Le courrier de l'armée

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s.n. 1917, 25 August. Le courrier de l'armée. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/3t9d50gf4d/
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*y ^ paraissant Ses Mardi, Jeudi et Samedi Se journal est destiné AUX SOLDATS BELGES ; chaque compagnie, escadron ou batterie reçoit dix ou quinze exemplaires français et flamands. TYPES ET CROQUIS DU FRONT La Cage à Poules C'était une vieille, antique et solennelle cage à poules... Mais au fait, vous ignorez peut-être ce qne. dans l'argot du front, on désigne sous ce nom ? Voici : La « cage à poules ». c'est le biplan ancien modèle, ïl n'est pas très rapide et on ne l'utilise que pour certaines missions. Précisément, celle dont je veux vous parler rentrait d'une mission au-dessus des lignes ennemies. En cette fin d'après-midi, le ciel était semblable à Une immense volière. 11 était peuplé d'avions volant pour la plupart à une grande hauteur. C'étaient des « chasseurs » à l'affût d'une proie. Que faire en une tranchée où il ne se passe •Xien, si ce n'est s'intéresser aux émouvantes péripéties des vols et duels aériens, cependant que notre artillerie tape sans arrêt, là-bas vers le sud,, où il semble que tous les génies de la destruction et de la mort soient déchaînés, par ce splendide crépuscule. Dans le ciel, des combats s'engagaient. Le taca-tacata des mitrailleuses éclatait de temps à autre. — Tiens, les « rouges » sont là, s'écria quelqu'un ? L'escadrille boche des « rouges » est connue. Elle compte de nombreux as. Son capitaine, pour sa part, a abattu, dit-on. une cinquantaine d'alliés. A présent, les mitrailleuses crépitaient fréquemment. Brusquement un avion capota et piqua. Il alla s'abîmer dans la plaine, derrière un , rideau d'arbres. La cage à poules croisait toujours au large du firmament, à faible hauteur. Elle vit la chute. Elle revint vers les lignes ennemies. Mais un des rouges l'aperçut, fonça sur elle. Que voulez-vous qu'une cage à poules fasse contre un chasseur qui peut faire du deux-cent à l'heure? Deini-tour. C'est ce qu'elle fit. Elle revint, poursuivie par le ®oche qui la mitraillait consciencieusement. Elle jne semblait pas s'en porter plus mal et elle continuait son petit bonhomme de chemin. Un de nos /chasseurs vint à son secours. Le « rouge » n'insista pas dans sa poursuite. I La cage à poules, débarrassée de son agresseur, 'ne se décida pas encore à regagner son nid. Sans doute, elle ne pouvait entamer des combats avec I des appareils plus puissants. Mais elle avait son ] petit orgueil.Tantôt elle avait dû battre en retraite. (Elle s'était bien tirée d'affaire. Elle venait de montrer aux Boches qu'elle était lin peu là. comme on dit familièrement. Et elle jretourna survoler leurs lignes. Si les « rouges » ^récidivaient, elle n'insisterait pas. En la poursuivant, ils risqueraient cette fois de tomber sur un « bec de gaz » et d'êlre pris en chasse, à leur tour, $ar les avions alliés qui rôdaient dans les :»u âges. ! J'ai l'air de la blaguer. Pas du tout. Nous (l'avons admirée, cette brave cage à poules, qui 'arborait sur ses ailes la rosace tricolore belge, jElle nous était sympathique. Elle était sans prétention. mais aussi sans peur. Elle tenait sa place et son rôle dignement. Elle avait rempli sa mission et elle cherchait encore à se rendre utile. Elle avait prouvé, par ses manœuvres, que nos 'aviateurs ne le cèdent en rien, ni en audace ni en ■sang-froid, aux aviateurs des autres nations. Et elle nous apparut en quelque sorte comme le symbole de notre armée. Lorsque le ciel commença à se vider, la vieille, antique et brave cage à poules repartit et s'éloi-(gna, — comme si elle allait s'engouffrer dans la caverne d'or du soleil couchant... Stalky. Pour la Croix-Rouge *- Reçu 55 fr. 80 du capitaine-commandant la 7• c. du D. 91*: Reliquat d'une souscription faite parmi le personne! de la compagnie, pour l'achat d'une couronne déposée sur la tombe du soldat Vandendingen, Pierre, tué à l'ennemi le f> août. — Reçu 5 fr. 60 d un Anonyme de Nortkerque : Montant d'une indemnité pour occupation momentanée d'urç local employé par un service de l'armée belge. — Reçu ô fr. : Don de M. Louis Eeckh.vut, D. 218: fcour reilseigneuieum l'eçus. • j Le Roi des Mm félicite Vkm de Verdun Le Président de la République a reçu du Roi de? Belges le télégramme suivant : « A l'occasion de l'anniversaire de votre naissance, je tiens à vous réitérer l'assurance de mes sentiments de sincère amitié et d'inaltérable attachement à votre pays. « Je suis heureux de pouvoir y joindre mes vives félicitations pour la brillante victoire que les troupes françaises viennent de remporter à Verdun.« La Reine s'associe à tous les vœux dont je vous prie de recevoir la chaleureuse expression. «Albert.» Le Président a répondu en ces termes : «Je remercie Votre Majesté et Sa Majesté la Reine de leurs voeux cordiaux, ainsi que des félicitations qu'Elles veulent bien adresser aux troupes françaises à l'occasion du nouveau succès qui vient d'être remporté devant Verdun sur l'ennemi commun. « Je prie Votre Majesté de présenter mes hommages respectueux à Sa Majesté la Reine et de croire à mes sentiments d'amitié fidèle et dévouée. « Raymond Poincaré. » l'BaaiKrsaire de la Rsiie EIlsÉelli EN HOLLANDE On nous écrit de Hollande : Ne croyez pas que les réfugiés belges ont oublié leur chère et vaillante Reine à l'occasion de son anniversaire. Les Belles en exil ont fêté la Reine Elisabeth à Bergen-op-Zoorn, où M. l'abbé Somers, curé des réfugiés, a rappelé, avec beaucoup de cœur, la noble conduite et les vertus de notre souveraine. Le Cercle belge de Rotterdam a envoyé un télégramme à la Reine, qui lui a fait répondre d'une façon damnante.. La ligue patriotique belge de Flessingue, « Se souvenir pour combattre », avait organisé le 24 juillet, sous la présidence de M. Van de Kerk-bove, fonctionnaire de l'administration du télégraphe, une réunion très réussie ! Les consuls de Belgique, le général de la garde civique de Gand, M. Morel de Boucle-St-Denis, l'élite de la population bollando-belge y assistaient. MM. du Castillon et Piérard, le premier en flamand et le second enjlrançais, ont prononcé des discours applaudis pour rendre hommage à la Reine, a mère de nos soldats ». L'Œuvre (la Vètemenî à Bruxelles L'« OEuvre du Vêtement ». dépendant du Comité National de Secours et d'Alimentation, a. depuis la la fin de 1914 jusqu'au 30 juin 1917, distribué aux personnes dans le besoin de Bruxelles et des faubourgs des vêtements évalués, au total, à 2 millions 326,475 fr., répartis comme suit : Réfugiés, 406.310 lr. ; étrangers, 236,801 fr. ; artistes, 115.955-fr. ; enfants des soldats. 170.394 fr. ; orphelins de la guerre, 314.327 fr, : sans-logis, 27.334 fr. ; pauvres honteux, 692,536 fr. ; prisonniers et internés. 364.531 fr. ; enfin aux invalides de la guerre, 176,682 fr. Pour les Permissionnaires On nous prie d'insérer la note suivante f Les soldats belges se rendant en permission à Paris, trouveront au local de l'Association générale belge, 47, rue Vivienne (Bourse), un restaurant économique qui leur servira un repas complet pour 0 fr. 75 (midi et soir) ; Potage, viande, légume et pommes de terre, dessert, paitf et bière. Au même local, une salle de lecture et de correspondance, des journaux et des jeux sont mis gracieusement à la disposition de nos soldats, dô S heures du matin à 10 heures du soir» La jlfinnrfoîinn fax Mm fin Allfimanne Nous publierons mercredi prochain, en un numéro spécial (n° 466 bis) la suite des documents que nous a communiqués M. de