Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1916, 03 April. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 19 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/ht2g73809v/
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3"® Année - N° 546. - Ed. B CINQ CENTIMES Lundi 3 Avril 1916 M————JM—'MJI —I «i|.»WI I HliWHHilHW ABONNEMENT POSTAL, ÉD. R u! Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique à l'Etranger n'acceptent que des Abonnements TRIMESTRIELS ; ceux-ci prennent cours les Uakv. 1 Avru, 1 Juillet 1 Octob On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de î * 2 Mois 1 Mois rr. 3.00 - Mk-2.40 r" 1 -50 - MM .20 TIRAGE : 75.000 PAR JOUR Le Bruxellois ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. 2.00 Nécrologie 2.00 Annonces commerciales . 1.00 » financières. . . 0.50 PETiTES ANNONCES La petite ligne 0.20 La grande ligne 0.50 TIRAGE : 75.000 PAR JOUÎ^ ;k..—nfflT» rrr^-^Bti-a-rrnrf T-ffwrrTirWTTTTTy RÉDACTEUR" EN ÇllÉF : Marc tlo SÀXvAX T-Ti-TriTrmriiri iihiii ■« m r»Mr<mi mi i in m m Journal Quotidien Indépendant ■ Rédaction, Administration, Publicité, Vente : j BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS j Nouvelle attaque aérienne sur l'Angleterre • REPRISE DES COMBATS AUTOUR DE VAUX Derniers Communiqués Officiels ALLEMANDS Reprise des combats autour de Vaux Théâtre de la guerre à l'Ouest. Berlin, 2 avril. — (Communiqué officiel de midi), — A Fat/, au sud de la Somme, une attaque ennemie, déclancltce après une courte, ■préparation d'artillerie, a avorté sous notre feu. Par le bombardement de BéthinevUle (à l'est de Reims), les Français ont causé des pertes considérables à leurs propres compatriotes ; 3 femmes ci 1 enfant ont été lues, 5 hommes et 1 enfant sont grièvement blessés. Les tranchées françaises au nord-est de Hau-court, se rattachant aux positions prises le 30 mars, ont été débarrassées de l'ennemi sur une étendue d'environ 1,000 mètres. Sur la rive est de la Meuse, nos troupes se sont emparées, après une préparation soigneusement ménagée, des installations de défense et de flanc ennemies au nord-ouest et à l'ouest du village de Vaux. Après que le feu français (ut augmenté ce matin jusqu'à sa plus grande inlensivité, "ta contre-attaque attendue lui succéda: Elle a complètement échoué sous le feu de nos mitrailleuses et le tir de barrage de notre artillerie. Indépendamment de ces pertes sanglantes, l'arversairc a dû laisser en nos mains au cours de l'attaque au 31 mors, en prisonniers non blessés ; 11 officiers et 720 hommes; en outre, G mitrailleuses ont été capturées.L'activité très vive des aviateurs des deux côtes a conduit à de nombreux combats aériens aux résultas heureux pour nous. Après quatre avions ennemis, abattus au-delà de notre front, un biplan anglais a été descendu à Hollebceke (au nord-ouest de Weirvicq): ses occupants ont été faits 'prisonniers. Le premier lieutenant Berthold y a mis hors de combat son quatrième avion ennemi. En outre, un avion ennemi touché en plein par nos canons de défense est tombé brûlant au sud de Lens. Nous avons lancé une grande quantité de bombes sur la localité de 1)ombesle-e.n-Argonne, située à l'ouest de Verdun, cl où campaient beaucoup Ide troupes, ainsi que sur le champ d'aviation de Fontaine (à l'est de Belfort). Théâtre de la guerre à l'Est. La situation est e nyentrai inchangée. Sur le front à l'est de Baranouiizschi, l'activité de Combat a été plus intense qu'auparavant. Dans les Balkans. Pas d'événements d'une importance parti-'culière.Attaque aérienne sur Londres. Berlin, 2 avril. — (Officiel de hier). ■— Au cours de la, nuit de 31 mars au 1 avril, une escadrille de dirigeables de piarine a attaqué IjOndres et des localités à la côte sucl-est anglaise. Des quantités de bombes ont été lancées sur lu « City » de Londres, entre le pont de Londres et le pont de Tower, les docks de Londres, avec ses campements de troupes, ainsi que ses installations industrielles à Enfield et les fabriques de matériaux explosifs à Wal-tham-Ablccy, au nord de Londres. D'autre part un grand nombre de bomics explosives et incendiaires ont été jetées sur Lowestoft, après avoir attaqué avec succès une batterie à S tournai-het — au nord-ouest de Harwich — une batterie près de Cambridge a été réduite au silence et des installations étendues de fabriques jurent attaquées. Finalement les installations du port et les fortifications à l'Hum-ber ont été ataquées à coups de bombes. 