Le courrier de l'armée

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s.n. 1915, 25 Februar. Le courrier de l'armée. Konsultiert 25 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/wh2d798v0p/
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T.,TPH paraissant les Mardi, Jeudi et Samedi Ce journal est destiné AUX SOLDATS BELGES ; chaque compagnie, escadron ou batterie reçoit dix ou quinze exemplaires français et flamands. Le Rôle de ia Sixième Arme Cette arme nouvelle, c'eut le Temps. On l'a dit et répété depuis plusieurs mois : Le temps est notre aillé dans la lutte de la civilisation contre la culture, dans la défense des nationalités contre l'ogre pangermani-que, dans le grand combat da droit contre la force, dans la bataille sans précédent pour l'équilibre des forces de l'Europe et du monde, dans le conflit gigantesque qui a mis aux prises ceux dont le rêve monstrueux était d'écraser la France, puis l'Angleterre, puis l'Europe et de dominer le monde, et ceux qui se sont cabrés farouch ement et veulent vivre un jour en paix, après avoir écrasé cette Prusse dont l'industrie principale est l'industrie de la guerre et avoir réduit définitivement a Vimpuissance ce militarisme prussien dont la menace pèse depuis trop longtemps sur le vieux continent et sur le monde. Au début, beaucoup de braves gens n'ont pas compris : Puisque les Allemands avaient été défaits sur la Marne, comment n'étaient-ils pus déjà poussés, l'èpèe dans les reins, jusque dans leur pays ? On a beau leu/ montrer que les Alliés n'ont pas affaire aivç_ \ Allemands seuls, mais e.ihbor't, -v -y—- - tion à la guerre avait été poussée très activement depuis quelques années et qui disposaient notamment d'un matériel formidable. — car la plupart des fameux canons de {js, entre autres, étaient les leurs, — et aux lares dont la force était loin d'être négligeable On a beau leur expliquer que la France, malgré son effort soutenu héroïquement pendant 44 années, n'avait pu mettre en ligne tout d'un coup ses légions, que la France pacifique était forcement en étàt d'intériorité au début de la guerre, puisque VAllemagne de yo millions d'habitants et l'Autriche de 5a millions d'habitants avaient secrètement prémédité leur crime ; qu'il a donc fallu, non seulement la magnifique victoire de la Marne pour rétablir l équilibre des forces, mais encore du temps. On a beau marquer les difficultés énormes de l'offensive russe et rendre un hommage combien mérité ! — à ces vaillantes armées qui usent si terriblement les meilleures armées allemandes, dont les victoires sont des victoires a la Pyrrhus, et comment, de ce côté-la aussi, le temps est un allié précieux, puisque VAllemand n'obtient aucun avantage décisif, s'éreinte en vain et de plus en plus, au fur et à mesure que le temps s'écoule. Bien n'y fait. Les bonnes gens vous répondent par des calculs sur les gains de cinquante ou de cent mètres et, les pieds au chaud, on hoche la tête en faisant remarquer que, de ce train, nous ne serons pas à Bruxelles avant quelques années. Alors, vous revenez à la charge : Mais voyons, vous concevez bien cependant que la victoire définitive ne peut être remportée que si les alliés mettent en ligne un nombre égal d'hommes a celui des Aastro-Turco-Allemands, avec un matériel égal aussi. Comment pouvez-vous imaginer que l'Angleterre ait pu accomplir plus rapidement son prodigieux effort ? N est-il rien de plus surprenant que la cr.eation, en quelques mois, de ces fortes armées de volontaires, et la construction d'un matériel aussi énorme, aussi varié ? Conf essez quil fallait tout de même du temps, un peu de temps. .. — Sans doute, mais... — Et durant ce temps, ce temps si précieux, que gagnaient les Allemands ? Rien. Cependant, c'est à cause de l'importance de ce facteur « temps » qu'ils n'ont pas hésité à