Dorlodot : Ce sont des Listes de déportés en Allemagne de plusieurs communes delà Province deNamur. Ces listes, dressées avec la plus grande précision, mentionnent les noms, prénoms, domicile, âge et profession des malheureux déportés ; elles permettront ainsi à nos soldats et à nos réfugiés d'être fixés sur le sort de leurs frères restés sous le joug allemand. Elles les éclaireront à nouveau sur l'incomparable mauvaise foi de nos ennemis qui, pour se justifier à l'avance, affirmaient n'avoir déporté que des chômeurs à charge de la bienfaisance privée et publique. Le Comte John d'Oultremont en liberté. Le Comte John d'Oultremont, ancien maréchal de Ja cour du Roi Léopold II, qui avait été arrêtée! envoyé en Allemagne, vient, eu égard à son état de santé, d'être autorisé à rentrer en Belgique. Les Femmes belges prisonnières Les Nouvelles, de Maestricht, nous apportent des nouvelles sur la situation des femmes belges prisonnières en Allemagne. Le régime, en général, y est très pénible. «Actuellement, nécrit ce journal, « se trouvent à la prison de Siegburg une princesse de Groy, une comtesse de Belleville, une baronne de Lamine et Mme Pol Boël, femme du député de Soignies, également déporté, qui s'y trouve gravement malade. » Le Travail forcé M. Gérard, ancien ambassadeur des Etats-Unis à Berlin, écrit dans son livre : Mes quatre années en Allemagne : « Plusieurs des Belges placés au travail à Berlin. réussirent à s'échapper et vinrent me voir. Il* me firent un rapport lamentable sur la manière dont ils avaient été enlevés en Belgique et obligés de travailler, en Allemagne, à la fabrication des munitions destinées, probablement, à être employées contre leurs amis. Je dis au chancelier que cesBelges étaient employés à faire des munitions contrairement à toutes les lois de la guerre et des Conventions de La Haye. Il me dit : « Je ne crois pas cela. » Je répliquai : « Mon automobile est devant la porte. Je puis vous mener, en quatre minutes, là où trente Belges travaillent à la fabrication des obus. » Mais il me répondit qu'il n'avait pas le temps de s'y rendre. » Une Opinion du « Times » Le Times, le grand journal anglais, parlant de la déportation des Belges en Allemagne, écrit : « Pour trouver un parallèle de l'asservissement en grand et de la déportation du peuple belge, l'on doit remonter à l'histoire de l'Assyrie, huit siècles avant le Christ. Les horreurs du traitement infligé à la Belgique martyre, durant les douze derniers mois, sont encore trop peu comprises par les nations alliées et neutres. « Nous sommes convaincus que si les terribles épisodes maintenant dévoilés étaient plus connus, l'on parlerait moins légèrement et moins facilement de négocier la paix sur les bases proposées par l'Allemagne. On parle de restitution et de réparation, mais lorsque nous lisons cette désolante chronique de brutalité, de torture, de lent assassinat, de la destruction impitoyable des maisons, de la séparation des familles, nous sentons instinctivement qu'il n'y aura jamais de réparation adéquate des crimes commis par la nation allemande et ses chefs. » La (( Journée des Violettes fô Montréal, si généreux pour les Belges, vient d'avoir la « Journée des Violettes ». Le profit en était réservé aux œuvres belges. Plus de cent mille bouquets de violettes ont été vendus par les jeunes filles de la ville. La journée avait été organisée sous les auspices du haut consul général de Belgique au Canada. La recette, qui fut très fructueuse, a été partagée entre les œuvres militaires, les prisonniers et la Croix-Rouge de Belgique. 25 Août 1917 Numéro 465

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le courrier de l'armée gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Anvers von 1914 bis 1940.

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