1 rois batteries y ont été réduites au silence. Les attaques ont obtenu en somme un résultat excellent constaté du haut de nos dirigeables, jiar l'observation incontestable de nombreux incendies et d'écroulements. Malgré un bombardement d'une violence extrême, tous nos dirigeables, exception faite pour le « L 15 » sont revenus. IjC dirigeable « L 15 » a été, d'après sa propre, communication touché et a dû atterrir sur l'eau devant la Tamise. Les renseignements faits par nos forces de combat sont restés jus-qu'à présent sans résultat. Nouvelle attaque aérienne sur l'Angleterre Berlin, 2 avril. — (Officietj. ■—■ Au cours de la nuit du 1 au 2 avril, -une nouvelle attaque aérienne de dirigeables de marine eut lieu contre la côte orientale de i'Angleterre. Pendant une heure et demie les Hauts-Fourneaux, les grandes installations métallurgiques et industrielles, situées sur lu rive sud du fleuve de 27tee, ainsi qne les installations de port près de Muldlesborough, sut- le Sunderland, ont été arrosées de bombes explosives et incendiaires. De fortes explosions, des écroulements et des incendies ont distinctement fait reconnaître le bon résultat de l'attaque. Malgré un bombardement intense, nous n'avons eu ni \vertes ni dégâts, Berlin, 1er avril. — (Comm. de midi). — (Suite du communiqué de hier.) Théâtre de la guerre à l'Est- Pas d'événements particuliers. Cette dernière constatation semble indiquer , que les Eusses ont, provisoirement, épuisé leur ! effort, après avoir, pétulant les journées du 18 ! au 28 mars, assailli de vastes secteurs du front : des armées du feld-moréchal général von Ilin-denburg, avec 30 divisions, c'est-à-dire plus de 300,000 hommes à la fois, qui ont fait une dépense de munitions d'une importance étonnante, vu les conditions ordinaires de la guerre dans l'Est. Grâce à la vaillance et à l'opiniâtre résistance de nos troupes, cette offensive n'a obtenu aucun succès. L'importance du but visé par ces attaques est rendue évidente par l'ordre du jour suivant, que le général commandant en chif sur le front de l'Ouest avait lancé à la dute du .£ (17) mars cl qui porte le numéro 537. — Soldats du front de l'Ouest! Il y a six mois, armés seulement d'un nombre réduit de fusils et de cartouches, et bien que vos rangs eussent été fortement éclairais, vous avez arrêté la marche en avant de l'ennemi, et après l'avoir retenu dans la région de Molodetschno, où il avait réussi à rompre nos lignes, vous avez occupé vos positions actuelles. Maintenant, Sa Majesté et le pays attendent de vous un nouvel exploit héroïque : l'expulsion de l'ennemi hors des frontières de l'empirel Si demain vous abordez cette haute mission, la foi que fai en votre courage, en votre profond dévouement envers le Tzar et en votre ardent amour pair la pairie, me donne la conviction que vous remplirez votre devoir sacré envers le Tzar et la patrie, et libérerez vos frères, qui soupirent sous le joug de l'ennemi. Que Dieu nous soit en aide dans notre sainte cause! (Signé) Eicert, aide-de-camp général. En -et rite, tous ceux qui connaissent Tes conditions spéciales de cette entreprise, s'étonneront qu'elle se soit produite dans une saison çù la fonte des neiges pouvait, du jour au lendemain, en entraver l'exécution en l'entourant de difficultls sérieuses. Le choix du moment s'explique donc probablement par les nécessités où se trouvait - acculé un allié aux abois plutôt que par la libre décision du commandement russe. Si, à présent, les communiqués officiels de l'état-major russe essayent de motiver la suspension actuelle de l'offensive, en alléguant simplement un changement dans les conditions atmosphériques, ils n'avouent certainement que la moitié de la vérité; les per- , tes essuyées sont, au moins