Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 27 Februar. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 25 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/jd4pk08246/
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Le Bruxellois ABONNEMENT POSTAL, ÉD. B Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 f bureaux de poste en Belgique .*1 à l'Etranger n'acceptent ijfce des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les 1 Janv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octoiî. On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois Fr.3.00-Mk.2.4C Fr1.50-Mk l.20 TIRAGE: HO.OOO PAR JOUR ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . îr. 5.00 Nécrologie. . 3.00 Annonces commerciales . l.£0 » financières. . . 1.00 PETITES ANNONCES La petite ligne ...... 0.50 La grande Hgne 1XC TIRAGE: 110.000 PAR JOUR Rédacteur en Chef : René Armand m Jeiraal Guotldfsn Indépendant m Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS DERNIERS COMMUNIQUES OFFICIELS ALLEMANDS BERLIN, 26 février. — Officiel de midi : Théâtre de la guerre à l'ouest. Diuis plusieurs secteurs entre Armentières et l'Ancre, des poussées d'éclaireurs anglais ont échoué, prononcées en partie apiès préparation ci'artillerie, en partie à l improviste. Au sud de Ccr-nay en Champagne, les Français eut vainement attaqué. Entre la Meuse et la Moselle, des entreprises de nos détachements d'éclaireurs ent réussi. Au ccurs de nombreuses luttes aériennes, les adversaires ont perdu hier hv.it avions, dent deux appartenaient à une escadrille aérienne, qui a sans succès ;cté des bombes dans la'région de la Saar. Théâtre do la guerre à l'Est. Front d'armée du feldinaréehal général prince Léopold de Bavière; A l'euest de l'Aa, des détachements de chasseurs j usscs ont été repousses. Sur la voie ferrée Kowel-Luck, nos patrouilleurs ont réussi à enlever un • poste de campagne ennemi. Au sud de Br zezany ,ur.e attaque russe partielle a échoué. Front d'aimée du général colonel archiduc Joseph: De même cjte les jours précédents, une attaque tusse prononcée avec de sérieux effectifs, a échoué au nord du défilé des Tartares. Groupe d'armée du feldinaréehal général von Mackensen: et Front de Macédoine. Pas d'événements essentiels. BERLIN, 26 février. — Communiqué officiel de hier soir : Pas d'événements essentiels. AUTRICHIENS VIENNE, 25 février : Théâtre de la guerre à l'Est. Au nord-ouest du défilé du '.Tartare, l'ennemi a attaqué aprsc une préparation d'artillerie, qui a duré sept heures. Il a pénétré passagèrement dans nos tranchées, mais il a été repoussé complètement au couis d'une contre-attaque. Théâtre de la guerre italien. Au iront du littoral l'activité de l'artillerie est devenue de. nouveau par vue clpire tous les jours plus intense. Dans la région de Gorttzia, uncombat d'artillerie et à coups de mines particulièrement violent s'est déroulé avant-hier dans le secteur de Ver icïba, combat qui s'est poursuivi pendant la nuit et qui a atteint son point culminant au cours de la matinée. Sous la protection d'un violent feu de barrage quelques compagnies italiennes ont attaqué ensuite nos positions. L'ennemi a réussi à pénétrer dans la ligne la plus avancée; des détachements du 2me régiment d'infanterie de la territoriale, qui s'est déjà distingué souvent, l'ont toutefois totalement rejeté, lui injligeant de lourdes pertes et le poursuivant jusqu'à ses tranchées. Théâtre de la guerre au Sud-Est. Inchangé, TURCS CONSTANT1NOPLE, 26 février. — Communiqué officiel du 25 février : Front du Tigre: Méthodiquement et pour rétablir les communications avec d(s renforts arrivés, les positions avancées, qui ont été maintenues depuis un an par nos valeureuses et héroïques troupes à l'est ei à l'ouest ue Kut-el-Amara, ont été reprises maintenant vers î'ouest. L'ennemi ne s'est même pas aperçu de ce mcuvsmcnt. Front du Caucase: Dans te secteur de l'aile gauche, des deux