Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 23 Juni. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/2r3nv9br4d/
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DEUXIEME ANNEE. — N" 265. TIRAGE JUSTIFIÉ 58,000 EXEMPLAIRES 1 - ■ ■ .... | | | r - CINQ CE TIMES - EDITION B MERCREDI 23 JUIN 1915. LE BRUXELLOIS -«LBîor«-3VEGit3œ:M-ars : 1 an, 12 francs. — 6 mois, 7 francs. — 3 mois, 4 francs 1 mois, 2 francs ^Foi3.x»ra.sa,l Quoti<lie. Indépendant REDACTION, ÂDMUNIST TSON, PUBLICITE Henri ÏWLsii s •■&£», lOur-iia.:3E® Xlca®* ^SLX»ar3?ia'03M'C33H:s : Faits-Divers, ia. Hgne 2 francs. Nécrologie, la ligne, 1 &fcae Petites annonces, la ligne 20 centimes X^ss, JPoli-tïçru.© Financière La Crise Economique et le Crédit nuub dçsi si allies, depuis le commencement ui conflit européen a une foule d'émissions, faite? au compté des Etats belligérants (plus de 75 mil. hards jusqu ici). Cela n'est pas étonnant ; nous sommes dans une période de guerre. L'argent. se resserre, la crise économique s'en ressent, (frande, et petites puissances se livrent à des dépenses formidables. ce qui les -fait recourir au crédit. Il y a là une sorte de contradiction, d'antinomie dans la marche des affaires générales, qui mérite toute l'attention. A toutes les époques, les Etats, non moins que les particuliers ont souffert du manque d'argent, du mal que Rabelais nommait « platitude de la bourse ». Seulement, autrefois on ne dépensait en somme que dos ressources acquises, ou du moins prochaines. Crédit n'était* pas mort, pour l'excellente raison qu'il ne vivait pas encore,... ou si peu ! La grande découverte économique du XIX" siècle a été de nenser à grever l'avenir des dépenses du présent. On a fait un raisonnement juste en son principe, a savoir que les peuples étant des personnes qui ne m'eurent pas, les améliorations du présent doivent avoir leur prolongement sur l'avenir : donc, il est juste que l'avenir participe à des charges dont il recueillera le bénéfice. Ainsi s'est autorisé le système des emprunts d'Etats à iet continu ; un grand nombre de dépenses utiles fuient possibles par ce système ; voies ferrées,ports -jojltes. dnrj>T)l ipui ii.st:.il-.,,,, 'miplvoralions r. I 011 ,j:et'(uvo. ut<2,1 auus-i i- vre-s des dettes publiques. Si cette facilité avait toujours pour contre-partie des modalités d'amortissements très strictes, il n'y aurait rien à dire : les peuples accroîtraient leur bien-être matériel, sans un préjudice sérieux porté à leur stabilité financière. Mais la sagesse des hommes financiers a ses bornes ; ils se persuadent facilement que leurs conceptions,leurs entreprises,leurs programmes, leurs moindres élucubrations sont indispensables et intéressent à la fois les générations futures ; or. si les premiers sont consultés, vaille que vaille, les autres n'ont, pas voix au chapitre. De telle façon que le svstème actuel a pour effet d'imposer à des contribuables encore à naître, des charges non délibérées et non consenties. C'est une des suites les plus curieuses et les plus insolites de notre moderne « contrat social ». La. hâte du progrès est telle qu'il est permis de se demander dès maintenant si le capital acquis pourra suffire à tout. Il en est. un peu du « bas de laine » comme de ces mines de charbon, dont certains pessimistes, affirment qu'elles s'épuiseront à bref délai. Un fait intéressant s'était produitl'année dernière en Allemagne. L'empire allemand pour l'amélioration de ses armements, au lieu de faire appel aux mesures habituelles a recouru à une sorte d'emprunt volontaire, oui n'est, en somme qu'une contribution envers l'Etat. La. Franco souffrait d'une grande crise économique au milieu d'une réelle prospérité fiscale, parce qu'elle était obligée de faire face aux mêmes nécessités. Les recettes