autant que le sol détrempé, les causes de ce grave échec. Une évaluation prudente de chiffre par un minimum me lJ/,0,000 (en toutes lettres cent quarante mille) hommes. Le haut commandement ennemi s'exprimerait donc avec plus d'exactitude en déclarant que la « Grande Offensive » s'est jusqu'ici enlisée non point dans la boue, mais dans la loue et le sang. Dans les Balkans. Bien de nouveau. ITALIENS i liome, 2 avril. —(Comm. off. du 31 mars). | — Le 20 mars une rencontre a eu lieu dans la, j vallée de la Daone entre faibles détachements \ sur les versants septentrionales du Monte Me- j lino. L'ennemi fut repoussé, saisit la fuite et abandonna des armes et de la munition. Dans la. vallée de la Sugana notre artillerie a dispersé une colonne de train, se trouvant en, marche entre Galceranica et Caldonazio, On annonce une activité efficace de notre artillerie dans le Haut-Cardevole contre des baraquements, situés au bout de la vallée de la Siivaz-za, dans le Haut-Boîte, ainsi que contre les troupes enii"nues dans les environs de Som-l'ause, au nord-ouest de Podestagno. Le long du front -de l'Isonzo activité par intermittence et par endroits, souvent gênée par d'abondantes jiluies. Des combats plus au moins importants à l'est de Selz ont pris un caractère favorable pour nos armes et ont confirmé la brillante tenue de la brigade Acqui. Le 27 mars, nous avons enlevé par assaut par une vigoureuse offensive, un élément d'environ 150 m. d'une tranchée ennemie large et bien installée. Après avoir repoussé de violentes contre-attaques nos troupes se sont décidées de conquérir la tranchée coûte que coûte. Elles ont atteint leur but clans l'après-midi du 29 'mars après une lutte dure et persévérée de. 3 jours. Elles ont fait à cette occasion de nombreux prisonniers et ont capturé beaucoup d'armes. FRANÇAIS Paris, 31 mars. — Officiel de lô heures : En Argonne, nous avons repoussé deux attaques à la grenade sut nos positions au nord d'Avocourt. Al'ouest de la Meuse, le bombardement de Malancourt a redoublé de violence. Au cours ' de la nuit, l'ennemi a lancé une série d'.atta-ques en masse débouchant de trois côtés à la fois sur le village, qui formait un saillant avancé de notre ligne et que tenait un de nos bataillons d'avant-poste. A près une lutte acharnée, qui a duré toute la nuit, nos troupes ont évacué le village niait, dont nous tenons encore les issues. A l'est de la Meuse,'nuit calme. En Woëvre, l'enncni, a tenté, à trois reprises, de nous enlever les ouvrages à l'est d'Hau-d/omont; toutes ses tei-iatives ont été re,poussées.Aucun élément important à signaler sur le restant du front. Paris, 31 mars. — Officiel de 23 heures: Au sud de la Somme, après une préparation d'artillerie, l'ennemi a tenté une séne de coups de main sur nos petits postes de la, région de Dompierre. Toutes ces tentatives ont échoué. En Champagne, nos lin de destruction ont bouleversé les tranchées ennemies au sud de Sainte-Marie-à-Py. Un avion ennemi a t'é abattu par nos canons spéciaux. L'appareil est tombé élans les lignes ennemies de Tahiire. En Argonne, notre artillerie a canonné des troupes en marche dans la direction de Va-rennes.A l'ouest de la Meuse, l'activité de l'artillerie s'est ralentie dans la région de Malancourt. Au cours de la journée, l'ennemi n'a fait aucune tentative pour sortir du village. Dans la région du Mort-Homme, après un violent bombardement, l'ennemi a déclanché, vers 6 heures du soir, tur nos positions au nord-est de la côte 295, une forte attaque, ac-coinpagnée de tirs de bar: "ge d'obus lacrymogènes. L'ennemi qui avait pu prendre pied un instant dans quelques éléments de notre pre- r: >n ç: ligne < ,• v r trG-att'/qtrr de no«- ar,_ r, \ ijvs..jn-ire attaque ennemie, dirigée un peu 'plus tard sur cette même position, a complètement avorté. A l'est de la MeusS et <n Woëvre, activité modérée de l'artillerie. Dans la forêt d'Apre-mont, nous avons bombardé les cantonnements ennemis de Varinay. Un tir exécuté sur une batterie ennemie en action a provoqué l'explosion de plusieurs caissons. A i IAT 10.Y. — Un de nos pilotes, au cours d'un combat mouvementé, a descendu un Avia-tic, qui est tombé dans nos lignes, près de lloppe (région de Belfort). ANGLAIS L'attaque aérienne sur Londres. Londres, 2 avril. — Le ministère de la guerre annonce : Avant-hier soir, une attaque aérienne contre les Comtés orientaux a eu lieu, à laquelle cinq Zeppelins ont dû prendre part. Ils ont crotté au dessus de la côte, au dessus de diverses localités sur la Tamise et sont partis vers différentes directions. 