côtés, feu d'aitillerie et d'infanterie modéré. L'activité des détachements de rcronnaissmce a été animée des deux côtés. Dans trois différentes positions, nous avens repoussé tiois détachements russes,forts chacun de 100 hommes. Sur les autres fronts, pas d'événements d'importance. CONSTANTINCPLE, 24 février : ,'Au front du Caucase, dans noire secteur de l'aile gauche, des deux côtes, vive activité d'artillerie et de détachements de reconnaissaitces, dont un a mis en fuite une compagnie ennemie, capturant quelques armes. Un autre détachement a cjfectué un coup de main réussi cor.lre un poslc ennemi, tuant un grand nombre d'enr.emis et captuiant des fusils, des boni bes ci une quantité de matériel. Deux compagnies ennemies, qui ont tenté de s'élancer en avant, ont été arrêtées par notre feu d'artillerie, deux détachements de reconnaissance ont été mis en fuite. Sur jes autres jronts, rien d'essentiel à annoncer. BULGARES SOFIA, 26 février — Communiqué officiel du 25 février : Front en Macédoine: E ntre le lac de Prcspu et le Vardar, faible feu d'artilleri e, d'infanterie ci de mitrailleuses. Au village de Schloep, au sud de Gewgheli, nous avons mis en fuite un fort détachement de reconnaissance ennemi. Entre le Vardar et le lac de Doiran, assez iioïent feu d'artillerie ennemi. Dans la plaine de Serez, escarmouches entre patrouilles et l'habituelle activité de l'artillerie. Front en .Roumanie: Dans les environs de Ma.'imudia, échange de feu entre postes. A Tulcea, feu d'artillerie isolé réciproque.SOFIA, 21 lévrier : Front en Macédoine: - Peu de jeu à'artillerie, sur tout le front. Des es-car mouches de patrouilles, favorables pour nos armes dans la r gion de Bitolia. Faible feu d'infanterie, de mitrailleuses et de mines à l'est de ia C:er-nct et dans la région de la Moglena. Front en Roumanie : Echange de feu entre postes, des côtés du bras de St-Gecrges, à l'est de Tulcea. Sur le Sereth, nos troupes ont repoussé deux compagnies russes, qui ont tenté de pousser en avant. FRANÇAIS PARIS, 25 février. — Officiel de 3 h. p. m. : Au cows de la nuit, nos reconnaissances ont effectué avec succès deux coups de main sur des postes ennemis en forêt d'Apremont et au nord de Bail onviller. Canonnade intermittente sur le reste du front. AVIATION. — Une de nos escadrilles a bombardé les gares de Grandpré et de Fomagne-sous-Mont faucon. PARIS, 25 février. — Officiel de 11 h. p. m. : Notre artillerie s'est montrée active dans lu région du Mort-Homme. Nos tirs de destruction ont donné de bons résultats. Actions d'artillerie intermittentes sur quelques points du front de Lorraine et des Vosges. Calme partout ailleurs. RUSSES PETROGRAD, 24 février. — Officiel : Sur le front à l'ouest, échange lté canonnades et opérations de reconnaissance, de petits détachements d'éclaireurs. ITALIENS ROME, 24 février. — Officiel : Ail cours du duel habituel d'artillerie, nos balte-ries ont dispersé une coior.nc ennemie dans la vallée de Sexten. Au cours de petits combats, nous avons dispersé plusieurs dctacliemcnts de reconnaissance et fait des prisonniers. Au sud-est de Gorizia, nous avons exécuté un coup de main qui a permis ù un de nos détachements de pénétrer dans les lignes ennemies situées ti l'est de Vertoïba et n'en ramener des prisonniers. anglais LONDRES, 24 février. -- Officiel du soir : Sous la pression croissante exercée par nos troupes, l'ennemi a de nouveau évacué aujourd'hui des positions importantes situées sur les deux rh es de l'Ancre. Nous avons progressé à prompUi allure sur un front d'un mile près de Miraumcnt et nous avons flnéiri dans, le Petit ■Mircrmont. Nous avons aussi avancé sur un front de 1 lj2 mi.le au sud de Serre. Crâce à v.r.e contre-attaque, nous avons immédiatement repris un poste établi près de Lens et que l'ennemi venait de prendre d'assaut. Forte canonnade près de la Somme, d'Arras et d'Yprcs. Dernières Dépêchés Nouvelles automobiles allemandes. Petrcgrad, 22 février. — D'api ès des nouvelles î eçues du front, les Allemands ont employé, pour ia première fois, dans les combats livrés dans ks régions des lacs cl durant les combats, des automobiles blindées du nouveau type, dénommé « tank ». Les nationalités russes. Le bulletin des nationalités de Russie, publié à Berne, signale que 57 p. c. de la population de la Russie étaient en 1897 des lion-Rushes. Cette pop..