Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1916, 13 Mai. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 24 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/rv0cv4dh4d/
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3— Année N° 585. Ed. B CINQ CENTIMES Samedi 13 Mai 1916 ABONNEMENT POSTAL, ÉD. $ Bruxelles - Province - Etranger S mois : Fr. 4.30. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent des •bonnemeiits TRI.MES'l R1ELS; ceux-ci prennent cours les IJakv. 1 Avril 1 Jitilliît 1 Octob On peuts'abtjjiner toutefois pourîes deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de 2 Mois l Mois F' 3.00-Mk-2.40 F'-l.50-«M.20 0 TIRAGE : 75.000 PAR JOUR Le Bruxellois ' — iqjlll IBUMWII IIBIIIWnni Rédacteur en Chef : Marc rte !S VJ,M Journal Quotidien Indépendant ■ I III I ■ I fini l I III II I ■ IIIBIIM m III llll I IL I Rédaction, Administration, Publicité, Vente : I I BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. 2.00 Nécrologie. 2.00 Annonces commerciales . 1.00 » financières. . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne ...... 0.20 La grande ligne 0.50 TIRAGE : 75.000 PAR JOUR Texte Officiel cle la Note Américaine t Derniers Communiqués Officiels TiERLiy , 12 mai. — Gfithinuniqué de midi: ihéAiro ilu la yuerre ; l'Ouest. Au sud-est de. l'ouvrage « Hahenzollcrn », fr t s de IluHuch, des bataillons originaires du I Palatinat ont pris d'assaut plusieurs lignes de la position anglaise. Sous avons, jusqu'ici, amène 12? prit >niucrt non blessés et capturé plusieurs mitraille usts. L'ennemi u, en-outre, essuyé de graves perles sanglantes, surtout dans une contre-attaque avortée. L'a Ar-gonne, les Frai nus ont ■ choué dans une attaque tentée, avec l'aide de projecteurs de flammes, contre nos positions de la « Fille-Morte ». Dans la région, de la Meuse, les deux artilleries se montrent très actives. Il n'y a eu aucun< action notable de la part de l'infanterie, sauf une attaque assez faible tentée par les Français dans le bois de Thiaumont. l'hêàlre do la ijucrrc a flis!. Des escadrilles d'avions allemands ont in- | tensivement bombardé la gare de Horodzicja, sur là ligne tle Krnsel n à Minsk. lî.'Mts le» Balkans. -Pas d* événements, particuliers, AUTRICHIENS J ILW S\ E, 12 mai. — Comm. off. d'hier : Théâtres de Je guerre Eusse et Sud-Est lïien d nouveau. Théâlre de la guerre i!a!jeo. L'activité plus intensive de l'artillerie s'est également ■poursuivie sur la plus grande partie du front, particulièrement vive dans le secteur des Dolomites, entre i'eutelstein et liu-chenstein.bn aviateur italien a lancé au. cours de la matinée 2 bombes sur G'orz, qui Ont fait ex-j/tosion sur le marché et sur la place de la Cathédrale. 2 ends furent tués et JJ blessés. TURCS CONSTA NT1AGPLE, 12 mai. — Le quar- ï* ctt a. , - - Au front de l'Irak pas dit changement. Un avion ennemi a été atteint par nos batteries; il s'est abattu tout en flammes derrière les tranchées ennemies. Au front du Caucase, l'ennemi qui a été chassé le S mai de ses positions dans la direction est, a fait tous ses efforts pour se maintenir dans ses nouvelles positions.Le nombre des mitrailleuses, conquises dans ce combat s'est augmenté de 5. — Un garde-côte ennemi a tenté de s'approcher de Tefte Burnu, mais il a été chassé par notre feu d'artill' rie. Dans les eaux de Smjrne, un monitor ennemi a ouvert le feu devant l'île de Iiensten. Nos batteries ont riposté et ont atteint le monitor dont la cheminée et le mât ont été détruits. Le monitor a cessé le feu et s'est retiré, ballottant fortement, dans la direction de Mytilène. FRANÇAIS PARIS, 11 mai. — Off., S h., A. P. M.: En Champagne nos tirs de destruction ont détruit une tranchée ennemie sur une longueur de cent mitres environ au sud-est de T ah ure. Sur la rive gauche de la Meuse, lutte d'artillerie assez active dans la regipn du bois d'Avocourt. Sur la rive droite une attaque ennemi' lancée vers '2 heures du matin sur nos positions à l'ouest de l'étang de î au.c a été repoussée à la baio.