Le courrier de l'armée

2350 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1915, 31 Dezember. Le courrier de l'armée. Konsultiert 25 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/k06ww77m1p/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

paral%saat las 'Mardi, Jeudi et Samedi ' i 3||gEhr rWfl • j • . Ce journal est destiné BELGES ; chaque compagnie, eseaclron ou batterie reçoit'di^|BteMmze' exemplaires français et flamands/- •les SoûL«its te t ïse;' M. .Pierre Xerthomb* le briliajj^mvniû beîge' dont ù ititius avons cû ' ■ plaisir, de signaler ■l\»ùvi,éVè:n-irqd.ibIe à nos fôkk^. a bien d'agréé); tous ». )s re rcîménis. C'est la iSorida teis que'îl nouvelle anné>; vous surprend ails- trneb. -s, ô mes jres oldats. C'e! la seconde IVi; • que w dues en votre coeur : « l*< prochain pi'e! â| nous le vivrons à !a maison !*•>' C'est la secon ie .|'„1>, c'est.là dernière. Ali! vous avez été fesax et sub'.mesî Vous vous êtes donnés coirtœe jamais suidât ne s'est, donné, vousâVez souficn^jmine jamais soldat n'a souffert. Le monde 'epier'vous admire et voys méritez .cette admiration. V-lci ".mis 'de C;uq cents jouis et plus de ciu.; «eut* nuits 'que, s ,.is une heure de répit, vou; lnu>z / 'Vous' avez été y ,'m- • queurs à Liéye, vainqueurs à Hnen, vaiiMjuetirs spûs Anvers. Vous avez dû reculer devant.le 'nombre, mais votre âme n'a jamais plié. Vous avez l'ait une retraite douloureuse lis si belle, et qui res-semblait-wine. vie • le. Vous avez enfin trouvé» iri'ï'sër Jifnipé -!.• .-.et pure gloire." Ce petit fleuve,'q u ; marqué..poulies AI lemànds le commencement de la définitive c'eMteVcè petit fit; ,ve boueux et sanglant est devenu notre fleuve éac-ré. Son nom,*à "travers l'histoire.- restera irisé-■ iV1 'Me d ' Ojî.'voUï r i de . ' \ jr -i, ,!• ètreindrez les petits vulàleo m<$ts <,-u .-«uWtiooif sous votre héroïque baiser, les/villes ressuscite-' rontà votre passage, vous suivrez enivrés, sur les chemins enfin libres, la fuite de l'envahisseur ! S'il s'arrête sur l'Escaut, vous le battrez ; s'il tente de résister sur la Meuse, vous vous souviendrez des çombats de Liège — et vous Je rejetterez sur le Rhin ! Tout l'ancien pays belge où vous passerez en sauveurs vous acclamera. Quelque champ de bataille allemand marquera votre dernier triomphe : Vous resterez pourtant « les soldats de I'Yser » ! Vous accepterez ce nom parce qu'il vous rappellera ce qu'il y aura eu de plus méritoire, de plus beau et de plus dur dans votre héroïsme : la ténacité patiente et volontaire; parce que l'humble cours d'eau sera devenu le symbole de cet entêtement sublime ; parce que son exemple et sa leçon silencieuse auront achevé de faire de vous les epi-ques soldats de l'an quinze., que célébreront les siècles futurs. * * * Quand vous l'avez vue pour la première fois, elle vou->a paru bien ordinaire, cette petite rivière maritime qui tournait dans les prairies vertes. Elle se 66 Ministre-Beernaert " les Boches viennent de couler un bateau beîge, Ministre-Beernaert : heureusement les trente hommes qui le montaient ont pu être sauvés. Ministre-Beernaeri était un bon vieux bateau, vénérable système que les habitués d'Ostende ont vu plus d'une fois à l'ancre dans le port de la Reine des Plages. C'était aussi un brave bateau sans défense qui filait paisiblement ses quelque douze milles' à l'heure et dont le propriétaire-avait voulu perpétuer le nom d'un ancien homme d'Etat, pour le dévouement de celui-ci aux choses de la marine. Ministre-Beernaert fut construit dans nos chantiers ; il fit souvent le trajet de Salisbury et de Douvres, où il usa sa jeunesse, et son âge seul, c'est-à-dire la lenteur de son allure, avait provoqué sa mise à la retraite. Mais si le steamer ne répondait plus aux exigences d'un service public, rien ne put empêcher qu'on l'employât pour un labeur privé. 