Le courrier de l'armée

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s.n. 1915, 11 Februar. Le courrier de l'armée. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/251fj2dh6c/
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11 Février 1915 Niiméro 6S T a 3E0 wwmw COURRIER DE L'ARMEE paraissant les Mardi, Jeudi eî samedi Ce journal est destiné AUX SOLDATS ; chaque compagnie, escadron ou batterie reçoit dix exemplaires français et dix exemplaires flamands. » , ■v-.«v»rr -~rr- r.— Le Triple Blocus Des symptômes frappants se manifestent en Allemagne : Il faut rationner étroitement la population en Jarine ; le prix de certains métaux augmente de jour en jour ; les autorités se livrent à la chasse de L'or. En Autriche, la misère est grande et il a Jallu étouffer par la force, en divers endroits, des protestations qui prenaient un caractère d'émeute. Enfin, les Allemands, exaspérés de leur impuissance sur mer, viennent d'avertir les neutres qu'à partir du 18 février, ils torpilleraient sans avis préalable tous les navires de commerce que leurs sous-marins rencontreraient, ce qui a provoqué parmi les nations neutres, naturellement, une vive émotion.Ce procédé de pirates, véritable explosion de rage impuissante qui achève de mettre l'Allemagne au ban de l'univers, ne l'empêchera pas, d'ailleurs, d'être bloquée. L'Angleterre possède et conservera la maîtrise des mers, et si cette maîtrise n'est pas absolue, elle est cependant plus complète qu'en aucun temps. Jamais, à nul moment de son histoire, John Bull ne posséda à un tel degré le contrôle des mers, et si des corsaires allemands ont pu et pourront encore faire quelque mal, ce mal n'est rien en comparaison des souffrances que dès à présent ressent l'Allemagne. Bloquée sur mer, l'Allemagne l'est également sur terre. Un des généraux ennemis a pu déclarer naguère, avec le bluff qui les caractérise tous : « Nous assiégeons la France. » Ce fut exact jusqu'à la bataille de V Yser ; et jusqu'à la bataille pour Varsovie, on a pu croire aussi que l'Autriche et l'Allemagne allaient assiéger la Russie. La catastrophe de la Turquie au Caucase, l'échec sanglant sur la Bzoura nous tranquillisent complètement. Quand l'armée de Kitcheher sera en ligne, et quand les huit cent mille recrues de igi4 — rien que ça ! — seront arrivées au front russe, il n'y aura plus de doute sur la qualité d'assiégé ou. d'assiégeant.Dès à présent, l'Allemagne, l'Autriche et la Turquie sont incapables de faire un pas en avant ; elles sont bloquées militairement, sur terre et sur mer. Mais la paralysie se fait encore gravement sentir, ainsi que nous le disions plus haut, dans le domaine économique. Il se peut qu'on ne puisse pas affamer VAllemagne dès cette année et que, grâce aux mesures extrêmes prises par les autorités de ce pays, les populations allemandes puissent vivre jusqu'à la prochaine récolte. Sa perte n'en serait pas moins assurée, de ce côté, à la fin de l'hiver prochain, car les stocks de café, de blé, de riz, de tant de denrées diverses que Von avait pu accumuler pendant les mois qui ont précédé la guerre, seront complètement épuisés pour lors et ne pourront être renouvelés, grâce au blocus maritime, D'ailleurs, bien avant cette époque, des événements décisifs auront eu lieu, qui n'obligeront pas les Alliés à attendre cet épuisement. D'autrepart, il n'y a pas que le ventre des hommes qui s'affame. Les canons aussi et les fusils sont de grands mangeurs. Or, les Allemands commencent à manquer de manganèse, indispensable dans la fabrication de l'acier. Ils vont être privés de nickel, dont les centres de production appartiennent à l'Angleterre et à la France. L'antimoine, nécessaire pour durcir le plomb (et les balles, par conséquent), vient en grande partie de France. Il y a disette, dès à présent, en Allemagne.,, Et le cuivre, le plomb, l'étain, l'aluminium ? On admet qu'il se consomme chaque jour, du côté allemand, Çoo tonnes de cuivre, ce qui fait i5o,ooo tonnes par an. Or,l'Allemagne produit tout au plus 25,ooo tonnes. De même pour le plomb. De même pour l'aluminium, qui entre dans l'équipement du soldat, dans les appareils d'aviation, etc. Quand on saura qu'en janvier la tonne de cuivre valait 3,ooo francs à Hambourg, — le double du prix en France, — on verra combien pénible est devenue la contrebande. Et la surveillance anglaise se fait chaque jour plus étroite. L'Allemagne, enfin, est soumise à un troisième blocus, c'est le blocus financier, L'argent — ce nerf de la guerre — lui manque, et où en trouverait-elle ? L'Angleterre, par contre, souffre fort peu de la guerre, au point de vue économique. Ses forces financières restent intactes et illimitées. Elle a décrété un emprunt de neuf milliards de francs avec une aisance prodigieuse.La France, de son côté, est un vieux ré-, servoir d'or, dont personne n'a jamais pu voir le fond. Mais quand on songe que, mal- |>—irorimrrr-TirT—■ —— mihii iii i ■> — — gré ses charges militaires, l'épargne française accroissait chaque année son bas de laine de trois milliards, on comprend quelles sont les disponibilités de la .République. Cette triple et terrible étreinte l'Allema' gne et l'Autriche vont sans doute essayer de s'en débarrasser prochainement par une action offensive désespérée, que les alliés attendent avec calme et confiance. Et le sort de l'empire allemand est inélae-table : il est dès maintenant pris à la gorge. , 1 limai Distinctions Honorifiques Le lieutenant-général Bertrand est décoré da îa Croix de l'Ordre de Saint Georges de 4« classe, pour le courage dont il a fait preuve dans le commandement de la lie Brigade mixte et de la 3e Division d'Armée. Ont été nommés : Chevalier de l'Ordre de Léopold: Delobbe, cap.-eomm. au génie de la 1 D. A. Chevaliers de l'Ordre de Léopold II : Vermeersch, soldat au génie de la 1 D.A.; La* vraux, caporal id.; Verdickt, adjudant id.: Drbk-sen, caporal id. UN TROPHEE II y a quelques semaines, on a placé à l'entrée du Ministère de la guerre belge, à Sainte-Adresse, le mortier que représente la gravure ci-dessus, et qui fut pris aux Allemands par nos troupes, au cours de la bataille de l'Yser. Ce mor'ier porte en Allemagne le nom de « Minenwerfer » ; les Français l'appellent cra-pouillot. Sa longueur est de 90 centimètres; son calibre, 170. Il peut se mouvoir verticalement et horizontalement, pour le pointage. Une bêche à l'arrière ; deux bêches à l'avant, une à droite, une •à gauche. Il est monté sur un affût d'acier boulonné, muni de roues. C'est un petit canon cas et lourd • cinq cents kilos sans les roues, Le projectile y entre par la bouche. On y met le feu par la culasse, au moyen d'une étoupille quelconque. Cette sorte de mortier lance une bombe à 300 mètres.Cet engin, de forme archaïque, est cependant de construction récente. Une plaque indique qu'il à. été fabriqué en 1913 par les usines Ehrhardt, à Dusseldorf. Ainsi que nous l'avons dit déjà, ce « minnen-werfer ». témoignage de l'héroïsme de nos vaillants soldais, attire tous les regards, et nombreux sont ceux qui déûlent devant ce glorieux trophée-.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le courrier de l'armée gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Anvers von 1914 bis 1940.

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