ï nette et èi la grenade. Nuii relativement calme sur le reste du front. Aviation : Dans la nuit du 10 au 11 mai quatre de nos avions de bombardement ont lancé vingt-six obus sur les gares de Damvil-lers et d'Etain et sur un parc près de Formeix où un incendie s'est déclaré. PARIS, 11 mai. — 11 h., A. P. M. : Dans la région de Verdun, lutted'artillerie assez active dans le secteur d'Avocourt.Bombardement vi°h nt de nos portions du bois de la Caillette et de nos deuxièmes lignes sur la rive droite. Quelques rafales d'artillerie en Woëvre. Aucun événement important a signaler sur le reste du front en dehors de la canonnade habituelle. ANGLAIS LOS DE ES, 12 mai. — Comm. off. du 10 mai : Activité de mines à Fricourt, Souciiez, IIul-luch, Guinchy, sans toutefois influencer la situation, qui reste inchangée. Activité réciproque des artilleries à Mariacourt, Souchez, Pictin et Si-E loi. Notre artillerie a bombardé les positions ennemies à Boiselle, au sud de Messines. RUSSES PETEOGI'AD, 12 mai. Comm. off. du 10 mai : Au sud d' Smortjon, après un violent feu d'artillerie et d'infanterie dirigé contre la région du village de Paraplianka, un groupe k'Allemands s'est mis en rang devant no-, fils de fer barbelés. Le fe-u de notre artillerie, ainsi que de notre infanterie, les força cependant à se retirer. Au cours de la nuit du ? au 8 mai, les Allemands ont fait exploser une mine dans ta région du villa (je, de Sielki, au sud de Krewo, ensuite ils ont déclenché une attaque assaillante, appuyée par leur feu afin de s'emparer de l'entonnoir. .Vous avons repoussé cette attaque et nous avons occupé le restant de l'entonnoir.Au sud-ouest de Pins!:, l'artillerie ennemie a dirigé un violent feu contre nos positions dans le secteur, à l'ouest du village de Piest-schice.Près de Ctartorysk, no us a vins obligé un avion ennemi à atterrir, pilote et observateur ont été faits prisonniers. ITALIENS P0ME, 12 mai. — Comm. off. du 11 mai: Une activité plus animée s'est manifestée à la sortie de la vallée de l'Assa et au But supérieur, où nous avons détruit par un tir réussi les installations défensives de l'ennemi. Hier après-midi, les batteries ennemies ont ouvert, h feu sur dis localités situées dans la vallon de la Drezenca à l'Isonzo supérieur. Notre artillerie a repris le bombardement de Tolmcin. D ms le bats n de Flitsch, nos chasseurs alpins ont pris d'assaut, après des préparatifs efficaces de l'artillerie, au cours d'une attaque, une ligne de tranchées fortement retranchée, ainsi que les jwints d'appui sur le sommet du mont Guida et sur les versants méridionaux du Rombon. Nous avons pris à l'ennemi 123 prisonniers dont )/. officiers et avons capturé Jf mitrailleuses, un nombre assez important de fusils, une bonne quantité a< munition et d'autre matériel de. guerre.De j 'des attaques de l'infanterie ennemie contre nus positions sur la crête du Podgora, sur le versant no:d du monte San Michèle et au sud-ouest de Mattino délie Carso ont été- vivement r(poussées par nos troupes. Un avion ennemi a lancé des bombes dans le voisinage de la station Ospedaletto (dans la vallée de la Sv.gana), tuant quelques chevaux. Nos aviateurs ont bombardé la station de St- Piirrc près de Gûrz et les voies d'accès d'Ar--— Dernières Dépêches DERNIERS ÉCHOS DE LA CBISE GERMANO-AMÉRICAINE La note américaine La teneur de ia réponse américaine est assez conforme au texte répandu par Reuter, que nous avons publié dans notre Edition A n° 583 du 10-11 mai. En raison de l'importance du document nous en donnons de nouveau la teneur authentique, d'après le télégramme suivant : Berlin, 11 mai. La réponse remise le 10 mai par l'ambassadeur américain est conçue comme suit, dans sa traduction, d'après le « Nordd. Allg. Zeitung»; Ber'jB, 10 mat. Excellence, j'ai l'honneur de communiquer à votre Excellence, sur l'ordre de mon gouvernement, la réponse suivante à ia note de votre Excellence du 4 mai : La note du