violer la neutralité belge, Le temps, c'était pour eux le grand péril. Gagner du temps, c'était pour nous tout l'espoir, au début. Grâce à ces délais gagnés par la vaillance des Belges, par la valeur des Anglais dans la fameuse retraite vers Paris, par Virrésis-tible « furia francese » dans l'immense mêlee de la Marne, les Alliés ont pu vaincre sur l'Aisne, résister sur la Lys, user terriblement l'adversaire sur l'Yser. Grâce à ce K temps gagné, l'Allemagne et l'Autriche encerclées sont aux abois, commencent à sentir la famine, et leur cœur bat plus vite, dans l'angoisse chaque jour croissante. Chaque jour, entendez-vous ; car on a beau décréter, dans un délire, d'imaginaires blocus, la marine anglaise tient l'Allemagne à la gorge, et l'on entend déjà un halètement sourd et profond, qui annonce le grand râle prochain. — Sans doute, mais on n'avance pas. ... — Mais vîtes-vous jamais, dans l'histoire, de grandes campagnes d'hiver ? Croyez-vous qu'il soit possible de remuer de grandes masses d hommes, de les ravitailler en vivres, en munitions, à travers les champs boueux et les chemins défoncés? Et Vartillerie? Songez qu'à Waterloo, s'il n'avait, pas plu, la bataille aurait commence six heures plus tôt et qu'à «"ma Blùeher. Avez vous déjà vu les canons d'aujourd'hui ? Avez-vous songé qu'au jour de la grande bataille, il faudra être en état de poursuivre l'avantage et de recueillir les fruits de la victoire; que cela n'est pas possible aujourd'hui, mais que demain, la terre raffermie, la température plus clémente, tout sera permis aux armées prêles, complètement prêtes ? La guerre de tranchées, c'est la guerre d'hiver Demain recommencera la guerre de manœuvre...„ Ah' que les gens pressés n'oublient dons pas leur histoire. Après la Marne aussi, bien que ce fut la plus glorieuse des victoires, il fallait un Fabhv: Cunctator, un temporisateur. Nous l'avons eu en la personne du généralissime Joffre. Aujourd'hui, que nous avons appris à mieux connaître tous les périls d'hier, nous apprécions mieux son haut talent de prudence, de sang-froid, de circonspection. x Nous savons mieux• pourquoi, ayant su se ménager ce grand allié, le Temps, il nous donnera demain la victoire sûre et complète..Nos Braves tombés au Champ d'Honneur Le Moniteur vient de publier, sous forme de supplément, une première liste contenant environ 3,700 noms de militaires belges tombés au champ d'honneur. Cette publication est précédée de la note suivante : Le Gouvernement a décidé de publier au. Moniteur Belge la liste des officiers et soldats tués à l'ennemi ou morts dans les hôpitaux à la suite de leurs glorieuses blessures ou de maladies contractées sur les champs de bataille.. ■frv~~pvcx tri\ ' * m u J « ' ! —. dU - 7 -T - sont sacrifiés pour ïIndépendance de. la Patrie. Cette publication au Journal Officiel est à ses yeux, en quelque sorte, une citation à l'ordre du jour de la Nation. Que tous ceux qui parcourent ces Lis tes donnent donc une pensée émue à nos héros ! Le Gouvernement se propose ensuite de ren* seigner les familles sur le sort de leurs enfants, il eût voulu le faire plus tôt. mais les condition» de la lutte neîe lui ont pas permis . Certains renseignements sont forcément in complets . les états de pertes dressés à la suite Sti jTUemcigne : £e pain JC. JC. Après en avoir été réduite d'abord au pain K., composé de beaucoup de seigle et de peu de farine de blé, l'Allemagne aux abois a été forcée de créer le pain K. K.. dans la fabrication duquel entre une notable quantité de pommes de terre. — Décidément, les Bocbes sont dans les... patates. Numéro 74 25 Février 1915

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le courrier de l'armée gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Anvers von 1914 bis 1940.

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