11 devint donc le bien d'un tiers cl c'est en cette qualité qu'il voguait toujours sur les flots glauques de la Manche et du Pas-de-Calais. Une mine traîtresse l'a coulé sans pitié pour ses ans. Saluons-le au moment où il disparaît ; ia û», de ce bateau est une fin glorieuse : Mmistre-Beernaert meurt pour la Patrie. ■Hgjjteemeiït'entre ses .digues de. gazon, 'Jord des vergèrs. arrondissant ses l i£\UT^PP^$ès, sans lutte et sans orgueil. Elle res-i akMugjp ; vie jbriqfi&le qui était simple, in-^ tI<oOBMet<in peu iéftte. Q* ■') l vous ;YUcs. ca-n-* gtsj^HBitioi'ds, el'ie vous.s^.b.a plus .mince et , plu,.*|f|tb^ fù'ûti ruban bleu... Au bruiLda ca- * nqfelgte-Sg-troabla pas. Eile continua sa roufe tÙ<^^HHans cesser de souriçe. Mais son sourire disàï&Spi$ ne passeront poin- ! » ■A^ffixemnle. vous avez quinze jours'durant ' " snflVle choc. Sur votre-iàible ligue de combat, le$MfcDurdsassauts se. sont brisés. Vous vous ête-rbatàtk -fe .«ee-aù coeur, eittfésespéfés. Il n'y eut il n'y eut plus de* nuit, if n'y eut piusTHKk;;i'\ il n'y eut plus de repos-,-il n'y eut ' plus qiPïfc^eti • calmée» dééiflée à vaincre ou à mourir. gjpTave? vaincu ! ' Et alorff&andts que vous vous organisiez sur' vos )aositio!j|ttj .hivernage. tandi^ que vous focti-fiiez la courqMyite de vos lignes parallèlement à lp-"rivière, vwpwez écouté çej'l.e-ci qui disait, au bord des IwwEpujts en clapotant sur ses herbes : « Il ftejpju I presser, il faut dure'r.'Voyez, je coûte lfjpnffletje suis pouriaat éternelle : dans tiûâéûp'Siii ; si pur je porte d*im moufles cadavres-: je ne »%n jal$nta p;pt de"leur contact ipretfx. car fi^Kque je ies porte au gouffre dont»' ' •on , ■ \J ifp'as. W-'« La justiapSamphe toujours) elle a ton,purs le dernier mot. Si l'on ne peut l'atteindre assez'vite, comme la mèr elle visita noire rencontre.! » Ou ,bien encore :« Imitez-moi ; j'étais naguère éparse et, changeante, je m'épaiJ-jm sans profondeur, en nappe mouvante, sar la| herbes lr;:TV;>;. mit '"astreinte à la .!.sc.-.lW^ifut ne m'a ;/ien pris demp ^oèauté. Je me suis etjF jinée dans des digues com-W da.;y t - ; rien, je suis de- • venue à la tois ie reiijpart ei'lo r 1 j nièses terres ! » Et puis : « Le pays que j'entoure f était le Paradis du songe. On y vivait dans la lu-mière et dans la paix. Je le sentais prédestiné à ( l'honneur le plus grapd. Voici qu'il' est devenu une plaçe d'armes, une forteresse embaumée, la réserve sacrée d'un pays saccagé. Nous ne pouvons l'abandonner, car l'année belge doit rester sur le sol beige, le Iîoi dans son royaume ! Il faut qu'il y ait au moins line portion de fa Patrie que les monstres n'écrasent pas. Faites comme moi, resserrez votre étreinte autour de ce qu'il faut maintenir et sauver ! Ne lâchez pas, ne cédez point ! Ajoutez la ligne de fer à la tenace ligne d'onde !» Et comme, atrx matins d'automne vous tourniez vos regards vers celte terre à préserver, vous avez vu qu'elle était à l'unisson de son fleuve. Certes, elle avait encore un peu de cet aspect doux et tendre de l'idylle d'autrefois, mais pour la pre- le Ml su Fsyst Bslp à Bsnhaiix Ce fut une réunion vraiment familiale. Dans leur maison de la rue Sainte-Eugénie, autour d'un feu ronronnant, les réfugiés retrouvèrent un peu de la patrie absente. Flamands, Wallons se pressaient dans une chaude intimité, dans la plus cordiale et franche fraternité. Après le lunch, on entendit quelques belles pages de musique: duFranck, du Lekeu.du Duparc, du Beethoven, interprétées par M. René Josz, l'excellent violoniste, et Mme C. de Joany, cantatrice à la voix dramatique et prenante qui donna tout leur caractère à des airs de Marguerite, de Carmen, réclamés par l'assistance. M. René Lyr, en une improvisation émue, définit le sens de cette célébration patriotique à la fois triste et joyeuse. Triste, par l'évocation des ruines et des deuils, des absents et des morts : joyeuse, par la communion des ferveurs, des fois, des espoirs et la pensée ardemment dédiée aux fils, aux frères soldats qui les incarnent ! Puis ce furent les chansons, les « pas-quées », les contes du terroir.... affirmation de l'optimisme robuste d'une race que rien n'a pu abattre, qui vivra, parce qu'elle veut vivre. AVIS Régulièrement, ce numéro aurait dû porter la date du 1er janvier; mais, afin d'éviter tout retard dans son expédition, nous le faisons paraître un jour plus tôt, à la demande de l'Administration des postes. mitjre fois-^ous aperceviez son héroïque attitude Ses arbres ^ius.par -la tempête; iïs .p;.;]vh'eafi .tous, pas un ne rompt ; ses.