gouvernement Impérial du 4 mai a été soigneusement examinée par le gouvernement des Etats-Unis. Il a particulièrement pris note qu'il annonce l'intention du gouvernement Impérial qu'il veut contribuer, pour l'avenir — aussi longtemps que durera la guerre — à limiter les opérations militaires aux forces combattantes et que le gouvernement Impérial est décidé à imposer à tous les commandants les limites des opérations, conformément aux principes reconnus du droit des gens, sur lesquels le gouvernement des Etats-Unis a insisté, pendant bien des mois, depuis que le gouvernement Impérial a commencé, le 4 février 1915, sa politique de sous-marins, abandonnée heureusement maintenant. Le gouvernement des Etais-Unis .s'est notamment laissé guider par ses sentiments d'amitié et a conservé une attitude réservée, dans ses vifs efforts à amener l'aplatissement des questions critiques de cette politique, qui menaçaient si gravement les bonnes relations entre les deux pays. Le gouvernement des Etats-Unis compte que ia politique actuellement modifiée par le gouvernement Impériai sera désormais exécutée consciencieusement et écartera le danger principal! d'une rupture des relations existantes entre les Etats-Unis et l'Allemagne. Le gouvernement des Etats-Unis juge nécessaire de déclarer qu'il considère comme entendu, que le gouvernement Impérial n'a pas l'intention de faire comprendre que le maintien de la politique annoncée dépend d'une façon quelconque du cours ou du résultat des négociations diplomatiques entre le gouvernement des Etats-Unis et un gouvernement belligérant quelconque, quoique certains passages de la note du gouvernement Impérial du 4 mai pourraient expliquer une telle interprétation. Afin d'éviter l'éventualité d'un malentendu, le gouvernement des Etals-Unis informe le gouvernement Impérial qu'il ne peut admettre un seul moment et encore moins discuter l'idée que le respect des droits de citoyens américains en haute mer de la part des autorités maritimes devra dépendre, de quelque manière que ce soit, ou dans un degré des plus restreints, de l'attitude "fc'un autre gouvernement, en ce qui concerne les droits des neutres et des non-combattants. La responsabilité en celte cause est individuelle et non générale, elle est absolue et non relative. L'opinion en Amérique Cologne, 12 mai. — Le correspondant de Washington de la « Kolnische Zeitung » mande: L'on croit ici en général que l'Allemagne ne répondra pas à la derrière note de Wilson, pa>rce qu'elle montre que Wilson veut contrecarrer la profonde impression de la note allemande par une réponse tranchanle. Les journaux pro-alliés, le « Times », le « World » et le « Herald » injurient de nouveau comme des poissonniers. Les, partisans de l'Entente sont profondément désappointés parce que la crise est terminée, et «montrent déjà par leur attitude, que maintenant ils n'ont plus aucun sentiment amical pour Wilson. Le torpillage du « Cyinryc » a laissé le pays entièrement calme. L'attention générale est dirigée vers le Mexique où menacent des complications graves. Une intervention américaine est considérée comme inévitable. Opinion de la presse Vienne, 12 mai. — Le « New Wiener Abend-blalt » écrit au sujet de la réponse à l'Allemagne : Le plus important, que l'Allemagne dut chercher à atteindre, est passe : La rupture des relations entre l'Amérique et l'Allemagne est évitée, et chacun peut se réjouir, de la façon dont l'Allemagne enlend servir la cause de la paix et la limitation de l'incendie mon-dia'. La note américaine a devancé les discus- cipalement que l'attitude *su gouvernement allemand, dans sa forme brillante et adroite, a triomphé dans cette dangereuse crise, et que l'espoir que l'Amérique allait se placer de leur côté a de nouveau échappé à nos ennemis. LA RÉVOLUTION EN ISLANDE Troubles en Irlande R la Chambre des Communes Londres, 12 mai. — (Télégr. de l'agence Reuter.) — Le député Dillon, nationaliste a attiré à la Chambre des Communes