90 bombes furent lancées sur différentes localités. Les résultats ne sont pas encore connus. On annonce également que les dirigeables ennemis• ont survolé la côte nord-est. Des détails manquent. RUSSES Pctrograde, 2 avril. — (Comm. off. du 31 mars, / h. J/0 du soir). — Dans le secteur de Jocobstadt une attaque ennemie dirigée contre la gare de i\ cussclburg, a été repoussée. Devant Dunabourg, près d'illuxt, échange de feu de l'artillerie et à coups de bombes. Dans la région à l'ouest du lac de JS'arocz, l'ennemi a déclanché hie attaque près de la forêt au sud du village de Mokrzyze, Il a été repoussé par notre feu. Au sud de la localité de Ereu'o, pris du village de Rowo-belki, la lutte se poursuit autour d'un entonnoir, creusé par l'explosion d'un foyer de mines. Des aviateurs ennemis ont lancé des bombes dans la région des gares de Pazorinltey, de Po-litzy, d'Antonouka, du Limninitz et de Sinia-1m va. Au sud des marais de Rokitno, dans la région à l'ouest de Czat torysk, nos volontaires ont décimé une troupe ennemie. Dans la région de la Strypa supérieure et moyenne nous avons refoulé par notre feu d'importantes forces ennemie* qui cherchaient à se rapprocher de nos tranchées. Le grossissement des cours d'eau, dû au printemps, gêne de plus en plus l'activité des troupes des deux côtés. Jy'ennemi confirme dans ses communiqués officiels que pendant la période de préparatifs pour nos opérations, nos munitions d'artillerie ont été tirées en telles quantités, inconnues jusqu'à présent sur le front de l'est. La jeune classe de nos régiments demande le combat impatiemment, malgré des difficultés incroyables du terrain, changé cil marais. TURCS Constantinople, 2 avril. — Le quartier ffé- I néral annonce : Au front du Caucase nos troupes avancent graduellement dar 'i ville e de Tèscheruk, en repoussant des -xtaques de détachements de reco-nnaissance ennemis. Dernières Dépêches L'Entente et Sa MoiiM&e 11 y a peu de nouvelles au sujet des événements en Hollande. 11 paraît que les bruits et l'excitation ont dépassé? les faits d'une façon fantastique. C'est ainsi qu'on informe le bureau de correspondance de La Haye, de source autorisée, que les bruits, d'après lesquels tous les congés a cordé s seront retirés, que tous les wagons de marchandises seront réquisitionnés, sont complètement inexacts. Comme noyau de toutes ces nouvelles ii ne parait subsister que le fait que la Hollande, en raison de la situation générale, comme nous l'avons déjà signalé, et après réception de nouvelles dignes de foi au sujet de l'éventualité d'un débarquement h la c<Me hollandaise, s'est vu obligé de mettre son armée sur un pied de guerre déterminé. Un télégramme de Berlin au « Kôln. Zeitung », visiblement inspiré, s'exprime dans ce sens : « Cologne, 1 avril. — La « Kôln. Zeitung » se fait annoncer de Berlin : « Les événements et bruits bien connus de ces derniers temps, comme le prouvent les nouvelles arrivées de la Hollande, ont été condensés en une interprétation de la part du gouvernement hollandais qui l'ont obligé à prendre certaines mesures militaires. Le sentiment d'effervescence compréhensible du public hollandais a Sonné probablement à la nature et à leur signification une valeur dépassant la réalité. Cela a eu pour conséquence dans la presse hollandaise toutes espèces de nouvelles alarmantes. Ici on accueille toutes ces mesures avec calme. En Allemagne, on a la meilleure opinion de l'habileté, de la prudence avec laquelle le gouvernement agira dans le Isens de ses intérêts nationaux dans toute complication éventuelle. Les refations entre l'Allemagne et la Hollande sont, comme encore récemment au cours des -négociations au sujet de l'incident de la «Tullnn.lîa», restées invji'iahlfîmeat loyi1.