Le Br uxel lois DIX CENTIMES JOURNAL QUOTIDIEN INDEPENDANT n inu». .jh,« . ■mkj art» rwww ■-■"taJM.ymni* wj m ihh ■■■m i m ■ nw m m iihi !■■ im mm un m im nu ni ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Le-, abonnements sont reçus exclusivement par tous les BUREAUX DE POSTES. f Les réclamations concernant les abonnements doivent être ai ~ess<îes exclusivement au bureau de poste qui a délivré l'abonnement. * PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois : 2 mois 1 mois : Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3,00 .TIRAGE : 125,000 par jour ANNONCES Faits divers et Echos LaUgne.fr. 500 Nécrologie Annonces commerciales • 2.00 Annonces financières " 2X0 PETITES ANNONCES. . . La grande ligne. 2.00 Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne T3S3AGE : 125,000 par joub La GUERRE Communiqués Officiels ALLEMANDS BERLIN, b août. — Officiel de midi: Tlîeatra de la guerre à l'Ouest Croups d'armées du prince héritier Rupprocht Durant la nuit, recrudescence de la canonnade, qui atteignait, -par moments, une intensité considérable au sud-ouest d'Ypres ainsi 'lue des deux côtés de la Somme. De fart et d'autre d'Albert, nous avons reporté sur la rive est de l'Ancre notre -position de la rive ouest, et ce, sans intervention de l'ennemi. Des combats couronnés de succès, à l'avant-plan, an sud du ruisseau de Luci et au sud-ouest de Montdidier, ont rapporté dei prisonniers. Groupe d'armées du Kronarinz allemand 'Aucun combat. Sur l'Aisne (au nord et à l'est 'de SoisSons) et sur la Ver,le nous sommes en contact d'hostilité avec l'ennemi. Le lieutenant Billik a remporté sa. 2Se victoire aérienne. BERLIN, 3 août. — Officiel du soir: Pas d'opérations de combat. La guerre sous-marine BERLIN, 3 aoûi. — Officiel:: Dans la zone de barrage à l'ouest de l'Angleterre 1-3,000 tonnes de jauge brute sont de nouvea-u tombées victimes de l'activité de nos sous-marins. AUTRICHIEN VIENNE, 3 août. — Officiel: Au front de montagnes vénitien, l'activité com-lattive animée perdure. Le j1 juillet clans la matinée, l'un de nos meilleurs aviateurs de chasse, le premier lieutenant Frank-Linke-Crawfcrd est tombé en héros, dans le sud-ouest. En Albanie nous avons également gagné de nouveau du terrain, des deux côtés du Devoli. BULGARE SOFIA, 1 août. Officiel: Sur le front en Macédoine, duel d'artillerie assez violent des deux côtés du lac d'Ochrida et sur le cours oriental de la Cserna. Sur la Dobropolje, nous avens dispersé far notre feu cinq détachements d'assaut ennemis qui tentaient d'atteindre notre ligne avancée après une préparation d'artillerie. Au sud de Huma, près d'Altschals-M ahle, nos postes ont mis en fuite des détachements d'assaut renforcés de l'ennemi. Près de Doiran, courtes attaques de l'artillerie ennemie. Nous a-vons repoussé par notre feu plusieurs détachements d'infanterie grecs sur l'avant-terrain de nos positions établies au nord du lac de Tahino. Dans la région de Bitolia, nous avons forcé un avion ennemi à atterrir au cours de combats aériens.TURC CONSTANTINOPLE, 1 août: Front de Palestine : En de nombreux endroits du front, combats d'artillerie qui ont acquis far moments une grande intensité. Dans la région du littoral et à l'ouest de la route ]érusalem-Nablus des détachements de reconnaissance ont été repoussés. Dans la vallée occidentale du Jourdain un violent combat d'artillerie s'est déchaîné entre nos postes et ceux de l'ennemi, et provoqua un feu d'artillerie de longue durée. Sur la rive orientale du Jourdain l'activité com-battive a été plus forte que de coutume: Une de nos escadrilles de bombardement a jeté avec un su:ces marqué de nombreuses bombes sur le camp des rebelles, à l'ouest de M an. Front ds l'Est : Dans la Perse septentrionale nos troupes ont iélivré la région d'Urmiah, de bandes arméno-nestoriennes qui se trouvaient en connexion étroite avec les Anglais. Nos détachements de couverture ont occupé la ville d'Urmiah. Sur les autres fronts, la situation est inchangée. FRANÇAIS PARIS, S août. — Officiel, 3 h., p. m.: Au cours de la nuit nos troupes ont poursuivi leur avance vers le Ve-le. Sur notre gauche, elles bordent l'Aisne entre Soissons et Venizel. PARIS, 3 août. — Officiel, 11 h., p. m.: Au cours de la journée, nos troupes refoulant les 'arrière-gardes ennemies, ont continué leur marche victorieuse sur un front de cinquante kilomètres en direction de la Vesle.Sur notre gauche nos troupes bordent les rives sud de l'Aisne et de la Vesle depuis Soissons jusqu'à Fismes, dont les Américains tiennent les lisières. A l'est de Fismes, nos troupes ont atteint la ligne générale nord de Courville, Branscourt, Cour celles, Ckampigny. Les reconnaissances de