l'attention sur les exécutions en Irlande, et demanda au gouvernement qu'oïl y mette fin et que les audiences judiciaires soient à l'avenir tenues publiquement, pour mettre fin ajx nouvelles alarmantes relatives à l'attitude des autorités militaires. M. Asquith fit ressortir les terribles crimes inexcusables commis par les rebelles sans aucune provocation contre des militaires et des civils. Pas moins de 1.315 personnes ont été blessées, dont 504 ont succombé. M. Asquith déclara en outre, que deux meneurs seront encore fusillés, étant co-signataires des proclamations révolutionnaires. Il fit savoir en même temps qu'en dehors de ce'.les-ci il n'y aurait pas d'autres exécutions, et que le gouvernement traitera avec clémence la grande masse des rebelles. De plus il fit voir la situation anormale qui existe actuellement en Irlande, et annonça au milieu des acclamations qu'il comptait immédiatement se rendre en Irlande, afin de régler pour l'avenir la situation en Irlande de manière que tous les partis irlandais en soient satisfaits. Londres, 12 mai. — On annonce officiellement de Dublin : Les tébats du conseil de guerre de Dublin relatifs aux rebelles sont terminés ; on va procéder maintenant contre ceux qui ont élé arrêtés dans les provinces. t DIVERSES Au sujet des combats deyant Verdun Paris, 12 mai. — A la suite d'articles, parus récemment dans différents journaux, on annonce officiellement oe qui suit : A aucun moment, durant la bataille devant Verdun, l'état-major n'a donné l'ordre de retraite sur ia rive gauche de la Meuse; au contraire il a été ordonné le 23 mars au matin aux troupes de la rive droits, de garder ia position à tout prix, même si elfe était contournée ou bien même encerclée. Elles devaient uniquement suivre cet ordre : Tenir ferme ! Le 24 mars au soir l'état-major a ordonné de maintenir le front entre la Meuse et la région de Woëvre par l'application de tous leg moyens disponibles, et le général Castel-nau fut envoyé à Verdun. Le lendemain, le 25 mars, au matin, M. Castelnau a transmis téléplioniquement l'ordre, que les positions do la rive droite de la Meuse, devaient, conformément à l'ordre du commandant en chef être maintenues coûte que coûte. Finalement, le 25 mars au soir, le commandant en chef, le général Petain, qui avait pris le commandement, donna l'ordre suivant : J'ai donné hier, le 24 mars, ordre de persévérer sur la rive j droite de la Meuse au nord de Verdun. Tout | commandant, qui donnera l'ordre pour la retraite sera traduit devant le conseil de guerre. ' O Le rapport du colonel House à Wjison au sujet de son vogage en Europe Berlin, 11 mai.-— On se rappelle la tension qui régnait en Europe, il y a trois mois, au point de vue du voyage en Europe du colonel llouse, ami intime du président Wilson. Le « Continental Times », paraissant à Berlin, reproduit de 1' « International News Service » le rapport qu'a adressé le colonel House au président Wilson, à son retour d'Europe. D'après ce rapport la mission du colonel comprenait le double programme suivant : Premièrement de constater si une proposition en vue d'une intervention du Président des Etats-Unis en faveur de la paix avait des perspectives de succès et en second lieu de constater à toute évidence les sentiments des belligérants en ce qui concerne l'attitude de l'Amérique du Nord dans la guerre actuelle. Quant au premier point, le colonel House rapoprte que l'Angleterre repoussera toute proposition de paix élaborée partant toujours d'un bon vouloir naturel et que la France devra considérer toute tentative semblable comme prématurée, attendu que la France désire d'abord attendre le résultat de la campagne d'été, au cours de laquelle elle espère chasser l'ennemi de son territoire. En ce qui concerne le second point, le colonel rapporte que les puissances centrales sont d'avis que le gouvernement américain n'a pas répondu loyalement dès le début à leurs avances. Si toute la vérité avait été sue dès le début en Amérique dans toute sa justesse, au point de vue de la cause des jouissances centrales, déclare ensuite le colonel, les sympathies de tout «l'hémisphère de l'ouest» se seraient tournées vers l'Allemagne et se® alliées. Mais la destruction du câble allemand et la censure absolument inexcusable à la.