Le courrier de l'armée

2768 0
22 September 1914
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1914, 22 September. Le courrier de l'armée. Konsultiert 18 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/qr4nk36w3c/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

paraissant le mardi, le Jeudi et le samedi Ce journal est destiné AUX SOLDATS ; chaque compagnie, escadron ou batterie reçoit régulièrement 10 exemplaires français et 1 0 exemplaires flamands. HONNEUR A NOS ALLIES Trois grands Stratèges Général JOFFRE Généralissime français Généras FR£NCH Qénéraiïssânte aîStîBais G* Duc NICOLAS Gé&té5"a5ssssnse usasse Vers la délivrance fanfaronnades allemandes Depuis deux semaines, nos cœur.-, n'ont «oint cessé de battre des plus enthousiastes espoirs. C'est que nous avons -terriblement souffert. Malgré la résistance acharnée de nos troupes vaillantes entre toutes, malgré tous les obstacles que l'héroïsme belge sut accumuler sur la route rie l'ennemi, les hordes barbares innombrables avaient envahi notre sol, ruiné nos campagnes fer aies, saccagé nos cités prospères, torturé et massacré nos populations innocentes. Sans doute, nous conservions envers et contre tout la confiance inébranlable dans là victoire finale: Car nous savions l'immense effort accompli par nos alliés pour s opposer a _,ln njaçphe jusqu'alors victorieuse, ,des colonnes allesiiandes : not-s' savions qu'à nos côtés se dressaient contre la barbarie exécrée, tous les champions de la liberté, de la civilisation et des droits humains les plus sacrés. Mais une véritable rage nous étrei-enait le cœur au spectacle du triom-i phe momentané des armées ennemies. L'envahisseur s'installait en maître ishez nous. Sa puissance abusait de notre faiblesse, exerçant d'infâmes représailles contre un peuple coupable, à ses yeux, de défendre avec ûnt de persistant courage, son honneur et son indépendance. Assassins, incendiaires et voleurs, les soldats du Kaiser dévastaient tout sur leur passage, pénétraient en France ; et, leurs vagues immenses, toujours ie-nouvelées, repoussaient peu à peu la digue humaine que les forces franco-anglaises opposaient à la marée envahissante, dont les Ilots déjà déferlaient jusque sous les murs île Paris ! Le vent tourne Une magnifique offensive .Avec quelle impatience contenue, aos âmes malgré tout vibrantes- d espoir dans le triomphe de notre, cause juste et sacrée, attendaient l'heure où, dans une poussée formidable, nos alliés feraient refluer les armées ennemies, 'qui déjà clamaient leur victoire. Et cette heure est enfin venue ! Saisissant avec une maîtrise incomparable l'instant propice, le généralissime des armées alliées en France, ordonné, soudain à ses troupes de passer de la défensive à l'offensive. Renversant tous les calculs de 1 é-tat-œajov allemand, le général Jof-fre avait refus'- jusqu'alors de livrer la bataille décisive qt<.e l'ennemi .recherchait avec fureur. Tout en paraissant subir l'initiative de l'adversaire, • il exécutait en réalité libye-jtciit îe plan qu'il avait: conçu. Ce plan était admirable. Il consistait à laisser l'ennemi s'user dans itao offensive brutale, menée à coups d'hommes, «lu prix de sacrifices immenses. et oi reculer pas à pfis de; vant lui, saqs jamais si\ laisser in^fc. trt> en jréril. à reculer jifs-pie sur une pp-lijuoii choisie d avance pour y réunir tou'e la masse des armée? anglaise et française. Cette position s'appuyait à gauche au camp retranché de Paris, à droite à celui de Verdun, tandis que son flanc droit trouvait une protection complète dans la puissante région fortifiée qui s'étend de Verdun à Toul. Habilement réparties le long du front choisi pour y briser définitivement