notre cavalerie opèrent le long de la voie ferrée de Soiisons à Reims. Sur certains points, notre progression a dépassé depuis hier, dix kilomètres. PJus de. cinquante villages ont été Us livre s dans cette seule journée. ITALIEN ROME, 2 août. — Officiel: Tout le long du front. duel d'artillerie modéré. Dans le secteur d Alano, nos patrouilles ont harcelé la ligne des avant-postes ennemis; elles ont infligé des pertes aux Autrichiens et fait des prisonniers.Six avions et un ballon captif ennemis ont été descendus au cours de combats aériens. ANGLAIS L.ONDRES, 2 août. — Officiel: Dans les environs de Festubert, nous avons fait quelques prisonniers. En outre, seize soldats ennemis sont tombés entre nos mains au cours d'une heureuse attaque prononcée au nord d'Albert. Nos troupes ont attaqué avec succès à l'est de l'étang de Dikhebusch et ont fait des prisonniers. DERNIERES DÉPÊCHÉS LES COMBATS A L'OUEST An Hoxenoerg Berlin, 3 août. — Depuis le 27 juillet, les Français cherchent sans cesse de nouveau, mais. en vain, à progresser au Hexen'oerg. C'est ainsi que dans ln. matinée du 27 juillet,, après un feu de destruction Qui dura des jours entiers, il a attaqué par surprise avec deux régiments, dans le brouillard matinal. Il réussit à refouler nos avant-postes et à progresser de quelques mètres. Une partie du terrain conquis lui fut enlevé immédiatement en contre-attaque, afin de nous éviter des pertes inutiles, et les quelques points où l'ennemi était parvenu à prendre pied furent mûris pour l'assaut à l'aide de notre feu concentrique d'artillerie. Elles furent ensuite reconquises pour ainsi dire sans pertes par des troupes bas-saxonnes. Dans un seul de ces i^iints d'appui, dit «Bois des Bombes», 40 m-orts se trouvent amoncelés sur un petit espace. D;.'.mt un front de compagnie, nous avons compté ritis de 100 morts. Notre feu d'artillerie a eu un effet tel que les Français survivants iont accourus complètement démoralisés, les mains levées, dans nos lignes. Au cours de ces combats, une de nos divisions a fait plus de "OO prisonniers. Les officiers français disent qu'ils avaient reçu l'ordre de garder à tour prix la ligne du Hexen-ber.g, conquise le 27 juillet. C'est ce <rui explique le» pertes salnglantes particulièrement élevées. Le .général Gouraud l'assaillait manchot, commandant d'une armée française, a sans cesse lancé en avant, en cet endroit, la 27e division qui a récemment fort souffert de la canonnade allemande au Kemmel et n'avait pas encore complètement comblé ses vides. Il f.il Jut 4. jours pour déloger de ses positions, l'adversaire, lançant sans cesse systématiquement bataillon sur bataillon de troupe6 fraîches dans cet enfer. Les Français ont ainsi sacrifié de 'nouveau inutilement de précieuses réserves. I Berlin, 3 août. — Le détachement de nos trouves d« l'ennemi a réservé à ce dernier une sur prise complète. Nos mouvements se sont effectués sans être le moins du monde inquiétés par l'ennemi, qui se hasarda à .nous poursuivre avec la plus grande prudence, et partiellement en mettant en ligne des forces assez considérables, ce qui valut des pertes considérables à ses forces qui nous suivaient sous un feu efficace de défense et de mitrailleuses. Berlin, 3 août. — Nous avons continué l'extension de combats d'avant-postes que nous signalions hier en Champagne, en avançant nos lignes sur une largeur de 5 kilomètres, en dépit d'une résistance opiniâtre. Les 100 prisonniers faits à cette occasion, dont deux officiers, appartenaient à deux divisions françaises. _____ Berlin, 3 août. — Le 1er août, à 7 heures du soir, des aviateurs ennemis ont attaqué à coups ' de bombes l'hôpital de campagne de Labry près de Conflans, situé très à l'écart des installations militaires et très aisément reconnaissable par les insignes de la Croix Rouge dont il était pourvu. La guerre aérienne Berlin, 3 août. — L'expérience de leur dernier insuccès du 10 juillet devant Coblence n'ayant pas a-ssagi nos adversaires, ceux-ci ont tenté le 31 juillet une nouvelle attaque aérienne au moyen de forces^ considérables, contre le sol allemand. Cette fois, ils avaient choisi Saar-briicken comme objectif pour v tuer à l'aide de bombes les femmes et les enfants de la paisible ville, comme le commandent journellement l'esprit haineux de leurs peuples et les excitations sans frein de leur presse. Plusieurs escadrilles s'avancèrent contre Saarbriicken en aval de la Sarre. Elles n'atteignirent pas leur but. L'œil d'Argus du service aérien allemand eut tôt fait de les signaler et elles furent reçues par une éifuipe de protection aérienne allemande, prête au combat, qui, animée d'un audacieux esprit d'attaque, les enveloppa aussitôt