-ation compienait à cette époque : 22,415,000 Ukrài-nes, 7,931,000 Polonais, 5,886,000 Ruthènes, 3 millions 500,000 Finlandais, 1,003,000 Roumains, 1 million 758,000 Lithuaniens, 1,436,000 Lettons, 1 million 3,000 Esthènes, 1,120,000 Roumains, 3,733,000 Tartares, 4,884,000 Kirghisses, 1,352,000 Géorgiens, 1,173,000 Arméniens, 9,200,000 Circassiens, juifs, Allemands, Bulgares et Tchèques, autres pe. tits peuples environ 10,000,000. Le ravitaillement en Russie. Copenhague, 25 février. — Le journal « Utra Rossyj » publie le résultat d'une touinée d inspection entreprise récemment par le ministre de l'agriculture, aux fins de se renseigner sur la question du ravitaillement de la population pour les diverses parties du pays. Le ministre aurait établi que le défaut d'organisation des transports constituait le plus grand obstacle à une solution satisfaisante de la question. Ainsi par exemple, il y avait dans diverses stations du gouvememen de Tambov, des quantités de céréales, qui n'étaient pas inférieures à 9,000,000 de pouds; dans le gouvernement de Sa-nura, il y avait même 18 millions de pouds, maL faute de wagons, on n'a pu les transporter, et il ne laut pas s'attendre k une amélioration dans les mois futurs. Alors que dans certaines localités du pays, les vivres s'accumulent, la population souffre dans une mesure croissante de la famine dans d'autres localités, notamment dans une série de grandes villes. La rareté du beurre à Faris. Berne, 25 février. — Des journaux lyonnais à Paris : Par suite de'l'établissement des prix maxi-ma rour le beurre, celui-ci a presque totalement disparu du marché. Aussi le gouvernement se propo-se-t-il de saisir tout le beurre. Les prisonniers allemands en France. Berlin, 26 ftvrier. — De Genève au « Beriiner Anzeiger » :*Le « Petit Journal » annonce que dès à présent une partie des prisonniers dé guerre allemands est c-mpio'yée par groupes de cinq aux travaux agricoles et dans les boulangeries. Des prisonniers civils seraient également employés dans les boulangeries. Explosion d'un dépôt de munitions français. Francfort, 25 février. — De la frontière suisse au " Frankfurter Nachiichten » : Des informations suisses ont reçu de Paris la nouvelle qu une explosion terrible s est produite le 2 février au grand de pot »e munitions oe K nues. 60,000 tonnes de munitions ont été anéanties. On a pu recueillir sous I les ruines plus de 200 mor s et 700 blessés. Commerce étranger américain. Les chiffres de janvk-i du commerce étranger américain signalent un nouveau record. Avant la guerre, le chiffre mensuel le plus élevé de l'exportation américaine enregistrait pour novembre 1912. 278 millions dollars; en fi rier 1915, 300 millions; en décembre 1915, 350 nulions; en février 1916, plus de 400 millions; au mois d'août suivant 510 millions; en décembre de;nier 521 millions et en janvier 1917, 6Î3 millions. C'est presque autant que ce que l'Amérique exportait autrefois en 4 ou 5 mois. On se demande quel effet la gusrre sous-marine sans merci exercera sur le trafic futur? Au Sénat américain. Washington, 25 février. (Revter.) — Le Sénat a renvoyé à l'unanimité à la Commission des Affaires étrangères, l'ordre du jour du républicain Fall. D'après cet ordre du jour, le Président est autorisé à disposer des forces de cc. bat des Etats-Unis pour la protection des maichatK i;es commerciales et de la vie des citoyens des Etais Unis. Le Sénat passera mercredi au vote de l'ordre du jour. Le coût mondial de la guerre. Turin, 25 