats dans la Méditerranée orientale, à 220 hommes, auxquels il y a ï.i ajouter 180 hommes du croiseur auxiliaire 13faya.no et 6 hommes du releveur de mines Tern. i Les pertes totales en officiers sur le théâtre de s , la guerre de l'Ouest s'élèvent, depuis le 10 mars, à 900. I i ALLEMAGNE. — Aviateur tué Berlin, 4 avril. —- TJn aviateur français a été • t tué hier a Ocdîng, à 100 mètres du bureau de j ( frontière de Kotten. Son eamaracîe ne bougea pas ■ et sauva ainsi sa vie. Us avaient déjà parcouru une distance de 300 kilomètres. 5 AUTRICHE. Un ordre du jour Vienne, 2 avril. — Le ehef supérieur de l'ar-; niée, archiduc Frédéric, a publié l'ordre du jour suivant : <r T'exprime mon admiration et ma profonde re-- connaissance à la valeureuse 4° division de cava-■ lerie et spécialement à son chef éminent et énergique. le général Otto Derndt, aiusi qu'au régiment des dragons n° 9, pour leur attitude héroïque et leur persévérance intrépide et tenace contre un ennemi numériquement supérieur dans 1 les combats du 28 mars. J'en exprime ma recon-> naissance avec d'autant plus de satisfaction et de joie que la 4e division de cavalerie s'est*, déjà { distinguée à plusieurs reprises et de façon exeiii- nlmVû flâna „ F:' 1 !.. : .... ! uaraanc'ics ni aes autres jronzs.- doit être distribué dans l'armée entière dans la langue maternelle (le régiment des dragons n° a été constitué en Galicie orientai et se compose pour la plus grande partie de Ruthènes). LE JAPON ET L'ANGLETERRE La Haye, 2 avril. — Le Vaderland reproduit les opinions de la presse japonaise. Tokutomi, le rédacteur en chef du journal Kokumin Schimlun et membre de la Chambre Haute, critique sévèrement dans son journal l'alliance anglaise. Il n« veut pas examiner son avenir d'une façon pessimiste, mais il croit qu'elle ne peut plus servir comme principe dirigeant de la politique étrangère japonaise; elle est trop exclusive à cet effet, attendu qu'il y a peu d'enthousiasme en Angleterre pour l'alliance. Pour le Japon, il serait dangereux d'y avoir confiance. Dans la guerre actuelle, fait ressortir Tokutomi, le Japon est un allié nécessaire pour l'Entente. L'Angleterre fait maintenant des efforts pour réchauffer un peu l'alliance, mais il s'agit de savoir si l'alliance se maintiendra après la guerre dans la formé ae-j tuelle. Tokutomi se demande ensuite quelle serait j l'attitude de l'Angleterre dans un conflit éventuel entre le Japon et les Etats-Unis. Déjà, lors j du dernier renouvellement de l'alliance, l'Anglc-\ terre paraissait disposée à sacrifier le Japon aux . Américains. En tous cas, l'alliance dans un con-i fIit pareil n'aurait que peu de valeur pour le Japon. Dans les affaires chinoises, l'Angleterre est souvent la concurrente, si pas l'adversaire du Japon. Le concurrent se transforme vite en ennemi. Les Anglais de la Chine montrent, comme déjà autrefois, un éloignement pour le Japon. Les Japonais estiment donc pratiquement impossible une collaboration anglo-japonaise pour la solution de la question chinoise. Finalement, le Japon doit se demander aussi quelle attitude l'Angleterre prendra dans le monde après la conclusion de la paix. Tokutomi ne dit pas expressément que l'An-| gleterre est trop peu sûre, mais il fait ressortir 1 l'égoïsme critiqué qui s'est déjà fait jour autre-| foisj avant que l'Angleterre n'intervint dans la j guerre. On doit donc poser la question de savoir 5 comment l'Augleterre, qui pense exclusivement ; à ses intérêts, protégerait les intérêts du Japon. ; Lue fois, l'Angleterre fut impuissante à appuyer : 1p Japon, une autre fois elle manqua de volonté et, une troisième fois, il lui manqua l'une et l'autre. ETAT-UNIS. — L'« Eitel Friedrich » va tenter de s'échapper Rotterdam, 4 avril. — Le croiseur auxiliaire allemand Eite1 Friedrich a commencé mercredi soir à charger du charbon. Le capitaine Thierich-sen veut donc essayer de percer le cordon des navires de guerre anglais. Une patrouille armée surveille son navire à sa demande. Le capitaine reçu des' lettres de menace. «fr ^ — Au Jour te Jour L'oligarchie républicaine en France La République française, depuis dix ans, et surtout avant la paierre, a passé de la forme nnrlojnonl'iii'Q on i .1.' 1 : t

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