-quelle sont soumis les télégrammes radiogra-pliiques allemands, ont empêché 1a- cliose. Quant à la. quadruplicc,il rogne en France et en Angleterre une amertume manifeste contre l'Amérique qui favorise la guerre mon: ta lie partagent ces sentiments. Le colonel House raconte que des fonctionnaires français lui ont déclaré que si l'Amérique avait soutenu la France, comme celle-ci a soutenu dans le passé la cause de l'Amérique du Nord, la guerre Serait déjà finie. La manière de voir de l'Angleterre est encore plus impertinente et il lui a été dit qu'une proposition américaine tendant à désarmer tous les navires marchands, aurait été accueillie en Angleterre oommei désobligeante directement. Le « Chicago America » résume le rapport de House comme suit : Visiblement les belligérants de l'Europe soumettant au gouvernement de Washington, tous les cas éventuels dans lesquels il menace de s'impliquer. Depuis que le voile du mystère qui entourait la mission de House, est tombé, on reconnaît que les deux partis belligérants de l'Europe sont aigris au même degré contre les Etats-Unis et leur interprétation de la neutralité.Le président Wilson aurait donc mieux fait de modifier complètement son projet de voyage et ae rester à Washington afin de tenir tête à toutes les éventualités. La crainte des Zeppelins Le « Daily Telegraph » du 1 mai annonce : Le directeur d'une fabrique d'avions à Kingston a reçu une amende de deux livres sterling parce qu'une vive lueur brillait a travers un2 porte. Un homme d'une ville de la côte nord-est a reçu deux mois de prison, pour avoir j clé une aliisniette non éteinie à la rue, pendant qu'un Zeppelin se trouvait dans les environs.Frais de gaerre de l'Australie Le ministre des finances a fait paît aujourd'hui du budjefc à la Chambre des députés. Il déclara que les besoins de l'Australie comportent 1.000 millions de livres sterl. et les rentrées 500 millions. Le gouvernement australien est d'avis que le moment est venu, que l'Australie doit payer elle-même ses frais de guerre, Le ministre prie le parlement d'autoriser l'émission d'emprunts de guerre, d'un total de 50 millions de livr. sterl. (Ce n'est pas encore assez donc que l'Australie envoie un important contingent de troupes en Europe, mais l'Angleterre la charge encore de payer les mercenaires australiens.) Un stientat à Téhéran Pé'aograde, 12 mai. (Télégr. de l'agence télégraphique de Pétersbourg.) — Ou annonce de Téhéran que le sujet turc Djemal Bey a commis un attentat contre le comte Logothetii, l'ambassadeur d'fluiriche-Hongrie. Ce dernier n'a pas été atteint. En Grèce Paris, 12 mai. — Le « Temps » apprend d''Athènes, que le Roi a accordé une entrevue à l'ambassadeur français. Londres, 12 mai. — Lloyd annonce : Le vapeur de pêche < Kornes » de Grimsby, qui est parti d'ici le 12 avril, a été probablement: coulé par des navires de guerre allemands, après que l'équipage a été fait prisonnier. ILa mort de Max Reger Leipzig, 12 mai. — Le compositeur Max Reger est mort hiar à la suite d'une apoplexie au coeur. ■'■■iwl^»3^^7vrgTVJrr>iw» Dépêches (REPRODUITES DE L'EDITION PRÉCÉDENTE) R la frontière grecqa-2 Athènes, i2 mai. — Les journaux reçoivent du nord de 1 Epire, de uouvelles communications au sujet de nouveaux mouvements en a-vant des troupes austro-hongroises, contre Valons. Par suite du feu de l'artillerie lourde autrichienne, la nervosité des Italiens à la frontière grecque augmente, et aboutit à de nouveaux incidents. C'est ainsi qu'il se produisit, à la frontière de l'Epirote, une rencontre sanglante entre de grands détachements de troupes italiennes et grecques, les Italiens cherchant a avancer sur territoire grec Des commissions