février. — La >< S:amp« » annonce que la Banque Commerciale de Baie a publié une étude de laquelle il résulte que, depuis le commencement de la guerre, les belligérant-, ont mis sous les armes environ 50 millions de soldats. Sans compter les dépenses faites par les neutres, la guerre, à fin de 1916, coûtait 450 milliards Ce chiffre ne comprend pas les pertes occasionnées par l'arrêt du travail productif, ni les dommages causés dans les territoires o' se sent livrées des batailles. L'auteur de l'étude, pour donner une idée de l'importance de ce chiffre de 450 milliards, rappelle que, depuis la découverte de l'Amérique jusqu'à nos jours, l'extraction de l'or ne peut è ;re éva.uée qu à 85 milliards. Les populations t-es Etats belligérants, y compris les colonies, constituent 60 peur 100 du chiffre total Je l'huir.anité et représentent 70 p. c. du commerce mondial. Aviation. Rotterdam, 26 février. #• un Anglais, Hsndley r,.f . * I Vmi1. ^ — il s'est élevé dans les airs e. ■ ec 26 hommes, à 7,000 pieds de hauteur. Comment se sauve l'équipage d'un sous-marin coulé.'; On écrit aux « Hamburger Nachriehten » : En général, l'avis prédomine que le service des sous-marins est extrêmement dangerei x. Les professionnels, se basant sur les statistiques, estiment que cette opinion est erronée .Le s;r\ice des sotts marins exige, il est vrai, de très grands efforts, au peint de vue des capacités corporel.es et morales des officiers et des hommes ; le seus-marin est en effet privé de toute protection cuirassée contre les obus ennemis; il existe en outre des dangers de collision dans le cas d'opérations collectives de sous-marins sous le niveau de l'eau; mais le choix des équipa-- -ges des sous-marins et la connaissance approfondie que possèdent les commandants et les hommes de leurs navires, ne rendent pas le nombre d'accidents proportionnellement plus considérable que dans la navigation en général ; la question principale, lors d'une avarie au sous marin, est de sauver l'équipage de la carcasse ; le relèvement du navire est réservé à plus tsrd, s'il est possible toutefois. Pour sauver les équipages, en a introduit dans la marine allemande les « sauveteurs plongeurs » qui permettent d'arracher les équipages à temps des profondeurs des eaux. Le sauveteur-plongeur "se compose d'un cylindre à oxygène, d'une cart uche de kaii, d'une embouchure et de tuyaux de raccordement. Tous ces appareils sent appliqués à un scaphandrier qu'en n'a qu'à revêtir. On a appliqué deux soupapes à l'embouchure, l'une pour exhaler, l'autre pour aspirer. L'air exhalé est potissî par la cartouche de kali, c'est-à dire la cartouche d'absorbtion à acide carbonique; elle est ainsi débarrassée de l'acide carbonique et parvient jusqu'au sac aspirateur, d'où elle est de nouveau aspirée, mélangés d'oxygène, du cylindre à oxygène. Pour empêcher l'eau de pénétrer dans le corps, le nez est fermé par des pinces. Le sauveteur-plongeur possède en outre un flacon en métal avec des rafraîchissements. En cas de danger, les sauveteurs-plongeurs sont revêtus en quelques secondes. On doit ouvrir ensuite les sabords supérieurs, à travers lesquels l'équipage doit quitter le navire. Lorsque l'intérieur du navire est rempli d'eau, on peut ouvrir les. sabords immédiate-ments, sinon on doit laisser l'eau pénétrer dans le na\ires en ouvrant ies soupapes du fond, peur que la pression à l'extérieur du navire compense la pression de l'intérieur. Dès que les sabords sont ouverts, on fait monter à la surface de l'eau une ou plusieurs bouées pourvues d'un câble. Deux hommes montent en. même te:np-s par ce câble; le scaphandrier et l'appareil aspiratoire y collaborent comme force ascensionncj le ; l'ascension ne peut peut-être pas se faire d'uce fois ; par la pression atmosphérique qui sous l'eau et à la suiface de l'eau (à 30 mètres de profondeur il y a 3 atmosphères de pression excédante), l'opération serait trop malsaine pottr 