normales s'accroissaient. régulièrement et pourtant elles ne suffisaient pas : emprunts sur le revenu, impôt sur le capital, tous les moyens de pressurer le contribuable ont été mis à l'étude, pour permettre de faire face simultanément aux dépenses sociales. Que dirons-nous de pays moins entreprenants ou moins riches? Le monde entier est mis au même régime. Serrons de près les données du problème : une extrême dépense est nécessaire car sans elle les peuples ne peuvent s'enrichir ; mais pour obtenir ce progrès, il faut risquer la faillite : propte-r 'vitam, vivevdi perdere causas. La construction d une nation, la constitution ; d'une armée, l'avènement de la. démocratie, l'amélioration sociale, le développement économique, une "olrtique extérieure, demandent de l'argent. Il faut donc du crédit et des crédits ! On est obligé de faire sans cesse anpel .au crédit. > Mais '1 devient sans cesse plus onéreux et plus : exigeant. Comment, sortir de là? ! Ije but a atteindre c'est d'obtenir un sage équi-| libre entre les ressources acquises dans la for-i tune universelle et les nécessités imposées par : le progrès particulier. On ne peut demander à un peuple pauvre , ou a une génération obérée de tirer de sa propre I substance les moyens de sortir d'embarras ou de i développer sa. fortune. Ses besoins le pressent.Que . peut-il faire que s'adresser aux autres? Mais, . pour obtenir leur concours, que doit-il leur ap-porter? Les garanties normales de sécurité, de sé-| rieux, de travail et de paix. i Ainsi, le problème financier aboutit presque | étalement a un problème politique. Certains ) exemples parlent très haut : des empires déte-■ nant d immenses richesses immobilisées, les ont I développées et accrues parce que la sagesse de leur > gouvernement, a su combiner le problème écono-| inique avec le problème politique ; d'autres ont | Prospéré ou reculé, selon que leur fidélité inspirait ou non confiance aux détenteurs de capitaux disponibles. Il devient de plus en plus évident que les grandes alliances seront financières ou qu'elles ne seront pas. .^linsi que nous le faisons oliserver en cnuiinp-.i, ' viéèx 'iMWt'riwœ. U . luortijDi^l'tç-jfoiit. ! mence par soi-même. I i Les relations qui ont un acquit l'emploient d'abord à leur propre défense et à leur propre développement. Puis, elles feront, entrer en ligne de compte les sentiments réciproque^ et les services rendus dans le passé ou espérés pour l'avenir. Jusqu'à ces derniers temps, Ces larges mouvements de fonds, ces irrigations financières, qui ont tant: contribué au développement de la planète se faisaient par la loi de l'offre et de la demande, pour ainsi dire, sans surveillance et sans contrôle. Puis de grands établissements se sont créés qui sont., devenus les régulateurs intéressés de ces transfusions internationales ; l'heure approche où eux-mêmes ne seront plus les maîtres. Us sont, déjà obligés et seront obligés de plus en plus à soumettre leurs entreprises au contrôle de l'opinion publique et celle-ci songera à elle-même, tout en songeant aux autres. Dans le duel aux mille passes diverses- que les concurrences vitales ont engagé sur la terre, l'argent est une force, le crédit est. une arme. La politique le sait et elle est décidée à s'en servir. Ne le voudrait-elle pas qu'elle y serait contrainte. Les besoins sont immenses partout : l'art de les satisfaire n'est pas seulement une arithmétique, c'est une physiologie, une philosophie. Les grandes pensées viennent du ceeur, les larges concours aussi. Le crédit, la confiance ne se commandent pas. Ils seront, toujours en corrélation avec les hautes solidarités internationales. Continuons : il est une politique plus haute que celle qui marche à pas comptés parmi les difficultés journalières. C'est celle