églises, pareilles à des for eresses de pierre, s^-gros clochers oblique-■ tfient'bâtis, Je'rront buté'eontre le,vent, se? duoeâ immobiles sous j'ouragan qui monte* et se pêtisr-s villes qui. pressentant If1 mort) se sentaient immortelles i Fumes. Loo. Nieupoft, Lampernisse J comme déjà ces lieux sacrés vous devenaient familiers et ciiers, cornait leur geste clair et, têtu ressemblait à votre vouloir et répondait à votre âme. X % . * * * Bans ce deuxième jour .de l'An, ne vous semble? t-i pas qi£it recommence, le dialogue sublime deâ • premiers jours ? Mais malgré tant d'horreurs, tant de monotones-fatigues, ne vous semble-t-i! pas qué k voix de I'Yser est aujourd'hui plus vive et moin* austère •? On„y sent presque de la joie. Elle ne dit (.„plus « Persévère? durement », elle dit v Parce quç ' vous avez dûremëttt persévéré, la Victoire est proche ! » Elle dit encore : « Gardez ce lambeau de sol ! « Mais,elle ajoute, persuasive . « Vous allez Su fin l'élargir,! » Elle ne votjs suggère plus dé d rcher dansl'i-anoblie décor delà bataille des raisons, d'être terraees-et de ne point céder, mais « rancel Certes, il fait humide et Vroid, et l'hiver n'est que le prête :edu printemps- certes, les villas jadis pimpantes et douces ne son%>fus sur le ciel gris que <ie pauvre silhouettés trouées. Mais [es arbr.-s. dont les rangs poneys ne vous e!>sf.-i:.,'i deii.' dis que la résistance a l'orale, n - utils pas pris 1'asric :;..n,:v pr-mières heures du mat#!,. d'osSf^fMï'qn#ît-.jlj« fr' vers l'Ouest sous l'oblique forêt des ' \ . * . ios ciochars, l'Un après l'autre, sont tombés, sur la ligne du feu, puis à l'arrière, et pais au fond des horizons - - les beaux clochers ' i-'ii firent l"o'd>-- h Flandre — il reste devanS meqport la t.'.'jr des' ieni)H-. •> • <•obus ont i meurtrie sans la b"iser: Elle vous souhaite, el ctf premier janvier, la dédaigneuse endurance ; ij' reste au-dessus du silence de Fumes la mince tour de Sainte-Walburge, si élancée vers le zénith : EUe vous souhaite la joie de l'âme ; il reste dans uni village ù vous passez souvent un clocher vénérable sur l'horloge duquel se détache en majuscules dorées la date inoubliable de la plus douloureuse mutilation que la volonté allemande ait fait subir à la Belgique: 1839 : Il vous souhaite la Revanche ! Il reste aussi, me dit-on. ce petit campanile d® la chapelle de Troost in Nood, où je me suis agenouillé en juillet dernier, sur la route d'Oudeca-pelle, et où une cloche au son clair vibrait quand un obus éclatait alentour : Puisse-t-elie m'avoir enseigné Je vrai son du pays natal et m'avoir donné le ton juste pour le chanter, en attendant que j'aille de nouveau me mêler à vous, soldats de I'Yser, pour ie défendre. Pierre Nothome, Les Monstres aériens Il s'agit d'un « cuirassé-avion » en construis tion aux Etats-Unis. Les détails en sont tenus secrets ; toutefois, on donne, de ce navire aérien géant, la répartitioa des poids suivante : Coque et plans 3,628 kilo» Sept moteurs 1,814 — Equipage de 8 hommes 544 — 700 gallons do gazpline 2,153 — 60 gallons d'huile." 226 — Disponible (munitions, etc.)... 1,3G0 — Total 9,725 kilos L'ensemble des machines consiste en six m», teurs de 160 chevaux chacun et un moteur de 4® chevaux. La distance franchissable est évaluée à G75 milles, à une vitesse de 75 milles à l'heure. En transformant le-poids disponible en passagers, le nombre des hommes transportés serait de 30. Après la paix, M. Curtiss, l'auteur de ce monstre, utilisera vraisemblablement son navire aériea pour le transport des Américains qui désirent voir le monde « à vol d'oiseau ». Ce sera à la fois pratique et original- il îfjécerf'bro 1915 ; .^nraéro 207

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le courrier de l'armée gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Anvers von 1914 bis 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Themen

Zeiträume