1 équipage. On fait donc une courte pause, par exemple par une profondeur d'êau de 30 mètres ; d'abord à 55 mètres, puis à 10 mètres, et finalement à 5 mètres. Afin d'observer les arrêts, le métrage est appliqué au câble. Arrivé à la surface, le sauvetëur-plongeur peut être enlevé au moyen d'un arpareil spécial, de manière que le .scaphandrier reste attaché au corps. Pour permettre le sauvetage des hommes du se îs-marin dans le cas où il n'y a pas de navires près de l'endroit de l'accident, on applique aux sous marins une bouée flottante qui se ac'.acne inaepenaamment, ats que ie navire iul che le fond de la mer. De par un appareil spécial, 1 bouée, qui reste en contact avec le navire par u câble, envoie des vagues électriques qui font de appels au secours. Des "Misées partant de la boué signalent également l'accident au loin. C'est une in vention importante au point de vue du sauvetage d sous-marins. La frayeur des profondeurs est deve nue ainsi amoindrie pour les hommes de « Farm aveugle », telle qu'on appelle souvent le sous-marin La guerre sous-marine. Berlin, 26 février. — De La Haye au « Berline Tageblatt » : A diverses reprises, il y a eu samed des scènes violentes, à la suite du coulage des na vires hollandais. Globalement la Hollande support le coup avec résignation, et il est hors de dout qu'on ne tardera pas à rechercher des mesures pou augmenter la sécurité de la navigation d'outre-mer Le « Tâg'iche Rundschau » dit : L'attitude de 1 Hollande est actuellement moins hostile à notr égard, qu'à l'égard de l'Angleterre, qui exige d tous les vaisseaux neutres, qu'ils se soumettent lor de chaque traversée à une perquisition dans un por anglais ou allié. Berlin, 25 février. (Officiel.) — Dans le couran du mois de janvier, environ 170 navires de com merce ennemis,jaugeant brut un total de 336,000 ton nés, ont été coulés par les mesures de guerre de Puissances Centrales. Sur ce nombre, il y a 91 na vires anglais jaugeant brut 245,500 tonnes. En ou tre, 58 navires de commerce neutres, jaugeant bru 105,500 tonnes, ont été coulés, pour transport di contrebande. Les pertes totales du mois s'élèven ainsi à 228 navires et à 439,300 tonne: brut. Depuis le début de la guerre, il y a ainsi uni perte de 4,337,300 tonnes de navires marchands en nemis. En outre, les forces de combat des Puissan ces Centrales ont coulé ou condamné comme pris de guerre, du chef de transport de contrebande, 45! navires neutres, jaugeant brut 641,G00 tonnes. Christiania, 25 février. — L'ambassadeur norvé gien à Londres télégraphie que les vapeurs « Nor mann », de Sandefjord (2,900 tonnes) ; « Ajar » de Christiania (1,486 tonnes), et « Biinheim », d< Frederikstsd (1,039 tonnes ne:), ont été coulés. Londres, 25 février. — Le « Times » signale dan; ks listes de pertes, les noms de 134 hommes de h marine de guerre, appartenant pour ia plupart aie . v» de guoire. La Haye, 25 février. — La réunion des associa tions d'armateurs néerlandais a décidé, d'accorc avec les armateurs, de ne pas laisser partir les vais seaux prêts à partir pour l'Amérique, aussi long temps que la >cute du Nord ne sera pas suffisammen sûre. Londres, 25 février. (Lloyd.) — Le vapeur « Me nado » est arrivé en bon état dans un port ; le vapeui anglais « Beneficent » ( 1,969 tonnes) a sombré. Londres, 24 février. — De New-York au « Ti mes » : Un des croiseurs allemands de l'Atlantique méridional a été définitivement reconnu comme étan le croiseur « Vineta », notamment par quelques gen: de l'équipage du navire britannique « The adore ». DEPECHES (Reproduites de l'édition précédente.) La perte d'un dirigeable français. Berlin, 20 février. — Dans la nuit du 23 au 2-: février, un dirigeab'e français a été incendié pai notre 'eu de défense, il s'est abattu en flamme; à Woelferdingen, à l'ouest de Saargemund.En heur tant, lors de sa chute la terre, ia munition, amenét pour être lancée a fait explosion. Tout l'équipage