Le courrier de l'armée

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s.n. 1915, 20 Februar. Le courrier de l'armée. Konsultiert 25 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/8p5v69cj0k/
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2Q Février 1915 Numéro 70 3L.S COURRIER DE L'ARMEE paraissant les Mardi, Jeudi et Samedi Ce journal est destiné AUX SOLDATS BELGES ; chaque compagnie, escadron ou batterie reçoit dix ou quinze exemplaires français et flamands. La Désagrégation s Que se passe-t-il, exactement, en Allemagne ? C'est une question qui brûle les lèvres et à laquelle il est malaisé de fournir une réponse sûre. L'Allemagne est bien gardée et ne se livre guère à ceux qui parviennent encore à la parcourir. D'ailleurs, ceux-là, qui appartiennent généralement à des nations neutres, sont extrêmement réservés. Enfin, très rares sont les commerçants qui soient appelés là-bas par leurs affaires, qui sachent observer et traduire leurs impressions. Cependant, quelquefois, un rayon de vive lumière se projette : Il est impossible de cacher la gêne très grave de l'Empire, en ce qui concerne la farine et le cuivre, par exemple. Nous avons mieux aujourd'hui et le récit vivant, pittoresque et vrai d'un Hollandais placide, récit que publie en ce moment le Petit Parisien, nous apporte des révélations fort attachantes. Les impressions générales de ce voyageur se résument ainsi : « Confiance en Prusse, mécontentement en Bavière, inquiétude partout. » Nous ne nous attarderons pas aux multiples inbidents du récit, qui vaut le détail surtout, naturellement, et nous nous bornerons à signaler que M. de Smit — le Hollandais en question — dénonce une des faiblesses les plus graves de l'empire, Jaiblesse inattendue et surprenante : On manque complètement de drap pour l'armée et l'on en est réduit dès à présent au coton. De même, le manque de munitions se Jait sentir. Mais ce qui est particulièrement frappant, ce n'est point la conclusion d'un observateur avisé qui, il y a six mois, croyait fermement à la victoire allemande et déclare aujourd'hui que V Allemagne est perdue, qu'elle est irrémédiablement perdue... Ce qui est, nous semble-t-il, plus caractéristique et d'un intérêt plus immédiat, c'est que l'unité allemande, que ce Hollandais croyait projondément cimentée, lui paraît dès aujourd'hui sérieusement compromise. Le mécontentement s'exprime ouvertement en Bavière, où l'on accuse la Prusse de sacrifier tonte la population mâle du royaume. D'autres récriminations encore jorment le Jond amer des conversations. Evidemment, il ne faut pas attribuer à ces symptômes plus d'importance qu'ils n'ont et s'imaginer que l'empire allemand va se désagréger demain, tout de suite. Après six mois d'une guerre comme celle-ci, on ne se paie plus d'illusions. Mais les germanophiles, eux aussi, doivent commencer à en rabattre. Naguère ils accueillaient ces prévisions par des haussements d'épaules et des éclats de rire — Vous ne connaissez pas V Allemagne !... Ah I sans doute, nous ne la connaissions pas, mais l'instinct populaire ne s'était jamais trompé à son égard, en Belgique. Et malgré les efforts de notre raison, malgré la violence que nous Jaisions à nos cœurs pour nous Jaire admirer certaines supériorités de méthode, d'administration, d'industrie ou de science, notre sensibilité ne nous permettait pan d'aimer cette Allemagne bluffeuse, militariste à l'excès, caporaliste, dont le rêve de domination était trop visible. Ce Jut une stupeur, dans certains coins d'intellectuels, quand VAllemagne enleva son masque et montra son visage sardonique et cruel. « On nous a trompés ! » C'est le cri que l'on entendit un peu partout. Evidemment. Aussi nous n'avons pas à tenir compte de ce que l'on croyait hier. Le caractère d'un peuple ne se modifie pas, et personne ne sait ce que sera l'Allemagne dans la défaite. Nous n'en pouvons augurer que par ce que nous en dit l'histoire. Or, l'histoire est éloquente, à ce sujet ; on a pu en juger par les articles de G. Lenôtre, dont nous avons donné des extraits. Que se passera-t-il quand l'Allemagne sera envahie et quelle sera sa puissance de résistance ? Le mécontentement croissant en Bavière, l'inquiétude générale qui règne en un moment où les armées allemandes cam-pent encore en Belgique, en France, en Po-logne, nous permettent d'espérer que rien ne s'est modifie dans le caractère allemand devant la déjaite et l'invasion. Et qui sait si la désagrégation ne sera pas plus prompte et plus totale qu'on ne s'est imaginé sur la Jci des partisans de l'Allemagne ? Nous sommes heureux de pouvoir l'espérer, puisque cela abrégerait la guerre dont l'issue, d'ailleurs, n'est douteuse