dans un âpre combat. A peine celui-ci était-il entamé, que de tous côtés arrivaient d'autres équipes au secours des combattants aériens allemands, largement inférieurs en nombre. Alors se développa un combat aérien, comme il n'en avait pas encore été livré jusque là ni comme étendue, ni comme intensité, au-dessus du sol allemand. Bientôt l'ennemi eut recours à la fuite et chercha vainement son salut dans la rapidité de ses avions. L'escadrille qui avait d'abord attaqué les Allemands fut complètement anéantie, en dépit d'une contre-action opiniâtre. Les premiers avions ennemis s'abattirent près de Saargemiind ; d'autres près de Saarablen. Affaiblis d'un tiers de leurs effectifs, les débris de l'escadrille anglaise atteignirent le front sauveur, toujours poursuivis par les avions allemands. L'escadrille ennemie avait dû nous abandonner 7 avions. La Haye, 3 août (Officiel du Korresp. Bureau) . — Le ministère des affaires étrangères annonce ce qui suit : « L'après-midi du 27, le navire de surveillance à Wielingen constata à grande hauteur un avion qui survolait le bas Escaut vers le Sud-Ouest, puis la frontière hol-lando-belge. Bombardé par le canon de défense en territoire hollandais puis à la frontière belge, il ne portait pas d'insigne pouvant dénoter s'il était anglais ou français : dans ces conditions, les chargés d'affaires hollandais à Paris et à Londres ont reçu l'ordre de demander aux gouvernements de France et de Grande-Bretagne si l'un de leurs avions avait commis cette violation de neutralité. Ces deux diplomates avaient reçu des instructions analog-u^s relativement à l'avion qui, le 8 juillet à midi, avait été constaté au-dessus du retranchement. En outre, l'ambassadeur néerlandais à Londres a été prié de porter à la connaissance du gouverne-rient britannique la violation du territoire commise par deux avions, le 4 juillet, à la côte Ouest de Walcheren, et de protester contre ces agissements ». La guerre sous-marine Berlin, 3 août. — Les informations transmises à la Chambre de commerce de Wellington, à fin avril, par le premier ministre de Nouvelle-Zé-lande, annoncent qu'il n'y avait pas moins de 3.27 millions de têtes de bétail congelé pesant chacun 27 kilos, 600,630 balles de laine, 172,318 caisses de beurre de 25 kilos chacune, 305,708 caisses de fromage de 68 kilos, 57,518 barils de suif, 4-2,058 balles de chanvre de Nouvelle-Zélande, etc., en souffrance; à fin juillet, la quantité de viande congelée aura probablement atteint 4 millions de têtes de bétail (liste du Lloyd du 24 juin). La valeur de ces marchandises attendant l'embarquement et, la plupart, pour compte gouvernemental, dépasse 489 raillions de mark, soit l'équivalent d'un total d'exportation annuel. Berlin. 3 août. — D'après une statistique des journaux neutres et ennemis, les pertes navales marchandes subies l'année dernière par suite de nos mesures belliqueuses ou par suite de sifiis-tres maritimes, se répartissent comme suit : ont été anéantis : 1,827 vapeurs, G72 navires marchands, 28 navires de pêche, 27 vaisseaux à mo-r teur, soit en tout 3,813 navires marchands et vaisseaux. Si l'on considère les sources déjà mentionnées et incomplètes dont émanent ces données, si l'on tient compte d'autre part, que depuis le début de la guerre sous-marine à outrance, l'adversaire s'est borné à citer le chiffre des torpillages là où il n'a absolument pas su le cacher, on peut se faire une idée des pertes navales subies par l'Entente au cours de cette dernière année. Berne, 3 août. — On mandait de Washing-ton à la «Morning Post» du 29 juillet : Le «New-York Herald» reconnaît la vaillante résistance du «Justitia», et ajoute que l'Amirauté britannique s'était trop fiée à la vitesse du navire ; que, lorsqu'un des plus grands vaisseaux du monde, équipé d'un poste radiotélégraphique, lutte presque tout un jour et une nuit pour son existence, non loin de la côte irlandaise sans recevoir d'assistance, on peut gravement blâmer certaines mesures de la marine britannique; nous nous rallions, dit-il. à la décision des autorités de Washington de faire escorter dorénavant les transports de troupes ; ayant rendu la navigation à peu près sûre, il faut garantir aussi les navires auxquels est confié le sort des nations. Berne, 3 août. —■ L'affirmation continuellement répétée dans la presse anglaise comme quoi la situation défectueuse des nouvelles constructions navales doit être attribuée exclusivement au manque d'hommes, est contredite par sir George Humber,, directeur de la grande firme de constructeurs Swan Hunter et Wighan Ri-chardson, qui, dans son discours prononcé à Newcastle, aurait dit, d'après le «Times » : La Grande-Bretagne ne réalise pas