^ eV. . ' i .i .ns l'< 4 de l On a donc en Allemagne la pleine confiance que le gouvernement hollandais, appuyé par l'opinion publique du pays, saura maintenir encore dorénavant la neuralité de la Hollande avec touîe l'énergie et la confiance dont il a fait preuve jusqu'ici. Rotterdam, 2 avril. — I..- « Maasbode » ne croit pas impossible que 1© gouvernement néerlandais puisse être entraîné, à cause des résolutions prises à la conférence de Paris, dans une une situation difficile. Dans les cercles diplomatiques, le journal a entendu, hier, le point de vue qu'un blocus très sévère pour la Hollande semblait possible. Le mfime Journal annonce que tous les ambassadeurs des pays étrangers, accrédités à La Ha.y© ont multiplié leurs visites au ministère des Affaires étrangères, afin d'obtenir des informations. A tous, ou a donné l'assurance que les mesures prises ne seraient dirigées contre aucune puissance belligérante. La Haye, 2 avril. — A l'occasion des différents bruits mis en circulation, le bureau de correspondance s'est adressé en haut lieu en vue d'obtenir des éclaircissements. Il a été affirmé catégoriquement que la suspension des permissions militaires n'a aucun rapport avec n'importe quelle complication diplomatique entre les Pays-Bas et une des nations belligérantes.La séance secrète de la Chambre. La Haye, 2 avri). — La séance secrète du « Comité général » de la deuxième Chambre aura lieu mardi prochain, au début de la séance habituelle. La situation en Uoliaude. AMSTERDAM, 2 avril. — Le « Nieuwe Rot-terdamsche Courant » constate dans un bulletin au sujet de la situation que les mesures annoncées hier n'ont aucun rapport avec n'importe quelle démarche diplomatique ou sommation diplomatique ni avec la conférence de Paris. Elles sont uniquement des mesures de précaution, semblables à celles qui avaient été prises lorsque des combats se sont livrés à proximité de la frontière hollandaise. Le journal constate, d'autre part, que le premier communiqué d'hier du Bureau de Correspondance n'était pas un communiqué du Gouvernement et qu'il ne fut pas publié sur le désir exprès du Gouvernement. La situation a été, au cours der derniers temps, à diverses reprises aussi grave que maintenant, sans que la Hollande ait été impliquée dans une guerre. Le « Nieuwe Courant « écrit : Nous croyons incontestablement qu'à la suite des résolutions prises à la conférence de Paris, des mesures pourront surgir qui pourraient mettre la Hollande dans une situation difficile. A-t-on déjà pris des résolutions semblables, c'est une autre question. Le journal rappelle les paragraphes 2 et 3 des résolutions prises à Paris, telles qu'elles furent publiées le 29 mars dans un télégramme de l'Agence Havas. Le « Handelsbiad » demande s'il est vraiment indispensable que le Gouvernement tienne secrètes les raisons qui l'ont poussé aux démarches auxquelles il a eu recours. Le journal désire que le voile soit levé, si cela est possible; par la même occasion, il invite la population au calme. La Hollande prend ses précautions. La Haye, 1 avril. — Le conseil des ministres extraordinaire a duré hier de 4 à 8 1/2 h. du soir. Une décision sera- prise aujourd'hui sur la question de savoir si la Gkambre s© réunira en séance secrète. Amsterdam, 1 avril. — Le commandant d'Amsterdam a réquisitionné tous les aéroplanes de la fabrique de Trompcnburg. L'Attaque sur Londres Londres, 2 avril (teiégr. de l'agence Reuter). — Deux officiers et 10 hommes de l'équipage du dirigeable L. 15 ont été sauvés. Ils ont étc amenés au camp des prisonnier# de Çhachas. L'équipage du L 15 sauvé. Londres, 2 avril. — D'après une confirmation ol'ficieile, le dirigeable allemand L, 15, après avoir été touché et endommagé à la proue, est descendu sur la mer, en face de ia Tamise et a coulé. L'équipage est sauvé. En route vers Londres. La Haye, 2 avril. — On annonce des îles septentrionales de la Hollande que des dirigeables allemands sont jsassés avant-hier, prenant la direction d'ouest. tinerre sous-marine. Londres, 2 avril. — Lloyd annonce que le vapeur anglais « Ciadem » (3,752 tonnes) a sombré. Londres, 2 avril. — On annonce de Palias au Lloyd en date du 31 mars ; « Le schooner anglais « John Pritchard » a été coulé par un sous-marin. L'équipage est sauvé. » Washington, 1 avril. — Les Etats-Unis ont demandé à l'Allemagne, si un sous-marin allemand a coulé de « Manchester Engincer ». Londres, 2 avril (télégr. de l'Agence Reuter). — Le vapeur norvégien « Norue » a été coulé. L'équipage est sauvé. Amsterdam, 2 avril.