qui entrevoit, au delà du présent, les nécessités de l'avenir et au-dessus des calculs étroits, les cordiales et sûres sympathies. Le cœur a ses raisons... en dépit d'I'Machiavel. La politique de l'amitié, de la loyauté, du dévouement même trouve sa récompense : elle se traduit en fait, par un sentiment très noble ; la confiance et. son corollaire très efficace : le crédit.Thomas JONESCO. Lisez en TROISIÈME PAGE les derniers télégrammes arrivés pendant la nuit. DÉPÊCHÉS LE BLOCUS Rotterdam, 20 juin. — Le vapeur américain Seaconnel, allant do New-York à Rotterdam, a été amené le 16 juin, pour la visite, à Kir kw ail. FRANCE. — Devant le conseil de guerre Genève, 1T juin. — L'équipage du torpilleur français Casablanca est arrivé à Toulon. Le commandant, le capitaine de frégate La Fournière sera traduit devant un conseil de guerre ooûr justifier la perte de son navire. ITALIE. — Le bombardement de la côte Lugaiio, 20 juin.. — L'Avanti écrit au sujet du deuxième raid d'une escadre austro-hongroise contre la côte italienne ' Les simples gens qui forment la grande majorité se «posent la question suivante : Comment est-ce possible que des navires autrichiens peuvent se payer le luxe de ces promenades? Comment peuvent-ils se permettre cette hardiesse dans la Mer Adriatique sans être dérangés? Surtout dans la Mer Adriatique où devait être à part la forte et nombreuse flotte italienne, également les flottes anglaise et française? Lu réponse u été coupée pur la. censure !1 LA. GUERRE AUTRICHU 5 Théâtre de la gui relusse Vienne, 21 juin (hier). — ,o\ourswite de Voffensive vigoureuse des armé li Elisée s a eu pour conséquence hier une nouvel,? victoire complète sur les armées ennemies dansm lataille de Magie-row-Grodek:. Après le foreemir, du San et après la reconquête de Przemysl, h uccès des trouves coalisées dans la bataille d\débordement entre Labaczowka et le Dnjestr swMieur du lô juin, obligea à une retraite plus oncéè de Vennemi qui, entretemps, redevenait we à combattre par l arrivée de renforts considé dites. li recula alors ayec des pertes considérable, (ans la direction de l Est et du A ord-Est. Les jo ts suivants la direction. supérieurè de î armée ri se concentra de nouveau des restes de Vannée d laite pour couvrir la .capitale du pays de la Gali ie, afin d'arrêter fi-I nalement notre poussée en avant, dans la position TT ereszyca,bien préparée v\r des 'terrassements. ■Avrès un violent combat, Vamut de nos troupes héroïques coalisées ébranla, encore cette fois-ci tout le front russe. Déjà dans les heures de Vaprès-midi, la position ennemie dans larégion d'attaque du lieutenant-général von 'Maclmuen, autour de Na-gierow était déjà debordée. n ennemi commença à reculer vers Rawa, Ruska\ et ZolJciew, tandis qu il offrit encore à l'a W ereszyca une résistance acharnée. Pendant la 7w.it dee parties de Varmée Boehm-hrmoih prirent d -7".^. * les positions &ii- J'.§Jl^£sdes{ dcig\ côtés de laX^^uie de Lemberg. ' • ° ' \ ^ ~Pontraite sur tout le < r, n'I'tt ,• <■: bien dans la direction de Lenlverg qu'au Nord et j au Sud de cette ville.Les aràiujp coalisées les pour- j suivent. Encore cette fois-ci des milliers de pri- ! sauniers et un matériel de guè re considérable sont \ tombés dans les -mains des vaivf/ueurs. Au Dnjestr \ supérieur Vennemi commence, à évacuer les posi- j tions. Au front de l'armée Pflanzer il attaqua de-nouveau sur plusieurs poinui mais il fut toutefois repoussé avec des pertes t/rès importantes. Théâtre de la guerre italien A près avoir repoussé façafèment des attaques faibles des Italiens près de ï'iava, Ronchi et Mon-falcone, le calme a de nouveau régné sur le front de VIsonzo. Ici et à la froitière, Vartillerie ennemie tire sans succès sur nos fortifications. L'ennemi a subi des pertes énormes