le tonnage qu'elle voudrait et qu'elle pourrait obtenir. Pour les connaisseurs, ce serait un fait courant bien que peu connu du public oue, dans de nombreux, si pas dans tous les chantiers, malgré un effectif de personnel plus nombreux qu'avant la guerre, la production est bien moindre. Tous les chantiers britanniques produisent un tonnage insuffisant pour combler les vides causés par la guerre sous-marine et les sinistres en mer. Les résultats sont bien décevants, et, si les Américains n'apportent pas leur aide, la Grande-Bretagne perdra la guerre et exclusivement à cause du manque de tonnage, serait contrainte à conclure une paix humiliante. Et, dans ces conditions, les Etats-Unis tiendraient la tête pour les constructions navales du monde. Washington, 2 août (Reuter). — Le Départe-mont de la marine annonce ce qui suit : Un sous-marin allemand a fait couler,le 27 juillet, à 380 milles de la côte de l'Atlantique, la barque portugaise «Husson Porto», venant de La Havane. L'équipage, composé de 18 hommes, a été débarqué par un vapeur anglais dans un port américain. Le navire a été détruit par une bombe placée dans la cargaison de coton. Madrid, 2 août. — Le gouvernement espagnol a reçu la réponse de l'Allemagne à la note de protestation qu'il lui avait fait parvenir au sujet du torpillage du vapeur espagnol « Sardi-nero ». Le gouvernement allemand exprime ses reorrets et nrooos-e la nomination de deux ex perts, un expert allemand et un expert espagno pour évaluer l'indemnité à payer aux ayant droit. New-York, 3 août. — Les vapeurs américain « Georges Edton » (2,000 tonnes), « California (9,000 tonnes) et « Onomdoga » (2,700 tonnes] ont été détruits par des mines. Rotterdam, 3 août. — Le «Nieuwe Rotterdam sche Courant» apprend de Batavia que le Tapo: a réquisitionné 70,000 tonnes de jauge pour êtr affectées à des transports vers la Sibérie. La Haye, 2 août. — Tous les obstacles qu s'opposaient au départ du «Nieuwe Amsterdam ayant disparu, ce navire partira probablement c - soir pour New-York. La Haye, 2 août. — On est très inquiet dan les milieux maritimes au suiet d'un grand nom bre de chalutiers de pêche et notamment de troi steamers qui ont pris la mer depuis le 17 juil let et dont on est sans aucune nouvelle depuis. Washington, 3 août (Reuter). — Le ministèr de la marine annonce qu'un sous-marin aile mand a coulé le 27 juillet à une distance de 55 milles de la côte de l'Atlantique, le navire poi tugais «Porto». Le navire fî été détruit par un bombe qui est venue explorer dans une charg de coton. Copenhague, 3 août. — Le vapeur hollandai «Zwantse Cornelis», faisant route "de Brevik Hartlepool, avec un chargement de bois de mi nés, a été incendié à 40 miiles de la côte norvé gienne, par -un sous-marin allemand. Le navir a été remorqué le 2 août jdsqu'à Christiansond L'équipage a pu être débarqué. Le butin dss Centraux curant la 4e année de guerre Berlin, 3 août. — Au courte des quelques gran des opérations de la dernière année de guerre les Puissances Centrales or»t capturé près d< Tarnopol, Riga et Oesel, plus de 600 canon: et environ 1,000 mitrailleuses, plusieurs millier de prisonniers et un matériel de guerre inesti mable. Dans le laps de temps d'un mois à peine nous^ avons capturé en Italie, outre 300,000 pri sonniers et plus de 14,000 km. carrés de ter rain conquis, plus de 3,000 canons et 18,000 mi 'railleuses, 400 lance-mines, 150,000 fusils d'in t'anterie, 1 million de grenades à main, plus d( t4 millions de projectiles d'artillerie, 52 million: de cartouches d'infanterie c* 150 avions, ains que tout le matériel maçon >é des positions e le matériel amoncelé dans les dépôts d'étape appartenant à deux armées «italiennes. Le rem placement d'une simple par ie de ce qu'elle a perdu a coûté des milliards à l'Italie. La marche en avant aliem inde à l'Est, en fé vrier 1918, a donné comme butin: 4,381 canons 9,49a mitrailleuses, plus re 750,000 fusils. 2.S67,000 projectiles d'artillene et plus de 102,00< projectiles d'infanterie ; 210 locomotives, plus di 26.00-9 wagons de chemin de fer et 63,000 autres 'véhicules de, toute nature, 1.27S automobi les_, 1,705 canons de campagne et 152 avions. C( qui est tombé aux mains des armées allemande1 au cours cV leur offensive à l'Ouest en 1918 es à peine moindre. Outre 2,006 ca-ions et plus d< 16,030 mitrailleuses, des quantités incalculable! de matériel, il v a clés quantités incalculables d< matériel de navigation de tqut genre, de sorti que jusqu'à présent, une évaluation de ce qu a été capturé n'a guère été possible. Appel de la clasoe 1S20 Berne, 3 août. — Continuation, hier, des débats sur la levée de la classe 1920, avec de très nombreuses propositions