le flot envahisseur, les années anglo-françaises cessèrent soudain do paraître plier sous le choc ennemi, et dans un élan irrésistible, toutes forcée réunies, se ruèrent sur l'adversaire surpris et désemparé, l'obligeant à refluer en désordre jusqu'à 100 km. au N. E. de Paris ! L'exceiSent moral des troupes alliées L'histoire dira ce qu'il a, fallu de courage, et de volonté tenace pour réaliser un tel plan. Seules des troupes merveilleuses comme celles de nos alliés anglais et français, pouvaient donner à leurs chels la certitude de le mener à bien. Reculer pendant deux semaines devant des forces supérieures, paraître s'avouer vaincues, laisser J'ennemi envahir des provinces entières, et malgré tout attendre avec confiance l'heure de la revanche, conserver intacte la certitude eu la victoire finale, ne peut être le fait que de troupes d'une force d'âree et d'une . intrépidité sans égales ! La foi qui soulève les montagnes, la même foh qui anime nos hommes dans la grandeur et la justice de leur causes sacrée, ont fourni aux soldats d'Angleterre et de France les réserves d'énergie et d'endurance nécessaires. Cette même foi a procuré aux généraux Joffre et Frencli. avec la maîtrise d'eux-mêmes, la vision nette des réalités elle clair génie militaire qui les égaient aujourd'hui aux plus grands capitaine.-.. Admirables dans la retraite voulue par leurs cheJs émit)ents et execuiee avec une habileté sans pareille dans l'histoire des guerres, les troupes anglo-françaises viennent de se montrer plus admirables encore dans l'offensive. Depuis l'instant où le généralissime Joffre leur cria ces seuls mots : " En avant ! " elles n'ont pas cessé de se ruer sur un ennemi haï, mais redoutable, dépensant sans compter le sang le plus généreux, repoussant devant elles, à force de courage et de fol héroïsme, les hordes innombrables et féroces. Et toujours allant de l'avant, sous un ouragan, cte fer et de feu, dans la pluie et le Vent, nuit et jour, ces soldats étonnants se ruent ài l'assaut des tranchées, héroïques et in-\ incibles, combattant pour la liberté des peuples et la civilisation du monde ! A l'ouest Defaite magjslraic Mais bien plus loin de uous, _ là- j bas, en Pologne et en Galicie, d'autres alliés encore accomplissent des prouesses 'retentissantes et de leurs coups formidables et répétés, achèvent d'assommer les armées autrichiennes. Pour se faire la main, ils ont cogné d'abord, en Prusse orien-ta'e, sur les troupes allemandes, en attendant, de faire sentir à toutes les forces que le Kaiser apeuré jette au devant d'eux, le poids écrasant delà formidable massue russe. Ce que les armées du Tsar, mer-vei-lleusement secondées par l'action des Sorbes, ont accompli en Galicie, est' incalculable» bous le commandement suprême du grand-duc Nicolas, qui ,s'est révélé maître aussi dans l'art de conduire ses troupes- elles ont infligé aux armées autrichiennes un de.-* plus grands désastres-qhe connaîtra l'histoire : le tiers de ;-es armées est anéanti, le restant se l'ait investir dans la forteresse de Przemysl, tandis que. des débris, coupés du gros de l'armée, s'enfuient en désordre vers Oracovie.Des troupes allemandes nombreuses, venues au secours des Autrichiens, ont participé à leur défaite irrémédiable.Les Russes ont fait mieux encore que de ruiner à jamais la. puissance militaire autrichienne; ils ont contraint îe Kaiser à retirer des centaines de mille hommes do France pour les jeter vers l'Est. Affaiblies d'autant sur la Marne et sur l'Aisne, les armées allemandes n ont plus été capables d'arrêter la foudrayante offensive anglo-française. Ainsi, bien qu'ils opèrent sur des théâtres de guerre que séparent des centaines de