lors des attaques exécutées par une brigade a i moins contre nos positions à l'Est de la vallée op F.arra, attaques qui ont été-repoussées partout cbmmc on le sait. Devant un seul pami d'appui'On a compté plus de 175 cadavres. ITALIENS Romey 19 juin. — Pendant la nuit du 17 juin et au cours de la journée, l'ennemi a tenté, par le feu de son artillerie •et par des petites attaques, d'endommager quelques-unes de nos positions avancées dans la région du Trentin, en Ty-rol et en Cadore. Il fut repoussé par le feu de notre artillerie. En Carinthie, nous avons poursuivi le bombardement de la forteresse de Malborgetto. Sur le front de l'Isonzo, le combat autour de Plawa prend une plus grande tournure. Des batteries navales ont bombardé l'artillerie ennemie, disposée à Duino. Au cours de la nuit du 17 juin, nos dirigeables entreprirent des vols au-dessus de la région ennemie. Ils ont bombardé, à ce qu'il paraît, efficacement les positions du Monte-Santo et les retranchements en face de Gradisca. TJn hydro-plané jeta en même temps des bombes sur la gare de Divacci.a. Tous les appareils sont revenus sains et saufs. Rome, 20 juin. •— Le chef de Vétat-major naval annonce : Le 17 et 18 juin au matin V ennemi a. entrepris de nouvelles ovérations contre notre côte, sans obtenir toutefois des résultats. Au 17 juin, dans Vaprès-midi, une escadre austro-hongroise apparut. devant l'embouchure du Tagliemento et fut l'objet de plusieurs attaques d'une escadre de nos contre-torpilleurs. L'ennemi na pas obtenu d'autre succès nue dé détériorer le phare. N os contre-4à>#:pvllcwits furent eii piêmc temps attaqués par L/e 1$, a u 'mâtrrr? ■- <«• j&t✻ t.. hongrois tirèrent quelques coups de canons contre Monopoli et tentèrent d'incendier les tanks de na-phte, sans y ">'éussir. Lors de .ces opérations de Vennemi ni notre armée de terre, ni la marine, ni la population civile n'ont subi des pertes. Le petit vapeur italien Maria Grazia fut arrête dans la mer Adriatique par un torpilleur austro-hongrois et coulé, l'équipage fut débarqué sain | et sauf à la côte à Silvi. FRANÇAIS Paris, 10 juin. — (15 heures.') — Il n'y a rien à ajouter au communiqué ■ d'hier soir. Paris, 10 juin. — (23 heures.) — Bans le secteur au nord d'Arras, nous avons poursuivi notre action. Apres une lutte très vive, le Fond de Buval, obstinément défendu par Vennemi, depuis le 9 mai, a été investi et enlevé d:assaut. Nous y avons pris des mitrailleuses. Peu de prisonniers, une dizaine, sont restés entre nos mains. La résistance des Allemands ayant été acharnée. Sur les pentes Qui s'étendent à l'est de Tjorette, dans la direction de Souciiez, nous avons pris plusieurs tian- ; chéès et fait 300 prisonniers, dont une dizaine d officiers. Nous tenons les pentes de la cote 119, où nos troupes se sont maintenues malgré les contre-attaques ennemies au delà des dernières tranchées ennemiest en s'accrochant au. terrain. Au sud de ces pentes notre front a été porté en avant. Au nord-est du Labyrinthe, une contre-attaque d'une extrême violence nous a repris, dans la nuit du 18 au 19 une partie d'un grand boyau,dont nous nous étions emparés. Vans la journée du 19, nous l'avons reprise ' nous avons repoussé les tentatives ennemies. Dans tout le secteur la lutte d'artillerie a été d'un intensité continuelle.Aux lisières du bois Le Prêtre, Vennemi a tenté d'attaquer, il n'a pas pu. déboucher. A Emberménil, un ba taillon allemand a enlevé, dans la nuit dernière, deux de nos postes. Nous avons contre-attaqué et réoccupe la totalité de nos positions. En Alsace, notre avance: a continué sur les deux rives de la Fecht, malgré une brume épaisse et une pluie torrentielle. Nous tenons sur la rive gauche de la Fecht occidentale les massifs du Brannlcopf et la cote 830 du. Leichïvaldech, ainsi