additionnelles demandant une modification de la loi, ce qui détermine Ciémenceau à déclarer cat''y_ riçi:er«ent que le gouvernement jugé avoir fait* toutes les concessions compatibles avec les nécessités de la guerre. La plupart de ces propositions sont retirées ou rejetées. Ciémenceau déclare ensuite n'avoir encore fixé aucune date de levée: le dénuté Mageras lui objecte qu'il ne s'entend pas mieux que ses prédécesseurs à utiliser rationnellement les troupes dont il dispose. Au nom des socialistes. Renaudel annonce son intention de voter contre le projet ; ce dernier est ensuite adopté par 358 voix contre 161 et de nombreuses abstentions. La Chambre reporte au 5 septembre la date de sa prochaine séance. Les «affaires» en France Genève, 3 août. — D'après les journaux pa risiens, M. Caillaux aurait déjà fait 200 jour? de prison préventive, au cours desquels il a étc soumis à 53 interrogatoires. Le nombre de piè ces figurant au dossier s'élève déjà à 4,000 alor: que le procès Bolo n'en comportait que 3,oOO. Genève, 2 août. — M. le député Constant i déposé à la Chambre française une motion in vitant le gouvernement à faire connaître la vé rité sur le soi-disant suicide d'Almereyda.. Tartufe à la 'Gaur d'Angleterre Amsterdam, 3 août. — La fguille démocrate-catholique « Huisgezin » écrit au Sujet de Passas-sinat du tsar : On doit sourire à la nouvelle que cette fin tragique détermine la Cour d'Angleterre à prendre le deuil. Les gens initiés savent qu'elle n'a été que la conséquence des manœuvres de l'Entente, surtout de l'Angleterre, du plein consentement de son roi. Durant la guerre les politiciens anglais ne tarissaient pas d'éloges à l'adresse des autocrates russes, leurs alliés. Puis quand le colosse russe tomba en pièces, le tsar songea à la paix : tendance contraire à celle des alliés, qu: prétendent lutter contre le militarisme et craignent surtout la paix. C'est pourquoi la révolution russe fut organisée sous la direction du gouvernement anglais qui n'eut qu'un mot à dire pour voir bientôt le tsar mis de côté de même qu'on se défait d'un citron dont on a exprimé tout le jus. Puis les bombes révolutionnaires éclatent dans l'autre direction, la paix fut conclue; alors l'Entente appuya la contre-révolution, répandant le bruit qu'elle tenait à restaurer le tsar à. son trône, sachant bien, pourtant, le danger qui eût menacé celui-ci et sa famille. Aussi est-ce pure tartuferie, de la part du roi d'Angleterre, de prendre le deuil à présent. L'Espagne hébergerait les Roznanow Madrid, 2 août. — Le journal «El Sol» déclare avoir appris de bonne source que le ministère des affaires étrangères aurait prié les Cabinets belligérants de conduire en territoire espagnol la veuve et les enfants du (sar Nicolas. Le correspondant de l'Agence Havas tient du ministre Dato qu'un membre du Cabinet espagnol aurait, Sur l'initiative du Roi, fait des démarches en ce sens. » LES EVENEMENTS EN RUSSIE La Guerre déclarée par !a Russie à l'Angleterre ? Zurich, 3 août. -— D'après la «Zuricher Post» le gouvernement des Soviets a déclaré officiel lement que l'état de guerre est effectif entre 1: Russie et la Grande-Bretagne. Washington, 3 août. —- L'ambassadeur de.< Etats-Unis annonce au dépnrtement d'Etat qu'i s'est rendu le 30 juillet à la côte de Mourman en compagnie des missions anglaise, françaisi et américaine. Une grande bataille en Russie Zurich, 3 août. — La «Neue Korrespondenz: annonce que depuis trois jours une grande ba taille se livre dans la région au nord d'Oufa entra la Garde Rouge et les Tchéco-Slovaques On ignore encore le résultat. Lus rsésociations de paix russo-finlandaises Berlin, 3 août. -— Sur^ l'invitation du gouver nement allemand, les délégations de Russie et d* Finlande sont arrivées à Berlin, en vue de dé libérer au sujet de la conclusion de la paix. L; première séance a eu lieu dans la salle dti Cotn seil fédéral au ministère de l'intérieur. I ETRANGER I ALLEMAGNE. — Sa politique économique. — Berlin, 18 juillet. — L'Association centrale du grand , commerce allemand a décrété la constitution d'un département spécialement destiné à l'étude des ' questions relatives au commerce international. Une commission de spécialistes lui sera adjointe pour l'é-" claircir dans ses études et ses recherches. 