d'oïfiders seront constituées, qui auront a décider au sujet des difficultés. On mande de Florina, au sud de Monastir, qu'un avion allemand a bombarde les bivouacs irançais près do la gare et est retourné dans la direction de Monastir, malgré un violent bombardement. L'Entente et !a Grèce Copenhague, 12 mai. — La nouvelle suivante du bureau de la presse a été publiée par les journaux de Pétrograd le 5 mai : La gouvernement grec n'a pas encore jusqu'ici donné son approbation au passage des Serbes par son tvvritoiro. Le gouvernement greo motive son refus par crainte de oontagions, eb que le transport sur la ligne étroite Patras-Larissa demandera beaucoup trop de temps. Il est cependant clair que le motif principal du gouvernement grec est la crainte de l'AJleina-gne. Les Alliés ont décidé de forcer la Grèce à céder à leurs exigeantes. L'attitude des alliés dans cette question est conforme au désir d'éclaircir déiinitivementvles plans de la Grèce. Les représentants des alliés ont reçu ^£1—1-tyuction d'agir d'accord ave2.-lliitatr.xai-—. DiVERSEb Townshend à Constan inople Vienne, 12 niai. — D'après un© dépêche de Constantinojile le général Townshend, ses adjudants et plusieurs autres officiers anglais faits prisonniers à Kut-el-Amara, seront envoyés à Constantinople et ont déjà quitté Bagdad.La chnte de Kut-el-Amara Rotterdam, 12 niai. — Le correspondant de guerre anglais en Mésopotamie télégraphié au sujet du siège de Kut-el-Amara : La garnison a dû combattre, pendant lee premiers mois, journellement pour son existence. Elle craignait une disette en munitions avant que les colonnes de secours pussent arriver. No s'imaginant pas qu'un échec de la tentative de la délivrer puisse advenir, les rations de vivres ne furent pas diminuées d'abord. Lors-qu'enfin les colonnes de délivrances se sont mises en route d'Aligarbi, les attaques contre Kut-cl-Amata faiblirent, cependant l'échea subi à Felahije remit de nouveau la question du ravitaillement à l'avant-plan. Les rations furent diminuées, et à partir du 16 avril, la garnison et la population ont vécu de rations de famine ; cela seul détermina la reddition de la place. Le correspondant fait l'éloge de l'attiade de Halil Pacha, le commandant turc qui, aussitôt après la reddition, lit pourvoir la ville de vivres, qui traita la- garnison avec égards et le général Townsliend de chevaleresque façon. D'autre part, Halil aurait promis de ne pas punir la population et autorisa l'échange des malades et des blessés. Des cas de déserlion Amsterdam, 12 mai. — Un journal d'ici annonce de Weltevreden que de nombreuses désertions ont été constatées sur les ni»\ircs de la marine de guerre hollandais, ancrés dans ce port. Environ 300 déserteurs ont rerusé à Weltevreden de retourner à bord d^s na.virea. Les députés bulgares en Allemagne Kiel, 12 mai. — Après leur visite à F.ici, les députés bulgares ont continué leur v-cyage à 8 h. 42 m. pour aHmbourg. La visite à Kiel a porté surtout un caractère militaire. Des troubles à Lisbonne Budapest, 12 mai. — (Télégr. privé.) — « Az Est » publie un télégramme de Grenade d'après lequel une révolte aurait éclaté à Lisbonne. L'arsenal aurait été incendiée. Une partie des troupes aurait pris part à la révolte. VUite diplomatique remise Berlin, 12 mai. —- Le « Voesische Zoitung » mande de Lugano : Le voyage projeté pour fin niai du président du conseil italien M. 8-alandra et du ministre des affaires étrangères, M. Sonnino, ayant pour but de rendre la visite que M. Asquith leur a faite a Rome, a été remise par suite de l'insurrection en Irlande.Condamnations de grévistes Londres, 12 mai. — Deux socialistes, qui avaient été arrêtes, il y a quelque temps à Glasgow, ont été trouvés coupables d'avoir arrêté la fabrication de munitions par une propagande pour la grève et ont été conda n-. nos de ce chef à un an de prison càiacun. Un.' autre socialiste a écopé de 18 mois de prison.

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