que les villages de Steinabruch et d'Altenhof. Nous avons, en même temps, enlevé entre les deux branches de la Fec1uts la clairière d'Ablaszwa-sen. Sur la rive droite de la branche orientale3 nous avons conquis les hauteurs d'Uilsenfirst qui constituent l'avance du petit ballon de Guebviller (Kahlerwajcn). | Nous avons progressé sur les pentes et dans la direc-I t ion de Landersb'ach. Nous avons bombardé la ga re de Munster,■ et fait sauter les dépôts de munitions qui s y trouvaient. A la fin de la journée du 19, nos troupes ont complètement investi Metzeral où l'ennemi a provoqué des incendies. t RUSSES ... J'i-:,.!!/ni'lf. 19 juin. — Le général de l'armée continue comme au-paravfallr™Wl'mM**>** Tares ie passer à l'offensive dans la vallée du Serischei, fut empêchée par vue contre-attaque, réalisée par nos troupes. A part cela aucun clian-gement.rétrograde, 19 juin. — Dans h -région de Mu~ raviewo, Schavlen et à la Dubissa, les combats du 17 juin n'occasionnèrent pas de changements importants. Au soir du même jour, un combat d'artillerie s'est engagé à la Bzura et la Kawka, de Kozlow-Biskupi jusqu'à Wfilia-Sehidlovs/Mja /i Gunin, l'ennemi répandit sur un front d uni: longueur de six verstés, un nuage de gaz uspliy-xiants.Sur la rive droite du San, nos troupes se sont retirées en combattant, jusqu'au delà du fleure Tarnow et jusqu'à la ligne du San de Grodek. Entre le Pruth et île Dniester, Vennemi, qui. avait, franchi la frontière pendant les derniers jours, fut repoussé .sur le sol autrichien. RUSSIE. — I^es troubles à Moscou ^ Stockholm. 20 juin. — Plusieurs versions au j su jet des manifestations dejia populace à Moscou s viennent de nous arriver. I11 en résulte que les j manifestations avaient d'allord une emnreinte na- j tionaliste, mais qu'il y avait plusieurs indices de genre plus inquiétant. Los événements démon-. trent, écrit, le Stockholm.<| Dagblad, que les autorités éprouvent des difficultés à dominer les manifestations patriotiques; elles sont assurément un indice sérieux de la reaction première de la guerre sur la licence effrénée des grandes, masses dans les vieux foyers russes agités. Le motif primitif était, comme l'écrit un négociant suédois qui vient d'arriver ici de rétrograde, dans le Nya Dagligt Allehandu, les défaites considérables russes en Galicie, que les autorités ne peuvent plus cacher à.la longue. Celles-ci, ainsi que renchérissement toujours croissant produisirent une profonde effervescence dans les grandes masses. Les premiers troubles commencèrent mercredi passé et. ils s'adressaient- contre les étrangers, particulièrement contre ceux qui sortent des noms allemands. Mais plusieurs magasins suédois furent également "illés par Ja foule enragée. Une bijouterie suédoise ne fut épargnée que par la présence d'esprit du propriétaire. Mais, plus terrible encore que la destruction des magasins, était celle des établissements industriels. Ce n'est, que lorsque les incendies provoqués commençaient à menacer le quartier russe de la ville, que la police et l'armée intervinrent. On évalue les dégâts à 350 millions de roubles. TURQUIE. -- Le .. U 51 .. dans les Dardanelles Berlin, 20 juin. — Dans le B. 2. am. Mittag nous trouvons le compte rendu d'un entretien que le représentant à Constantinople de VAssociated Press a eu avec le canitaine-lieutenant Otto Her-sing, qui est arrivé dans la première semaine de juin à Constantinople, venant de 'Wilhelmshafen. Hersing a clôturé le trajet de Wilhelmshafen à Constantinople,1 distance d'environ 5,000 nulles (plus de 9,000 Km.), par le torpillage du vaisseau de liane anglais 7ri/nnph et Majéstic aux Dardanelles. Jii- 15 septembre de l'année dernière il avait torpillé-le croiseur' anglais Pathfmder et depuis lors il a. coulé 5 vapeurs marchands fiançais et anglais, un de ceux-ci devant Le Havre, de manière que sa liste porte déjà huit navires ennemis détruits.. Le capitaine-lieutenant Hersing a confirmé que le sous-marin allemand a pris la route vers les Dardanelles par le détroit de Gibraltar. 