3 s ANGLETERRE. — Une pairesse à la Chambre dès Lords. — Lady Rhondda, veuve du ministre 1 anglais du ravitaillement songe,dit-on, à réclamer 0 le droit de siéger à la Chambre des Lords. Elle ; est connue comme une ardente suffragiste et bien que le dernier précédent d'une pairesse ayant sié-5 gé à la Chambre haute date du quatorzième siècle. ce précédent pourrait être considéré comme valable. ETATS-UNIS. — Les oisifs aux Etats-Unis. — On écrit de New-York que le gouvernement a dé- 2 signé un nombre considérable de policiers char- - gés de faire la chasse aux désœuvrés, en vertu de 3 la loi votée par la Chambre .contre les citoyens oisifs. Une affiche apposée sur tous les murs e annonce à la population que l'on mettra d'abord s à l'ombre les chevaliers d'industrie, les bandits -— et les riches fainéants! Les deux premiers jours s du fonctionnement de ce nouveau service de voi-\ rie. 800 promeneurs ont été arrêtés et interrogés à Broadway. —- La restriction des bains chauds aux Etats-s Unis._-— Les Américains du Nord emploient des quantités considérables d'eau chaude pour les bains et pour la cuisine. Une campagne de presse a été engagée, par ordre du gouvernement, contre cette « absurde n coutume et depuis peu, les propriétaires de 14,000 immeubles new-yorkais ont annoncé à leurs locataires, qu'afin d'économiser le charbon, l'eau chaude serait supprimée quatre jours par semaine. FRANCE. — l.c ravitaillement cle Paris. — Genève, 1S juillet. — Le « Petit Parisien » contient de nouveau toute une série de plaintes relatives il la cherté des vivres. Le directeur du service du rav taille-ment s'est vu forré de décréter un prix maximum pour la viande de cheval. L'on se plaint amèrement de ce que l'arrivage des œiiis et du fromage devient chaque jour plus réduit. (H.) HOLLANDE. — Les neutres ptUissenl de la guerre. — Durant la période allant du 1er janvier au 14 'juillet, il est entré : N. Waterwcg 1018 513 433,05Q 1917 95 864,665 l'JJ4 6192 7,58ï,5S3 Rotterdam 1918 459 «9,084 1917 8" 3 849,40!) 1914 5080 7,150,751 NORVEGE. — On va extraire la chaux de la mer. — Christiania, 2 août. — Après de multiples essais, on a léussi d'extraire de la chaux de l'eau de mer par l'emploi de la force électrique. Pour produire 50,000 tonnes de chaux, il faut mettre en jeu 0,500 HP. Grâce à l'appui de l'Etat, on construira deux fabriques capables de produire chacune 100,000 t. par an,ce qui couvrirait les besoins du pays tout entier. On estime les frais de premier établissement à 20 millions de couronnes. «S*4» REVUE DE LA PRESSE L'aHianes dos peuples ou Albîon-Janus. — D'après une information de Reuter, le «Daily News» annonce que Me Curdy, membre de la Chambre des Communes, défenseur convaincu d'une «Alliance des Peuples», a déclaré au cours d'une interview que ces derniers jours il a été constitué en Angleterre une association ayant pour but d** poursuivre la constitution d'une Ligue des Peuples et qu'on peut s'attendre à voir l'association prendre une grande extension. Se rangent parmi les membres fondateurs : H. G. Welles, J. Spender, J. Thomas (député), Mark Sykes, le prof Gilbert Horra, le major David Davies (député) et Me Curdy. L'association, dont Albert Thomas est le vice-président, entretient des rapports avec des institutions similaires d'autres pays. L'opportunité du projet a été examinée au cours d'une réunion de savants qui assistent au congrès de Westminster. (Et la guerre économique, MM. les promoteurs de la Sainte-Alliance des Peuples, l'oubliez-vous? Comment concilier votre projet gé-: néreux avec celui saturé de haine et de res-: sentiment du syndicat des gens de mer ou des Trade-Unions, par exemple, qui prêchent la guerre économique à outrance après la signature de la paix? Albion-Janus tournera-t-il la tête du côté de .la guerre ou du côté de la paix? (X.) Où est situé Kolsminden ? — Les otages rentrées seront étonnées d'apprendre d'où elles reviennent. Elles ne reviennent pas d'Allemagne septentrionale, comme elles auraient pu croire, mais de Bavière. C'est M. Maurice de Waleffe qui le dit. « Les femmes proviennent du fameux camp de Holzminden, en Bavière... » écrit-il dans un journal parisien. Il ne s'agit pas d'une coquille, car plus tard il parle encore une fois des « dames enfermées au camp bavarois de Holzminden ». Il est vrai que l'ex-Belge Waleffe n'a jamais risqué d'être fait prisonnier ! Il aurait peut-être appris alors que Holzminden est une ville située dans le duché de Brunswick (au Nord-Ouest de l'Empire). ECHOS ET NOUVELLES "C LA CREVE DES JUGES Les conseilleurs ne sont pas les payeurs : une des conséquences les plus immédiates de_l'in-croyable attitude adoptée par nos intransigeants magistrats a été d'entraîner d?.ns le conflit toute une catégorie d'innofents. Nous voulons parler de tous ceux qui gravitent autour de l'appareil judiciaire, qui en dépendent et qui en vivent : les avoués et les avocats, les stagiaires, les greffiers et commis, les huissiers et leurs clercs, etc. Par la grève intempestive de Messieurs les juges, toute cette pléiade de gens Se voit atteinte dans ses ressources