en aucun cas. Sef is route se ksiÉ Air : Sur la rouie de Lom'iers. Sur la route (le Louvain (bis) Contre mill' nous étions vingt (bis). Un' p'tit' laitière (bis) Près d'nous s'en vint (bis), Un' p'tit' laitière près d'nous s'en vint Dans sa petit' voiture à chiens Chiens, chiens, chiens... — Sur vos joues couleur carmin (bis) Un baiser ça f'rait du bien (bis). — Mon amoureux (bis) N'en saura rien (bis) Mon einoïireux n'en sarva riva j Et s'il le sait dira : C'est biêti Bien, bien, bien... — Un peu d'lait, ça vous soutient (bis) Quand on a grand-soif, grand-laim (bis), — Prenez donc vite (bis) Et buvez bien : (bis) Prenez donc vite et buvez bien, Car ça vaut mieux qu'un verre de vin Vin, vin, vin... Prenez tout, ne m'laissez rien (bis) Ne m' laissez que mes bons chiens (bis) Ces deux-là sont (bis) Pour les Prussiens (bis) Ces deux-là sont pour les Prussiens Car lorsqu'ils mord'nt, ils mordent bien! Bien, bien, bien... Elle a lâché ses deux chiens (bis) Dans 1' mitan des rangs prussiens (bis) Comme à la chasse (bis) Aux gros lapins (bis) Comme à la chasse aux gros lapins Ils ont mordu dans l'arrièr'-train !... Train, train, train ! .. .Tant mordu, jusqu'au matin (bis) Qu ils sont morts sur le chemin (bis) Empoisonnés (bis) C'est bien certain (bis) Empoisonnés, c'est bien certain Pour avoir mangé du Prussien ! Théodore Botrel, Distinctions Honoritiques » Ont été nommés : Dans l'Ordre de Léopold : » Officier : VaNderminne, cap. comm. au 2 C. Chevaliers : Driesen. serg. volont. pour la guerre au 8 ; De Coker, sold. à la comp. cycl. de 4 D. A. ; Lagasse, médec. adj. au 2 C.; Dufay, serg. aux grenadiers.Dans l'Ordre de Léopold : Dethier, Victor, capor. au 13 ; Lenoir, 1" serg. aux gren.; Duchêne, sold. à la comp. de P. P. C. de la 1 D. C. * * * Ont été décorés : De la Décoration Mil,'taire de 2e classe pour acte de caufage : Bourguet, Em., sold. au 13 ; Penavaire, De Jonghe et Mathieu, sold. à la comp. cycl. de 4 D. A , Herinckx et Plumet, sold. au génie de 4 D. A. , Geurs, Jos., et Bout, Jos., sold. au 10 ; Deprez, cap., et Denayer, sold. aux télégr. de 6 D. A. De l'Ordre de Saint -Stanislas de 3e classe ; Malevez, cap. comm. au génie de 4D. A. De la Croix Militaire de Saint-Georges de 3° classe : De Mathelin, adjud. au 2 L. (auto-mitrailleuse). De la Croix militaire de Saint-Georges de 4e classa : Mignon, Pierre, capor. et Dejaifve, Arm., sold. du 13; Sobry, serg. et Peeters, capor. au génie de 4 D. A. De la Médaille militaire de Saint-Georges de 3e classe : Doumen et Houbrechts, sold. au 11. De la Médaille militaire de Saint-Georges de 4e classe : Aussay, Justin, brancard, au 13; De Coune, Cam.f id.; Donnay, Germ., inflrm. au 13 ; Auloos et Spi-nette, sold. au génie de 4 D. A. ; Naveau et Cajot, sold. à la Comp. des P. P. C. de la 1 D. C. ; Yande-velde, capor. aux gren. et Pennart, capor. volont. (auto-mitrailleuse). Nomination : Par A. R. du 30 janvier 1915, n° 2942 B, l'ofHcier auxiliaire Colson Célestin, de l'art, de la 5e brig.,est nommé sous-lieutenant d'artillerie en récompense de sa belle conduite à Saint-Georges. Selgiu is net conprid Une personnalité américaine, qui a pu parcourir la Belgique en tous sens et qui a publié dans le Times des impressions fort intéressantes, conclut ainsi : La Belgique n'est pas conquise. Sa victoire est celle de l'esprit sur les baïonnettes qui l'ont terrassée. Elle constitue toujours pour l'Angleterre et la France un tampon contre leurs ennemis; c'est une force morale indomptable qui combat à côté d'elles; c'est un exemple encore plus évident que celui de l'Alsace Lorraine de la futilité de toute tentative, à notre époque, de vouloir gouverner un peuple civilisé contre sa volonté. Voilà qui est le plus bel éloge que l'on puisse faire de nos malheureuses et vaillantes populations. Ils transportent leur Butin dans des Cercueils Le Times apprend de source digne de foi que les parents des soldats allemands tués en Belgique ne sont pas autorisés à entrer dans le pays afin de rechercher les corps des leurs, et à emmener en Allemagne les cercueils contenant la dépouille mortelle de leurs parents. Mais, par contre, les Allemands ont trouvé un emploi imprévu des cercueils : Ils s'en servent pour transporter en Allemagne le butin recueilli par eux en Belgique, La chose fut découverte de la façon suivante : Il y a quelques jours, un cercueil étant tombé d'un camion, le couvercle se détacha, et il roula sur le sol une quantité de théières et de plateaux en argent.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le courrier de l'armée gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Anvers von 1914 bis 1940.

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