11 a^.lé-claré : Lorsque nous atteignîmes Gibraltar, nous n a-vons été rencontrés par'aucun vaisseau de ligne anglais, malgré que nous fîmes la plus grande partie du trajet à la surface de mer. Près de Gibraltar nous remarquâmes un grand destroyer anglais: nous sommes passés par le milieu du détroit au dessus de l'eau, sans doute pendant la nuit et dans les premières heures du matin. Nous ne fûmes pas aperçus par l'es Anglais avant que nous fussions eu dehors de Gibraltar; nous partîmes alors, plongeâmes et échappâmes indemnes. Nous avons fait la même expérience dans le voisinage de la base de la "flotte française, près, de diserte. Lorsque nous eûmes atteint la mer Egée,, nous nous mîmes de suite a l'oeuvre, en détruisant le 25 mai, le matin tôt, le Triumph. Un des-truver anglais passa i liste au dessus de nos têtes. Lorsque le destroyer s'anprocha de nous, nous plongeâmes. .Vous pûmes toutefois entendre distinctement les hélices du navire anglais, lorsqu'il passa au dessus du Ij 51. Quelques instants plus tard, nous revînmes à la surface, lançâmes une torpille, replongeâmes et. entendîmes l'explosion d'une torpille. Deux jours plus tard nous découvrîmes le |lajestic tout près de la côte. L'œil toujours au périscope, je vis que l'equipagé du Majeslic prenait son repas de midi. J" réfléchis quelques instants et me demandai si j allais laisser le temps à l'équipage du Majéstic de. terminer son repas, mais je nie dis finalement qn 11 était de mon devoir de tirer sans délai. Le Majr.:-tii- était entouré à ccl instant-là par environ dix navires de transport, .le devais tirer obliquement. Lorsque nous vînmes à la surface, je vis le navire la quille en l'air. Dans les. deux cas les navires anglais avaient descendu leurs filets à torpille. Au sujet, de la vie a bord d un sous-maim le capitaine-lieutenant déclara : lille est naturellement. très fatiguante. Les hommes de poste sont relevés après six heures, à moins qu'ils ne soient sous 1a mer; alors tout le monde est a son poste. Les conditions de la vie a bord des sous-marins allemands n'est toutefois pas mauvaise du tout. La provision d'air est relativement bonne. : de même la nourriture, se composant dans la plus grande partie en conserves. Les privations eonsislenl, principalement au manque absolu de mobilité. Pour autant que ce soit possible, nous naviguons à la. surface de la mer. Pour les officiers et l'équipage de service, c'est, une grande, récréation, mais noii pas pour le personnel technique qui est obligé de rester toujours au fond. Nous avons maintenant une telle expérience que nous pouvons dire exactement quel genre de navire se meut au dessus de nous. Nous pouvons distinguer clairement les battements d'une machine de navires du bourdonnement d'une turbine. Après avoir torpillé un navire, nous plongeons de suite et nous sommes à mêiue de préciser le résultat de notre action, très profondément eu dessous de la surfaec ef par la détonation à cette grande distance. Les sous-marins anglais sont pourvus de beaucoup d'installations que nous utilisons aussi. Je ne m'expliquerai pas' au sujet de leur incapacité et je ne dira i que l'Angleterre ne peut en imposer avec sa soi-disant suprématie sur mer. Sur tout, le trajet de Wilhelmshat'en à Constant!impie, auenn vaisseau d'1 ligne anglais n a été visible,

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le bruxellois: journal quotidien indépendant gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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