et dans son gagne-pain et, par ces temps de disette et de misère, la chose est loin d'être drôle. Certes, la position d'un avocat-chômeur n'est pas comparable à celle d'un arti.san sans travail, d'autant plus qu'il a de lourdes charges et que, dans la vie, tout est relatif ; mais au surplus, n'avoir plus de procès à plaider, plus de débiteurs à poursuivre et par suite plus d'honoraires à toucher, cela doit être fort pénible pour beaucoup de nos jeunes et fringants «Chers Maîtres». C'est l'époque des vacances, me direz-vous. Oui, mais aller en vacances les poches et la bourse dégarnies et le cerveau plein de sombres pensées ne doit pas être réjouissant, et je gage que plus d'un sacrifierait ses jours de repos et de liesse pour endosser sa robe et se camper la toque sur l'oreille s'il voyait se rouvrir, même en plein mois de juillet, les bonnes audiences judiciaires d'antan. En attendant, ce sont les tribunaux allemands qui fonctionnent pour la répression des crimes \ et des délits ; bientôt peut-être, les autorités occupantes rouvriront-eiles également les tribunaux de commerce. L'on ne peut pas s'empêcher de s'en féliciter plutôt que de s'en plain- 1 dre et ceux qui s'en formaliseront n'auront qu'à jeter la pierre à ceux qui auront ainsi placé drime Thémis sous une égide autre que la leur. LA VENTE DES LEGUMES Alors que dans presque toutes les communes du Grand-Bruxelles les légumes font pour ainsi dire complètement défaut et qu'ils sont à un î prix exorbitant chez les verdurières qui vont - les chercher chez les paysans, la commune de i Cureghem-Anderlecht annonce aux habitants qu'ils peuvent se procurer dans les magasins communaux deux kilos de DrinceSses ou des fè- ia couper, 1 k. de pois, 1 k. de carottes, 1 kilo de tomates, etc. pour un franc, d'autres legumes tels que salades, choux, endives, porcelaine. cerfeuil, etc. (A.) V . BOIS DE CHAUFFAGE Les hôtels, les pensions de familiie, les internats, les couvents, les maisons de santé, les instituts chi-rurg.eaux, etc., apprendront avec satisfaction que malgré la hausse des bois, suivant de près la hausse des charbons, et en dépit des probabilités de rationnement, ils peuvent encorne se procurer, en quantités ill mitées, et au prix de 115 francs les mille iCiios, rendus ù domicile, du bois excellent, scié, pour chauffage ordinaire ou pouir chauffage central. 11 leur suffira de déposer, à bref délai, leurs commandes accompagnées du montant, aux vastes dépôts intercommunaux de la rue Dieudonné Lefèvre, i (Tour ot Taxis1, nu à la Chaussée de Wavre, 905 (Casernes d'Etterbeek).* Les mêmes conditions'sont applicables aux sociétés, aux banques, aux grands magasins, aux brasseries, aux tavernes, restaurants et cafés, aux industries de l'alimenta ton, aux blanchisseries de linge, etc. etc. Enf n, en ce qui concerne les particulier, les règles adoptées pour la fourniture du bois ont été publiées antérieurement, avec le détail des prix et des affichettes les rappellent dans maints magasins communaux.Bief, il n'est personne, dans le Grand-Bruxelles, qua ne puisse se faire, en ce moment, sa provision de bois. NOTRE EPM EiVïER! D E N OTRE-DAM E-AUX-N EIG ES Notre-Dame-aux-Neiges se rappelle au souvenir des vieux Bruxellois par le no-m du vieux quartier, démoli vers 1870, lequel éta.t situé derrière la rue Royale, à hauteur de l'hôtel Astoria actuel. Là s'élevait une chapeile qui donna son nom au quartier. Le 4 août, veille de la fête de Notre-Dame-aux-Neiges, les dentellier^», bruxelloses allaient demander, par l'intercession de la Vierge, que leur ouvrage conservât sa blancheur. La fête de Notre-Dame-aux-Neiges doit son origine à la légende suivante : Un riche Roma.n avait résolu de consacrer sa fortune à une œuvre qui contribuât à la glo re de la Vierge. Un songe lui révéla qu'il devait élever une église à l'endroit de la viile éternelle où il tomberait de la neige en plein été; et le phénomène s'étant produit, le fidèle serviteur de Marie édifia le temple de Notre-Dame-aux-Neiges, appelé aussi Sainte-Marie-Majeure, à ra!son de son antiquité. A KOEKELBERG.