composé de 14 hommes est mort. Les débris du di rigeable, du reste bien conservés, permettent df reconnaître très bien les détails de sa construction L'oîïensive française par la Suisse. Bruxelles, 20 février. — Nous lisons dans ls « Frominia » ; Le débordement projeté par les Fiançais à tra vers la Suisse parait avoir été déjoué et abandonné notamment en raison des contre-mesures prises pai la Suisse et naturellement aussi par celles de 'Al lemagne et, d'autre part, par le froid rigoureux ac tuel. C'est la conclusion naturelle qu'on doit tirei d'un article du « Bund » de Berne du 21 février 11 avait été pub ié dans les journaux suisses qu 700,000 hommes avaient été concentrés près d< Belfort, parmi lesquels 300,000 Africains noirs e biuns, qui devaient précéder la tentative de débor dement comme chair à canon. Le « Bund » an nonce maintenan. ce qui suit : « Le froid rigou reux a fait des victimes parmi ies troupes colonia les et a rendu nécessaires des déplacements. Le: Africains n ont donc pu résister à la gelée et on dû être retirée du front. » Le « Bund » dit ensuit< que les troupes françaises massées à la périphérii — c'est-à-dire près de Belfort — ont dû être dis lequées vers l'intérieur du pays; on ne sî trotn perait donc pas en affirmant qu'il a été procédé ; de nouveaux groupements. Les autres déclarations du « Bund » font con clure que l'intention d?s Français, tendant à dé border par la Suisse, a été apprise trop tôt par Ici Allemands, de manière que l'état-major allemand ; pu prendre à temps des mesures préventives. Ce: mesures ont été exécutées de façon à ce- que 1: tentative de débordement devint sans perspectivi aucune. C'est un peu le sens des explications ui peu tortueuses et voilées du journal de Berne ; . « Le problème du débordement franco-angliii: dans la forme simple ou concentrée, avec ou saa menace de flanc, est peu a peu limité, dans soi étendue, au point que les Allemands auront faciii ;i disposer des troupes ou à prendre des mesure; pour une contre offensive. » En terminant, le « Bund » fait une remarqu* assez lamentable pour les Français et les Anglais i « oi ne vicuiicm ] ab n n ci ic» a I forces allemandes, l'état-major allemand disposera n de moyens de combat bien plus considérables s que'n juillet 1916 pour opérer à l'ouest. » e En d'autres mots ; La tentative de débordement a aujourd'hui encore moins de chances qu'en juil-e let de l'année dernière. Si ces indices sont exacts, si la tentative de dé-a bordement ne peut plus avoir lieu par la Suisse, nous pouvons en féliciter cordialement ce pays. Son attitude résolue à maintenir sa neutralité a eu le r même succès que l'attitude décidée de la Hollande i vis-à-vis des plans de débarquement anglais à l'île de Walcheren, près de Flessingue. Pour les An-» glais et le9 Français, les droits de ces pays neutres 3 n'auraient constitué que des «chiffons de papier», r Mais leurs contre-mesures énergiques les ont mieux aidé que le droit international existant et ils j ont donc eu raison de s appuyer plutôt sur le pre-; mier que sur le second. . Défenses a exportation anglaises. 5 Londres, 23 février. — Un arrête royil interdit t l'ejyxirtation du cacao, du café, des fruits (excepté vers ia Hollande), du mie), de la graisse, de la mar-t garine, de toutes sortes de viande, de la fécule, de la farine, de ia volaille, du gibi-.