Le courrier de l'armée

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s.n. 1917, 11 Oktober. Le courrier de l'armée. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/zw18k75t61/
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LE COURRIER DE L'ARMEE paraissant les Mardi, Jeudi et Samedi Ce journal est destiné AUX SOLDATS BELGES ; chaque compag-nie, escadron on batterie reçoit dix on quinze exemplaires français et flamands. La Situation industrielle a Belgique occupée La liste s'allonge des usines et fabriques réquisitionnées par les Allemands en Belgique occupée. Les procédés employés par l'autorité occupante montrent parfaitement d'ailleurs qu'elle veut la ruine systématique de l'industrie belge. Lorsqu'un patron ou un directeur refuse — et le oçts est à peu près général — de travailler pour les ennemis de son pays, son établissement est immédiatement réquisitionné et toute sa production passe à l'Allemagne. Voici, d'après des renseignements dignes de foi parvenus au Havre, les firmes les plus importantes travaillant par ordre des Allemands : Aux ateliers Dubay, à Anderlues, on répare des locomotives et des autos. Aux tréfileries de Marc-hienixes, on fabrique du fil de fer barbelé. Les usines Soblain, de Juruet, font du matériel de guerre. La g Métallurgique » et les usines Germain font du matériel de guerre. Les Allemands se sont emparés des aciéries Martin, d'Angleur. Â l'usine de la Société d'Athus-Grivegnée, les Allemands enlevaient, il y a quelques jours, les gros moteurs à gaz et les trains à tôles. L'usine de Yireux-Molhain est un centre d'em< magasinage de munitions. Aux usines de la Chiers. à Longwy-Bas. où beaucoup de travailleurs français travaillent sous la surveillance militaire, on a produit un total de six cent mille tonnes de laitier. Les Allemands ont installé là une turbine de sept mille deux cents chevaux, douze mille volts, avec transformateur statique pouf quarante mille volts. Cet le turbine sert à fournir le courant au Iront et vient d'une usine de Locs (Lille), où elle : a été enlevée. s Depuis 3 à 4 mois, il passe fort souvent par la Belgiqne des rames de 10 à îo wagons chargés de machines agricoles venant du Nord de la France et allant vers l'Allemagne. ' Les crassiers de tous les hauts fourneaux da Belgique sont enlevés et dirigés sur le front. A. Malcourt,.les autorités allemandes ont fait démolir une grande partie des ateliers des chemins de fer, les ateliers de menuiserie et la l'orge. Des aciéries de Thy-fe-Gliâteau, toutes les v pièces coulées, entre autres les gros pilastres pour la jonction Nor&Aiidi de Bruxelles, les carcasses de dynamos, Jfs tampons de wagons, les boîtes à huiles, les raboteuses, les pilons ont été expédiés pour l'Allemagne, de même que les courroies et machines modernes. Aux laminoirs de St-Eloi, tout l'outillage est enlevé. Le four à chaux de Bercée à 'Famines est réquisitionné. Les usines AUsu'd, de Mont-sùr-Mar-chienne, également. Dans la plupart des autres grandes usines, encore, les Allemands détruisent les machines et en envoient, les débris par delà le Rhin. — i i ..m ■ mmumtammi JJ wi, La Mission belge anx Etats-Unis Son passage eu Californie Un fait vraiment, intéressant à signaler, et qui n'a point été dit encore, c'est l'accueil particulièrement chaleureux obtenu par la mission belge en Californie. Cela s'explique parla circonstance que plusieurs jeunes gens qui ont travaillé avec M. Moover, président de la Commission du ravitaillement en Belgique, étaient originaires de la Californie. Ils avaient vu les souffrances d.3 la Belgique, admiré son héroïsme calme et souriant, et ils s'étaient, dès leur retour, constitués d'ar-deitP-i propagandistes en faveur de la Belgique. A Cincinnati, l'accueil ne fut pas moins remarquable. Ici on se trouvait dans' un centre essentiellement allemand, où la propagande alliée eut certaine peine ù pénétrer. Eh bien ! dans plusieurs centres, on a pu constater nne augmentation remarquable dans le nombre des engagements volontaires, dés le ! leadcmaiu de la visite de la mission belge. * SILHOUETTES DU FRONT BELGE Au capitaine Tricot, 5e D. A. Le C. T. Il est pour la masse l'homme des « Corps Tranquille », bien qu'il appartienne officiellement à celui des « Transports ». Son âge ? 30 ans et souvent beaucoup plus. C'est généralement un cavalier. En arrière du front, il a construit des huttes,des cabanes, quijs'agglomèrent en pittoresques villages simiii-inÏÏîfens, malgaches, congolais. C'est là que vous le rencontrerez à toute heure du jour, chaussé de sabots et "vêtu d'une culotte aui ne lui descend pas plus bas que la naissance du mollet. N'insistez pas pour qu'il mette ses jambières. 