ÇE CONSEIL COMMUNAL s'est réuni, samedi sous la présidence de M. le bourgmestre Bossaerts. M. l'échevin des finances communique le procès-verbal de la vérification de la caisse communale et de la caisse du Bureau de bienfaisance.Le Conseil approuve le compte du Bureau de bienfaisance pour l'exercice de 1917. Sur la proposition du président, le Conseil adopte la nouvelle convention qui est intervenue entre le Conseil des Hospices de Koekelberg et la commune de Molenbeek pour l'admission des malades indigents à l'hôpital de cette dernière commune. A l'instar des autres communes de l'agglomération bruxelloise le Conseil de Koekelberg décide la participation de la commune à la Société Coopérative « Les Buanderies publiques de l'agglomération bruxelloise ». Koekelberg interviendra dans la constitution du capital de cette société coopérative nouvelle pour treize parts, soit 22,750 francs. Ce capital sera composé de 848 parts dont chacune sera de 1,750 fr. ou 1,484,000 francs. Ces mesures consistent à lutter contre le microbe. De plus, pour qu'elles aient le maximum d'effet,, il faut que toute l'agglomération bruxelloise puisse y paruciper. En effet, la première atteinte serait probablement la classe indigente habitant aussi bien les faubourgs que la ville. C'est elle qui souffre surtout du manque de propreté engendré par la rareté et le coût élevé des matières nécessaires au lessivage du linge. Les dépenses mensuelles sont basées sur le nombre total de participants (un cinquième de la population), Koekelberg pour 13,063 habitants paiera mensuellement 7,783 fr. 76. M. le bourgmestre propose ensuite la conclusion d'un emprunt à court terme avec la société du Crédit communal pour faire face aux besoins rie l'administration communale pendant la guerre; à ce sujet une discussion s'engage à laquelle prennent part presque tous les conseillers ; on proposait d'abord 400,000 fr. et finalement on se met d'accord pour 450,000 francs. M. l'échevin Fourré propose de créer une 7e année d'ttude à l'école primaire pour garçons. Cette proposition est votée avec la modification qu'elle, sera étendue à l'école primaire pour jeunes filles et à la condition que les élèves qui voudraient entrer aux cours du 4e degré après avoir passé l'examen de sortie de la 6e classe ne soient pas obligés de le suivre. Sur la proposition du bourgmestre, le Conseil décide, à l'unanimité, d'établir aux frais de 1^ commune une distribution d'eau dans la Cité De-doncker. (A.) FOUR NOS MUTILES Le Cercle «Les Amis Réunis» de Mont-St-André a donné les 14 et 15 juillet, deux concerts, très réussis, avec le concours du cercle aLes Indépendants» de Schaerbeek et des «Dames Philantnropes» de Namur. Le bénéfice net, plus de 500 fr., a été versé à la «Boîte des Soldats Mutilés». Souhaitons que cet exemple soit suivi ailleurs. LE TIRAGE DE LA TOMBOLA DE L'ADOPTION a eu lieu le 31 juillet dernier. Les listes des numéros .gagnants seront bientôt mises en vi?nte. Les lots pourront être réclamés aux Galeries Nationales, nîace St-Jean, 1, tous les jours ouvrables, de 3 à 5 h. 1/2. KERMESSE FLAMANDE. PARG DE KOEKELBERG Pour la dernière journée corso-fleuri monstre. Participation de plus de 100 voitures d'enfant assuré. Défilé à 5 h. 1/2. Une bannière-souvenir sera remise à chaque participant. POUR LES COIFFEURS L'Ecole professionnelle de coiffure de Bruxelles, 8, rue de Bavière, reprendra ses cours à partir' du 15 septembre prochain. Les inscriptions sont reçues dès ce jour, au secrétariat, 133, boulevard du Hainaut. où l'on peut obtenir tous les renseignements nécessaires. A PROPOS DE L'HOPITAL BRUâMANN On nous écrit : « Vous avez pris pour principe do s'gnalar les abus et à diverses reprises vous avez, > de ra'sen. st'gmalisô la conduite du conseil des Hospices de la ViLIe de Bruxelles quii, > ,i s .'»ya il» se n incurie, son « je m'en fi-eh sme et son favoritisme, a laissé gaspiller en pure "'îrto. dos mil ions, depuis le commencement de l'exécution des travaux de construction de l'hôpital Brugmann, en s'adressant à un architecte qui sait dessiner et composer, mais qui ne sa t pas calculer.Ce grand architecte, le franc-maçon Ilorin. qui sp pavane actuellement en Amérique aux frais du gouvernement du Havre, sous prétexte d'étudier la façon dont s'y sont pris les Américains pour reconstruire la ville de San Francisco après le tremblement de terre, fera t mieux d'aller suivre les cours de construction civile dans une université-quelconque. M. le directeur de l'Académie des Benux-Arts de la ville de Bruxelles apprendrait ainsi que le terra n sur lequel on a construit l'hôp-t'al Brug-mann aura t dû être drainé avant de c >nnnie.n wr à construire, qu'on aurait ainsi évité l'inonda'ion des locaux et les nombreuses dégradations qui s'en suivirent. Résultat : crevasses nombreuses et démantibula tfcrn complète des bâtiments. C. i pour réparer les bévues ducs à l'incapacité de IV Irieete MAUVAIS CONSTRUCTEUR : Un million de francs Les crevasses sont bouchées, le terrain a été <tr«in4 après coup au prix fort, etc .. et les bât'ments qui ont subi une moins-value considérable, restent démantibulés définitivement. Les murs de soutènement sont et resien1 crevas- Lundi 5 Août 1818. «o 1380 Lundi 5 Août 1918. . • N" 1330

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