- et du blé. A la Chambre des Communes, Long a déclaré, au nom de Lloyd George, que l'importation ou rhum était totalement interdite, vu les grands stocks existants, et que l'importation de vin et d:autrcs spiritueux sera réduite de 75 p. c. contre l'année 1916. L'excitation dans la « City a. Rotterdam, 25 février. — De Londres au « Manchester Guardian » : Une vive agitation a régné hier dans la City, comme aux jours où l'en prévoit un budget sensationnel. De nombreuses branches industrielles chôment, jusqu'à ce que l'on connais-, se le pire de l'histoire. Les magasins ont littéralement été pris d'assaut, principalement en,ce qui concerne le café, le thé, le vin et le cognac. Le « Alanchester Guardian » écrit dans un article de fond ; La communication de Lloyd Georges est [ grave et justifiée par les circonstances. Le journal demande que pas un seul ouvrier ne soit retiré de l'agriculture et que ies fonctions de contrôleur des vivres, soient adjointes à l'office agricole. De toutes nouvelles décisions de restriction seront édictées en ce qui concerne les brasseries, afin d'économiser de cette manière a provision de céréales, pour un mois. Aprésent on coscède aux brasseries, une quantité de céréales qui correspond aux besoins du pays pour 5 semaines. Fetrowski menace de démissionner. Stockholm, 25 février. — De 1' « Ultro Rossij » : Le ministre des affaires étrangères Pokrowski a informé la Douma, de son intention de démissionner. Au Sénat américain, Londres, 24 février. — Les « Central News » apprennent de Washington : La Commission juridique du Sénat a repoussé le . projet de loi autorisant le Président à disposer de toutes les forces de terre et de mer pour maintenir la neutralité du pays. La Commission est d'avis que les pouvoirs que la Constitution donne au Président sont suffisants. La décision de la Commission du Scnat produit l'impression d'un vote de défiance envers la politique de Wilson, sinon on lui laisserait les mains plus libres. On préfère ne pas jeter le manche après la cognée et c'est là un signe caractéristique des i courants politiques dans les milie-ux congressistes. La France devant ia famine. Paris, 24 fév. — Hier set venue à la Chambre française l'interpellation des députés Tacaud, Durand et Brun sur les causes du retard que subit le . renvoi dans leur foyer des ouvrieis agricoles des classes 1888 et 1889 occupés au front et a ans lès ateliers de l'Etat. M. Brun a fait ressortir que leur renvoi est absolument urgent, la France se trouvant menacée de famine. M. Besnard, sous secrétaire d'Etat, a répondu que 8,000 ouvriers agricoles originaires de la région maritime ont été libérés jusqu'ici et qu'il est impossible de les remplacer plus îapidement qu'on ne le fait,les autorités militaires rencontrant de grandes difficultés techniques. Sous peu, de nombreux autres ouvriers agricoles seront libérés. M. Tacaud a dit que le gouvernement ne sait pas | se faire obéir et que les prescriptions qu'il a édic-' tées ne sont suivies par les autorités militaires que 1 dans la proportion de 6 p. c. M. Thomas, sous-secrétaire d'Etat aux munitions a déclaré qu'il ne serait à même de libérer qu'à dater dti 1er mars les ouvriers agricoles occupés dans les fabriques de munitions, ces ouvriers ayant été ' spécialement instrui s en vue de la fabrication de produits chimiques et ne pouvant être remplacés au pied levé par des ouvriers coloniaux. Bien que M. Besnard eût déclaré, au nom du gouvernement, ne pouvoir accepter que l'ordre du jour Tacaud fixant au 10 mars le renvoi de tous les L ouvriers agricoles, c'est un autre ordre du jour, sommant 'e gouvernement de retirer les oi.vriers agricoles des classes de 1888 et 1889 du front avant le 1er mars et des ateliers avant le 10 mars, qui a élé voté par 426 voix contre 2. L'état d'armée anglais. Londres, 24 fév. (Reuter). — Le budget d'armée a été publié aujourd'hui ; il prévoit cinq millions d'hommes pour l'armée, à l'exclusion des soldfits 1 servant aux Indes. La réponse de l'Autriche à l'Amérique, ; Vienne, 25 février. — Nous apprenons que la 5 réponse de l'Autriche à l'Amérique, concernant la 1 guerre sous-marine est prête, et sera pubiiée pro-: chainement. On croit ne pas se tremper, en admet-* > tant que la répons; sera c;n< u dans l:s mêmes , termes, que la i ; r.'. .11 n'y a pas à : revenir sur la tfécii'-n i^uçr e-s-r.s mrrinî à ! outrance Mardi 27 Février 1917 CINQ CENTIMES 4"" Année - N. §68 - Ed. S

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