11 jj les a en horreur. Où f ies-vous, pratique et beau « iassaile » de jadis ? ' Quoique «monté», i&C. T. appartient à l'ef fectif d'aae compagnie et son régiment élA)û divisionnaire, il porte comme attribut le chiffre romain de la grande unité.Quand on l'interroge pour être mieux fixé sur ses fonctions, il répond : «. Je suis de la G. M. M. du T. B., du P. A. R. A. S. D. A. ou du 3 P. M. C. du P.C. Ce n'est pas facile à comprendre, mais « cela vous en bouche un coin y> ! Ce qui est certain, c'est que le C- T. n'est pas un « isolé », puisqu'il fait toujours partie d'une colonne. Son âge ne le met pas à l'abri des quolibets des « piottes *>. qui l'appellent « Collet bleu » quand ils I sont de bonne humeur, er. « Bac à m... » quand ils se fâchent. Le soir venu, le vieux C. T. enfourche son boa gros cheval, attelle les caissons, et s'enfonce dans la nuit noire par les chemins boueux qui conduisent aux postes de ravUailiemetil.de matériel et de munitions. Comme cela ne se voit guère, il y a toujours des farceurs pour prétendre qu'il ne fait rien. Rouage indispensable, pourtant, de la formidable machine guerrière, il mérite, comme tous les autres, la part de reconnaissance que la Patrie réserve su* meilleurs de ses enfants. Commandant L. T. A travers Tout Un des plus éminents aquarellistes bruxellois» M. Victor Uytterschauf, vice-directeur de Ifi Société Royale belge des aquarellistes, vient de mourir à Boulogne-sur Mer. M. Uytterschaut était âgé de soixante-neuf ans. * * » On annonce la mort de M. Denis. ffon5 bourgmestre de Cureghem-Anderlecht.M. Denis, qui appartenait au conseil communal depuis 1896, assuma la charge de bourgmestre au moment de l'entrée des Allemands en Belgique. .i M. Marcel Vanderauwera, soldat inapte an service de campagne, va publier à Londres un recueil: de poèmes, intitulé Sou* la Griffe, avec lettre-préface de M. le ministre Henry Carton de Wîart et couverture par ie peintre Ainert Baertsoen. Le livre paraîtra dans un mois à la Librairie Moderne, 3, Gerrard Place, Londres. * * Le S octobre est on jour mémorable pour k ville du Havre ; à quatre ceats ans de disjance, c'est à cette date que François F dressait l'acte de naissance de ta ville maritime du Havre-de-Grâea et lui accordait les moyens de grandir et de se développer dans une enceinte fortifiée. * # La dépouille mortelle du contre-amiral Biard* vice-gouverneur du Havre, dcet nous avons annoncé la fin tragique, est arrivée à Toulon lundi soir, îk 'bord d'un croiseur. Les funérailles ont eu lieu hier. Jusqu'à ce moment, le epeps est resté à bord da croiseur, qui avait conservé ie pavillon en berne. Les honneurs militaires ont été rendus par la garde d'honneur d'un croiseur cuirassé. Le convoi fond» bre, ia cérémonie terminée, a été dirigé sur Paris» où a eu lieu l'inhumation. Une nouvelle décoration vient d'être, créée m France : La Médaille de la Reconnaissance. Le ruban sera blanc, liseré aux couleurs nationales, bleu, blanc et rouge. La rosette sera de M couleur do ruban. * L'ancien ambassadeur des Etats-Unis près îe Gouvernement belge, M. Page, qui est membre da comité de la Croix-Rouge américaine, a inaugure, avant-hier, à Londres, l'hôpital Sainte-Catherine» qui a été ôfferï a ia Croix-Rouge américaine par, Mrs William Salomon, de New-York, pour les soin# orthopédiques aux officiers américains et anglais, ç * St Le sergaBit aviateur Courtney CampbeU, de Chicago. aviateur sur le front français à l'escadrille La Fayette, a disparu après un combat avec plusieurs avions allemands. L'on ignore encore s il a . été fore?; d'atterrir en territoire allemand ou s'il ai été tué». Le Ravitaillement des Néerlandais résidant en Belgique occupée A l'exemple des Suisses, les sujets néerlandais résidant eu Belgique occupée reçoivent désor» niais un ravitaillement; spécial de la part de leur'' gouvernement. La tâche n'a pas été mince d'assurer un pareil service, si l'on songe qu'il y 75.009 Hollandais habitant la Belgique. Le rava»1 taillement se fait par petits colis uniformes coc» tenant un demi-kilo de chacun des produits, suivants ; Beurre, lard, graisse et fromage, pin», une boîte de lait condensé. Quatre mille coli* arrivent chaque mois eu Belgique. Le gouvernement néerlandais a décidé en outra que les femmes de naissance hollandaise qui ont épousé un Belge ou un autre étranger, et qui. d©, ce fait, ont perdu leur nationalité, peuvent; néanmoins bénéficier du service de ravitaillement. Cette mesure, s'applique à toutes les femmes, qu'elles soient mariées, veuves ou divorcées. 11 Octobre 19 17* Numéro 485^

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le courrier de l'armée gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Anvers von 1914 bis 1940.

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