lieues, les alliés ont agi avec une concordance et un ensemble admirables. La destinée austro-germaine est désormais dans leurs mains. Bravo les alliés ! Gloire à toutes ces troupes merveilleuses qui luttent à nos côtés pour l'anéantissement définitif de la barbarie prussienne. Et tandis qu'infatigables nous-mêmes, nous mordons à dents rageuses dans Ice rangs ennemis, portons notre pensée vers tous ceux qui souffrent et meurent pour la même cause que nous, crions-leur notre admiration et notice confiance grandissante dans !eui triomphe, qui sera le nôtre aussi. L'heure de la délivrance est proche ! A A M A Croix-Rouge Le Personnel de la 25° batterie de l'artil-erio de la Plac-e fortifiée d'Anvers et le personne) civil du fort G fr* SS.fSQ Actions d'éclat On trouvera ci-dessous les principaux motifs qui ont valu à divers militaires de notre année les distinctions honorifiques que le " Courrier de l'Armée " a déjà publiées : SACRE, Henri, sergent, et DE-ME1RLAERE, soldat (du 3e régiment de chasseurs à pied) ; Sont entrés seuls dan.s une maison occupée par 8 allemands et les ont délogés, faisant preuve ici, comme à maintes autres reprises, d'un courage et d'un sang-froid remarquables. VAN BOCKSTAEL, maréchal des logis-chef de gendarmerie* : A fait p.reuve de grand couragc au cours d'un engagement à Rolle-ghem, en continuant à combattre bien qu'atteint de trois blosMircw LECLERE. maréchal des logis do gendarmerie, actuellement officier auxiliaire d'infanterie : Le 6 août 1914, lors de la .retraite de la Se D. A.., le m.-des 1. Le-lèrd envoyé en reconnaissance, aux environs de Eocour (].>rci- de Liôge), aperçut un détachement d» v s GO tommes d'infanterie be.lg» - -, u .s officier — en retraite Il rallia, au plus vite, une quarantaine de ces homme-. puis ayant ranimé leur -courage, en prit le commandement, les reconduisit au feu et leur fit prendre la position " couché ". Leclère, debout derrière sa troupe, fit ouvrir un feu nourri sur l'ennemi qui, après deux heures de combat, battit en retraite, laissant plusieurs morts sur le champ d'action. Tout en dirigeant le combat. Leclère tirait sur l'ennemi. Ayant épuis': ses cartouches, il brûla celles d'un garde-civique' qu'il avait placé à -es côtés pour les lui passer. Un seul soldat belge fut tué. SERCKX, cap. com. là '2e b-jtt. à cheval de la D. G. : Soumis à un feu terrible d'infanterie, au combat de Peilenberg, le 10 septembre, vogant tomber auteur de lui les chevaux de sa batterie, reculer son soutien, il se cramponna à ses pièces, c 0 111 i n u aie f e*i lui-même, et donna à tous lo plus admirable exemple de bravoure. CARBONNELLE, cap.; com. des pionniers-pontonniers c\ c listes. Réussit par son sang-froid et son dévouement, à détruire le chemin de for de Tirlemont à Louvain dont des ]> o i 11 t - rapprochés étaient occupés par l'en-11 e m i. DOETSCII, lieutenant du le lanciers : S'est distingué par les reconnaissances remarquables qu'il a effectuées depuis le commencement delà guerre, envoyant toujours les renseignements les p!u^ complets et les plus exacts, malgré la résistance des détachements allemands qu'il a rencontrée;.Les renseignement; qu'il a recueillis ont été d'une importance capitale pour l'exécution des opérations. TH1ERY, mar. des logis du le lait eiers : Engagé comme automobiliste- ' vo lontàjre pour la durée de la guerre, se distingue par une bravoure, nn* audace mêlée de prudence ri. >ra j IN FLAWDERS FIELDS £2 Septembre 1914 ^ Numéro 10

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le courrier de l'armée gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Anvers von 1914 bis 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Themen

Zeiträume