— On annonce au "Maasbode » de source bien informée, qu'un champs de mines a été posé entre le navire-phare « Noordhinîîcr » et la bouée de Galloper. Sur mer. Le Cap, 2 avril (Reuter). — La malle-poste « Rangatire », en route de l'Angleterre à ia Nouvelle-Zélande, s'est échouée par un brouillard épais, à l'île de Robbc-s. On essaie de renflouer lé navire. y*"- «• 2 J. . « — L' Vijiiisiu'of public -, Le cutter"appartenant 'aîT'destroyer « Conques », qui devait transporter 40 hommes sur le navire, a été surpris le 28 mars par une tempête de neige. On ne le vit plus et on n'en entendit plus rien jusqu'au moment où on découvrit le cutter échoué à de nombreux milles de distance. Tous les occupants ont disparu. La îloUe japonaise. Copenhague, 2 avril. — On annonce de To-kio que le gouvernement japonais a décidé de construire dans l'année courante un croiseur cuirassé, deux croiseurs et trois sous-marins. Le croiseur cuirassé, de 32,000 tonnes de déplacement d'eau, sera construit à Kurî. Le choléra à Corfou. Bucarest, 2 avril. — La direction générale-du service sanitaire a reçu la nouvelle que.de nombreux cas de choléra se sont présentés à Cor-fou. Le choléra a atteint ù'abord les fugitifs serbes et s'est propagé ensuite parmi la popu-la tion civile. Cable dérangé. Amstei'Ssm, 2 avril. — On annonce de Londres aux journaux hollandais que le trafic télégraphique atlantique est dérangé. Le découragement en France. Genève, 2 avril. — Comme l'annonce le » Petit Parisien », on voit depuis peu sur les places publiques et à de nombreuses mairies de la France, des affiches de la teneur suivante : Il est formellement défendu d'exprimer ici des paroles de découragement ou de critique ou de faire des déclarations gïçpres à affaiblir l'énergie patriotique et l'entière confiance dans notre chef d'etat-major et celui de nos alliés. Partisans de Villa défaits. S. Antonio, 2 avril. — Le général Pershing annonce : Les forces de Villa, évaluées à 500 hommes, ont été défaites près de Guerrero par un détachement de cavalerie américaine.' Les pertes de Villa s'élèvent à 30 tués; celles des Américains à quatre blessés légèrement. Villa n'était pas personnellment présent Tors de l'engagement. Il aurait une fracture-à la jambe et se cacherait dans la région au nord de Guerrero. Ses troupes, qui se sont dispersées en nombreuses bandes, se sont réfugiées dans la montagne.Verdun en flammes. Genève, 2 avril. — Le nombre des maisons de Verdun restées indemnes, est fort insignifiant, d'après les nouvelles de Paris de ce jour. Les Alemands attendent toujours la complète efficacité de leur tir bien dirigé avant de lancer de nouveaux obus. Les pompiers sont absolument impuissants à combattre la chaîne des flammes. Nouvel appel de mariés. Rotterdam, 2 avril. — On annoce de Londres au « Nieuwe Rotterdamsche Courant », en date du 31 mars, que les hommes mariés âgés de 27 à 3<> ans, seront appelés sous les armes vers le 5 mai. Généraux français tombes à Verdun. Paris, 1 avril. — Le Temps annonce que trois généraux français, Delarue, Roques et Ganeval., ont été tués le 20 mars, dans les combats devant Verdun. Le général Largeau était tombé quelques jours avant. Le blocus de la Crète t ar l'Entente. Amsterdam, 1 avril. — Le « Times » fait un exposé détaillé du conflit de la Quadru-plico avec le préfet grec de Candie en Crète et qui amena le blocus de la côte de l'île. D'après cet exposé, un espion anglais a été arrêté au commencement du mois par le préfet ©t celui-ci, selon les instructions d'Athènes,

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